Dimanche 21 mars à 14 h 30 5, rue Royale 77300 Fontainebleau



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Boite de vitesse à 4 rapports d’origine Hillman

modifiée par Jack Knight avec rapports interchangeables

Freins à disques

Empattement 2 311 mm

Voie av 1 300 mm

Voie ar 1 321 mm

Avant la guerre Charles Cooper travaillait comme mécanicien en compétition automobile. En 1946 il construit ses premières voitures de course, deux machines en 500 cm3 faites à partir de bouts de Fiat Topolino avec un moteur Jap pour son fils et Eric Brandon. Les succès furent immédiats et se fut le début d’une belle histoire de l’automobile. Stirling Moss, Peter Collins Mike Hayworth ont débuté sur ces premières Cooper. Jack Brabham et Cooper formeront un superbe tandem qui gagnera deux fois de suite le championnat du monde de formule 1 en 1959 et 1960.

La formule Junior était réservée aux monoplaces de moins de 1 100 cm3 avec un moteur issu de la grande série. C’est une formule qui a rencontré un grand succès de 1958 à 1963. La Formule 3 a débuté en 1964 avec une cylindrée limitée à 1 000 cm3. La Cooper T72 est une vraie Formule 3, spécialement étudiée pour l’année 1964. Beaucoup de voitures étaient en fait des monoplaces de Formule Junior modifiées mécaniquement pour être conformes. La T72 a été étudiée et conçue par Eddie Stait et Neil Johanssen. Suspension avant in-board, finesse de la carrosserie, freins et moteur issus du groupe BMC et précisément de la Mini Coopers S.

Jackie Steward domina la saison avec trois victoires dont le Grand Prix de Monaco Formule 3 avec une Cooper T72. Et Jean Pierre Jaussaud, après avoir remporté le volant Shell gagna une Cooper T72 avec laquelle il participa de fort belle façon à cette première saison de Formule 3. Pour sa première course à Pau il remporta la 1re place et se classa très bien tout le long de l’année. Le tableau récapitulant les podiums de la T72 (hors GB) est éloquent.

L’exemplaire présenté est l’un des 20 fabriqués et porte le numéro 12. Son premier pilote-propriétaire fut le suisse Bernhard Baur. Il couru la saison 64. Ensuite elle participa à plusieurs courses de côtes. Pendant plus de quinze ans, elle fut la propriété d’un amateur avisé de voitures de course. Rouge à l’origine, la voiture a été repeinte aux couleurs de J Steward et est restaurée avec une mécanique neuve. Elle est aujourd’hui proposée dans un très bel état avec des pneus neufs et est prête à courir. Elle a son PTH. C’est une voiture de course pour un amateur qui saura se faire plaisir à son volant. Compétitive à l’époque, elle l’est encore dans les courses historiques. Elle est bien sûr éligible pour le « Grand Prix historique de Monaco ».
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1998 FERRARI F355 GTB F1

€ 47 000 / 57 000

Châssis n° ZFFXR41B000111477

Carrosserie : Berlinette

Suspensions à roues indépendantes

Freins à disques ventilés

Moteur à 8 cylindres en V de 3 496 cm3

Alimentation par injection Bosch Motronic

Puissance : 380 CV à 8 250 tr/mn

Boîte de vitesses mécanique à 6 rapports + MA

Embrayage monodisque à sec

Carte grise française

La Ferrari F355 est la remplaçante de la Ferrari 348 et a été construite de mai 1994 à 1999. Le moteur est passé de 3,4 L à 3,5 L. Elle est également la première voiture à disposer de 5 soupapes par cylindre ; ce qui explique par ailleurs sa dénomination : 355 pour 3,5 L de cylindrée, et 5 pour le nombre de soupapes par cylindre. Elle a été dessinée par Pininfarina. Lors du lancement, deux modèles étaient disponibles : le coupé Berlinetta, et le coupé targa GTS. La version (convertible) Spider a été présentée en 1995.

