Bafoussam 19



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Querelles

Si les plantations de café, héritées des blancs, font la fierté de Melong, puisqu’elles ont, en grande partie, contribué à bâtir cette cité, il est aussi à noter que son malheur proviendrait de son potentiel naturel qui attire plus d’une personne sus ses terres. L’administration locale n’ignore pas les querelles liées à l’exploitation foncière dans cette région. Les archives de la sous-préfecture relèvent en substance que la rétrocession des terres aux allogènes par les blancs continue à être objet de contestation permanente par les populations autochtones Mbo. A chaque installation d’un nouveau sous-préfet, l’autorité administrative sortante se fait toujours le devoir de rappeler à son homologue de faire preuve de beaucoup de tact de rigueur dans la gestion de e dossier délicat.

Mais il est établi que les bamileke, majoritaires dans le périmètre urbain, restent des commerçants dynamiques et entreprenants qui contrôlent l’économie locale. Et que les autochtones disséminés dans les zons rurales, sont taxés, à tort ou à raison, de paresseux qui aiment l’aventure dans les grandes villes, regrette une source administrative.

Toutefois, Melong reste une cité coquette, appelée à devenir plus grande et plus belle dans l’avenir.Avant le voyage, il y a des préalables à retenir. Il est conseillé d’avoir une idée de la carte de Melong, vaste arrondissement, entouré de trois provinces : l’ouest, le sud-ouest et le littoral. C’est une plaque tournante des affaires et du trafic dans la région. Dans les détails, Melong est limité au nord par l’arrondissement de Kekem, département du Haut-Nkam, au nord-ouest par l’arrondissement de Santchou (Menoua), au sud-ouest par les arrondissements de Ngouti et Bagem du Koupé Manengouba et à l’est par l’arrondissement de Barré Bake, qui, il n’y a pas très longtemps, dépendait encore de Melong.

Il n’y a donc pas qu’un seul chemin pour arriver dans cette ville carrefour. Le loisir de choisir son itinéraire, en fonction de sa position géographique. Mais comme cette unité administrative relève du Mungo, on peut partir de Nkongsamba, chef-lieu du département, situé à 22km de Melong. Les deux villes sont pratiquement comme deux quartiers voisins. Le voyage sur le tronçon est une partie de plaisir, puisqu’on est ç un jet de pierre de la destination. On n’a même pas besoin de se rendre dans une agence pour effectuer le voyage. Il suffie de se tenir au bord de l’axe lourd, d’attendre quelques minutes. Avec 500 frs cfa, pour prendre place à bord du premier taxi-brousse. A peine une heure de voyage, et on est à Melong. Des signes qui ne trompent pas et qui attestent du poids économique de cette petite ville : l’intense trafic sur le trajet. Taxis-brousse, bus, cars, camions, grumiers… y défilent à longueur de journée.

Côté nature, de petites curiosités ne manquent pas : la farine de macabo séchée sur le goudron, des troupeaux de bœufs qui rétrécissent la route… Des scènes qui rappellent qu’on est au village.

Fleuron dans le domaine de la formation des prêtres, le petit séminaire St Michel de Melong participe, à sa manière, à la renommée de contrée et du diocèse de Nkongsamba, dont il dépend. Et cela fait déjà soixante dix ans qu’il reste fidèle à sa vocation de former des jeunes camerounais engagés à servir Dieu et les hommes. Depuis sa création en 1936, on peut dire que la mission tient les promesses des fleurs : sur les 200 prêtres sortis de ce module, huit sont devenus évêques. Mgr Albert NDongmo, Mgr Denis Ngande, Mgr André Wouking, Mgr Pierre Tchouanga, Mgr Thomas Nkussi, Mgr Antoine Ntalou, Mgr Dieudonné Watio actuel évêque de Nkongsamba. Que de grands noms un qui se réjouirait dans sa tombe : Mgr Paul Bouque, fondaeur du séminaire, alors évêque de Nkongsamba.

Aujourd’hui le petit séminaire St Michel de Melong poursuit son bonhomme de chemin, malgré les difficultés, en s’adaptant à l’air du temps. Désormais, l’établissment ne forme plus exclusivement que les séminaristes. « Nous fonctionnons en système séminaire collège, c'est-à-dire qu’il y a un collège ouvert aux externes et géré par le père Robert Mbitchou et le séminaire dont j’ai la charge, en qualité de recteur » déclare le père Tientcheu.

