Bafoussam 19


On parle du projet Lom Pangar



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On parle du projet Lom Pangar

Le pouvoir a changé de main à la direction générale de Electricity Developement Corporation (EDC) depuis vendredi dernier. Dans sa déclaration à la presse, Théodore Nsangou, nouveau directeur général de EDC a déclaré que « le temps est à l’action et non au discours ». on devra désormais le prendre au mot, car il n’a plus de temps à perdre dans le chantier de la consolidation et du renforcement du potentiel énergétique du Cameroun. Premier challenge de Théodore Nsangou : la construction du barrage hydroélectrique du Lom Pangar. On en parle depuis plusieurs années, des études relatives au projet sont bouclées. D’après un précédent chronogramme, le lancement des travaux de ce barrage était envisagé pour le 29 mars 2009. La construction devrait durer 42 mois.

A ce jour, un premier pas a été fait en mai dernier avec le lancement des travaux de construction de la voie d’accès au site. C’est un pas important dans la mesure où le désenclavement du site est un préalable pour le démarrage de la construction du barrage proprement dite. D’ici à janvier 2010, le site devrait accessible et le démarrage des travaux de construction du barrage devrait suivre.

Lom Pangar est avant tout un barrage-réservoir. Ce projet d’aménagement hydroélectrique vise à apporter une réponse concrète à l’épineux problème de déficit chronique d’eau dans la Sanaga pendant la saison sèche. Pour cela, il est question de constituer une régulation du fleuveen vue de désaturer les capacités installées à Songloulou et Edéa. Une augmentation de 320m3/s du débit d’étiage et envisagée avec une puissance garantie supplémentaire de 168 MW. Le projet prévoit aussi la construction d’une usine de 51 MW au pied du barrage.

LOM PANGAR

Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Jean Bernard SINDEU, a procédé, vendredi dernier, au « coup de pioche » symbolique marquant le démarrage des travaux de désenclavement du site où va être construit le barrage de Lom PAngar dans la Région de l’Est Cameroun. Une route de 30 kilomètres doit en effet relier le barrage au village Deng Deng, qui a abrité la cérémonie officielle de vendredi dernier. Dans l’allocution prononcée à cette occasion, le ministre SINDEU a annoncé l’accélération des travaux du chantier dès la « saison sèche prochaine ». Pour lui, c’est le « début décisif » de la réalisation du projet Lom Pangar. Les travaux de construction de cette route vont permettre à l’entrepreneur chargé de construire le barrage de démarrer ses installations de chantier.

Le projet se trouve pratiquement à la lisière de la célèbre réserve de Deng Deng, avec ses grands singes.

Lom Pangar, dont le maître d’ouvrage est la société Electricity Development Corporation (EDC), est porteur de beaucoup d’espoir pour les populations de la région de l’Est et même du Cameroun tout entier. En effet, quelques perspectives heureuses sont attendues : 1500 emplois pendant les quatre années prévues pour la durée des travaux de construction du barrage, l’accroissement de l’offre d’énergie pour la région de l’Est, qui accuse un déficit, le désenclavement progressif de la région, le développement de l’éco-tourisme avec la réserve de Deng Deng.

Enjeux

Une fois fonctionnel, le barrage de Lom Pangar permettra la saturation de la centrale de Song Loulou et l’optimisation de la centrale d’Edéa. Concrètement, il permettra d’accroître la capacité de production d’électricité de ces deux centrales de l’ordre de 172MW. Elle est actuellement de 647 MW. Ceci permettra de répondre à la demande des consommateurs d’énergie. La capacité du barrage de Lom Pangar (6 milliards de m3) équivaut presque à la somme des trois barrages de retenue d’eau aménagés sur la Sanaga : le barrage réservoir de Bamendjin (1,8 milliards de m3) le barrage réservoir de Mbakaou (2,6 milliards m3) le barrage réservoir de Mapé (3,2 milliards m3). Il faut enfin noter que le barrage de Lom Pangar conditionne l’aménagement annoncé des sites hydroélectriques de Nachtigal ou de Song Mbengué, situé en avl, dans le département de la Sanaga Maritime.



