Comment s’y rendre
Gare voyageur :
Yaoundé-Belabo……….(4700)
Par car :
Belabo-Bertoua : ……(1000Frs)
Gare routière Mvan :
Yaoundé-Bertoua ………….(4800Frs)
Statut
Région de l’Est
Département : Lom et Djérem
Communauté urbaine de Bertoua
Superficie : 3500 Km2
Population : 200000 habitants
Composantes sociologiques :
Baya, maka, Pôl, Képéré, Bamvele, Bororo, Bamiléké, Foulbé
Chiffre
La communauté urbaine de Bertoua est constituée de deux mairies : Bertoua 1er et Bertoua IIème
Bertoua, la chrétienne a sa cathédrale, implantée en plain centre-ville au rond-point de la poste et son archevêché blotti au cœur du quartier Nkol-bikon, à un jet de pierre du collège Teerenstra Bertoua, la musulmane, avec son quartier haoussa qui vous propose les marchandises les plus insolites. Bertoua, ville éducative, qui déploie une impressionnante carte scolaire, comportant 30 écoles primaires, 11 maternelles, 10 secondaires, une université Internationale Catholique (UIC), et deux écoles de formation (ENIEG et CENAGES). Une carte sanitaire composée de cinq centres de santé et d’un hôpital régional bien équipé et apparemment bien gérés. Bertoua, ville olympique a son stade et son complexe sportif au quartier Tigaza. Bertoua, ville marécageuse avec ses étangs, véritables nids de moustiques où il faut batailler dur la nuit contre des bestioles pour espérer trouver le sommeil. Bertoua, des couche-tard, et ses amoureux qui s’en donnent à cœur joie dans la pénombre des bars dancing pleins à craquer. Bertoua la mal famée avec ses belles de nuits savamment adossées à l’arrière cour des boîtes de nuits…Bertoua, Bertoua, c’est vrai….
Le rail et les bagages
Parmi, les nombreux utilisateurs du train, il existe une catégorie d’usagers particulièrement défavorisés : ceux qui ont des bagages sous les bras. Voyager avec les bagages que ce soit à des fins personnelles ou de travail n’est pas simple. Les premiers déboires commencent à la gare de départ, notamment à Yaoundé où, faute d’une bonne signalisation, la plupart des non-initiés perdent un quart d’heure à dénicher le lieu d’enregistrement des bagages, pour ceux-là, le train est probablement raté. Autre épreuve : les tickets. Si ceux-ci n’ont pas été pris, quatre ou cinq heures avant l’heure prévue pour le départ, le train est cette fois bel et bien raté… A moins de jouer les gros bras aux guichets surpeuplés. Restent l’enregistrement et le chargement. Parfois, on refuse que les valises voyagent aux côtés de leurs légitimes propriétaires, sous prétexte qu’ils provoqueraient des encombrements dans les voitures, ou bien que le personnel chargé de les convoyer dans les wagons est absent. Quant à la tarification, elle est variable, en fonction du poids. Mais le plus souvent au pif ou à la tête du client. Vient alors le moment d’acheminer les bagages sur le quai. Il arrive que le voyageur soit autorisé à effectuer lui-même cette manœuvre, mais cela peut aussi lui être formellement interdit. Dans ce dernier cas, les dégâts matériels commencent, les valises étant larguées pêle-mêle avec d’autres bagages.
Dernière épreuve : sortir de la gare. Si une voie est occupée par un train à l’arrêt ou si la sécurité l’exige, il faut enjamber les wagons ou faire un détour d’au moins 400 m les bagages sous les bras !
