Bafoussam 19



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ASSAMBA

ATOK

ATok, village ou ville ? Question fort embarrassante pour celui qui découvre ce chef-lieu du district de Bebeng, un peu plus d’une décennie après sa création.

Y aller

A partir de Yaoundé : véhicule à destination de Bertoua ou Abong-Mbang

Distance : 169 Km

Coût du transport : 2000 F

Structures d’accueil : 2 auberges

Création du district : le 5 octobre 1992

Population : 17.000 habitants

Superficie : 561 Km2

Groupes ethniques : Maka Bebend et quelques ressortissants du grand Nord camerounais.

Le district érigé en Arrondissement dispose de 25 villages tous relevant du canton Maka Babang qui contient 55 villages dirigés par un chef du 1er degré nommé par arrêté présidentiel

On est bien surpris en y arrivant, après avoir traversé le pont sur le Nyong et de vastes bosquets de verdure : pas de coquettes maisons ni de villas cossues ; pas d’énergie électrique. Trois bâtiments seulement attirent les regards ici : l’hôtel de ville, la chapelle catholique et celle de l’EPC. Vous êtes à Atok, chef-lieu du district de Bebeng, situé au bord de la route Ayos-Bonis, bitumée. Malgré cette route bitumée qui traverse le district sur 60 kilomètres, il est difficile d’établir une différence entre la physionomie de la zone urbaine et les vingt-cinq villages que compte l’unité administrative créée en 1992. Dans cet emplacement également, le visiteur découvre le centre médical d’arrondissement sans équipements, la brigade de gendarmerie dotée d’un véhicule amorti, une demi-douzaine d’échoppes et de débris de boisson constituant la partie commerçante de la ville. Ceci, alors que les pouvoirs publics sont déterminés à désenclaver l’ensemble du district, comme le démontre les projets de réflexion des routes rurales Mbama-Massamena et Nyimbé-Ntolok. Les Maka, qui composent la principale tribu ici, accueillent de nombreux allogènes depuis le 29 juillet 2005, date de la pose de la première pierre des travaux de bitumuge de l’axe. La société Panktechniki, en charge des travaux, ses ouvriers et ses engins ont modifié les habitudes de vie à Atok. Onze écoles primaires, deux maternelles et un CES. Ce collège d’enseignement secondaire, qui souhaite bien être érigé en lycée, compte, cette année trois enseignants pour 200 élèves !

Notre commune ne vit que des centimes additionnels. Elle ne bénéficie pas de redevances forestières. On ne compte même pas dix commerçants dans tout le district pour percevoir l’impôt libératoire.

Du canton Maka Begeng, on n’a que trois professeurs. Nous sommes obligés de fonctionner avec des enseignants vacataires et d’aller au-delà des heures d’astreinte. Nous avons six salles de classe dont deux en cours de construction sur fonds du BIP 2008, deux autres ont été offertes et équipées par l’association Nkoul Bebang, tandis que nos bureaux sont logés dans les locaux de la mairie. Atok qui abrite la société chargée du bitumage de la route Ayos-Bonis.

Toussaint Vicent Effoudou, 74 ans, marié à quatre femmes, 45 enfants et 25 arrières petits fils, a été nommé chef du 1er degré Maka Bebeng par arrêté présidentiel en date du 28 mars 1988. Le village Atok a désormais une chefferie du premier degré reconnue après l’organisation des chefferies traditionnelles du 15 juillet 1977. Les Maka, nombreux dans la région de l’Est sont divisés en sous-groupes familiaux : Mboanz, Bebeng, Besouw. Le texte du président Paul Biya a nommé le chef de Maka Bebeng, dont le territoire s’étend au-delà du distict d’Atok. Au-delà du manque d’infrastructures et autres signes de progrès, l’on dénonce à Atok certains fléaux, Sorcellerie, paresse, oisiveté, consommation abusive de l’alcool, des stupéfiants. Le chef Effoudou qui reconnaît bien ces maux déplore le manque d’électricité et la paresse des jeunes. « Tous ceux qui veulent émerger sont éliminés », s’accrocher sur l’association Nkoul Bebeng (la force des Bebeng) qui compte quelques élites telles que

