Strategy of the supervising institution

5.3.Strategy of the supervising institution

- d'accroître la visibilité internationale du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur, notamment à travers les partenariats internationaux et le développement international du site

- de promouvoir le potentiel de recherche du site, par la délivrance du doctorat de l'Université de Grenoble et la gestion du collège doctoral de site, la mise en place de la signature unique dans les publications, la participation à la valorisation d'activités de recherche menées en commun

- de gérer les projets communs, en particulier le projet «Grenoble université de l'innovation» créer et gérer des services relatifs à la vie étudiante : accueil, vie associative, activités culturelles

- de gérer le patrimoine mis en commun
En ce sens, le LabEx OSUTI présenté au financement des investissements d’avenir entre totalement dans la stratégie du PRES Grenoble puisqu’il vise à renforcer la position des partenaires impliqués et de la France dans les domaines de la physique subatomique et de la cosmologie, afin de faire de Grenoble et du territoire alpin un pôle de recherche référent national et européen capable de collaborer avec les plus grands instituts et laboratoires étrangers, et d’attirer les scientifiques et techniciens de premier plan.

Chargé de gérer et coordonner les projets communs portés par les établissements universitaires, le PRES de Grenoble réalisera également la coordination des compétences du LabEx OSUTI et des moyens de l’Equipex HoMe, afin de mener sur ces sites d’excellence des projets de recherche et développement ambitieux.

5 tutelles sont aujourd’hui prioritairement représentées au sien du projet OSUTI. Elles ont toutes placé la physique subatomique, la physique des particules et la cosmologie au centre de leur stratégie scientifique visant à améliorer leur visibilité et leurs travaux :

Le CNRS mène des recherches dans l'ensemble des domaines scientifiques, technologiques et sociétaux grâce à ses dix instituts dont trois sont nationaux. 2 de ces instituts sont parties prenantes de OSUTI, puisque tutelle de 4 des 6 laboratoires du consortium.

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  L’IN2P3 (Institut national de physique nucléaire et de physique des particules), tutelle des laboratoires LAPP, LPSC et LSM.
  

Ces recherches ont pour but d’explorer la physique des particules élémentaires, leurs interactions fondamentales ainsi que leurs assemblages en noyaux atomiques, d’étudier les propriétés de ces noyaux et d’explorer les connexions entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.

Toutes les thématiques portées par OSUTI structurent la roadmap technologique de l’IN2P3 : physique des particules, physique hadronique, physique nucléaire, astroparticules, neutrinos, accélérateurs, grilles de calcul.

Le LabEx OSUTI, de part son positionnement scientifique et son orientation forte vers la formation et la valorisation, renforce la politique de l’IN2P3 qui a vocation à apporter ses compétences à d’autres domaines scientifiques, ainsi qu’à la résolution de certains problèmes posés par la société, à participer à la formation des jeunes aux côtés de l’Université, et à faire bénéficier le monde de l’entreprise de son expertise en diffusant vers l’industrie les ressources technologiques qu’il a su développer dans le cadre de ses activités de recherche.

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  L’INP (Institut de Physique), tutelle du laboratoire LAPTh, qui travaille en étroite interaction avec le LAPP, collaboration renforcée à travers la mise en place d’une fédération commune : MSIF, Modélisation, Simulation et Interactions Fondamentales, qui regroupe donc le LAPTh, le LAPP et le LAMA (Laboratoire de Mathématiques de l'Université de Savoie).
  

Les thématiques scientifiques portées par les laboratoires de l'INP sont regroupés autour de deux grands domaines : lois fondamentales, optique et lasers ; physique de la matière condensée et nanosciences.