Mais en plsu des renseignements du collège, les séminaristes sont astreints au règlement du séminaire et à certains cours complémentaires, en vue de leur formation, clarifie le recteur. Pour l’année académique en cours, il y a 32 séminaristes, de la 6e en terminale. Un effectif bien maigre comparativement à celui du collège estimé à 600 élèves.

Le Lycée de Mbouroukou

Six kilomètres à pieds, ça use les souliers… les enseignants et élèves de Melong ne le chatent pas seulement, ils le vivent de lundi à vendredi, jour de classe. Ils usent effectivement leur semelles sur la route qui mène à Mbouroukou, petite bourgade qui abrite le lycée, située à six kilomètres du centre urbain. Il faut se lever au premier champ du coq pour arriver à l’école. Ceux des élèves qui ont un eu de moyens déboursent deux cent francs chaque jour pour le taxi ou le car. En faisant le calcul, ‘addition est bien salée pour les parents. Des observateurs s’accordent à dire que la construction de ce lycée est la résultante d’un bras de fer rude au centre urbain entre allogènes et autochtones, qui n’entendaient pas céder une parcelle de leur patrimoine. Conséquence : pour ne pas tirer le débat de long en large, le feu Samuel Eboa a ramené le lycée dans village natal, révèle un patriarche Mbo.



Le quartier oublié

Les premiers devenus les derniers… c’est qui arrive au vieux quartier 4



LES CHUTES D’EKOM NKAM

Au niveau du petit monument peint en bleu et rose avec une étoile, sur la nationale qui court de Melong vers Nkongsamba, le chemin prend à gauche. Près d’une maison, la piste, mal entretenue, traverse les champs de café et de maïs frôlant de rares maisons. Le chemin de presque quatre kilomètres n’autorise qu’une vitesse très réduite. En prolongement de la vallée (compter 20 min pour arriver au site), la clairière sur laquelle la route débouche, où parviennent les échos de la cascade. L’entrée des gorges est signalée par deux poteaux. Le sentier se poursuit entre les parois qui se rétrécissent et se rapprochent. Sur la grande clairière, le bruit de la cascade. Des marches ont été aménagées pour aller jusqu’à l’eau. Légèrement dans la jungle... d’énormes fromagers aux racines géantes enserrent. De petites passerelles en fer ont été installées pour passer le lit des rivières. La cascade, qui a servi de décor pour le tournage de certaines scènes du film Greystoke, avec Christophe.

MEM’VELE

Les populations déguerpies sur le site exigent le paiement de 37 214 685 Fcfa.

Cinq riverains ont porté plainte contre le projet de construction du barrage de Memve’ele dans la région du Sud.

L’affaire est passée en audience le 10 Septembre 2009 au tribunal de grande instance d’ebolowa. Au total, 37 214 685 Fcfa sont exigés au projet par les plaignants. A savoir, Andang Obou’ou Charles Duclos (11 100 000 Fcfa), Efendene Endougou (9 816 669 Fcfa), Guillaume Djam Ndombol (8 850 000 Fcfa) et Elie Paker Ndinda (7 4448 000 Fcfa). L’affaire a été renvoyée au 08 octobre 2009 pour composition régulière du tribunal.

Lundi 14 septembre dernier, Jean Nguema, chef du village de Mekok dans l’arrondissement de Ma’an, département de la vallée du Ntem, dont la chefferie est situé non loin du site, affirme qu’il s’agit  « des personnes vivant sur le site, près de Nyabessan, dont les plantations et les maisons ont été détruites lors du bornage en vue du titre foncier du projet Memve’ele. Ces populations aujourd’hui revendiquent leur dédommagements ». Pourtant, le comité permanent de suivi du projet a mis sur pied, en 2007, le programme d’accompagnement socio-économique de Memve’ele (Pasem), afin de prendre en compte les nombreuses préoccupations des riverains.

