Un mal nécessaire?
La vente et la manipulation du carburant frelaté en provenance de Banki, localité de l'Etat de Borno au Nigeria, sont devenues banales à Maroua. Des sources douanières indiquent que des dizaines des milliers de litres sont convoyés à longueur de journée dans le chef-lieu de la région de l'Extrême-Nord.
Du fait de la porosité de la frontière entre le Cameroun et le :i-, Nigeria, trois départements (le u,1 Mayo-Tsanaga, le Mayo-Sava a- i et Logone-et-Chari) sont ouverts sur l'Etat de Borno. Pour avoir une idée de la quantité de ce produit écoulé chaque jour sur les marchés de l'Extrême-Nord, il faut faire la sentinelle sur l'axe Maroua-Mora-Banki.
Ils sont des milliers de jeunes, qui à bord des motos, ou de vélos se lancent dans cette activité, pour en faire leur gagne-pain. Et par la même occasion, font vivre des centaines de familles.
Au regard de l’importance de ce trafic, les autorités se sont résolues à réglementer ce secteur, au lieu de le combattre. Une guerre qui serait d’ailleurs vouée à l’échec, quand on sait que la ville de Maroua ne compte que trois stations d’essence. Et le chef-lieu de l’extrême-nord qui s’agrandit chaque jour une consommation croissante en carburant. De plus, la ville compte plus de 10 000 motos-taxis. Les automobilistes reconnaissent que la vente de zoua-zoua « est un mal nécessaire » Il n'est pas rare qu'en cas de pénurie de carburant, les autorités aient recours à ces vendeurs. Le circuit du ravitaillement est bien connu des autorités administratives, municipales et policières. Mais, c'est le respect des normes sécuritaires et des décisions devant régir la manipulation et la vente de ce produit qui font problème. En 2007, au plus fort de la saison sèche où la météo affichait 500 à l'ombre, la ville de Maroua a connu une série de graves incendies, dont certains étaient directement liés à la mauvaise manipulation du carburant frelaté dans les domiciles.
Prenant le taureau par les cornes, les autorités municipales et administratives avaient prescrit des mesures pour réglementer cette activité. Trois sites étaient alors retenus pour recaser ces revendeurs, à savoir à Douggoy pour Maroua III ; Hardé et vers le pont Makabaye pour Maroua 1 et vers Gayak pour Maroua II. Certains ont regagné les sites indiqués, d'autres pas. « Seule Maroua III est en règle. Les deux autres communes ont relâché leurs efforts. Il est urgent que les maires et sous-préfets de Maroua t et n se mettent au travail pour trouver des solutions à cette situation, parce que la vente du carburant dans les domiciles est dangereuse», déclare le préfet du Diamaré. La détermination des autorités est claire: déloger ces vendeurs des principales artères. Et quand on sait que le « zoua-zoua » est un liquide inflammable, le pire n'est jamais loin.
Vous êtes à Ngaoundéré, et vous souhaitez visiter Ngan-ha ? Deux possibilités s’offrent à vous : emprunter la fameuse transafricaine, Ngaoundéré-Touboro-Moundou, ou tout simplement, vous engager sur la route non bitumée, qui est moins longue. Dans les deux cas, les conditions de voyages structurée ne dessert la ligne. Le tarif du voyage est fonction de la distance, de la saison et de l’état de la route. Les cars prennent le départ à Banaï, au niveau du grand marché de Ngaoundéré. Presque tous les jours. Mais, il est difficile de maîtriser l’heure de départ, encore moins celle de l’arrivée. Il faut user de beaucoup de patience.
La première option, à savoir la transafricaine, est plus longue et la plus chère, mais la moins pénible. Il faut débourser 3000 Fcfa pour l’aller. La route est bitumée sur une distance de 65km ; le reste du trajet,
Honorable Bani Emmanuel Dingha, Sama Juma Ignatius, Dr Nwana Sama Bernard, Honorable Njingum Musa Mbutoh, Polycarp Ngufor Forkum, Kumfa Eposi Comfort Nyugha Richard,
The Elite of Ngoketundja
Manyu II CPDM Section
Signed in Eyumodjock, the 30th of March, 2008
Abey Napoleon Ntui, CPDM section president
Prof Peter Agbor Tabi, Leader of the Central Committee Delegation Manyu III
Bessong née EAR, WCPDM
Moses Obenefunde, Parliamentarian Eyumodjock Council
James Agbor Mbi, Mayor Eyumodjock Council
Julus Nkom Nkpot, YCPDM
Okoukouda célèbre son CES
Il a fallu un an de volonté, d’engagement et de sacrifices au Comité de développement de ce village de l’arrondissement d’Okola, situé à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé, pour réaliser cette œuvre.
Au nom des habitants des villages Obak, Okoukouda, Nkong, Bilono, Minsole etc., M. André Paulin Ndongo, Président du Comité de développement a remis les clés.