Le district d’Atok n’est pas électrifié. Aucun poteau ni fil électrique n’est visible. Point d’images de télévision. Cinq groupes électrogènes seulement, dont deux appartenant aux élites fonctionnent ici. Les ronflements dans la nuit noire ne proviennet que de la résidence du chef de district, le presbytère des pères polonais de la paroisse catholique et du site qu’occupent les grecs de la société pantechniki chargée du bitumage de la route Ayos-Bonis. Certaines réalisations ont u le jour depuis l’érection du district. Il en va ainsi du collège d’enseignement secondaire, de l’Hôtel de ville et du centre médical. L’achèvement du bitumage de la route Ayos-Bonis pourrait ouvrir d’autres opportunités au développement des infrastructures même si on voit rien venir du côté de la commune.

Ressources humaines

le général Claude Laurent Angouand ;

M. Georges Ekodeg, vice-recteur à l’université de Douala Ekodeg, Bertrand Effoudou, Sous-préfet et bien d’autres.

AWAE


Erection en district : le 24 mai 1967

Errection en arrondissement : 26 janvier 1970

Création de la commune : 30 000 habitants

Superficie : 750 km²



origine du nom

Ce qui fait des populations environnantes d’excellents marcheurs qui choisissent cette localité comme point de repos, d’où le nom d’Awae en langue ewondo.



AWING

La bande à discorde

Les premières échauffourées éclatent en mai 1999. on prépare la célébration de la fête de l'unité cette année-là. Mais, l'unité est loin d'être scellée entre Baligharn et Awing, deux villages qui sont pourtant obligés de partager les mêmes frontières.

Une sortie qui s'achève avec la mort de quatre personnes, dont un prince de la chefferie Baligham. Il a été brûlé vif par des assaillants. Tout comme 69 cases ont été incendiées. Les dégâts sont partagés. On a du mal à comprendre les raisons de ce soulèvement. A l'époque, une première commission est mise sur pied et présidée par le préfet de la Mezam. Elle a pour tâche de régler ce conflit. Trois à quatre séances de tra­vail sont organisées, avec pour objectif de déterminer le propriétaire d'un terrain d'environ 2500 m2, situé au quartier Gahyeba, entre les rivières Kucti (proche de Awing) et Nkwanmifi (dans la périphérie de Baligham). Les protagonistes ne s'entendent pas. Les Baligham pensent que cet espace leur revient. Pour soutenir leur thèse, ils brandissent un document signé de l'époque coloniale. Ce document porte la griffe de M. Ripert (chef de la circonscription de Dschang) et Hawkesworth (adjoint du district de Bamenda). On y retrouve également la signature de M. Dou (adjoint au chef de la circonscription de Dschang et par- ailleurs chef de la sous-division à Foumban. Le document qui date de 1926, montre les levées topographiques et les limites.

En face, les Awing ne sont pas convaincus. Ils sor­tent à leur tour un document cadre intitulé Ngemba Mojamow area, signé le 16 avril 1926, pour dire que Baligham n'existait pas à l'époque. Et que ce sont eux qui, par pitié, ont permis aux Baligham de s'installer sur leur terre. Entre vérités et contre-vérités, l'admi­nistration actuelle se perd dans les dédales des textes coloniaux. Qui a finalement raison ? Difficile d'y apporter une réponse. En 2006, un second conflit entre les deux villages provoque la constitution d'une seconde commission. On croit que tout va s'arranger,

surtout que les morts continuent à tomber. La com­mission nouvellement créée décide d'effectuer une descente sur le terrain. Chaque village doit contribuer à hauteur de 125.000 FCFA. Un peu moins que la pre­mière fois. 250.000 francs. Pourquoi ces commissions tardent-elles à rendre leur copie? Le Fon de Awing pense qu'elle est confrontée à un seul aléa: "La véri­table cause c'est l'affectation régulière des autorités administratives. Quand un sous-préfet arrive nouvel­lement et veut s'enquérir les mouvements dans la pré­fectorale font qu'il abandonne notre dossier pour son successeur. Et c'est comme cela tout le temps. Le pre­mier forme une commission qui est différente de celle mise sur pied par le second, et la chaîne recommence. Chacun d'entre eux forme des commissions qu'il faut revoir ", soutient S.M Foro n.