LOUM

Y aller


Gare de bonaberi depuis douala.

Agence desservant nkongsamba et le grand ouest.

TARIF négociable entre 1000 et 1500 CFA.

STRUCTURE d’accueil : 4 hôtels modernes et plusieurs motels et auberge.

PRIX de la nuitée : entre 5000 et 10000 FCFA pour les hôtels .moitié en négociation dans les auberges.

REPERES


POPULATION : entre 80 000 et 120 000 habitants selon les sources.

PRINCIPAUX GROUPE ethnique : bamilékés- haoussas, ressortissants du nord –ouest et du sud-ouest, bétis , bassa , et les autochtones bafun ,bonkeng , mboo, abo .

DATE PRINCIPALE : 2002 année ou la délégation urbaine est découpée en deux communes d’arrondissement, loum et njombe penja.

SUPERFICIE : 4.092km.

Ils refusent absolument le non ABO , les autochtone de SOUZA. On les a affublé de ce non qui était le fait d’une insulte de leurs frères côtiers, d’un douala plus précisément qui les avait taxés de pourrir de paresse »d’où ABO. Leur non originel est BANKON, contraction de banaba koné, les enfants de koné , cet individu qui serait venu de d’ABYSSINIE .quand on ne se moque pas de BANKON, on salut leur hospitalité . Et les BANKON sont vraiment hospitaliers. Pour une petite ville de MOUNGO comme SOUZA, réunir plus d’une dizaine de nationalité à son sein vaut bien le non de cosmopolite. et les autorités clament haut et fort que tout le monde s’étend merveilleusement bien , même si certaines populations ont une autre version de l’affaire , particulièrement en ce qui concerne les voisins nigérians dans les plantations.ces voisins qui participent à leur manière au développement de la ville . il est quasiment impossible pour une voiture de rester en panne à SOUZA des magasins de pièce détachées ayant occupé un espace considérable sur la place publique

SOUZA n’est pas absolument le chef-lieu du district de BONALEA. Celui là se trouve carrément à 60km à l’intérieur des terres .ou plutôt en allant vers la cote. Alors pourquoi cette préférence pour SOUZA ? C’est un peu le NEW YORK de district .c’est le centre urbain. On y a installé la recette municipale. quoi de plus normal, avec de certaines camions qui y passe par jour.la mairie y a aussi élu domicile. Comme les étrangers qui sont qui sont en fait les plus nombreux dans le centre ville de SOUZA,gare et qui tiennent les principaux commerces les autochtones quant a eux sont a l’intérieur et ont un emploi du temps qu’ils voyage entre les plantations dans la journée et leurs domicile en soirée. Il y a encore de la place dans la ville pour ce qui veulent y rester. Tout d’abord d’un problème inhérent à chaque camerounais, des grandes villes ou pas l’électricité qui connait coupures a répétition. Sans le problème d’eau, la liste ne serait pas complète. Déjà la société nationale des eaux du Cameroun la SNEC ne fournit pas la localité. SCANWATER en raison du fort attrait qu’exerce la ville, et de la population.

A coté de tout cela il y a une faille dans le système éducation. Pas de lycée. Pour arriver jusqu’en terminale, il faut s’inscrire dans l’un des établissements secondaire et privée du coin, dont le collège saint herbert de la mission catholique de SOUZA.

Le maire de la commune de bonaléa , françois nkotti, multiplie l’ initiatives de développement .

Quand on vas à SOUZA , il vaut être aveugle pour ne pas voir les palmiers sur les deux côtés de la route , dénué de tout sens olfactif pour ne pas capter leurs senteurs sourd pour ne pas entendre comment les grappes de noix se détachent des arbre pour rencontrer le sol, ou pour retrouver d’autre grappe par terre .

Le palmier à huile. On l’a dans la peau à SOUZA, gare aux écorchures quand même. Déjà c’est le principal centre d’intérêt de la localité, avec la culture du manioc à coté. Si naturellement de par de choix des colonies des palmiers d’élites domicile dans les environs, les populations ne pouvaient que s’adonner a cette activité. Petit à petit, déjà, avec la gare routière en construction en face de la mairie. Et aussi le grand marché de la ville.