Emmanuel BONDE : Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative
Badel Ndanga Ndinga : Ministre de l’Industrie, des mines et des nouvelles technologies
Jean Baptiste BOKAM : Secrétaire d’Etat à la Gendarmerie, PCA de la BICEC
Joseph MATTA Roland : Secrétaire Général au Ministère des Forêts et de la Faune
WONGOLO Bernard : Gouverneur de la Région du Sud
Joseph Anderson LE : Directeur Adjoint du Cabinet Civil du Président de la République
Dieudonné NGUELE : Directeur Général de l’ANAFOR
Christophe MABION : Directeur Général Adjoint de la MAGZI
René ZE NGUELE : Président du Conseil d’Administration de la MAGZI
Isabelle TOKPANOU : Président du Conseil d’Administration du Palais des Congrès
Jean Marie ALEOKOL : Président du Conseil d’Administration de l’ARSEL
Lazare BALLA MPOUEL : Ambassadeur du Cameroun en Guinée Equatorial
Mme NGUELE VIANG née BILOUNGA : Secrétaire Générale du Contrôle Supérieur de l’Etat
René OLINGA MEKE : Secrétaire Général de l’Education de Base
Claude Laurent ANGOUAND : Général d’Armée
Monique OULI NDONGO : Secrétaire Général du Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales
Patrick NDOUM NDONGO : Commandant de l’ENSP
Félix SABAL LECCO : Président du Conseil National de la Communication
Hubert SAMBOUNG NDE : Directeur Général de l’Agence Nationale d’Investigation Financière (ANIF)
Joseph Charles NDOUMBA : Ambassadeur itinérant, PCA de la SODECAO
Charles SALE : Ancien Ministre
Benjamin AMAMA AMAMA : Ancien Ministre
Joseph AOUDOU : Ancien Ministre
Paulin ABONO MOAPAMB : Ancien Ministre en prison
Les députés de la présente législature
ADJIBOLO Philémon
BANGOUI BATADJOMO Gervais
DANATA Paul
EMAMA Marius
Ibrahim Antoine Désiré
KOMBO GBERI
MEBANDE Brigitte
TALA TALA Blondeau
MBANGUELA NACKOU2 Germain
ESSOLA ETOA Roger
Surtout que l’UIB est implantée dans une région présentée à raison comme un paradoxe économique aux richesses naturelles indéniables mais dont les populations continuent de croupir dans une pauvreté extrême.
Ces facultés viendront s’ajouter à celles déjà existantes à savoir, l’économie et le management, la théologie et les sciences religieuses et les sciences de l’éducation.
BETARE OYA
La vieille mairie ne roule pas sur l’or
La ville de Bétéré Oya grandit tout doucement. Ces dernières semaines Me Justin Adamou Iya huissier de justice et maire de la commune rurale s’échine à achever sur t fonds propres l’établissement hôtelier de douze chambres que l’exécutif municipal bâtit sur les hauteurs de la ville. La bâtisse, achevée aux trois quarts, s’impose déjà dans le paysage pittoresque de Bétaré Oya.
«C’est pour urbaniser la ville», dit-il d’entrée de jeu, pour expliquer un projet qu’il espère bien achever d’ici quelques mois. Créée en 1929 par l’administration coloniale française, Bétaré Oya n’a pas encore achevé sa transformation en cité urbaine.
Conscient de cet état de choses le maire de cette commune rurale, sise au nord du département du Lom et Djérem, à 1 70km de Ber toua et à 100km de Garoua Boulaï, veut accélérer les choses.
Un plan de développement communal a déjà été élaboré à cet effet avec le concours de la SNV, l’agence de coopération néerlandaise. L’édile a pour cela recensé une série de projets devant être réalisés dans les quinze prochaines années.
