Prisonniers des travaux
Faut-il en rire ou en pleurer ?
Les populations de Bonabéri sont dans ce dilemme depuis que les travaux de réhabilitation de l’Ancienne et de la nouvelle route ont commencé. Satisfaits de la perspective de voir des routes dignes de ce nom traverser dans un avenir proche leur cité, ils sont en même temps mécontents des désagréments que causent les travaux. Les embouteillages qui avaient été oubliées depuis l’ouverture du pont sur le Wouri et l’élargissement partiel de la nouvelle route ont repris de plus belle.
L’ancienne route est barrée par des endroits, obligeant tous les véhicules à emprunter la nouvelle. Celle-ci est aussi très peu praticable à partir du lieu –dit cimetière, jusqu’au niveau des rails. La chaussée a été raclée, mais le remblai n’a pas encore été fait, encore moins la pose du bitume. La pluie est donc venue transformer cette chaussée en un mélange de nids de poule et de dos d’âne, obligeant les véhicules à faire du sur place sur près de deux kilomètres. Les habitués de cette route évaluent à 4h le mis actuellement pour aller au rond point Déido au Château d’eau aux heures de pointe, une distance de moins de 10km en pleine ville.
Manque à gagner
En conséquence, les taxis rechignent à faire la ligne, et ceux qui acceptent l’aventure montent les enchères. Les usagers doivent débourser ainsi 100f cfa de plus. Les motos taxis se frottent aussi les mains dans cette situation, eux qui n’hésitent pas à demander 500f cfa pour conduire un usager de l’autre côté du pont. Et ce ne sont pas les usagers de la route qui trinquent. Les commerçants payent aussi le prix fort dans cette situation. A l’ancienne route, les commerces qui se trouvent le long du tronçon barré passent la journée à se tourner les pouces. « on a l’impression de vivre la période des villes mortes, c’est tout ce que je peux vous dire » dit un mécanicien installé à cet endroit. Il doit d’ailleurs être le plus touché, car aucun véhicule ne peut arriver dans son garage, et il ne sait surtout pas jusqu’à quand va durer cette disette.
Les boutiquiers non plus n’ont pas la possibilité de se ravitailler en produits, et voient leurs échoppent se vider progressivement. Les vendeurs de gaz par exemple sont obligés de faire recours aux pousse-pousse pour acheminer les bonbonnes dans leurs boutiques, ce qui entraîne des rais supplémentaires qu’ils sont malheureusement obligés de supporter dans leurs marges bénéficiaires. Nous ne pouvons pas augmenter 100 fcfa sur le prix d’une bouteille, sinon on va crier à l’arnaque et les contrôleurs de prix vont tomber derrière nous. Nous sommes obligés de passer ces frais supplémentaires par perte et profit, se plaint un vendeur.
Les industriels ne sont pas en reste. Les camions qui sortent des usines mettent des heures pour rallier le centre ville, ou pour s’engager sur la route de Yaoundé, ce qui rallonge le temps de livraison et entraîne les frais supplémentaires de locations des camions, des jours de missions etc. dans tous cas, les populations pensent que les entreprises (Satom et Razel) qui font les routes auraient pu s’organiser pour minimiser ces désagréments.
BONAMANGOLO
Rebecca NDEDI, Contrôleur Financier du MINDUH
BONANYAMSI
Peuplement
Le village est habité par les Bodiman.
Ressources humaines
Professeur MOUKOKO MBONJO ; ancien ministre, PCA de CIMENCAM
Monsieur NGALLE ; ancien conseiller technique au MINDUH, chef du canton …..
BONJO
La Vallée du Wouri est une région qui se situe dans le bassin du fleuve Wouri/Nkam, en amont de Douala, capitale éconorrrique et principale métropole du Cameroun et en aval de la ville de Yabassi, chef lieu du département du Nkam. Au cœur de cette belle Vallée
Se trouve île Wouri. Sur cette île, à une vingtaine de kîlomëtres de Douala., l'on découvre le gîte de Bonjo Wouri.
La Vallée est un vaste espace naturel où l'eau et la flore se rencontrent dans une harmonie, une alliance, et un équilibre singuliers.
C'est un véritable musée naturel aux trésors riches et variés. Les eaux sont propices à la baignade et au ramassage des coquillages, surtout en saison sèche.