Le Pasem a pour objectif d’atténuer les effets négatifs et amplifier les effets positifs du projet de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele, par une mobilisation des potentialités de la zone. Les bénéficiaires du programme étant prioritairement les populations locales, suivies des communes, les services déconcentrés des ministères sectoriels et les organisations de la société civile. Pour l’exploitation paisible de la production hydroélectrique, le projet vise entre autre, l’augmentation des revenues et l’amélioration du mode de vie des populations, pour éviter les flux migratoires massifs, pouvant être dommageables pour le projet. Le Pasem doit également aider à réguler les impacts sur le plan social et économique liés au projet, en prenant en compte la contribution des autres ouvrages d’accompagnement. D’après Alex Ndong, un habitat de l’arrondissement de Ma’an, membre du comité suivi, « ce n’est pas au développeur d’indemniser les populations ou de construire les routes, cette responsabilité incombe à l’Etat. Pour preuve, l’on attend toujours le bitumage de la route Meyo Centre-Nyabessa ». Quand au Pasem, déclare le riverain, « le programme semble se réduire, depuis sa mise sur pied, à de séminaires où viennent émarger les cadres ».

MOUKO

Jean Ernest Ngomo

MENGANG


Y aller

Gare routière de Mimboman

Coût du transport : 1500 francs CFA

Hébergement : 02 auberges



Repères

Statut : District

Superficie : 640km

Population : 20 000 habitants

Densité : 32 habitants au km

1994 : Date de création de la commune rurale de Mengang

Hier un grand village, la petite localité de Mengang, chef-lieu du district de même nom, mobilise les énergies et les moyens disponibles pour sa construction. Peu à peu, la petite bourgade s’élève à la hauteur d’une cité en s’équipant d’infrastructures de base.

Localement, deux versions se disputent la signification et l’origine du nom de Mengang. Les premiers soutiennent que le nom de la localité dérive de « ngang » singulier de « Mengang » « qui se traduit par magie ou sorcellerie. Et ce, du fait que, la localité, selon une légende répandue avait héroïquement résisté aux hordes d’envahisseurs et autres pillards grâce à la témérité ajoutée aux pouvoirs occultes des locaux. Pour les tenant de la seconde version, Mengang vient de « Ngang » qui signifie prosaïquement « merci » en langue beti. Ceci pour exalter l’esprit d’accueil et d’hospitalité qui caractérise ses habitants.

Dans les parages, un ressortissant Nigérien tient l’une des rares échoppes de la ville. Cette épicerie, la seule fréquentée du coin, est adossée au bar-restaurant d’une tenancière qui en impose par son physique et sa gentillesse.

Mephoubi, l’autre hameau de Mengang, est équipé d’une usine de décorticage de café. Le centre de santé de Mengang, l’un des mieux logés, est hélas sous-équipé en personnel. Faute de système d’adduction d’eau, la presque totalité de la ville est contrainte d’aller se ravitailler à l’unique point d’eau de l’hôpital ; la vieille station « scanwater » qui, jadis pourvoyait la ville en eau ayant rendu l’âme il y a belle lurette.

Ressources humaines :

Colonel EBOGO Titus, ancien commandant de la garde présidentielle.

Colonel MBIDA Gabriel, Commandant du quartier Général ;

MENGONG

Mengong ce 23 février 2005 à 15h. La petite ville, ou plutôt te gros village d’à peine 2000 âmes, chef-lieu de l’arrondissement éponyme vit des heures calmes. A la gare routière, quelques personnes étanchent lei soif dans des débits de boisson. Les plus fortunés s’offrent une bouteille de bière, tandis que les petites bourses se contentent d’un peu vin de palme, bon marché ici. Des hommes se livrent à une partie de Songo, un jeu de société que le président de la République pratique avec une passion toute particulière. Le sous-préfet de l’arrondissement, de même que des enseignants, y montrent une adresse remarquable. A propos de Gifles Roger Belinga, fils du terroir, peu de choses filtrent jusqu’au moment où s’empare de la ville une rumeur sur le pillage de la ferme avicole qu’à Ndoungou, son village natal, on attribue à ce notable citadin. Rumeur vite démentie par le commandant de la brigade territoriale de gendarmerie, qui s’est retrouvé à un moment au commercial de Mengong.