Au fil des jours, et à écouter les individus d'un camp comme de l'autre, l'administration est accusée d'entretenir le flou. Elle qui ne veut pas prendre une décision idoine pour éviter des sorties du genre de la semaine dernière. L'administration publique de son côté ne se reproche de rien. " Je ne peux pas caution­ner le fait des lenteurs. Vous savez que dans ce genre de conflit récurrent, je ne peux pas penser à une len­

teur administrative. Je pense plutôt à la mauvaise foi. Parce que, je ne peux pas imaginer deux chefferies tra­ditionnelles vieilles de longues dates ne puissent pas s'accorder. La lenteur administrative est justifiée par le fait que, chacune des parties, exhibent des argu­ments contradictoires. Bien que invoquant la même référence de plan cadastral colonial", soutient le pré­fet de la Mezam, Bertrand Mache. Ce dernier en a même contre certaines personnes : " Il Y a aussi une forte dose d'intoxication entretenue par des ~lites tapies dans l'ombre, qui compliquent la situation. Je dois dire que j'ai été surpris de constater qu'entre dêUX chefs traditionnels voisins, il n'y avait même pas de contact, ne serait-ce qu'informel. Cela ne m'a pas surpris cette fois-ci. J'ai eu l'occasion de descendre sur les lieux lors d'une tournée de prise de contact, pour me rendre compte du niveau d'intolérance que des gens peuvent se vouer. Alors qu'il est établi qu'il y a des mariages intercommunautaires dans cette zone ".

Quelles sont les solutions envisageables ? Le patron de la Mezam en propose deux: " La première ,'oudrait que les deux chefs traditionnels puissent se retrouver, aller sur le terrain pour s'entendre sur une ligne de démarcation à proposer à l'administration pour une mise en application immédiate. Les deux n'ont pas accepté cette proposition. La deuxième consistait pour eux de me fournir ce qu'ils considèrent comme étant leurs cartes. Là, je me ferai le devoir, avec mes services techniques, de retrouver sur la base des références la carte coloniale, de manière à envoyer des géomètres sur les lieux pour la démarcation. Je leur ai dit que j'espère qu'en acceptant sans pression cette seconde voie, demain l'autorité administrative ne sera pas taxée de tous les noms, parce que l'une des parties n'aura pas trouvé son compte ", a conclut Bertrand Mache. TI revient aux principaux protagonistes de jouer la carte de l'apaisement.



AYOS

Ressources humaines

BEKOLO EBE Bruno, Recteur de l’Université de Douala ;

BETI ASSOMO Joseph, Préfet du Département du Mfoundi ;

AMBA SALA Patrice, Maire d’Ayos ;

ABADA ASSOMO, Journiste, celcom MINATD ;


B

BABADJOU

Ressources humaines

TChoffo Jean, Ancien conseiller technique du PM, actuel sécrétaire…..



BABESSI

BAFANG

Comment s’y rendre

A partir de Douala

2500 frs cfa pour Centrale voyage

A partir de Yaoundé

A la gare routière d’Etoudi, Centrales voyages

A partir de Bafoussam

Prendre l’une des agences à destination de Douala ou de Limbe

Ressources humaines

Eken, PDG de Centrales Voyages, Président de la Chambre de Commerce.