Mais la commune rurale de Bétarè Oya, d’une superficie de 12 000 Km2 et qui abrite quelques 65 000 habitants et 63 villages, a de nombreux besoins. D’abord en infrastructures routières. Malgré le bitume qui connecte Bétarè Oya-ville à Bertoua, l’arrondissement demeure très enclavé. Pour le démontrer, Justin Adamou Iya cite les axes routiers Bétaré Oya-Mbitom, Doyokongolo, Bétaré Oya-Mbangbel, Bétaré Ngoura, Mbangbel Gaorua, Boulaï, Mbangbel-Kissi-Moïnam, avec des routes en très mauvais état et non entretenues. Pis, la commune rurale, faute de pont sur le Lom à Tourakè, à 10 Km de Bétaré Oya, est coupé en deux. Le bac qui desservait l’autre rive du fleuve, a coulé , il y a quelques mois sous le poids d’un grumier appartenant à la société Tagne Djodom, qui exploite une forêt dans la région. «Notre combat est qu’une route joigne Mbitom en passant par Bétaré Oya, pour nous rapprocher de Bélabo qui est plus près de chez nous que Bertoua. Et nous éviter de longs détours. Les populations du canton de Mbitom, dans l’arrondissement de Bétaré Oya, sont aujourd’hui préoccupées par l’enclavement qui compromet considérablement le développement de leur localité.» Faute de route les reliant à la ville de Bétaré Oya, le chef-lieu de l’arrondissement, les habitants de Mbitom et de ses environs, pour 1a plupart de dynamiques agriculteurs et éleveurs, éprouvent d’énormes difficultés à écouler leurs produits. Elles espèrent le désenclavement de la zone, par la construction de la route Mbitom-Bétaré-Oya. Cette voie est attendue avec d’autant plus d’intérêt qu’elle ouvrirait aussi le canton et les
villages voisins de la République centrafricaine et du Tchad à la voie ferrée Bétaré-OyaNgaoundéré.
La commune rurale de Bétaré Oya, c’est aussi les problèmes d’approvisionnement en eau potable qui fait cruellement défaut dans la contrée, mais aussi et surtout l’absence de toute 1forme de communication téléphonique. A Bétaré Oya et ses environs, ni Camtel ni Orange, encore moins MTN, ne sont visibles. Plus grave, les populationssont privées de tout signal Crtv et télé. Ce à quoi il faut ajouter l’incivisme fiscal, les commerçants se faisant prier pour s’acquitter de l’impôt libératoire.
Heureusement que l’or abonde dans la région, plus précisément dans la rivière Mbal où se concentre principalement l’exploitation. «Les villageois ne vivent que de ça. Paradoxalement ça freine le développement de la région», se plaint le maire de la vil le Car l’exploitation de l’or se fait dans l’anarchie la plus totale. Et mobilise tous les bras les plus forts, qui délaissent tout pour l’orpaillage. Une entreprise coréenne « Afco » s’essaye dans l’extraction moderne Les atouts économiques, Bétaré Oya (Bétaré Ouaya» en gbaya, du nom du patriarche fondateur du village qui vivait sur l’actuel site de la mairie) n’en manque pourtant pas. Située à mi-chemin entre le Grand Sud et grand Nord du Cameroun, la commune rurale est un terreau fertile du manioc, de l’arachide, du maïs et du café. C’est également la terre de prédilection des éleveurs
peuls et bororo, qui viennent y faire paître leurs troupeaux en saison sèche. Sans heurts avec les Bayas (90% de la population), les Haoussas et les Képérés. De grands marchés de bétail, qui constitue l’essentiel des recettes municipales
et dont Ndokayo est la plus grande illustration, abondent d’ailleurs dans la zone. Parmi les potentialités du coin, le maire de Bétaré Oya cite volontiers les forêts et les sites touristiques. Les chutes du Mali, de Pangar, les grottes de Monaï,
les marchés périodiques, la mission catholique Notre Dame de Lourdes (Bétaré Oya), les plages du Lom sur lesquelles paissent à longueur de journée les hippopotames, les collines à la végétation luxuriante, etc. sont susceptibles de séduire le touriste le plus exigeant. «Ici encore, se pose l’épineux problème de l’accès à ces si tes», se plaint le maire.
BETARE OYA EN BREF
Bétaré –Oya est situé dans le Nord du département du Lom
Et Djérem. Il est limité au Sud
Par l’arrondissement de Bertoua, au Nord par le département
Du Mbéré, à l’Ouest par Bélabo, à l’Est par l’arrondissement
De Garoua Boulaï et la République centrafricaine.