Fait à Minta le 24 mars 2009
Une quarantaine de signatures dont celles de :
Etong Hilarion, président de la section RDPC,
1er vice-président de l’Assemblée Nationale
Messengue Avom Bernard, Ministre des Transports
Ndengue Baudelaire, Maire de la Commune de Minta
Mong Ekom, Maire de la Commune de Bibey
Ngo Joseph, Chargé de mission au Cabinet du premier Ministre, chef du gouvernement.
Samba Antoine Félix, DAG au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement Technologique.
Garoua-Maroua : ça roule
Il y a quelques semaines, il fallait cinq heures de temps pour partir de Garoua à Maroua (200km) par la route. Aujourd’hui, trois heures suffisent pour parcourir la même distance. Grâce notamment au bouclage des travaux de réhabilitation du tronçon Garoua-Figuil, cofinancés par l’Union Européenne à travers le Fonds Européen de Développement (FED) et les fonds PPTE à hauteur de près de 28 milliards de FCFA.
Diamant
Des recherches effectuées par une entreprise coréenne au sud-est de Yokadouma ont révélé un gisement de quelques 7 millions de carats, ce qui représentait en 2008, cinq fois la consommation mondiale. Un fabuleux trésor qui devrait impacter considérablement l’environnement socioéconomique de la région.
La section RDPC du Nkam-Sud
Motion de soutien mars 2009
Titi Pierre : Délégué Comité Central
Honorable Komba Gaston Député à l’Assemblée Nationale
Mbonjo Ngolong Paul Elite
Ont signé :
Jean Baptiste Bokam, Mongui Sossomba Janvier, Hon. Mebande Brigitte, Mme Ngono Menkoe Françoise, Kouné Honoré, Efoudou Marie Charles, Hon. Talantala Blondeau, S. M. Zengle Ntouh, Ontcha Mpele Thiery, Aleokol Berthe, Monabio Augustine, Vegbia Eliem Léopold, Mpina Jean Pierre, Jean Marie Aleokol, René Olinga Meke, Dr Ngoa Nguele Daniel, Affoula Beye Simon P., Moanono M. Modeste, Mme Afouo Suzanne, Dr Minpjie, Mewoan.
Les populations du Sud-Ouest avaient du mal à contenir leur joie. Elles n’étaient pas seules du reste. Car, le tronçon Muea-Kumba –national-N°8, inauguré par le premier ministre chef du gouvernement, Philémon Yang vendredi dernier à Bombe Bakundu va instaurer une nouvelle ère dans la région. Le calvaire des usagers qui devaient passer de longues heures sur un tronçon de près de 70 kilomètres entre Buéa et Kumba n’est plus qu’un mauvais souvenir. Davantage, sur un plan purement économique, cette route est une aubaine pour le Cameroun dans son ensemble. Elle va permettre d’améliorer les conditions de mobilités et de vie des populaions des localités situées le long de l’itinéraire, et à favoriserles échangesentre le Cameroun et le Nigeria. La grande mobilisation et la ferveur observées vendredi dernier à Bombe Bakundu en disent long.
La ville de Kumba, chef-lieu du département de la Mémé, province du Sud-Ouest est une zone de production de caco, café, thé et autres cultures telles que l’igname et le manioc.
En outre, la ville de Kumba est le carrefour des échanges commerciaux entre le Cameroun et le Nigeria.
En tournée d’inspection des chantiers d’investissement routier en cours d’exécution entre les provinces de l’Est et de l’Adamoua, Bernard Messengue Avom, Ministre des travaux Publics, a annoncé avant-hier une bonne nouvelle à Ngaoundéré. Les travaux de construction du deuxième lot de la route Garoua-Boulaï-Ngaoundéré, long de 80 kilomètres, ont été attribués à l’entreprise Razel. D’autre part, le lot n°1, Garoua-Boulaï-Nandéké, lui aussi de 80 kilomètres, a déjà vu sa convention finalisée par l’Union Européenne. Dans les négociations, on avance un financement dont l’estimation atteindrait les 40 milliards de francs CFA. En fin, le lot n°3 d’une distance de 85 km entre Meiganga et Ngaoundéréa de même vu le lancement de son appel d’offres. Dans sa déclaration à la presse, Bernard Messengue Avom a été explicite ; d’ici la fin d’année 2008, les travaux de constructions du lot n°2 Nandéké Meiganga vont démarrer. Pour le lot n°3, dont l’vis d’appel d’offres est lancé, le ministre des travaux publics a donné plus d’amples explications. Dans un mois, il constituera l’objet de discussions dans le cadre du 10e Fonds Européen de Développement (FED). Concrètement, la mutation des trois lots de routes re-profiléses en routes bitumées permettra aux voyageurs entre le Sud du Cameroun et la partie septentrionale du Cameroun d’évacuer les cauchemars actuels qui les hantent pour se retrouver de part et d’autre du pays.