En remontant le fleuve, le visiteur sera impressionné par les activités d'intrépides chercheurs de sable. Ils pourront admirer les villages pittoresques des pêcheurs Nigérians établis sur les rives. Ils apprécieront la richesse de la faune au cours de randonnées permettant de suivre de prés le gazouillement des oiseaux, les acrobaties de colonies de singes sur les arbres aux frondaisons luxuriantes. De grands baobabs et de fromagers aux mensurations impressionnantes vous offriront leur ombre pour un pique-nique.. De même profiterez-vous de la générosité des terres les plus fertiles et les plus généreuses du littoral camerounais dans des plantations artisanales où poussent, avec une facilité prodigieuse, des cultures vivrières et maraîchères, des arbres fruitiers, des cacaoyères etc.
L’exploration de la Vallée du Wouri mène à la rencontre de paysages de rêve qui ont une vertu apaisante et d'oxygénation sur l'esprit humain.
Y aller
Transport public
A partir de Yaoundé : prendre le bus Yaoundé-Douala et de Douala au rond point Ndokoti, prendre un véhicule pour Tondé .Embarquement dans des pirogues à moteur à Tondé.
Durée du voyage : maximum 45 minutes à partir de Tondè.
A partir de Douala, embarquement dans les pirogues à moteurs sur les berges de Bonamouang Akwa-nord par Bonamouang.
Durée du voyage : 25mn à une heure et demie.
Voiture personnelle :
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A partir de Yaoundé
-
Yaoundé-Edéa par l’axe lourd. Edéa-Bonépoupa ;
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Bonépoupa-Tondè carrefour ;
-
Tondè carrefour-Tondè village.
Etant donné que la route Bonépoupa-Tondè carrefour est en mauvais état, il est conseillé de passer par Douala.
-
A partir de Douala
Voie de contournement après Yassa par Mbanga-Ndokotti-vers Tondè par PK 14
Comment y accéder ?
Commodités
Opérateurs de téléphonie mobile : MTN et ORANGE
Absence d’électricité
Peuplement : l’île est habitée par les EWODI
Ressources humaines :
Professeur MOUELLE KOMBI Narcisse ; Directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC)
Monsieur MAPOKO MBONGUE Henri ; Directeur de l’architecture et de l’habitat (MINDUH)
BONJOCK
BOT-MAKAK
Y aller
Gare routière : Au départ de Mvan (Yaoundé), descente à Boumnyebel. De Mokolo (Yaoundé), le véhicule arrive au centre-ville
Coût du transport : 1000 F jusqu’à Boumnyebel et 600 francs de Boumnyebel à Bot-Makak
Route bitumée : Jusqu’à Ngog-Mapubi, non bitumée sur 10km
Hébergement : Auberges
Coût de la nuitée : 2000
Repères
Arrondissement en 1958
Commune créée le 26 décembre 1962
Superficie : 2500km2
Population : 30000 habitants
Située à quelques encablures de Boumnyebel, l’arrondissement de Bot-Makak souffre de ses routes, du manque d’eau et d’électricité. Il attend toujours les infrastructures de base. A partir de Bot-Makak, on peut accéder aux provinces du Littoral et de l’Ouest. Ses sites touristiques sont attrayants, et ses performances agricoles satisfaisantes.
Un potentiel à exploiter pour des lendemains qui chantent.
La route est bitumée de Yaoundé à Ngog-Mapubi. Il faut ensuite parcourir une dizaine de kilomètres de route en terre pour découvrir Bot-Makak. A l’entrée du chef-lieu de l’unité administrative une plaque indiquant diverses destinations. On peut lire Bafia : 110 km. En en quelques minutes, l’on a déjà parcouru le centre urbain, du marché au quartier administratif. Très peu d’investissements à contempler, en dehors des atouts naturels (forêts, collines rocailleuses, fraîcheur…)
Située dans le département du Nyong-et-Kelle, Bot-Makak compte parmi les arrondissements les plus vastes de la province du centre : 2500km2 de superficie. D’où la création du district de Nguibassal. C’est une zone essentiellement agricole avec des cultures vivrières insuffisamment écoulées à cause de l’enclavement (manioc, plantain, arachide, igname, macabo, maïs, agrumes), et deux de rente (le cacao et le palmier à huile). La pêche, le petit élevage et la chasse ajoutent des grains de sel au repas quotidien des habitants. La forêt, la faune riche et de nombreux produits forestiers non ligneux restent des richesses peu exploitées. Touristiquement, la localité est viable, d’où la création d’un office du tourisme communal. On peut y découvrir quelques lieux d’histoire : les refuges des nationalistes lors de la guerre d’indépendance, les rochers, le pont sur la Sanaga à Mbébè et sa carrière de sable, le palais du chef supérieur, l’artisanat et les activités culturelles.