Les performances de la F355 sont exceptionnelles et sa tenue de route sans faille. Le moteur V8 émet une musique rauque. Sa puissance et son couple sont omniprésents, quel que soit le régime moteur. Sa boîte compte désormais 6 rapports. La direction est enfin assistée, donc plus facile et plus directe. Et l'aérodynamique tient compte de l'effet de sol. Les techniques de la course automobile sont omniprésentes dans ce modèle qui devait se racheter de la 348.

Le modèle présenté a été vendu neuf en France et n'a que 34 000 km. Il possède la boite F1 à palettes. Les courroies ont été changées en avril 2008, ainsi que les pneus. L'entretien a été fait chez Pozzi et Cannes Autopalace. Le dossier d'entretien sera remis à l'acquéreur. il s'agit d'un modèle très fiable, très agréable et très facile à conduire.


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1923 DELAGE type DE

€ 30 000 / 40 000

Châssis n° 12644

Moteur n°3372

4 cylindres 2116 cm3, (84 x 90 mm)

Distribution : arbre à cames et soupapes latérales

Carburateur Solex horizontal de 26

Allumage par Magnéto

Boite de vitesses : 4 rapports et MA

Suspension arrière : pont rigide et ressorts ½ elliptiques

Suspension avant : essieu rigide et ressorts ½ elliptiques

Freins : à tambours à commande mécanique sur les 4 roues

Direction : à gauche par boîtier (vis et écrou) numéro 3413

Empattement 3,18 m, Voie 1,32 m

Roues fils amovibles type RAF en 820x120

Châssis type longerons et traverses en tôle d’acier emboutie.

Carrosserie : usine en torpédo 4 portes

Carte grise de collection

Louis Delage, ingénieur des Arts et Métiers, se lance dès 1905 dans la fabrication des automobiles en utilisant le moteur De Dion comme tant d’autres. Il s’orienta vers la course et les petites voitures dans un premier temps et se forgea une belle réputation en très peu de temps. Avec le temps les voiturettes deviennent des voitures légères puis des voitures, tout comme les versions « course ». Avec les 6 cylindres, la qualité de fabrication et le positionnement commercial de la marque tirent Delage vers le haut de gamme.

En 1921, c’est l’ingénieur Charles Planchon, un Gad’zart d’Angers, qui étudiera la toute nouvelle 11HP Delage. C’est une voiture bien née, avec ses quatre roues freinées et sa boîte de vitesses à 4 rapports + MA accolée au moteur, elle est dans le ton des grandes voitures !

Pour la promotion de ce tout nouveau modèle, Louis et son fils Pierre Delage effectuent, du 7 au 24 septembre 1921, un raid de 8 575 km à une moyenne oscillant entre 50 et 55 km/h sous contrôle de l’ACF : c’est remarquable pour l’époque !

La Delage 11HP qui est fiscalement une 10 CV, châssis n°8138, désignée par le type DE est réceptionnée par le service des mines le 3 octobre 1921 et est lancée au Salon de Paris. Autres témoignages de fiabilité : le Raid Paris-Madrid effectué dans la journée soit 1 380 km en 20 h 30 par M. Bequet ou le « Tour de France » fait en 5 jours par Pierre Delage et M. Belben soit 4 400 km en 78 h et 9 mn !

Après un essai de 240 km, publié dans la Vie Automobile du 25-9-22, le journaliste peut témoigner d’une consommation faible d’environ 10L/100km, d’une moyenne élevée : 70 km/h avec une grande régularité dans la marche de la voiture. Il remarque que l’influence de la capote est très faible, et que la vitesse de pointe s’établit à 91 km/h. La puissance du freinage est excellente, la direction très douce.

La conclusion de cet article signé par A. Contet est :

« Rapide, économique, agréable à conduire, donnant aisément des belles moyennes, confortable, munie d’un système de freinage qui donne toute sécurité, la 11 HP Delage est l’une des réalisations les mieux réussies de la voiture de puissance moyenne pouvant convenir à tous les usages : tourisme ou utilitaire. C’est au total, une voiture de très grand ordre ».

L’exemplaire présenté appartient à la même collection depuis plus de dix ans. Cette belle Delage a été entièrement restaurée et se présente dans un magnifique état général. Tout a été revu, carrosserie, boiseries, sellerie et capote, mécanique, électricité…

La carrosserie torpédo qui équipe ce châssis de 1923 comporte quatre belles places et en cas de besoin deux strapontins permettent d’emmener deux passagers supplémentaires.