L’Université de Savoie a effectué ces dernières années un important effort de rationalisation de ses structures recherche. Ses 600 enseignants-chercheurs travaillent au sein de 20 laboratoires de recherche, dont 12 associés aux grands organismes, qui couvrent aujourd’hui quatre domaines de compétence :

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  Mathématiques et Physique
  
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  Sciences et génie de l’environnement
  
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  Systèmes intelligents et technologies avancées
  
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  Organisations et territoires, représentations et cognition
  

Par nature pluridisciplinaire, elle a fait le choix de se distinguer en construisant, au fil des ans, des spécificités reconnues autour de trois thèmes transversaux qui présentent chacun la particularité de couvrir le spectre de la recherche académique à la valorisation/transfert :

- La montagne, avec une couverture thématique des sciences de la terre aux problématiques du tourisme et du développement,

- Le solaire, de la problématique des transferts d’énergie à la mise en œuvre dans le bâtiment, dans le cadre de l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) ainsi que du pôle de compétitivité TenerRdis,
La place de la physique est aujourd’hui centrale dans la stratégie de l’UdS.

Le contrat quadriennal actuellement mis en œuvre à l'Université couvre la période 2007-2010. Depuis plusieurs mois, l'Université de Savoie prépare son projet d'établissement 2011-2014.

Le texte stratégique a été validé par le Conseil d'Administration lors de sa séance du 13 octobre 2009. Il met fortement en avant les dimensions internationale et pluridisciplinaire, 2 valeurs maîtresses portées par le LabEx OSUTI. Il met également l’accent sur la nécessité de bâtir une stratégie sur une identité forte, partagée en interne, visible et reconnue à l’extérieur, fondée sur la qualité de sa recherche, déclinée sur des thématiques visibles et cohérentes, et sur la qualité et la pertinence de sa formation.
La physique et la mécatronique est encore une fois une des 3 thématiques mise en avant. L’histoire a placé le CERN près de Genève, et de ce fait à proximité d’Annecy-le-Vieux, un des sites d’implantation de l’UdS et des laboratoires partenaires de OSUTI. Ainsi l’axe physique/mécatronique a pour ambition de concrétiser le lien qui peut être établi entre d’une part, des aspects fondamentaux et, d’autre part, des objets technologiques innovants, et des réalités économiques et sociales en relation étroite avec le pôle de compétitivité Arve Industries Haute-Savoie Mont-Blanc. La construction de la Maison de la mécatronique, qui accueillera des chercheurs du CNRS et de l’UdS ainsi que des acteurs économiques, constitue aussi une réponse concrète à cet enjeu de rapprochement et de transfert de compétences. Le renforcement de ce secteur pourra aussi s’appuyer sur une collaboration consolidée entre les équipes de physique des particules, de physique théorique et de mathématiques, qui concrétise aussi des liens étroits avec le CNRS.
A renforcer sur l’aspect suivant : en quoi ce type d’initiative entre dans la stratégie de l’UdS

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Il est nécessaire de renforcer cet aspect en précisant le détail de l’engagement pluriannuel de l’UdS sur la stratégie et les moyens matériels, financiers et humains mis en œuvre pour lancer et pérenniser le LabEx.

L’Université Joseph Fourrier (UJF) :

Présente dans tous les grands classements internationaux (top 200 des universités mondiales - classement de Shanghaï , l'UJF propose une offre de formation initiale et continue ouverte sur des métiers d'avenir dans une grande diversité de disciplines : physique et chimie, mathématiques et informatique, biologie, médecine et pharmacie, ingénierie et technologie, sciences de la Terre et de l'Univers, environnement, géographie et sciences du territoire, sciences des activités physiques et sportives.

Le Conseil du Cern s’est réuni le 14 juillet 2006 à Lisbonne et a approuvé la stratégie élaborée par le Council strategy group mis en place pour la première fois l’an dernier. Plusieurs personnalités du CEA / Direction des Sciences de la Matière sont membres du Council strategy group. La Direction des sciences de la matière du CEA affiche une parfaite cohérence avec les orientations stratégiques européennes définies au Cern dans le domaine de la physique des particules, et contribue à celles-ci.

Grenoble INP finit premier du classement 2010 des écoles d’ingénieurs françaises du journal « Industrie et technologies », grâce à ses excellentes performances concernant le montant généré par des contrats de recherche (19,94 millions d'euros, 3ème meilleur score du palmarès), le nombre de brevets déposés depuis 2005 (142, 2ème place), et le nombre de doctorants et de post-doctorants (877, 1ère place).