On a un sérieux problème de télécommunication. Le monde est entrain d’évoluer, mais j’jusqu’a présent, on n’a pas le réseau internet a SOUZA nous sommes très en retard. Du coté scolaire, notre arrondissement n’a pas encore de lycée. Il ya aucun établissement technique ou public, on a que deux CES. Nous souhaitons que notre CES de grand souza soit transformé en lycée, et qu’on nous donne un CETIC.

MA’AN


Me François Xavier Menye Ondo

Ma'an n’est pas un carrefour de la joie

Le visiteur qui barbaque à Ma'a, localité du département de la Valée du Ntem, a l’impression de se trouver dans une ville fantôme. Tien n’est a priori fait pour le retenir. Les invités de marque (Roger Milla, Jean Paul Akono, etc..) que Me François Xavier Menye Ondo a fait venir dans la bourgade pour clôturer, en fin août dernier, le tournoi de football qu’il organise ici depuis quatre années, ont pu s’en rendre copte. Par ces temps de début de saison des pluies, la principale route qui dessert l’arrondissement, dont le chef-lieu est situé à quelque 80 Km d’Ebolowa via Meyo Centre, sur l’axe Ambam, est un véritable bourbier. Pour y arriver en provenance de Yaoundé, il faut compter un jour de voyage en véhicule 4x4. Hors des sentiers battus, la plupart du temps. Un guide est recommandé, la persévérance aussi. C’est plutôt un saut dans l’aventure qu’une simple promenade.

Et c’est précisément ce qui désole Me Pierre François Menye Ondo. « Vous-même vous avez pu constater que la route, située à 55Km du l’axe bitumé Ebolowa-Ambam, est dans un très mauvais état », dit-il, l’âme en peine

L’auxiliaire de justice ne croit pas si bien dire, tant l’axe qui dessert l’arrondissement est jonché d’ouvrages d’art en piteux état. A Ma'an, tout est désuétude et décrépitude. Les bâtiments qui abritent les services publics inspirent désolation et démission. La ville a pourtant une grande histoire.

Avant son érection, en 1969, en chef-lieu d’arrondissement, Ma'an était déjà un grand carrefour. « Dans les années 50, vivaient déjà ici un acheteur de cacao grec, un menuisier batanga et une forte communauté bamoun, qui s’est finalement transportée chez les Ntoumou. Un poste de douane avait été mis en place dès 1943 », se souvient le patriarche Pierre Oko Mengue. A en croire l’administrateur civil retraité, « Ma'an a été créé par la volonté d’u chef, Oba Alo’oko Ndongo, du clan Esa Mbida, qui a débarqué sur les lieux en 1917 avec les siens ».

Oba Alo’oko Ndongo, selon le patriarche, dans le souci de rassembler les siens, le clan Esambia Mvog Kouna dispersé dans les forêts environnantes, bouscule les populations Esa Mba et Esakounan, trouvées sur place. Grâce au renfort des populations venues de Bilop et d’Evelmang, le chef de clan crée, à Alene, un carrefour de rassemblement des Ntoumou Esambida Mvog Kouna. D’où le nom Ma'an (carrefour, en langue béti) où se retrouvent les Fang et Ntoumou). L’arrondissement va vite trouver les voies de son développement.

Le coin dispose d’un poste de douane, mais aussi d’un poste agricole, d’un centre d’état civil mais aussi et surtout d’une école, érigée dès les années 40 par l’administration coloniale française. Ayant très tôt été pénétré par l’école et l’église presbytérienne, Ma'an ne tarde pas à livrer au Cameroun ses premiers grands commis. Simon Pierre Ondo Alo'o, Samuel Menye (ancien préfet et père de Me Menye Ondo Pierre François-Xavier), Marcel Obam Evina et pIerre Oko Menye sont de ceux-là, qui tâcheront de sortir Ma'an de l’ornière.