Les occupants des places avant sont bien sûr protégés par le pare-brise, mais les passagers arrière ne sont pas oubliés puisqu’en supplément la voiture a reçu un équipement « le Protector » avec joues latérales. Ce double pare-brise se manœuvre très facilement.

Les roues sont équipées de moyeux RAF, Roue Amovible Française, qui présentent la particularité de ne pouvoir se desserrer que grâce à une clé spécifique qui se trouve sous le siège. Sous le capot, se trouve le robuste et fiable moteur à soupapes latérales. La direction est positionnée à gauche, ce qui est plutôt rare, la plupart des Delage ont la direction à droite mais c’était au choix du client et sans supplément.

Il faut aussi se souvenir qu’un exemplaire de la 11 HP portant le numéro 16, termina les 24 heures du Mans 1923 à une très honorable 13e place pilotée par Belben et Torchy. Ils réalisèrent une moyenne de 70,49 km/h parcourant la belle distance de 1 691,676 km.

Sur les 3 600 exemplaires fabriqués entre fin 1921 et fin 1923, il en survivrait seulement 63. Les propriétaires actuels de Delage DE peuvent témoigner de la fiabilité de ce modèle bien né et bien conçu.

La Delage de la vente n’est pas seulement une très élégante voiture, c’est en plus une valeur historique aussi à l’aise sur un circuit que sur la route !

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1998 FERRARI 550 Maranello

€ 48 000 / 58 000


Châssis coque n° ZFFZR49B000109835

Carrosserie : Berlinette

Suspensions à roues indépendantes

Freins à disques ventilés

Moteur à 12 cylindres en V de 5 474 cm3

Alimentation par injection électronique Bosch

Puissance : 485 CV à 7 000 tr/min

Boîte de vitesses mécanique à 6 rapports + MA

Embrayage monodisque à sec

Carte grise française

En 1968, la Ferrari 365 GTB/4 « Daytona » et la Lamborghini Miura se disputent les faveurs du public. La Daytona sera remplacée en 1973 par la 365 GT/4 BB, qui lancera la série des berlinettes à moteur Boxer (d'où les initiales BB), suivies par les BB 512, BB 512i, Testarossa, 512 tr et F512M. L'année 1996 marque le retour au V12 longitudinal avant et au long capot de la Daytona. Mais alors que certains craignaient une voiture moins passionnante que la F512 M, surprise ! Présentée fin 1996 au Nürburgring par Michael Schumacher et Eddie Irvine, la 550 marqua le grand retour à une architecture à moteur central avant. Beaucoup plus confortable, infiniment mieux finie, la 550 (en référence à la cylindrée de 5.5 litres de son V12) est également beaucoup plus facile et efficace. Elle a une répartition de poids très équilibré de 50/50 avant/arrière. C'est une GT extrêmement performante produisant 485 chevaux à 7 000 t/m et un couple phénoménal de 568 Nm à 5 000 t/m. La 550 pouvait accélérer de 0 à 100km/h en 4,5 secondes et atteignait une vitesse de pointe de 323 km/h. Ce modèle bénéficiait d'un espace intérieur spacieux et luxueux ainsi qu'un coffre enfin digne de ce nom. La 550 s'est rapidement établie comme l’une des sportives les plus désirables de son époque et fût encensée par les magazines et les essayeurs du monde entier.

Le modèle présenté a été immatriculé en septembre 1997, et est d'origine italienne. La couleur extérieure est le très recherché grigio titanio avec intérieur cuir noir. Elle affiche aujourd'hui 42 300 km. Cette voiture a été entièrement révisée à 38 000 km avec changements de courroies, vidange, filtre, pompe à eau et autres travaux pour un montant de 7 000 €.

Cette voiture est toujours immatriculée en Italie. Elle possède bien-sûr le carnet et tous les manuels dans leur housse d'origine.

Elle est en excellent état et a toujours été très bien entretenue.