Il faut dire que dans l’arrondissement, Cilles Roger Belinga n’est pas n’importe qui. [a splendeur actuelle de Mengong lui est en grande partie due. Près des maisons d’une beauté passable et des cases en terre battue, les constructions les plus imposantes du coin portent, d’une manière ou d’une autre, sa marque. Avec sa centaine de chambres, l’imposant Complexe hôtelier Rose Juliette et Florine - des prénoms de sa mère et de son épouse - ferait pâlir d’envie beaucoup de milliardaires des tropiques. Un grand bâtiment de briquettes rouges, une toiture forte, un jardin luxuriant. Un cadre de rêve avec vue prenante sur le lac voisin. Une attraction qui se dresse, avec audace, dans cette contrée où la condition des villageois permet rarement plus que de misérables chaumières.

Le camp des fonctionnaires, que l’ex-directeur général de la Sic a également bâti, est une petite merveille que le village admire, de la même manière que les étudiants le font pour les mini-cités que certains hauts fonctionnaires de la République ont construites à Soa. Une cité de fonctionnaires pour l’instant inoccupée. Un joyau architectural en pleine campagne, que coiffe une couronne de bougainvilliers et de plantes décoratives. Une petite merveille, qui occupe une surface près de 1000m2 et compte une dizaine d’appartements et met sous l’éteignoir tous les autres bâtiments, notamment ceux occupés par les services publics de cet arrondissement situé à 30km d’Ebolowa, I chef-lieu du départe nt de la Mvila.

A l’attention du visiteur impressionné, un habitant du village insiste pour dire que le complexe ne représente rien à côté du «château de Ndoungou», sans cesse reconstruit depuis une dizaine d’années, dans le village natal de Gilles Roger Belinga, qui se situe à 8km de Mengong, sur la route qui mène à Sangmélima, via Mfouldaja. 100 chambres, au cœur d’un domaine qui compte, entre autres, une briqueterie, mais aussi un complexe sportif, baptisé «Belinga Ndongo Petit». Ici, les terrains de football, de basket-ball, de hand-ball et de lawn-tennis témoignent d’un rêve d’évasion. Le « Mini Hilton de Ndoungou», comme l’appellent les riverains, doit son sobriquet au génie de ces nombreux points de vue qui font un parallèle entre ceci et l’implication de l’ex-Dg de la Sic, maire de la localité et président de la section Rdpc de MengonglMvangane, dans le projet de construction du Yaounde Hilton Hotel, dont il a été l’un des maîtres d’oeuvre.

Mengong doit pratiquement tout à Gilles Roger Belinga. «Pour Mengong, c’est fini, Il était au début et à la fin de tout dans le village», proclame un notable manifestement affligé. II parle d’une conférence de section Rdpc prévue pour le 4 mars prochain. Qui n’aura pas lieu, le principal pourvoyeur des agapes étant empêché.

« C’était le pilier de la ville. Les autres élites s’en fichent», renchérit une dame d’un certain âge et qui, comme la plupart des habitants du village,
pas souhaité évoquer avec nous tous les investissements de Gilles Roger Belinga à Mengong. Même si, entre deux rasades de vin de palme, on a appris que la générosité de l’ancien Dg de la Sic a amené les populations à le préférer au général René Claude Meka, qualifié ici de grippe-sou. Un vrai pingre, par rapport à ce désormais prisonnier de luxe qui, en outre, a offert à son village une huilerie pour presser les régimes de noix issus de sa palmeraie qui s’étend à perte de vue, des étangs qui fonctionnent tant bien que mal, une grande porcherie d’une centaine de têtes, une ferme avicole qui abrite des milliers des poulets. Une fortune personnelle qui n’a peut-être pas encore tout révélé...

Francky Bertrand Béné

Ressourcees humainees 

ELA EVINA, DG CENEEMA ;

Gilles Roger BELINGA, Ancien DG SIC ;

Général René Claude MEKA, Chef d’Etat Major des Armées (CEMA)


MENGUEME


MENJI 

Blottie dans les montagnes du département du Lebialem dans la Province du Sud-Ouest, Menji, Menji pourrait ne pas être l’endroit le plus agréable pour vivre au Cameroun. Cette ville est en même temps le chef-lieu du département du Lebialem et le chef-lieu de l’arrondissement de Fontem. Mais ceci n’est pas ce qui amène Menji à faire tic-tac. Grâce à l’association FOCOLARE et à travers des initiatives autœntretenues, les populations ont transcendé les difficultés et transformé la région enclavée et assez parsemée de forêts, en ce que beaucoup appellent « miracle dans la forêt ».