Malheureusement, aujourd’hui encore Ma'an est un bled perdu dans la forêt tropicale humide camerounaise. L’hôpital public est un centre sinistré de tout (personnel, équipements, infrastructures) qui n’accueille que de rares patients, quoi ne sont pas rendus au minuscule dispensaire de l’Eglise presbytérienne camerounaise, situé à un jet de pierre. La place du marché est le lot des débits de boisson mal tenus et de boutiques qui n’est sont que de nom. Elle reçoit à longueur de journée des populations qui trouvent ici, l’endroit idéal pour noyer les nombreux problèmes existentiels du quotidien de Ma'an. Au premier rang desquels l’eau et l’électricité. L’adduction d’eau potable, fruit de la coopération nippo-camerounaise d’une valeur de plus d’un milliard de francs, est inopérante du fait d’un manque d’entretien. L’électricité, quant à elle, est distillée quelques heures par soir par un groupe électrogène géré par la commune rurale. « Il ne fonctionne que quand le maire est dans la ville », expliquent quelques résidents.

Au regard dam de Me Menye Ondo, qui se bat pour que Ma'an devienne le grand centre de ses rêves. Et c’est vrai que la commune rurale de Ma'an n’est pas n’importe quoi. Ses caisses sont bien fournies. Par les ressources de la redevance forestière annuelle, d’un peu plus d’un demi-milliard de francs. A tel oint que l’on se demande, à Ma'an, où va l’argent tiré des trois unités forestières d’aménagement exploitées par la société Wijma. Une question à laquelle ne veut pas répondre Me Menye Ondo. Qui préfère pour l’instant se consacrer, via le Fondation Samuel du Menye, du nom de son père, à l’animation de la jeunesse pendant les vacances scolaires. D’ailleurs le notaire, qui vient régulièrement se ressourcer au village, possède l’unique établissement hôtelier de la ville.

N’empêche que le maire, Ndongo Ela, réélu dans une atmosphère teintée de contestation, se targue de quelques réalisations : auberge municipale louée à Wijma, une salle de fêtes qui existe difficilement. Ma'an méritait bien de porter le nom de carrefour du sous-développement.

La gestion des retombées forestières, on n’en sort pas. Selon le patriarche Pierre Oko Menye, qui préside le comité de gestion de l’Ufa (Unité forestière d’aménagement) 09021, « les populations rurales ne sont pas mûres pour apprécier leurs besoins. Il faut les aider à mettre des projets sur pieds ». il précise que Ma'an, deuxième commune forestière du Cameroun, a besoin, à travers la création d’un comité de développement, de resserrer les rangs de son élite, divisée justement sur l’utilisation des immenses retombées forestières.

Déjà, Me Menye montre l’exemple en érigeant, à Ma'an, des structures devant accueillir des visiteurs, dans un coin qui ne manque pourtant pas d’atouts touristiques. Ce d’autant plus que la ville est appelée, à moyen terme, à jouer pleinement son rôle de carrefour, de ville frontalière et de centre névralgique avec l’avènement annoncé du barrage de Memve'ele, situé à proximité. Mais là encore, le péril est à redouter : dans le cahier de charges de l’étude de réalisation de l’ouvrage hydroélectrique, la routez Meyo centre Mva'an-Nyabisan est présentée comme un axe secondaire, à élargir et à renforcer simplement. Une perspective qui n’enchante guère Me Menye Ondo qui rêvait plutôt d’une route bitumée. Et le notaire de rappeler que le 3ème plan quinquennal du Cameroun, élaboré en 1972, prévoyait déjà 80 millions de francs dans l’étude de faisabilité du barrage de Memve’ele.

Francky Bertrand Béné

Ma'an en raccourci

Situation géographique : ville du département de la vallée du Ntem de la province du Sud au Cameroun. Ma'an est le chef lieu de l’arrondissement du même nom.

Date de création ; 1969

Premier chef de district : Moïse Nfonpa, installé le 25 juillet 1970

Population : environ 15000 habitants, parmi lesquels les autochtones Ntoumou et Mvae, qui sont tous des Fang.