Pr MAMPUZA MA MEIZI
L’université des montagnes n’a plus grand-chose à démonter
Le Préfet du Mayo Kani interdit des rites initiatiques
L’arrêté du préfet du Mayo Kani interdisant la pratique du rite initiatique dans le département du Mayo Kani marque-t-elle la fin définitive du Goni ou du Labana ? Nul ne le sait pour l’heure. Mais les pratiquants de ces rites initiatiques soutiennent mordicus qu’il n’en est rien.
Après l’interdiction formelle de la pratique des rites d’initiation dans le département du Mayo Kani par le Préfet Joseph Otto Wilson en fin mai 2009, les communautés Toupouri, Moundang et Massa sont abois. Et pour cause, elles s’offusquent de ce qu’un pan important de leur culture vient d’être voué aux gémonies de par son interdiction qui fait suite à des affrontements qui ont conduits à la destruction de plusieurs églises fraternelles luthériennes en fin mai 2009 dans le Mayo, confessions les plus répandues dans le département. Un patriarche explique que « ce qui a mis la poudre au feu, c’est que certains hommes d’église ont prêché contre le rite d’initiation qu’on appelle Labana chez les Toupouri et Goni chez les Moundang. Et dans ce domaine où le dogme et le fanatisme sont souvent de mise, la réaction des initiés pour le mépris de cette pratique a été disproportionnelle. D’où les affrontements qui ont suivi ». Manhouli, un patriarche Toupouri de Guidigis raconte que « Le Labana ou Goni est une pratique initiatique commune aux peuples Massa, Toupouri, Mousgoum et Mouseye qui peuplent le Mayo Danay et le Mayo Kani. Ils ont aussi au Tchad. Après l’édition de 1968, elle a été suspendue par l’administration au même titre que certains autres pratiques similaires de l’époque ».
Il fait ainsi allusion aux pratiques comme le Ngondo chez les Duala qui a aussi été interdite par l’administration sans qu’on en donne la raison véritable. Une édition spéciale s’est tenue en 2009 à la faveur du troisième festival des arts et de la culture Massana dénommée « le Tokna Massana ». Cette édition jugée expérimentale ne concernait qui ne vont pas à l’école aux fins d’avoir une masse de jeunes initiés pour une bonne prestation au Tokna Massana. Mais l’on a noté un grand engouement des adultes sevrés de ce rite initiatique depuis 1968 et c’est par centaines qu’ils y ont pris part.
Déclaration des forces vives de Bipindi
Mandeng Celestin : Opérateur économqiue
Zoa Zibi Emmanuel : Elite MINESEC
BIYEMEND Gabriel : Elite
S. M. MIENLAM Vilmorin : chef traditionnel 2e degré –Groupement Ngoumba/Fang
Otélé : le miracle de l’eau
En 1989, lorsque le Projet Eau Potable (PEP) est lancé par la mission catholique d’Otéle, un village situé à environ 60 km de Yaoundé, l’objectif est d’installer deux puits dans chacun des postes qui constituent ce grand village. Aujourd’hui, 20 ans après, on dénombre exactement 1202 puits âmes qui vivent à Otélé, les populations d’autres villages, situés hors du département de la Mefou et Akono, notamment (Okola, Sa’a, Obala), en bénéficient également chaque jour. Qu’on parte de Ngoumou ou d’Ebebda sur l’axe Yaoundé-Douala pour se rendre à Otélé, on aperçoit toujours un puits fontaine, dressé dans sa robe de métal peinte en bleu tous les ,5 km environ. Dans un endroit a priori désert ou dans une cour, parfois de récréation, où des enfants, par dizaines, peuvent se désaltérer allègrement, surtout par ces temps de chaleur. Et les populations ne boudent pas cette manne de la terre. Des puits creusés en moyenne à une quinzaine de mètres de profondeur.
Le PE a généré de nombreux emplois, mais aussi d’importantes initiatives de développement socioéconomique.
En terme d’emplois directs, 20 natifs d’Otélé travaillent à temps plein pour le projet et une trentaine d’autres sont recrutés en fonction des travaux et toujours sur le site d’un puits à creuser. Pour ce qui est du développement, des pépinières de palmiers, des jardins potagers, des élevages de volaille et de bœuf, des palmeraies, des pressoirs à huile, etc. ont vu le jour avec l’arrivée de milliers de puits. « l’extraction de l’huile de palme nécessite énormément d’eau ».
Cependant, ce projet, qui est traité ici comme une flamme par temps de froid, risque de s’éteindre à un pas de la maturité, parce que un seul puits n’a été installé depuis novembre 200, alors que la fréquence habituelle, selon Louis Stadelmann, directeur du projet, est de deux par semaine. En effet trois des quatre camions du PEP, servant à porter le matériel lourd telles que les buses et les dalles, ont leur volant à droite et n’ont plus le droit de circuler au Cameroun. Et une centaine de demandes de puits sont en attente d’exécution, dont une commande trente en provenance de l’Union Européenne. De même que les travailleurs en chômage technique. Si les camions ne peuvent pas circuler, les techniciens chargés de la fabrication des buses (éléments indispensables pour la protection du puits), n’ont plus de raison de travailler, puisque ces produits ne peuvent être transportés. A méditer.
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