BAFIA

On pourra se ravitailler en essence à Bafia, gros bourg endormi, tout en longueur. Cette ville-carrefour se développe le long de la N°4. Juste avant la station TOTAL, on prend sur la droite pour entrer dans la ville. On y trouve des banques, pour un change éventuel, et de nombreuses boutiques de chaque côté de la rue principale, en pente. Au sommet s’étend un petit marché où l’on trouve de tout. Hormis l’indispensable bureau du PMUC et l’Hôtel New Palace, il n’y a pas de grandes curiosités à Bafia. A la sortie de la ville, on croise un petit hôtel, le Fidji Hôtel, très petit, mais à des prix défiant toute concurrence et très peu fréquenté. Le confort y est sommaire. Le village et la campagne sont intimement liés. Les maisons, en effet ne sont pas regroupées de manière à constituer un village, mais éparpillées. Les zébus pâturent paisiblement sur le moindre petit bout de verdure. On peut trouver de quoi manger à Bafia même. Sinon, à la sortie de la ville, en quittant la N°4, de nombreux vendeurs s’agglutinent autour du poste de péage et proposent des arachides, des mangues, des citrons, des ananas ou des noix de cola. Sur le bord de la route, cacao, manioc et maïs sèchent au soleil. Le cacao dégage d’ailleurs une odeur bien particulière, assez désagréable et en tout cas bien différente de celle d’un bon chocolat chaud au petit déjeuner. A la sortie de Bafia, des nuées de papillons viennent se jeter sous les roues et s’écraser sur les pare-brises, phénomènes étonnant et impressionnant. Après Bafia, en continuant vers Bangangté, le relief s’élève, des collines et des montagnes entourent la route. Les grandes et belles maisons que l’on aperçoit au milieu de nulle part appartiennent aux citadins qui ont suffisamment réussi dans les affaires pour s’offrir un pied-à-terre à la campagne. Ils y passent très peu de temps, gardant ces demeures pour leurs vieux jours.



Y aller

Gare routière Tongolo Yaoundé

Route bitumée

Transport 1300 francs aller simple

Hébergement : Hôtels et auberges (85 00 francs à 20 000 la nuitée)

Histoire et toponymie

Une légende locale raconte qu’un paysan nommé Bofia rencontra des colons Allemands, qui lui demandèrent le nom de la localité où ils se trouvaient. Le paysan croyant qu’on lui demandait son nom, leur répondit qu’il s’appelle « Bofia ». Les colons, croyant avoir été compris, inscriront sur leur carnet de voyage le mot « Bafia », comme étant le nom du lieu.

L’histoire orale revèle qu’un certain BINKIRA serait le patriarche BEPWAK (Bafia) dont les cinq fils auraient fondé les clans actuels regroupés au sein des différents cantons. Ces cinq fils , ancêtres présumés de toutes les familles « BEPWAK » auraient pour noms :


  • NGAM à BINKIRA (canton NGAM) ;

  • KORRO à BINKIRA (canton KORRO) ;

  • GOUIFE à BINKIRA ( canton GOUIFE) ;

  • YAKAN à BINKIRA (canton YAKAN) ;

  • ROUM à BINKIRA

Statut : Chef-lieu de département (Mbam et Inoubou)

Erection en commune 1920

Population urbaine : 100 000 habitants

Activités principales : Administration générale petits élevages, artisanat, commerce



Chiffre

1949 : Date de la mort du chef supérieur Machia , décédé lors d’un pèlerinage à la Mecque

Située au cœur de la savane, aux confins de la forêt du Sud-cameroun, point courants de l’histoire, mosaïque des peuples et des religions, Bafia, n’a jamais été une ville tout à fait comme les autres. Point de jonction entre le Cameroun islamique et judéo-chrétien, le chef-lieu du département du Mbam et Inoubou, par sa richesse et sa diversité culturelle, religieuse et démographique, se targue à juste titre, d’être le Cameroun en miniature. C’est ce qui fait de Bafia son chef-lieu une ville différente. Une vile administrative, sans prétention, où ilfait à la fois bon vivre et travailler. En d’autres termes, Bafia offre déjà la configuration et les capacités d’accueil d’une ville qui ambitionne d’être plus qu’un simple chef-lieu départemental.

Erigée en unité administrative dans les années 20, après la seconde guerre mondiale, l’agglomération « Mbamoise » a eu une croissance tellement spectaculaire que, aujourd’hui, avec une population avoisinant les cent mille habitants, Bafia, de par son âge, son niveau d’urbanisation, ses services et ses populations, revendique légitimement d’être la seconde ville de la Région du Centre, après Yaoundé.