Activités économiques : agriculture et petit élevage

Principales ressources de la commune : retombées forestières

Maire : Ndongo Ela

Elites : Essono Edou, Samuel Menye Me Mve, Maurice Alo’o Ndong, Pierre François Ondo Menye, Victor Ntomo Ntong, André Fils Menye Ella, Esaïe Abessolo, Benjamin Ndongo Njemba, Patrice Ngiesa Essono, Juliette Alene, Théophile Ela Menye, Jean Robert Mengue Meka, Emmanuel Mvé, Ndong Ntoung, Victor Emmanuel Menye (« Vito »), Jean Pierre N'djemba, François Moneze, etc.

Sites touristiques : confluents de la Mvila et du Ntem ; les chutes de Memve'ele.

MAGA

MAKAK


Chiffres

35 000


Tel est le nombre d’habitant de l’arrondissement de Makak. De 1952 à ce jour, cette unité administrative a vu passer 23 sous-préfets. Le 24ème est en poste depuis 2003. la création du district de Mbondjock qui lui est rattaché date de 1992. Makak, c’est aussi 45 villages et trois groupements, (Ndog Béa sud, Liyegue est, et Longgé, au-delà du Nyong).

Le saviez-vous, en 1925, Makak dvient chef lieu de subdivision de l’administration coloniale. Il faut attendre 1952 pour que cette région accède au statut de poste administratif, puis a celui d’arrondissement, en 1958. Depuis cette période, Makak longtemps à la traîne, cherche sa voie. Entre les soubresauts politiques, les pesanteurs, et ce relief accidenté, qui l’entoure et l’empêche de remplir pleinement son rôle de grenier de la province du centre et de certains pays voisins. Cette voie vers le développement et la modernité est trouvée.

D’abor, à travers l’engagement du gouvernement, déterminé à désenclaver l’ensemble de cette unité administratrice ayant l’avantage de la fertilité su sol. Ce programme qui se concrétisera progressivement comporte un volet d’importance : les projets de raccordement de Mkak à l’axe lourd Yaoundé-Doula par une bretelle bitumée, et de construction d’un pont sur le Nyong à Matomb. La prise de conscience des populations accompagne ces efforts des pouvoirs publics. Grâce en effet aux campagnes de sensibilisation menées par les autorités administratives et municipale, les chefferies traditionnelles et leurs administrés sont désormais convaincus de la nécessité d’abandonner des pratiques qui les maintiennent sous l’emprise de la pauvreté. La tribune des régions à séjourné dans cette localité dont la contribution à la formation des élites a commencé en 1944, au collège Evangélique de Libanba.

Samedi jour de marché, d’entendre alors le côté physique, d’abord. La rupture avec la configuration de l’ancien poste administratif lassé par Rochelle, le premier administrateur colonila nommé en 1952 paraît nette. Considérez par exemple le cas des infrastructures de communication : attentifs à l’enclavement de cette localité aux sols très fertiles, ls pouvoirs publics s’emploient à mettre en œuvre un programme d’envergure, dans le domaine des routes. Le rail est certes en service, «  mais le train ne circule pas à Longué », proteste un planteur. En effet, Makak et ses grenier de province du Centre et de certains pays voisins. Mais en saisons de spluies, les zones de production restent coupées des centres de consommation, à cause de ce vent de la modernité souffle, sans nul doute, à partir du centre urbain. Quelques images à relever : sur une escarpement verdoyant, les nouveaux bureaux de sous-prefecture n’attendent que les travaux de finition. Ce complexe viendra remplacer l’actuelle bâtisse aux murs décrépis et aux fenêtres sans âge ; à quelques pas de là, la commune entreprend la rénovation de l’hôtel de ville. Plus loin, en face des entrepôts de la gare ferroviaire, le ministère de l’éducation de base est en train d’achever la construction d’un immeuble devant abriter l’école maternelle publique de la place.

Le seul aspect où le changement est encore timide, c’est celui relatif aux mentalités. En pose depuis 2003, le sous-prefet Joseph Djounda le dit mieux : «  avec le regard d’administrateur, je vois que le retard de Makak est davantage lié aux mœurs d’une bonne partie de cette tribu, marquée par une culture magico-religieuse. Or, ces croyances induisent le sous-développement », soutient-il. Depuis son arrivée, le représentant de l’Etat tente d’interser la tendance, en menant des campagnes de conscienisation au niveau des chefferies. L’objectif étant d’amener ss administrés à atténuer leurs pratiques mystiques, et à se départir de l’esprit de xénophobie. Encouragées par l’exécutif municipal, des Eglises locales assument leur part de responsabilité dans ce changement des mentalités. A travers de prêches bien orientées et des débts scientifiques, à l’exemple de la conférnce organisée l’année dernière sur «  l’Eglise presbyterienne camerounais et le développement de Makak.