Municipa l (Rdpc)
Maire : Me Adamou Iya Justin; 1er adjoint : Gado NdoyamaJean,
2ème adjoint : Sanda
Hamadjoulde
-
Population : 650 000 habitants environ avant le dernier reecensement, composée 90% de Bayas puis de Haoussas, Peuls, Bororos, Képérés.
-
Administration territoriale : sous-préfecture de 63 villages
-
Principaux villages : Bétaré-Oya, Ndakayo, Mboroungou, Bouli, Mararaba, Kolongo, Mbitom, Dang Patou, Tête d’éléphant
-
Education : 33 écoles primaires, 4 écoles maternelles, un lycée d’enseignement général, une technique industrielle et commerciale
-
Santé : 1 hôpital de district, 5 centres de santé.
BIAMESSE
Y aller
Statut administratif : village de l’arrondissement de bafia
Village de montagne très accidenté
La végétation est faite de forêtet de savane.Le climat est un peu froid.L’économie est dominée par les cultures vivrières et le cacao.
Du point de vue géologie, Biamesse repose sur le socle d’un massif granitique pouvant être en une gigantesque carrière.
BIBA
Ressources humaines
Pierre Désiré ENGO, Ancien Ministre ;
MVONDO BINDJEME, Directeur Général Adjoint CICAM ;
BIBEMI
Y aller
A partir de Pitoa
En voiture les jeudi et vendredi
Prix du trajet : 2000 F
Ou à moto les autres jours : 3000 F
Distance : Environ 80 km
Structure d’hébergement : Aucune
Repères
Arrondissement de Bibémi
Création : 1982 comme district et érige en arrondissement le 22 août 1983
Superficie : 2 535 km
Population : 136 000 habitants
Groupes ethniques : Moundang, Foulbé, Lame, Mambaye et Dama (considérés comme autochtones) Toupouri, Massa, Guidar, Guiziga.
Chiffre
200 :
C’est le nombre de chefferies traditionnelles de troisième degré reconnues dans l’arrondissement de Bibémi.
Il y a des endroits gâtés en tout par dame nature. Bibémi est l’un de ces endroits-là. En effet, cette localité est recensée parmi les unités administratives qui regorgent de nombreuses potentialités agro-pastorales et touristiques mais qui, du fait de leur enclavement, restent sous-exploitées. Situé à environ 80km de Garoua, Bibémi, le chef-lieu de l’arrondissement du même nom, doté de trois unités de gendarmerie et deux de police, n’a plus grand-chose à prouver pour devenir le chef-lieu d’un département. Ses laborieuses populations, grâce à l’appui des pouvoirs publics, pouvaient sortir de l’ornière si l’insécurité due au phénomène des coupeurs de route ne faisait pas son lit dans cet arrondissement.
Lorsque l’on s’engage à visiter pour la première fois l’arrondissement de Bibémi, une peur vous habite. Celle de se faire casser sa voiture sur cette route rocailleuse dotée de multiples raiders. Ou de se faire agresser par une bande de coupeur de route qui dictent leur loi dans cette contrée frontalière du Tchd. Tout le long du trajet, le visiteur, comme en villégiature, se délecte de ce spectacle incessant de troupeaux de bœufs et d’ânes qui barrent la route ou ces huttes légendaires dont ne se débarrassent pas encore les populations. La tristesse se dissipe au contact du grand marché de bétail d’Adoumri, l’un des plus grands d’Afrique centrale, à une cinquantaine de kilomètres de Garoua et à une quinzaine de Bibémi. Là, tous les jeudis, de grands commerçants en provenance de Garoua, Guider, Maroua, du Tchad et du Nigeria viennent enlever les plus gros taureaux contre des billets pas toujours craquants. Plus de deux mille bêtes y arrivent et plus de la moitié changent de propriétaires chaque semaine. Adoumri, par ce marché, est devenu la plaque tournante, le point de concentration d’une population cosmopolite dont la moitié est tchadienne, et le poumon économique de l’arrondissement de Bibémi. Ce marché, bien clôturé et mieux géré, pourrait faire de Bibémi, la municipalité la mieux nantie de la région, financièrement parlant. A cette destination touristique, il faut ajouter le lac poissonneux de Kakou, à environ 70km de Bibémi, où fourmillent lamantins, hippopotames et canards sauvages.