Accessibilité

Départ : De Dshang (département de la Menoua, Province de l’Ouest) par motocyclette ou par minibus. Aussi,, par Koumba (5000 frs) et mamfe (3000 francs).

Frais de transport : 2.000 francs CFA par minibus venant de Dschang ou 3000 frs par motocyclette commerciale. Ces frais grimpent pendant la saison pluvieuse.

Infrastructure : route non bitumée, tortueuse, poussiéreuse et rouge.

Hébergement : Quatre auberges

Prix d’une nuitée : 3000 frs et plus (négociable)

Faits

Population : Environ 85000 habitants dans l’arrondissement de Fontem, desquels une bonne partie vit à Menji (chiffres de la préfecture).



Chaactéristiques : Ville cosmopolite en expansion, mais plus habitée par les gens de Nweh, communément connus sous le nom de Bangwa (prononcé Bang-WA)

Chiffres


42 km

Ceci est la distance serpentée de Dschang à Menji, chef-lieu du département du Lebialem.



Une histoire riche, pas de station d’essence

Avec une population d’environ 85000 habitants dans l’arrondissement de Fontem, et dont la majorité vit à Menji (statistique de la préfecture), la ville n’a aucune station d’essence (comme c’est le cas dans l’ensemble du département du Lebialem). Il n’y a aucun taxi, mais les motocyclettes commerciales naviguent sur les routes poussiéreuses. Les conducteurs de moto font avec l’essence frelatée (communément appelée Zoua-zoua) dont ils se procurent à Dschang ou au Nigeria en passant par Mamfe.

Ce qui attire l’attention des touristes et des étrabgers est le climat froid la nuit et le matin. Bien de mentionner, est le taux de criminalité assez bas. « vus pouvez oublier un portable dans un bar, et vous le retrouvez en place même des heures après », un élève l’a déclaré à CT.

Mais quelle est l’origine du nom Menji ? D’après Chief Alexander Fomendji, l’histoire raconte que son grand père émigra de Ebeagwa (dans le département du Manyu) et quand il s’installa dans le présent site de Menji, il découvrit des singes sauvages (Nkenji) avec des queues blanches, qui mangeaient et détruisaient les récoltes. « C’était en 1928. Certains de ces singes mangeaient même de petits enfants. Alors, avec son fusil traditionnel, il réussit à tirer sur ces singes et à les chasser », révèle Chief Fomenji. « Nkenji » dit-il, signifie singes, d’où dérivé Menji.

La générosité est l’une des particularités des habitants qui reçoivent souvent les visiteurs avec leur meilleur met : macabo pilé accompagné de légumes ("appelé Abenchi") associé au vin blanc pour faciliter la digestion.

Le mont Nyietebong

Un lieu de rituels et rites traditionnels, c’est aussi une attraction pour populations locales et touristiques.

Situé au Nord-Est de Menji, le Mont Nyietebong a une altitude de 1600 mètres et s’étend sur un encarpement qui ressemble à un semi-caldéra qui s’étend le long des bords nord et nord-est des hautes terres du Lebialem.

D’après Chief Alexander Fomenji de Menji, le ont Nyietebong a une histoire d’une importance culturelle ethno-botannique de la forêt qui se trouve sur le Mont, celui-ci est fréquemment visité par les herboristes et c’est le lieu où s’offrent rituels et rites traditionnels.

« si les femmes n’accouchent pas, nous les dirigeants traditionnels allos effectuer certains rites sur le Mont Nyietebong. Après, elles peuvent concevoir et tout ira bien », dit-il en ajoutant : « En regardant le Mont Nyietebong, nous pouvons déterminer s’il pleuvra ou non. Ce mont est la demeure de nos ancêtres ».

Martin Atemkeng, un gardien de nuit au Atabong Entreprise Cottage affirme que le mont abrite plusieurs espèces intéressantes d’oiseaux et d’autres animaux comme les antilopes, les porcs et pic, les singes, les boas, les vipères, etc. il vente les valeurs médicinales des plantes qui, dit-il soigne les maux de poitrine, la dysenterie et autres maladies.

Là où les bendskiners sont seigneurs

Avec le mauvais état du réseau routier, les conducteurs de motocyclettes commerciales sont indispensables dans le processus de transport dans et hors de Menji.