La voiture est parfaite pour prendre la route.
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1986 FERRARI 328 GTS

€ 40 000 / 48 000

Châssis coque n° ZFFWA20B000059921

Carrosserie : Berlinette

Suspensions à roues indépendantes

Freins à disques ventilés

Moteur à 8 cylindres en V de 3 185 cm3

Alimentation par injection électronique Bosch K-Jetronic

Puissance : 270 CV à 7 000 tr/min

Boîte de vitesses mécanique à 5 rapports + MA

Embrayage monodisque à sec

Titre de circulation européen

La berlinette à moteur central arrière est devenue un incontournable dans la gamme Ferrari. C’est le cas de la 328 GTS, toujours bluffante malgré ses 24 ans d’âge !

L’histoire débute avec la 308 GTB, dévoilée en 1975 en coupé au Salon de Paris. Déjà, sur le plan du style, cette berlinette stricte 2 places à moteur V8 arrière se pose comme la digne héritière de la mythique Dino 246 GT. Mais sa carrière, exceptionnellement longue (jusqu’en 1989 !), en fait une Ferrari aux multiples facettes, car elle ne cessera comme les grands crus de se bonifier, pour devenir la 328 GTB. Ce modèle distribué également aux USA connaît un grand succès. Un succès qui ne se démentira pas au fil des années, bien soutenu par une foule d’évolutions, mais aussi la série TV Magnum, très populaire à l’époque.

En 1977, l’auto est déclinée en Spider GTS (en targa) et abandonne le polyester pour revenir à une carrosserie en acier, plus conventionnelle. Cette dernière carrosserie représentera près de 70% des ventes. La 308 GTB revient vraiment aux affaires en 1985, avec une cylindrée portée à 3,2 litres (pour 270 CV, et 255 CV avec un catalyseur). A cette occasion, elle change de nom pour devenir 328 GTB (et 328 GTS pour le Spider, modèle présenté). Cela se traduit par des cotes revues légèrement à la hausse avec 2,5 cm en longueur, 8 mm en hauteur et 1 cm en largeur au niveau des voies.


Elles sont toutes animées par un esprit résolument sportif !

Pour gagner en modernité et en agressivité, le dessin général se lisse : les ailettes intégrées derrière les phares escamotables disparaissent, tandis que la « calandre » se fait plus généreuse. L’intérieur évolue aussi en profondeur, avec notamment une migration du frein à main à gauche du siège conducteur. Le moteur V8 est bien sûr l’âme de la voiture, en se distinguant par une signature acoustique rauque et métallique vraiment unique.

L’équipement comporte des vitres électriques, une belle sellerie cuir et même une climatisation. Autres bons points : l’ergonomie reste intuitive et l’habitabilité est excellente pour 2 adultes de grands gabarits.

D’autres détails font toute la différence, surtout lorsque le regard s’attarde sur le levier de vitesses à 5 rapports en aluminium, figé au centre d’une grille en « H » caractéristique des productions au cheval cabré. Et lorsque l’on tourne la clef de contact pour réveiller le V8, c’est le sourire qui vous gagne enfin… définitivement.

Le modèle présenté est donc un modèle GTS (toit amovible) de 1986. Elle est d'origine italienne et de couleur extérieure « rosso corsa ». Cette voiture a été importée en Angleterre ou l’actuel propriétaire l’a acheté en 2006 (3e propriétaire). Pour des raisons de contrôle technique le compteur a été changé en miles en 2002. La voiture avait alors 36 589 km. Le kilométrage total (ancien + nouveau compteur) est d'environ 45 000 km aujourd'hui.

La voiture a effectué une révision complète (changements de courroies notamment). L'intérieur est en cuir tan et en excellent état.

Ce modèle sans ABS est de loin le plus agréable à conduire, car il a une direction plus légère notamment du fait des jantes convexes. La voiture possède son carnet ainsi qu'un dossier comprenant de nombreuses factures, ainsi que sa trousse à outils d'origine.

La Ferrari 328 GTS est une authentique berlinette pleine de caractère, qui ne peut laisser de marbre l’amateur de belles mécaniques.