Bâti autour de cinq pôles (Adoumri, Padarmé, Mayo-Lopé, Boula-Ibib et Bibémi), l’arrondissement de Bibémi, vaste de 2 535 km² et peuplé de plus de 130 000 habitants, aspire à devenir un chef-lieu de département. Le complexe municipal, présenté comme « la future préfecture », fait de Bibémi, la mairie la mieux construite de la zone. L’ensemble abrite, outre les services de la mairie.
Mais étant la deuxième municipalité de la province du Nord par l’importance de ses recettes (après Touboro), Bibémi devrait faire l’objet d’un plan d’urbanisation et d’investissement capable de changer son aspect de village développé ou de ville rurale.
Situé au Nord-Est du département de la Bénoué, l’arrondissement de Bibémi partage une longue frontière avec le Tchad voisin. Une proximité qui est bien gérée par les autorités administratives de part et d’ature de la frontière, mis à part le phénomène des coupeurs de route qui ont décidé de faire fortune sur le dos des populations riveraines. Le sous-préfet de Bibémi, Christian Limbouye Yem, l’a bien compris. Puisque le 20 mai dernier, il a invité ses homologues des arrondissements tchadiens de Guegou et de Lagon aux festivités à Bibémi.
Il reste que, pour donner des chances à sa demande d’érection en département, Bibémi doit préalablement réaliser le minimum pour une ville. Le tout premier de ces défis se situe au niveau de son accessibilité. En dehors des jeudis et vendredis (jours des marchés d’Adoumri et Bibémi) où l’on peut embarquer à bord d’un minibus en provenance ou à destination de Garoua, la moto constitue le seul moyen de locomotion. Un point d’honneur devra également être mis sur la construction des structures d’hébergement et de restauration qui font cruellement défaut aujourd’hui. L’avènement, il y a quelques jours, de la téléphonie mobile pourra changer les habitudes des populations se livrant il y a peu à la recherche d’un hypothétique filon de réseau.
Sur les berges du Mayo Kebbi qui arrose l’arrondissement, les cultures de contre-saison s’étendent sur plusieurs hectares.
Les jours ordinaires, Adoumri, localité de l’arrondissement de Bibémi, située à environ 50 km de Garoua et 15 km de Bibémi, n’a rien de particulier par rapport aux autres bourgades de cette unité administrative. Il faut attendre jeudi, jour du marché, pour voir qu’elle constitue le poumon économique de l’arrondissement. Si ce marché, en général, est une véritable plateforme pour l’offre des denrées alimentaires, notamment les céréales produites en qualité dans cet arrondissement, c’est davantage le marché de bétail qui fait la réputation de cette localité. Chaque jeudi, des milliers de bêtes, notamment les taureaux et taurillons venant du Soudan, du Tchad, de la RCA et de certaines localités camerounaises. Les grands commerçants de bétail en provenance de ces pays étrangers, du Nigeria et des localités camerounaises de Garoua, Guider, Maroua, Bogo, y font fortune depuis plusieurs décennies. Les prix oscillent entre 200 000 FCFA pour les bêtes moyennes et 500 000 FCFA voire 600 000 FCFA pour les plus gros taureaux. L’argent circule tellement dans ce marché qu’il est devenu le plus grand pourvoyeur de ressources à la commune de Bibémi. La taxe de transit (500 F par bête) et le droit de place (1000 F par tête) constituent des ressources non négligeables pour cette municipalité.
La réputation de ce marché a fini par donner de l’importance à la localité d’Adoumri. La localité attire une population cosmopolite composée essentiellement de commerçants. Une forte colonie tchadienne y vit, et l’essentiel de leur activité est tournée vers le commerce. Adoumri, par ce marché, est devenu l’endroit le plus fréquenté de l’arrondissement de Bibémi, même si l’eau potable y manque encore pour le moment.