Aux autochtones se mêlent des compatriotes issus d’autres régions du Cameroun et des immigrants des pays voisins, installés de puis longtemps sur cette terre d’accueil. Si bien que Bafia, qui revendique également d’être le Cameroun en miniature, est devenue, au fil des ans, un creuset de langues, de cultures, de religions et différentes mœurs.

Bafia offre presque tous les moyens de transport, habituels d’une ville africaine moderne. Quittant à peine le carrefour sur la route de l’Ouest, le nouvel arrivant est tout de suite envahi par des grappes de moto-taxis se faufilant avec une étrange agilité dans les embouteillages, conduisant leurs passagers dans des destinations souvent boudées par des taxis.

Même s’ils perturbent quelque peu la circulation, les moto-taxis sont un gagne pain pour plusieurs centaines de familles et un moyen de transport incontournable pour une large majorité de citadins. Chaque jour, des centaines qui font la navette notamment entre la gare routière du marché Jumba et le cœur commerçant de la ville. Peu gourmande en énergie, la moto convoie, journellement, des milliers de personnes vers des villes et des villages avoisinants, même si le confort n’est pas toujours au rendez-vous.

Ville essentiellement administrative, Bafia ne possède aucune industrie.

Car faut-il le redire, Bafia, est une mosaïque de viallges, un archipel de communautés.

Entre les tables sélectes, les restaurants ethniques où l’on peut déguster le fameux « numpeu » (vin de palme), chacun a rendez-vous avec l’aventure.

Le département du Mbam et Inoubou, né de l’éclatement du département du Mbam par décret n°92/186 du 1er septembre 1992, se situe à l’Ouest de la Région du Centre. Il est limité à l’Est par le département du Mbam et Kim ; à l’Ouest par le département du Ndé et du Nkam, au nord par le département du Noun, au Sud par le département de la Sanaga Maritime et le fleuve Sanaga qui sert de limite avec le département de la Lekié. La ville de Bafia, chef-lieu du département du Mbam et Inoubou a successivement été chef-lieu de la Région du Mbam de 1935 à 1959, chef-lieu du département du Mbam de 1969 à 1992 et chef-lieu du département du Mbam et Inoubou depuis le 1er Septembre 1992. La superficie approximative du Mbam et Inoubou est estimée à 7 300 km2 om vivent harmonieusement 250 000 habitats soit une densité de 35 habitants au km2.

La ville de Bafia peut sans fausse modestie, se proclamer le Cameroun en miniature. Car, en outre les tribus que l’on appelle affectueusement les « Mbamois » qui regroupent essentiellement les Alinga, Bafia, Balon, Banen, Bagong, Bapé, Bekke, Ndikoko, Sanaga, Yambassa (Gounou-Kedia-Lemandé-Yangben), Yambetta, l’on rencontre de fortes colonies Bamileke, Beti, Bassa, Sawa, Tikar, Haoussa-peuls etc. avec une hégémonie des Bassa sur les autres. Ces populations s’occupent principalement de l’agriculture, du petit élevage, du commerce et de l’artisanat. Les populations principalement catholiques protestantes et musulmanes.



Lancement du e-school à Bafia

Au serveur, 25 ordinateurs et une connexion Internet. Voilà la capacité du centre multimédia ouvert à Bafia. Pas un centre comme il en existe déjà dix neuf ans dans le pays. Il s’agit plutôt de l’initiative e-schools du NEPAD. Un projet né de la volonté des chefs d’Etat africains et qui vise à développer et mettre en œuvre un programme majeur d’intégration des TIC dans les systèmes éducatifs africain, comme on l’explique du côté du nouveau partenariat africain pour le développement économique (NEPAD).

Outre le lycée classique de Bafia, le projet prévoit cinq autre centres sur l’étendu du territoire : les lycées bilingues de Buea et Kribi, le lycée classique d’Edeéa et les lycées techniques de Bamenda et de Mbalmayo.