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1932 PACKARD Light Eight model 900

€ 80 000 / 120 000

Châssis n° 559.137

Carrosserie : Cabriolet avec spider

Moteur : 8 cylindres en ligne (81,03 x 127 mm) pour 5 236 cm3

Puissance : 110 CV à 3 200 tr/mn

Distribution : soupapes latérales

Alimentation : 1 carburateur vertical

Allumage : bobine, rupteurs et distributeur

Boîte de vitesses à 3 rapports et MA

Freins à tambours à commande mécanique sur les 4 roues

Suspension par ressorts ½ elliptique à l’arrière et à l’avant

Essieu avant et pont arrière rigide

Roues à rayons, pneus à flanc blanc

Poids 1 800 kg

Carte grise française de collection

Les frères James et William Packard ont fondé la « New York and Ohio Automobile » en 1899. La marque portera leur nom sous la dénomination « Packard Motor Car Company » dès 1902. Elle déménagera plus tard dans le Michigan à Detroit. Ils furent les premiers à construire en série une voiture mue par un V12 dès 1915 et avait adopté en 1912 le démarreur électrique bien avant Cadillac. La première 8 cylindres, sortie en 1924, est aussi la première voiture américaine à avoir des freins avant. Packard a toujours été une marque avant-gardiste et de voiture de grand luxe. Elle était réputée être une des meilleures voitures américaines et donc du monde.

Il convient de dire un mot sur l’usine Packard entièrement réalisée en béton armé. Dessinée par Albert Khan, son inauguration eut lieu en 1904, elle était alors considérée comme l’usine la plus moderne du monde. Propre, aérée, bien proportionnée, lumineuse et accueillante cette usine fut pour Albert le point de départ de sa carrière. Il devint le plus important architecte industriel des USA.

La voiture de la vente est un « model 900 ». C’est un modèle qui ne s’est fabriqué qu’une seule année en 1932. Son moteur est un beau et long huit cylindres en ligne de 319 CI. Décliné avec toute une gamme de carrosserie, son prix s’échelonnait de 1 795 à 1 850 $, ce qui était une somme considérable à l’époque mais pour une Packard c’était un prix fort acceptable. Elle est très facile à reconnaître, c’est la seule Packard avec une grille de calandre incurvée. Sa carrosserie est appelée dans le catalogue Coupe-Roadster. Il s’agit d’un cabriolet deux places avec vitres dans les portes et deux places d’appoint dans le spider. Son élégant et très réussi dessin en fait une des plus belles carrosseries « usine » de cette période avec notamment un très long capot et un superbe petit pare-brise. Sa production confidentielle en fait aussi une des plus rares.

Cet exemplaire est équipé de la plus onéreuse des options : les six roues à rayons avec deux roues de secours positionnées dans les ailes avant. Acquise par son actuel propriétaire en 1997, elle arrivait tout droit du Vénézuela dans un état d’origine retapé. Pour lui rendre son lustre, il fut procédé à une restauration de très haut niveau avec notamment un démontage total pour ne rien laissé au hasard. C’est donc à partir du châssis nu que tout à été fait. Un carrossier travaillant à l’ancien fut embauché à demeure par notre amateur qui tenait par dessus tout à arriver à son but. La carrosserie a donc été sablée et réparée, toutes les boiseries ont été révisées, la peinture a été refaite dans les teintes d’origine retrouvées lors du démontage. Plus de 700 éléments différents ont été rechromés. Les pneus sont neufs tout comme l’échappement, la capote, la sellerie, les freins, les amortisseurs…

La restauration aura duré 8 longues années avec comme principe de conserver au maximum les éléments d’origine, ce qui représente beaucoup plus de travail que de les changer. Le coût final de cette restauration est très important mais le résultat est à la hauteur. Un dossier de photographies et de factures de cette restauration accompagne cette superbe et rare Packard qui est équipée d’une malle arrière amovible.

C’est une voiture d’amateur éclairé qui sait reconnaître la qualité Packard et la qualité d’une belle restauration.