Le lac poissonneux de Kakou
Situé à environ 70 km de Bibémi, ce lac constitue une véritable destination touristique.
C’est que, ouvert sur l’arrondissement de Figuil et celui tchadien de Léré, le lac de Kakou est un véritable port pour cette localité (du même nom) peuplée en majorité des Mambaye. « Nous traitons beaucoup plus avec l’arrondissement de Figuil qu’avec Bibémi », lance Amadou, un jeune de Kakou. En toute saison, les habitants de Kakou font leurs transactions à Figuil, situé à 15 km de là. D’ailleurs, contrairement au reste de l’arrondissement de Bibémi, Kakou et ses environs sont connectés au réseau de téléphonie mobile grâce aux antennes de deux opérateurs installés à Figuil.
Mais le lac de Kakou est d’abord une véritable destination touristique. Situé en contrebas de la petite chaîne de montagnes qui l’entourent et affichent un paysage pittoresque, le lac constitue une véritable merveille touristique unique en son genre. En dehors des lamantins, des hippopotames et des canards sauvages, cette étendu d’eau est le point de concentration d’une intense activité piscicole.
BIBEY
BIKOK
BIPINDI
Y aller
A partir du centre ville de Lolodorf
Les motos sont le moyen le plus usuel
Tarif négociable. Au bas, 4000 francs CFA aller-retour en moto
Route non bitumée
Longueur du trajet : 45 km
Structure d’accueil : une auberge, "La Clairière"
Prix de la nuitée : 3000 francs CFA
Repères
Population : 11 345 habitants en 2002
Principaux groupes ethniques : Ewondo, Ngumba, Fang, Bassa, pygmées Bagyeli
Principale date : 1er septembre 1992, érection en arrondissement
Superficie : 1 70 km2
Densité : 10,31hbts/km2
Le chiffre
29
C’est le nombre de villages que compte l’arrondissement de Bipindi
Bipindi fut un centre cosmopolite, une sorte de Tombouctou du temps des protectorat, mandat, et autre tutelle. Mais aujourd’hui, tout cela est terminé. Le chef-lieu d’arrondissement n’a plus rien à offrir aux villages qui l’environnent. De Bipindi, l’ex-courtisée, fleuron du commerce colonial, il ne reste qu’un petit bourg.
Bipindi. Un malentendu colonial. Un dialogue de sourds. Des désaccords linguistiques. Ainsi, du temps de la colonisation, euh pardon du protectorat allemand, les compatriotes de Goethe, en transit pour on ne sait où, furent frappés par la beauté de ce lieu à eux inconnu. Ils s’enquirent donc du nom de cette cité enchanteresse auprès des autochtones et premiers occupants des lieux, les Bassa. La barrière de la langue aidant, leurs hôtes, ayant compris que les Allemands demandaient le nom du bois d’ébène, répondirent "Bibinè". Les étrangers poncèrent Bipindi, plus facile à leur goût. L’attrait des internationaux pour Bipindi venait de connaître son prologue.
Bipindi en d’autres termes, ce fut un grand comptoir colonial. Une contrée cosmopolite. Le commerce y était florissant. Hollandais, Français, Allemands bien sûrs, s’y installèrent. Sans oublier les proches voisins Nigérians, les Ghanéens, Togolais, Béninois et autres. Une véritable marée humaine envahit la ville, qui appartenait plus aux étrangers qu’à l’administration. Et l’individu à l’origine de ces mouvements humains extérieurs fut un Allemand, August Georg Zenker, qui s’installa dans la ville et contribua à son développement à l’époque. Mis Bipindi mourut en même temps que Zenker, les étrangers allèrent. Laissant une grande désillusion derrière eux.