La bonne promotion de ce secteur passe par la construction des structures d’hébergement qui manquent ici.
Selon son Maire Aron Elie Gwet Hiob ; il s’agit de créer un cadre et des conditions propices au développement.
Un protocole existe avec le PNDP (Programme National de Développement Participatif) qui a déjà financé 13 points d’eau.
L’exécutif communal a mis sur pied un plan de développement quinquennal (2003-2007), à travers un processus de consultation des populations, permettant de préciser les axes prioritaires d’intervention pour un développement économique et social durable. Par ailleurs, un protocole de jumelage a été signé avec la ville d’Esparregue située à 35 km de Barcelone. Un centre multimédia fruit de la coopération, a été réalisé à concurrence de 25 millions pour soutenir la jeunesse, qui bénéficie également d’un championnat de vacances. Ce centre appelé Kunde Mahol", face au développement", en bassa, est le deuxième après celui d’Ebolowa. Il offre une ouverture au monde par Internet.
Un château d’eau sort aussi de terre.
Depuis le 19 août 2006, les élites ont décidé de se mettre ensemble et de regarder dans la même direction.
L’association pour le développement de Bot-Makak (ADB).
L’arrondissement de Bot-Makak est assez vaste. Je suis son vingtième Sous-préfet. Il est paisible malgré quelques coups de vol. A partir de Bot-Makak on atteint la province de l’Ouest en passant par le département du Mbam et Inoubou. Il est par ailleurs entouré aux trois quarts par la Sanaga. La population est paysanne. C’est le vivier du département du Nyong et Kelle, avec ses cultures vivrières et le cacao qui s’est développé grâce à la SODECAO. Le palmier à huile gagne du terrain. Il n’y a pas d’industrie.
Nous avons des villages situés à plus de 60 km de la ville. Les pistes qu’entretenait la SODECAO, aujourd’hui abandonnées en saison de pluies, certaines localités sont inaccessibles.
La représentation de Bot-Makak dans la haute sphère administrative est très faible. On n’a pas de routes n d’écoles. Notre développement contraste avec notre dynamisme.
On peut relever les disputes internes à l’UPC qui a trois tendances. Kodock, Hogbe Nlend et la tendance des 48. Cette dernière qui se réclame des statuts de 1948 vit au passé et viole les lois avec la tenue des réunions non déclarées. Sinon, la mairie qui est à 100% UPC.
Le département du Nyong et Kelle comporte six arrondissements et trois districts. Mais il n’abrite que deux chefferies de 1er degré. Celle d’Eséka et celle de Bot-Makak.
La principale marque de cette dernière est le palais construit en 1926 par le premier chef supérieur Mayi ma Mben, qui régna de 1913 à 1935. Ce monument qui perpétue le souvenir d’un personnage et d’une institution, sombre aujourd’hui dans la broussaille. De par sa beauté et son ancienneté.
Rassemblement et cohésion de toutes les forces vives de la chefferie de 1er degré de Bot-Makak c’est la devise de celui qui préside aujourd’hui aux destinées de la contrée.
Mbem Louis né le 29 décembre 1963, marié et père de quatre enfants, est ingénieur agronome et a occupé des postes de responsabilité au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural. Il est le 4e chef de 1er degré de Bot-Makak. Il trône sur une chefferie de 1260km2 avec 32000 âmes. En comptant le district de Nguibassa, bien sûr.
Il a été précédé par Mayi ma Mben (1912-1935à, Mbem Mayi Michel (1935-1958), assassiné pendant le maquis pour sa loyauté envers les colons, et enfin Mbem Louis. Ce dernier, père de l’autre, a régné pendant 47 ans avant de décéd Quels sont les principaux atouts de l’arrondissement ?
L’arrondissement de Bum était jusqu’à très récemment, parmi les cinq premières chefferies de premier degré de la région du nord-ouest. Ici, les gens aiment vivre dans la paix et la tranquillité. Bum dispose d’un site naturel d’une grande importance : la réserve animale de Kimbi. Il est toutefois regrettable que les conflits politiques d’hier entre certaines élites aient fait perdre à Bum son rang de chefferie de premier degré, à de Kom, Nso, Bali et Bafut. Nous espérons que la situation retournera à la normale dans le futur.
