Dimanche 21 mars à 14 h 30 5, rue Royale 77300 Fontainebleau



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Le modèle présenté est une réplique de la 550 Spider, importé du Brésil en bon état général. Le châssis est tubulaire et la carrosserie en polyester. La mécanique est d’origine Volkswagen c’est un moteur 4 cylindres à plat refroidi par air et alimenté par deux carburateurs Solex. La carrosserie et la sellerie sont en bon état. Le compteur indique 7 250 km et la vignette de la dernière vidange est de 2000 avec 7 100 km. Elle possède également une capote de couleur bleu marine assortie à la sellerie. Les pneus sont neufs et la voiture a très peu roulé.

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1986 Porsche 911 3.2 Cabriolet

€ 20 000 / 25 000


Châssis : WPOZZZ91ZG170668

Moteur 6 cylindres à plat placé à l'arrière de 3 164 cm3

Refroidissement par air

Distribution : 2 x 2 Arbres à cames en tête

Alimentation par injection électronique Bosch LE-Jetronic

Puissance maxi 231 CV à 5 900 tr/mn

Boîte de vitesses : 5 vitesses et MA

Transmission directe aux roues arrière

Suspension avant et arrière par roues indépendantes

Freins à disques sur les 4 roues

Direction à crémaillère

Empattement : 2,27 m. Poids 1160 kg

Coque autoporteuse

Carrosserie : cabriolet 2+2

Carte grise française
La Porsche Carrera 3.2 L est considérée comme l'une des meilleures Porsche de route par les amateurs de la marque. Produite de fin 1983 à 1989 son succès fut immense. Les versions étaient le coupé, la targa et le cabriolet. Elle représente le mythe de la voiture de sport haut de gamme, la plus fabriquée de l'histoire automobile avec 500 000 exemplaires. Son palmarès en compétition est des plus prestigieux.

La Porsche Carrera 3.2 L est la digne héritière du modèle SC. Elle aura une grande carrière. Fidèle à la tradition, elle est bien construite avec la rigueur toute germanique.

Peu onéreuse à l'entretien, d'une fiabilité extraordinaire, les Porsche 3,2 litres sont d'excellentes voitures, les amateurs le savent bien !

Pour toutes les versions la Carrera 3.2 L possède une carrosserie constituée d’une caisse autoporteuse entièrement construite en acier, y compris ses ouvrants. Si l’on voit encore à l’heure actuelle des Porsche « anciennes » en très bel état, comme celle ici présentée, la qualité et le soin des techniques de construction y sont évidemment pour beaucoup.

Chaque fois que l’on s’installe derrière le volant d’une 911, une certaine émotion s’empare de vous. Tout vous semble familier : les matériaux utilisés, la position de la clé de contact toujours à gauche du volant, le compte-tours gradué jusqu’à 6 300 tours juste en face du conducteur avec le compteur de vitesse à sa droite. Toute cette ambiance, bien entendu, participe au plaisir.

A l’heure où la cote des Porsche dites « classiques » (2.0, 2.2, 2.4 et 2.7 L de type S ou non et à fortiori les 2.7 et 3.0 L RS) ne cesse de s’envoler, il reste encore des modèles abordables, fiables et pratiques d’entretien. La Porsche 911 Carrera 3.2 L en fait partie.


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1959 Renault Dauphine

€ 3 500 / 4 000


Châssis n°5.196.578

Coque autoporteuse

Moteur 4 cylindres en ligne de 845 cm3

Distribution par soupapes en tête

Carburateur Solex de 28

Puissance de 31 CV à 4 200 tr/mn

Boîte à 3 rapports et MA

Freins à tambours

Empattement 2,27 m

Longueur 3,94 m

Largeur 1,52 m

Hauteur 1,44 m, poids 630 kg

Carte grise française

La Renault Dauphine type R 1090 fut produite de 1956 à 1967 et représentait le modèle au dessus de la 4 CV. Mais comme son nom l’indique bien pour Renault la 4 CV était la reine et la nouvelle voiture ne pouvait être qu’une Dauphine ! Son succès commercial fut énorme, très logeable et d’un prix abordable, elle sut trouver sa place dans le paysage français. A noter que le tour de corse 1956 fut remporté par Gilberte Thirion sur une Dauphine R 1090.

La voiture présentée a été restaurée en carrosserie/peinture et sellerie. Il manque les tôles amovibles qui entourent le moteur. Son fonctionnement est correct et ne nécessite rien de particulier à part une batterie. Le manuel de boîte à gant est présent. L’électricité est en 6 volts. Cet exemplaire de la célèbre Dauphine n’a eu qu’un seul propriétaire entre 1976 et 1994 puis le dernier. Sa carrosserie est « accessoirisée » par les équipements SAPRAR suivants : l’enjoliveur porte-écusson et pour le capot avant, l’enjoliveur de pare-brise, les enjoliveurs de bas de caisse, les grilles d’ouïes, les enjoliveurs d’aérateurs de jupe arrière le tout en aluminium poli, la moulure centrale des capots et les enjoliveurs de pare-brise et lunette qui eux sont en acier inoxydable et pour finir la belle décoration qui va de l’aile avant à l’aile arrière de chaque côté et qui représente un ensemble en plaque d’aluminium et baguette en inox. Saprar était le spécialiste officiel de Renault proposant les accessoires et enjoliveurs dits de « complément » qui n’étaient pas sur la voiture lors de sa sortie d’usine.