Cette mobilisation donne déjà des conséquences heureuses : les totems disparaissent, tandis que le combat contre les exhumations et le trafic d’ossements humains connaît de bons résultats, ainsi que l’atteste le jugement régulier des notable complices, au pied d’un arbe mystique. Mais pendant que le régne de la léthargie est ainsi mis en péril, de nombreux jeunes se compromettent encore dans l’oisiveté et la consommation des stupéfiuants. Début octobre, un enquête des forces l’ordre révelait la présence de «  drogués dangerux » parmi les conducteurs de moto-taxis. C’est aussi à ces fumeurs de chambre indien que s’adressent les messages de l’accordéoniste.

Commune de Makak a essayé d’engager des populations. C’est ainsi qu’une société communautaire de transport a vu le jour cette entité devait permettre aux paysans les centres urbains. Au début de ses activités disposait d quatre camions achetés par la commune. Mais après deux ans de fonctionnement, l’entreprise est tombée. D’abord à cause de la mauvaise gestion de ceux qui en avaient la charge ; ensuite par ces camions ne pouvaient plus servir, vu leur vétusté. Le plus grand problème rencontré dans cette société de transport résidait dans la mentalité des gens. Ils n’étaient pas préparés à assumer les charges d’une telle structure née grâce à l’effort e la communauté. Pour eux, il s’agissait d’un don. Eduquées dans un contexte sociologique et culturel très compliqué pour l’économie de marché. Les gens sont réfractaires et se cantonnement sur certain articles rétrogrades la bible des Bassa Mpoo-Bati.

Je dis parce que kribi se développe grâce à ses plages. Makak peut aussi Mais le rendement attendu sur l’amélioration de la vie des citoyens n’est pas bon. La commune elle-même ne reçoit rien.

Dans ce dommaine, je milite pour l’instauration d’une fiscalité adaptée aux zones rurales. Les promoteurs de cacayères,de bananeries et de palmeraies estiment qu’ils sont exemptés d’impôts. On devrait pourtant arriver à captr ces impôts, pour faire vive les communes. Des efforts sont à faire du côté dugouvernement, pour adapter cete fiscalité, surtout par rapport aux contribuables du secteur agricole, qui gagnent quand même un peu d’argent.

C’est un ingénieur expérimenté qui gère la réserv forestière de Makak, don,t la superficie couvre 2000 hectares. A environ quatre kilomètre du centre de la ville. Dans son bureau jouxtant sa résidence officielle, Théodore Priso Ndoumbe est capable de vous présenter, sans cartes ni documents de base, un exposé structuré sur l’histoire de cette réserve, classées depuis 1936. rien ne lui échappe : «  plusieurs organismes sont passées à la tutelle, depuis le Fonds forestier », commence t-il. L’espace interdit à la chasse renferme ls meilleurs essences de la forêt tropicale. Certains de ces arbres ont déjà atteint un diamètre exploitable, qui va de 80 à 120 centimètrs. «  selon la réglementaion, l’Etat peut, à ce moment, permettre leur enlèvement, moiyenant certaines taxes », explique le responsable du projet. La politique de pérénisation de ce site trduit actuellement par des travux courant la reprise des plantations ayant échoué. Ces tavaux sont supervisés par Théodore PRISO Ndoumbe ? sous la coordination su soius-prefét de Makak. En pénétrant la zone, le touriste découvre des espèces rares d’animaux, d’oiseaux et de reptiles. Le voyage peut se poursuivre. Vers la réserve du Nyong, abandonnée depuis l’époque coloniale elle couvre une superficie de 18000 hectares.