De sources concordantes, il s’apprend que cette zone abritant environ 60 000 âmes, occupe la moins enviable deuxième place en matière de pauvreté dans toute la province, juste derrière Furu Awa. On ne peut pourtant pas dire que tout fut compromis dès le départ. En remontant dans le passé, la localité eut ses moments de gloire, notamment sous la colonisation. Bum était alors reconnue comme l’une des cinq chefferies de la province du nord-ouest, aux côtés des chefferies de Kom, Nso, Bali et Bafut, avant d’être rétrogradée au second rang.
D’aucuns n’hésitaient pas à pointer un doigt accusateur sur les querelles politiques engendrées à la veille de l’indépendance. L’autorité traditionnelle qui aurait eu le malheur de prendre partie, a dû faire les frais de la lourde rivalité qui régnait alors entre les deux baobabs politiques de l’Outre Moungo. Selon certaines sources, les représailles furent à la hauteur de l’affront ressenti comme tel par un dignitaire local. Depuis lors, le développement de la contrée se conjugue au passé. Et comme un malheur ne vient jamais eul, la localité et ses environs ont particulièrement souffert lors de la catastrophe du Lac Nyos survenue en 1986 et qui fit de nombreuses victimes dans les villages de Subum, Buabua et Kibi tous situé dans l’arrondissement.
Malgré l’érection de la localité en chef lieu d’arrondissement, on cherche en vain quelque signe d’arrimage à la modernité. Dans cette localité « totalement négligée », aux dires même de l’association pour le développement de Bum (BDU) essaie de souffre particulièrement du manque d’infrastructures administratives de base. Résultat : certains services officiels sont en location y compris la municipalité qui squatte pour l’instant les locaux d’une association locale.
Néanmoins, Bum et ses populations conservent des atouts indéniables. La zone est réputée pour l’élevage du gros bétail et la variété de sa production agricole. Des produits comme le café, le maïs ou le haricot ont procuré jusqu’ici des ressources permettant d’atténuer l’impact de la pauvreté. Des efforts gigantesques restent toutefois à faire pour trouver des solutions à l’enclavement, à l’absence d’eau potable, à l’’insuffisance d’électricité et autres commodités qui agrémentent toute vie décente. er le 8 mars 2005.
Mbem Louis le fils a été installé le 22 avril 2006.
Bot-Makak est morose et terne de jour comme de nuit. Pas d’ambiance. L’enclavement et le manque de moyens de locomotion limitent les déplacements des populations. Il n’ ya quelques mouvements de personnes que les jours du marché périodique, le premier le troisième vendredi du mois.
BUEA
A 30 km au nord de Limbé, dans les brumes qui enserrent les flancs du mont Cameroun, siège Buéa (prononcer Boya). Capitale du protectorat allemand de 1901 à 1909 avant de devenir, entre 1961 et 1972, celle du Cameroun occidental, Buéa est à présent la capitale de la province. Nostalgique pour les plus optimistes, sombre pour les autres, l’atmosphère qui y règne est alourdie par le climat humide et le brouillard qui l’habite, surtout en saison des pluies.
Entourée de plantations de thé et de palmiers, propriété de la CDC. la ville abrite l’un des mouvements sociaux les plus déterminés. Le Bakweri Land Claim Committee (BLCC), comité qui lutte depuis plusieurs années contre la privatisation par le gouvernement de la CDC à Bota, à quelques dizaines de kilomètres de là.
Ce comité, très attaché à ses terres, chèrement conquises dans le passé, illustre les résistances locales à la politique du « tout privatisation » prônée par le FMI et appliquée par le gouvernement camerounais, d’autant que l’opacité dans laquelle se déroulent les opérations de cession nourrissent les rancœurs (la rumeur rapporte, entre autres, que des intérêts sud-africains se seraient emparés de la filière thé) à un moment où le Cameroun anglophone est de lus en plus secoué par des mouvement sécessionnistes.
Transports
Les taxis-brousse en provenance de Douala font le trajet (la route est en très bon état) pour 1 500 F en une bonne heure, bien moins si l’on arrive de Limbé. Ur place les taxis ne sont guère nombreux et sont pour la plupart collectif, le ramassage coûtant toujours 200F.
A l’entrée de la ville, la gare routière est noyée dans un flot de cybercafés, un aspect moderne qui détonne dans une ville qui paraît quelque peu à l’abandon.