Vous espérez et vous croyez profiter du confort d’un taxi à Menji, détrompez-vous. Les véhicules commerciaux sont rares et les « bendskiners » (conducteurs de motocyclettes commerciales) sont les « seigneurs » de la ville. Voyager d’un bout de la ville à l’autre se fait impérativement à moto. La détester est synonyme de déplacement à pied et sous un soleil brûlant.

TERRE PROMISE MAIS……

Le cacao, le café et les sols fertiles font de Bangem un lieu idéal pour investir. Mais plusieurs facteurs ralentissent le développement.

Que vous aimez Bangem ou non il y a une réalité irréfutable, la beauté scientifique d’une ville qui se vente d’être le chef lieu du département du Kupe-Muanenguba. Entourée par des chaînes de montagnes comme le Mont Mualong et le mont Muanenguba, le climat idyllique fait la joie de tous.

Mais l’accessibilité set le grand obstacle qui amène beaucoup à penser deux fois avant de visiter Banyem. Par exemple, les fonctionnaires qui se rendent à Melong (dans la province du littoral) avant d’arriver à Banyem. Tout ceci à cause du réseau routier déplorable entre Kumba et Banyem.

Puis de Melong à Banyem, le tronçon de 34 km non bitumé et cahoteux se parcour en deux heures ou plus avec les voitures commerçiales surchargées et tout bringuebalantes, mais moins avec les motos. Apart Nélong comme point de départ, il y a d’autres voies qui conduisent à Banyem. Soit de Kumba à Tombel puis à Banyem, une distance de 100 km. Soit de Kumba à nguti puis à Banyem, une distance de 130 km. toutes ces routes sont non bitumées, et le transport est extrêmement difficile surtout en saison de pluies.

Avec une population d’environ 10,000 habitants (chiffres du préfet du département du Kupe-Muanenguba, M. Eboue Njoume), Banyem devient très Cosmopolite avec une multiplicité d’autres groupes ethniques apart les Bakossis natifs.

La ville a tous les accessoires de la modernité : un réseau téléphonique, hôpital, écoles, unités administratives, signaux de télévision, etc.

Le dynamisme des hommes de Banyem set illustré par leur rendement agricole tant pour la nourriture que pour la culture Commerciale. Par exemple, les mercredis et samedis (jours du marché principal) de camions en provenance de Douala, Yaoundé et autres arrivent dans la ville pour acheter des aliments (surtout des plantains et du macabo) qui sont exportés dans d’autres pays de la CEMAC.

Potentiel agricole

Doté d’un sol fertile et un climat humide, Bangem a tout le nécessaire pour produire des aliments et la culture commerciale comme le cacao et le café. Logiquement, près de 90% de la population pratique l’agriculture. Mais leur principale inquiétude tourne au tour du manque d’intrants, et l’activité des acheteurs, qui acquièrent le café et le cacao par exemple à bas prix. L’enclavement de la zone rend l’évacuation des produits extrêmement difficile.

Néanmoins, de bâtiments modernes, attrayants et coûteux parsèment les principaux endroits de la ville ; grâce à la riche élite qui occupe de grands postes de responsabilité tant dans le gouvernement, la fonction publique, que le secteur privé. Le déplacement à l’intérieur de la ville et hors de la ville se fait plus en motocyclettes.

Il y a peu de night club (boîtes de nuit) mais quatre hôtels (The Dampo, Farmers Bar, Prestige Inn et The Pentagon) embellissent la ville, avec des prix allant de 3000 Francs CFA la nuitée et plus. Après une journée de dur labeur au champs, la vie de nuit est relativement calme et s’arrête à peu près à 22 heures, quand les gens préfèrent leurs lits pour un repos bien mérité.

Bien qu’étant entrain de devenir hautement cosmopolite très vite, la tradition est respectée car la ville a un chef suprême. Mais quelle est la signification du nom Bangem ? D’après les autochtones, Banguem signifie littéralement « les gens de Nguem » (les habitants de la région). D’où l’actuelle appellation Banguem.

Malgré les querelles sanglantes entre les autochtones et les étrangers dans les années 1960, la cohabitation est maintenant cordiale. Et des sourires amicaux accueillent les visiteurs qui cherchent des informations. Mais vous manqueriez le meilleur si vous visitiez et laissiez Banguem sans manger du "Esuba et du Zabgem soup" (macabo pile avec les feuilles de macabo bouillies), le met traditionnel des populations natives.



Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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