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1971 Jaguar Type E

€ 25 000 / 30 000

Châssis n° 1S71713

Carrosserie : Coupé

Moteur : 12 cylindres en V de 5 343 cm3

Puissance : 272 CV à 5 850 tr/mn

Distribution par 2 ACT

Alimentation par carburateurs

Boîte de vitesses mécanique

Carte grise française

Symbole de la voiture de sport pour toute une génération, la Type E apparaît comme l'une des automobiles les plus marquantes de l'après-guerre. Outre ses qualités esthétiques et dynamiques, elle a eu le mérite de rendre accessible l'univers des hautes performances à une clientèle plus large que les “happy few” jusque là seuls bénéficiaires des très coûteuses GT britanniques (Aston Martin) ou italiennes (Ferrari et Maserati).

C'est en septembre 1970 que prendra fin la carrière de la Type E six cylindres et verra l'apparition de la série 3 avec son V12. Les modifications portent sur l'esthétique ainsi que sur la partie mécanique (élargissement de la voie), mais c'est surtout la mise en place du moteur V12 de 5,3 litres qui caractérise cette série. Le gros moteur nécessite une grille de radiateur surdimensionnée. La série 3 est basée exclusivement sur la version 2+2 à l'empâtement allongé car la boîte automatique est maintenant offerte à la fois sur les roadsters et versions coupes 2+2. Les freins avant Girling sont maintenant ventilés.

Merveille de souplesse et de puissance à tout moment disponible, le V12 jouit d'une merveilleuse onctuosité qui contribue au plaisir qu'offre la conduite d'une Type E. Propre à une mécanique à longue course, son énorme couple autorise des reprises à très bas régime. Mais c'est à partir de 3 000 tr/mn qu'il commence à donner sa mesure, et une fois la frontière des 4 000 tr/mn franchie sur les rapports intermédiaires, la formidable accélération prend la forme d'une claque dans le dos…

Elle représente une des rares, en tous cas, à avoir été exposée au MOMA, le New York Museum of Modern Art.


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1955 Porsche 550 RS Replica

€ 40 000 / 48 000

N°série AZ299751

Châssis tubulaire

Moteur 4 cylindres d'origine VW

Puissance 158 CV

Freins à disques

Poids 680 kg

Carte grise française

En octobre 1953, la firme Porsche présente au Salon de Paris une barquette 2 places très légère, destinée à représenter ses intérêts sportifs. Baptisée 550 Spyder ou 550 RS, cette voiture pose les premiers jalons des ambitions de la marque. Elle était inspirée de la Porsche 356 spyder. Elle a été produite en 1953-1956. La Porsche 550 Spyder s'est surtout fait connaître auprès du grand public après un tragique accident. Cela se passait un 30 septembre 1955, lorsque James Dean, légendaire acteur américain, se rendit au circuit de Salinas en Californie à bord de sa 550 Spyder personnelle. Sur la route il ne pourra éviter un break américain qui lui coupe la route… James Dean perdra la vie dans ce stupide accident. Il avait surnommé sa 550 « little bastard ».

La 550 a gagné sa classe de la course Carrera Panamericana en 1954 avec Hans Herrmann. Il terminera 6e de sa catégorie dans les Mille Miglia. La victoire de la Targa Florio en 1956 fut très importante également pour Porsche.

C'est en hommage au dirigeant créateur et pilote du constructeur italien Cisitalia que Ferry Porsche ajouta l'appellation Spyder à ce modèle. Piero Dusio avait versé une très forte caution pour libérer Ferdinand Porsche des prisons françaises où il était retenu comme prisonnier de guerre, jusqu'en 1949.

Le modèle présenté est une superbe réplique de la 550 RS avec intérieur en cuir rouge. La mécanique, la carrosserie et la sellerie sont en excellent état. De nombreux travaux d'améliorations et de fiabilisations ont été effectués cette année. Les pneus sont de AVON de la série 70. Les durites et les plaquettes de freins sont aux normes « compétition ». Un allumage électronique et des carburateurs Weber sont installés. Un radiateur d'huile permet au moteur de ne plus chauffer lorsque l'on pilote sur circuit. La pompe et le circuit d'alimentation d'essence sont neufs. Les instruments sont des VDO. Tout le faisceau électrique a été revu. Son actuel propriétaire a effectué toute une série de travaux dont les factures seront remises à l’acquéreur. Il a ensuite effectué 5 000 km de pur plaisir à son volant.

Il existe quelques répliques 550, mais très peu possèdent cette qualité de fabrication et d'améliorations.



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