LE MONT CAMEROLIN
Englué une grande partie de l’année dans la brume et le brouillard, le mont Cameroun s’apparente à un géant invisible, dont la présence pèse sans que jamais (ou presque) on le voie. Montagne fantomatique, 2e sommet d’Afrique du haut de ses 4 100 m, le mont Cameroun ou mont Fako (Char des dieux) est surtout un volcan à la fureur rare mais dévastatrice. La dernière éruption remonte à 2000. Une coulée de lave de 300 m de long a tout dévasté sur son passage, ravageant les palmeraies et plantations alentour, pour s’arrêter à quelques dizaines de mètres du Seme New Beach Hotel de Limbé. Saignée noire et fumante après chaque pluie, elle affiche en moyenne une hauteur de 10 m.
Les chutes d’Ekombe
A ne pas confondre avec la chute d’Ekm Nkam, située dans la région de Melong ; Bangwa et Bafang. Les chutes d’Ekombe se trouvent à une petite heure de route Buéa, près du village d’Ekondo Titi. Cette coulée d’eau en forme de demi-cercle, au milieu de la forêt vierge, s’étend sur près de 100m et tombe d’une hauteur de 30m, offrant un très beau spectacle au promeneur qui s’aventure jusque-là.
BUM
Bum : A la recherche d’un partenaire de développement viable
Bum est le nom collectif de la zone qui couvre l’arrondissement de Bum, avec Fonfuka comme le chef-lieu. Les sources administratives indiquent que les élites de la région ne s’intéressent pas aux problèmes de développement. Néanmoins, l’association pour le développement de Bum est un modèle d’efforts de développement. La crise de la chefferie peut aussi être tenue pour responsable du ralentissement du développement. L’installation de leur nouveau maire a récemment amené les fils et filles de Bum à s’associer pour avancer, dans l’espoir qu’en choisissant de voer le RDPC, parti au pouvoir, une meilleure attention pourrait être prêtée à Bum.
Accessibilité
Départ : Du chef-lieu de l’arrondissement de Fundong en passant par Buabua, Kimbi jusqu’à Fonfuka sur le « Bendskin » ou à pieds durant des jours ‘environn 110 km).
Par voiture à quatre roues de Fundong en passant par les départements de la Mezam, Ngoketunja, Bui et Donga Mantung (environ 300km).
Frais de transport : 10 000 frs par Bendskin en partant de Fundong et 8500 frs en passant par la Mezam, Ngoketunja, Bui et Donga Mantung.
Dossier de faits
Infrastructure routière : Aucune voie d’accès en partant du chef-lieu du département de Fundong.
Hébergement : Maisons d’habitation individuelles
Populations : Plus de 60000 habitants répartis sur les chefferies de Bum, Sawi, Nungong, Faat, Jul, etc.
Caractéristiques : Un peuple travailleur victime de l’acuité de l’enclavement.
De quelque coin qu’on se trouve, il est quasi impossible de louper le «Char des
dieux» qui couvre la ville de son ombre majestueuse. Le mont Cameroun, qui culmine à 4100m d’altitude, est non seulement le principal repère à Buea, mais aussi le point le plus élevé du Cameroun. Sur son sommet, et même parfois partant de sa base, plane un épais brouillard. «Le mont Cameroun est devenu le principal attrait touristique de la ville. Nous sommes connus à travers le monde entier grâce à cette montagne, et nous faisons un faux intéressant de touristes à l’année», se réjouit le Pr Victor Julius Ngoh, vice-recteur chargé de la recherche et de la coopération avec le monde des entreprises à l’université de Buea.
Selon des témoignages concordants, l’université a joué et continue de jouer un rôle impressionnant dans le développement de la ville. «Avant, Buea n’était qu’un grand village que même l’Ecole supérieure de formation des interprètes (Asti) n’a pas réussi à faire décoller. Il a fallu l’arrivée de l’université pour voir le déclic. Plusieurs activités économiques se sont greffées autour d’elle», explique Victor Julius Ngoh, en service dans cette institution depuis sa création en 1993. Plusieurs autres établissements scolaires et universitaires privés ont poussé à l’ombre de l’université de Buea, avec autour une intense activité commerciale (photocopie, photographie, restaurant, cybercafé, secrétariat bureautique, prêt-à-porter, call-box, etc.).