Après cette randonnée dans les fournées, un arrêt s’impose au niveau des chutes de Mpoumé, au bord du Nyong. Du côté de Malombo, par Minka, vous aurez le privilège de voir à œuvre des groupes de pécheurs et de piroguiers, qui communiquent par des chants de ralliement.

Après cette randonnée dans les fourrés, «  maman Odette » vous attend. Son restaurant et ceux qui l’entoure proposent, à l’entour de l’obélisque de Makak, des mets traditionnels aux épices du terroir. Seul problème, lorsqu’il faut baisser les paupières : la ville dispos de quatre auberges qui ne sont pas des exemples d’hospitalité et de propreté.

Avant que des collèges ne soient créés dans cette province, Mkak assurait déjà la formation de la plupart des élites « le maire andré Mbeng fait ainsi allusion à la position privilégiée de sa ville, qui abrite deux institution pionnières dans l’éducation intellectuelle et spirituelle des jeunes : le collège Sacré Cœur de Makak, (csaco), qui fête ses 60 ans en décembre prochain ; et le collège évangélique de Libanba (CEL) qui rayonne à huit kilomètre du centre urbain. Début septembre, le premier, créé en 1946, a eu une bonne rentrée : sur les 700 élèves enregistrés, plus de 40% viennent des établissements publics », indique t-on à ladirection de cette institution de renon appartenant au diocèse d’Eséka. Les résultats de la dernière session d’examens officiels peuvent expliquer cette ruée vers ce temple de la formation intégrale créée en 1946 : 68% de réussite au baccalauréat 65% au probatoire et 75% au BEPC !

Le secret de ces performances réside dans l’organisation des études, les méthodes d’encadrement et de suivi. «  Nous évolutions sous une devise, qui tient à la discipline, au travail et aux prières, «  souligne Nyemeg Holl Paul Alain, un des responsable pédagogiques du Cosaco *, qui compte certains de ses anciens élèves au gouvernement et aux commandes de plusieurs entreprises prestigieuses. La formation spirituelle fait partie des paliers de la formation. Elle s’applique à tous les élèves, sans distinction de religion. «  C’est pour cette raison que vous verrez nos élèves de religion musulman accepte de devenir des servants de messe », confie Paul Alain.

L’arrondissement de Makak mérite aussi sa place de pionnier dans le domaine éducatif grâce au rayonnement du collège évangélique de Libamba. Cet établissement né l’ancien institut des missions évangéliques du Cameroun et de l’Afrique équatoriale, existe depuis 1944. Ici également, tout est mis en œuvre pour redonner à l’institution son prestige d’antan. Comme le Cosaco, le CEL a formé de nombreux jeunes. Bon nombre d’entre eux occupent des places importantes au sein de l’appareil de l’Etat et dans plusieurs autres secteurs du marché de l’emploi. Chez les artistes, le défunt Françis Bébey n’avait jamais oublié son passage à Libamba…

Emmanuel Blaise Mintamack, chef traditionnel de Makak centre

Notre cité n’est pas fermée. Il est vrazi que depuis bientôt une trentaine d’années, l’ancien chef supérieur Njack Bot qui est mort tenait aux valeurs et au développement des fils de Makak. Il n’acceptait pas les autres soient supplantés par les autres tribus. Donc, il n’y a pas eu beaucoup d’trangers qui sont venus investir à Makak.

Les ambitions de Mon

Grand village de l’arrondissement d Makak, Mon se distingue par le dynamisme de ses popultions, et la hauteur de ses élites, au premier rang desquelles se tient le ministre d’Etat Augustin Frédérick Kodock. Cette agglomération est aussi mise en évidence grâce à ses vastes palmeraies. Selon une information disponible, les populations souhaitent l’érection de cette contrée n district.

MAMFE


Ressources humaines

Manyu II CPDM Section

Signed in Eyumodjock, the 30th of March, 2008

Abey Napoleon Ntui, CPDM section president

Prof Peter Agbor Tabi, Leader of the Central Committee Delegation Manyu III

Bessong née EAR, WCPDM

Moses Obenefunde, Parliamentarian Eyumodjock Council

James Agbor Mbi, Mayor Eyumodjock Council

Julus Nkom Nkpot, YCPDM


Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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