« Le premier mérite de Mbam’Art est d’exister »

Ressources humaines

Camille Mouthe A Bidias, DG FNE

Matsang Seyi Mama : Député

BAFOU

Contexte et objectifs

Mais pourquoi un festival culturel Bafou ? Ce groupement est le plus vaste et leplus peuplé des groupements du département de la MENOUA. Il est avec Bandjoun et le Sultanat Bamoun (Foumban, l’une des premières chefferies traditionnelles de la Région de l’Ouest. Il est situé dans l’arrondissement de Nkong-Ni, département de la Menoua, Région de l’Ouest. Il a une forme très allongée environ 4 fois plus longue (40km) que large (10km). Il couvre une superficie de près de 386km2 et connait une des plus fortes densités de l’Ouest Camerounais, avec plus de 400 habitants au km2 par endroit. Bafou a des frontières communes avec huit villages Bangang (Bamboutos), Baleveng, Bamendou, Fotema, Foto, Fongo-Tongo (Menoua), Fossimodi et Bamunouk (Sud-ouest). Ce groupement est caractérisé par une intelligentsia divers et dignement représentée dans tous les compartiments de la société, ainsi qu’une élite économique importante. Les peuples des autres groupements lui envient son immense patrimoine culturel. Citons entre autres : les danses (Mezong, Azing, Ngouh, Tio’oh, Akana, Mendifo), les sorties des sociétés secrètes (Kouhgang, Akag Fonoka’a etc.) les importantes œuvres d’art (masques et statuts des différents villages du groupement) ; les sites touristiques, terres des traditions, séculaires et les exploitations agroindustrielles.



BAFOUSSAM

Bafoussam, considéré aujourd’hui comme le quatrième centre urbain du Cameroun derrière Douala, Yaoundé et Garoua, est une ville vallonnée et entourée de jolies collines recouvertes par la savane herbacée. A l’origine, trois groupes ethniques assez proches les uns des autres formaient la population de la ville : les Bafoussam, qui lui donnèrent leur nom, les Baleng et les Bamoungoum. La ville, qui bénéficie d’une situation de carrefour a connu un rapide développement économique (même si les infrastructures n’ont pas vraiment suivi) et joue un rôle commercial et industriel non négligeable dans l’économie camerounaise. Elle est bien desservie par le réseau routier (les grands axes, notamment ceux vers Douala et Yaoundé, sont bitumés et en bon état) et l’on y trouve sans difficultés les produits et les services les plus courants.

Bafoussam est une ville très vivante et quelle que soit l’heure de la journée, les rues sont bondées, surtout dans les environs du marché où règne en permanence au milieu des couleurs et des odeurs de fruits, une belle pagaille. Les épiceries et les étals restent ouverts jusque tard le soir, on peut donc boire un verre ou se restaurer à toute heure ou presque, d’autant plus que les habitants de Bafoussam, et de l’Ouest en général, ont la réputation d’être très accueillants. Au petit matin, avant l’ouverture des magasins et des banques, il n’est pas rare que des queues de plusieurs dizaines de mètres se forment dans la rue.

On ne peut pas dire qu’il existe de nombreux centres d’intérêt à Bafoussam mais c’est un passage incontournable pour quiconque désire connaître l’Ouest camerounais, et les environs de la ville vous réservent d’agréables surprises….

Transports

Comment y aller/en partir ?



En voiture.

Les routes qui mènent à Bafoussam sont en très bon état et s’y rendre à son véhicule est envisageable sans que l’on ait à prendre des précautions particulières. En arrivant de Douala, 4 postes de péages jalonnent la route et demandent un droit de passage de 500F. Avoir de la monnaie dans ces conditions est préférable même s’il est toujours possible d’en faire grâce aux vendeurs ambulants dès que voiture s’apprêtent à franchir le poste de contrôle.

Louer une voiture avec un chauffeur pour rallier Douala à Bafoussam est également possible pour 40000F.

En avion.

La ville possède un aéroport qui assure la liaison avec Yaoundé et Douala (environ 40000F pour un billet aller-retour avec la CAMAIR). Les vols pour l’Ouest sont généralement programmés pour le week-end.



Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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