Bipindi aujourd’hui, une timide plaque vous accueille à l’entrée de la ville. Et pour y arriver, tout un calvaire. D’abord, les voitures n’y vont presque pas. Le moyen de locomotion est donc, inévitablement, la moto. Et c’est parti pour près de deux heures sur une route non bitumée. On s’abreuve abondamment de poussière sur 45 km. Des cailloux vous passant très près des yeux pendant le voyage, soulevés par les pneus du deux-roues. Les cachots de la route donnant parfois envie de vomir ses entrailles. Et le meilleur du voyage, c’est sous la pluie. Il faut se cramponner au conducteur, mais avec assez de douceur pour ne pas finir, comme certains, sur la terre glissante et boueuse. Claquant des dents au rythme des trombes d’eau qui se déversent sur votre pauvre corps endolori.
La ville, mot démesuré pour le lieu, pourrait tenir dans la main d’un nourrisson. LA grand-place de la petite bourgade, paysage pittoresque, est une véritable, est une véritable photo de carte postale, digne d’un grand village sud-américain pris d’assaut par les trafiquants de drogue. Mais des trafiquants, il n’y en a nulle part. L’assaillant ici est plutôt la décrépitude dans laquelle a sombré la ville. Pas de lumière, parfois des plaques solaires. Pour l’eau, quelques adductions qui ne satisfont même pas toute la population. Le secteur de l’éducation n’échappe pas au sinistre. Le Lycée manque de professeurs, les programmes scolaires ne sont pas entièrement couverts. Alors, même s’il y a des notes d’espoir avec un projet de construction d’un complexe englobant la gare routière et le marché de Bipindi, cela ne suffirait pas. Parce que le principal problème de la ville reste la route non bitumée, que l’on vienne de Lolodorf, que l’on aille à Kribi. Par où passera le développement ?
Bipindi au bon vieux temps. C’était tout de même l’une des principales régions de la cacaoculture. Après que Zenker l’y ait introduit.
Mais Bipindi comme dans les autres régions du pays, le rendement est devenu plutôt faible, vu qu’il n’y a pas une bonne politique de renouvellement des cacaoyers, qui sont déjà vieux. La production stagne donc, comme celle du pays, depuis les années 60.
Au départ, Bipindi était un grand centre commercial, mais qui dépendait de Lolodorf, qui était l’unité administrative. Mais en 1192, quand il y a eu création de l’arrondissement de Bipindi, il y a eu division. La différence entre les deux villes naît du fait qu’auparavant, il y avait les populations qui sortaient d’Afrique de l’Ouest, il y avait aussi des occidentaux qui se sont installés ici, grâce notamment à la présence de Georg August Zenker, un Allemand. Il a introduit plusieurs cultures dans la région, dont celle de l’hévéa. La ville prospérait. Mais, après la mort de Zenker, quand ils n’ont plus eu leur intérêt, tout ce beau monde est parti. Et la ville a quelque peu sombré. Elle s’et même rétrécie par rapport au passé. Cela aussi est dû au départ des populations étrangères.
On a l’impression que Bipindi reposait entièrement sur les étrangers.
On remarque qu’il y a un manque d’eau et d’électricité qu’autant des populations étrangères, il n’y avait pas déjà toutes ces nécessités ?
Il y en avait. Mais en fait, ces populations avaient un groupe électrogène qu’elles utilisaient dans le temps. Quand elles sont parties, elles ont emporté leur système d’électrification.
Ce qui freine un peu le développement de cette cité, c’est le problème d’électricité. Ce sont la difficulté majeure. Nous avons certaines activités qui peuvent normalement être menées, mais sans électricité, ce n’est pas possible, parce que c’est un facteur important de développement. En plus de cela, il y a le problème de la route. Pendant les grandes pluies, il y a un bourbier qui rend le transport pratiquement impossible.
Il y a des sites touristiques, par exemple, la hute de Bidjouka, et bien d’autres.
Les Bassa et les Ngumba
La source majeure de revenus ici, c’est l’agriculture. On cultive du macabo, du manioc, du plantin, de l’igname, entre autres. En fait, la principale difficulté de cette activité réside dans le convoiement des vivres récoltés dans des zones commerciales.
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