Dans la même période, la principale artère qui traverse la ville montagneuse a bénéficié d’une extension. «Prenant conscience que c’est la principale route de Buea, le gouvernement a grandi la voie qui était jusque-là un sentier qu’une avenue. Elle est maintenant à double sens, avec turne sur 18km allant de Mile 17 Buea Town. Grâce à l’électrification de ce tronçon, Buea ressemble aujourd’hui à une ville moderne», se félicite M. Julius Ngoh. Mais cette expansion semble concentrée à un seul lieu : le quartier Molyko, qui comprend plus des infrastructures suscitées, le fameux stade éponyme qui point de départ et d’arrivée des s de l’ascension «La course de l’espoir».
A Buea, il est fortement déconseillé de construire à plus de trois niveaux à cause de l’activité volcanique latente du « Char es dieux ». Les multiples immeubles respectant cette disposition nt de mini-cités aux étudiants et même aux enseignants.
Pour retrouver les institutions administratives, il faut grimper jusqu’à Buea Town. Là trône «la province», l’édifice qui abrite les services du gouverneur. Plus loin, on peut voir quelques serviront de souveraineté tels que la légion de gendarmerie et le commissariat de Police. Beaucoup de délégations régionales du Sud-Ouest sont basées à ….Limbe, ville balnéaire sur les berges de l’océan Atlantique et située à pierre d’ici.
Buea est en effet la seule capitale régionale camerounaise dont la délégation du gouvernement est basée dans un chef-lieu de département ; même la préfecture se trouve à Limbe, où réside également le premier adjoint préfectoral. Ce qui fait dire à plusieurs personnes de Buea que Limbe est « la ville de fonctionnaire ». Et des affaires. Du coup, la marie de Buea ne bénéficie que de maigres recettes. Un argument souvent brandi par l’exécution communal pour justifier la faiblesse des investissements municipaux dans la ville. Cette situation, qui fait de Buea une « capitale démembrée », est souvent source de frustrations que beaucoup préfèrent vivre dans le silence. Buea a pourtant été triplement capitale du Cameroun.
Lorsque, le 12 juillet 1884, le Traité germano-duala est signé, c’est Buea qui est choisi comme capitale administrative du Kameron allemand. Mais la ville, construite sur les flancs du Mont Cameroun, est en permanence plongée dans les brumes mystérieuses du colosse… Le climat, frais et humide, est jugé propice par les colons. Aujourd’hui encore, Buea continue de porter les stigmates de son passé colonial. Sur les flancs du majestueux Mont Cameroun, quelques tombes toujours fleuries et des bâtisses à l’architecture massive rappellent encore la présence de l’occupant.
Après leur échec à la première Guerre mondiale (1914-1918), les Allemands laissent la place aux Français et aux Anglais, qui se partagent le pays. Limbe, la ville balnéaire avec son sable noir, prend alors des allures « Very british ». Les Anglais la baptisent Victoria.
En 1961, lorsqu’intervient la réunification, le Cameroun a ses parties orientale et occidentales. Buea sera la capitale du Cameroun anglophone jusqu’en 1972, année de l’unification, avant de devenir le chef-lieu de la province, puis de la région du Sud-Ouest alors que Limbe demeure le chef-lieu du département du Fako qui comprend Buéa. C ‘est le seul cas de figure au Cameroun.
Si Buea est complètement ouvert à la modernité, elle a aussi gardé les pieds dans la tradition. On y compte plusieurs « Chief », gardiens de cet ancrage au terroir. C’est le cas de « Chief » Molinge à Muea, ou encore le « Chief » Monono à Soppo. Mais de tous ces « Chief », c’est le « Paramount Chief » Endeley, le porte-parole des chefs, qui est le plus vénéré.
Au-delà de cet attachement à l’autorité traditionnelle, le Pr Victor Julius Ngoh déplore la dégénérescence des chefferies de plus en plus minées par des querelles intestines et des luttes de succession. C’est ce qui explique que le successeur « Chief » Bomaka, décédé il y a plus de cinq ans, ne soit pas encore désigné. Et c’est malheureusement des situations de plus en plus récurrentes. Mais ce que M. Julius Ngoh déplore le plus, c’est l’invasion du tourisme sexuel. Jadis ancré à Limbé, ce phénomène étend progressivement ses tentacules jusqu’au pied du Mont Cameroun. Sans doute que Dorothy Njeuma, P.M. Naklé, Njoh Litumbe et autre Dr I. M. L. Endely, qui ont occupé ou occupent d’influents postes de responsabilité au sein de l’administration camerounaise, auront à cœur de conjurer au plus vite ce fléau.
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