Éligible au Tour de Corse historique.


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1971 Fiat 500 L

€ 3 000 / 4 000


Châssis n°2.962.668

Coque autoporteuse

Moteur 2 cylindres en ligne refroidit par air de 650 cm3

Carburateur Weber

Puissance de 20 CV à 4 600 tr/mn

Empattement 1,84 m

Longueur 2,97 m

Largeur 1,32 m

Hauteur 1,33 m

Vitesse 100 km/h

Carte grise française

Est-il vraiment besoin de présenter la plus emblématique et la plus célèbre des Fiat ? La « 500 » est la descendante de la Topolino d’avant guerre. Elle fut lancée en 1957 et son succès sera hallucinant avec plus de 5 000 000 de voitures. Son arrêt de fabrication remonte à 1975, mais son dessin et sa bouille indémodables ont ressuscité il y a deux ans et demi à l’occasion du cinquantenaire du modèle sous la forme d’une voiture nouvelle qui évoque dans les grandes lignes sa prestigieuse devancière !

L’exemplaire présenté a été vendu neuf en France par FFSA (Fiat France Société Anonyme) sis au 140 avenue des Champs Elysées à Paris. Pour l’anecdote, c’est à cette adresse que se trouvait le magasin et le siège social de la grande marque française Delage !

Elle reçut une modification fréquente sur les Fiat 500 en France ou en Italie : c’est le changement de son moteur d’origine par un « puissant » 650 cm3 de Fiat 126. L’intérieur est noir avec les moquettes rouges. La carrosserie présente le genre de traces que l’on trouve sur les voitures qui circulent en ville. Repeinte en grise, sa couleur d’origine devait être un rouge comme sur les Ferrari. Avec son toit ouvrant, elle est aussi à l’aise sous le soleil que sous la pluie.

Voiture populaire, mythique, amusante, pratique, à la plage ou à la ville, « la Fiat 500, ça c’est quelque chose !».

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1962 Simca Plein Ciel S

€ 13 000 / 18 000

Châssis n°176 025

Moteur 4 cylindres en lignes de 1 290 cm3

Vilebrequin sur 5 paliers

Distribution par soupapes en tête

Alimentation par un carburateur inversé

Puissance 70 CV à 5 200 tr/mn

Embrayage par disque à sec

Boîte de vitesses à 4 rapports et MA

Direction par boÎtier

Suspension av par roues indépendantes

Suspension arrière par pont rigide et lames ½ elliptiques

Freins à tambours, commande hydraulique

Longueur / largeur / hauteur : 4 280 / 1 600 / 1 390 mm

Empattement / voie : 2 440 / 1 250 mm

Poids 970 kg

Vitesse environ 145 km/h

Carte grise française

Simca 8 ou 9 sport, Week-End, Coupé de Ville, Océane ou Plein ciel, voilà les noms évocateurs pour les Simca en carrosserie cabriolet ou coupé. Ces voitures hors série avaient la particularité, d’être carrossée chez Facel. Les modèles Océane et Plein ciel sont présentés au Salon de Paris d’octobre 1955. Avec le pare-brise « panoramique », l’américanisation est bien présente tout comme sur les Facel Vega à partir de la FV2. La finesse de la ligne et son design moderne et flatteur ont grandement contribué au succès remporté par ses modèles auprès de la gente féminine. D’ailleurs Henri Pigozzi le disait lui-même « Je vends mes voitures aux plus jolies femmes de Paris » ! Au cours de sa carrière, qui prit fin en juillet 1962, il y aura quelques évolutions au niveau de la carrosserie mais c’est surtout le moteur qui gagnera de la puissance passant de 57 à 70 CV.

Les coupés et cabriolets Simca étaient très chers et peu furent vendus, ils sont aujourd’hui recherchés.

Pour l’anecdote, c’est à ce modèle que l’on doit le nom du plus grand réseau de papeteries et fournitures de bureau en France. Créée en 1956, l’enseigne a pris le nom de Plein Ciel lorsque les fondateurs se sont arrêtés devant une Simca Plein Ciel, le nom sonne bien et ils baptisent aussitôt leur affaire de ce nom magique.

L‘exemplaire proposé a été immatriculé pour la première fois le 9 mars 1962. Entièrement restauré depuis la coque par un professionnel spécialiste de la marque, il est équipé de la plus belle des options, les roues fils. Le moteur, un Rush super M a été complètement refait y compris un arbre à cames neuf. Le radiateur, les chromes, les roulements, les suspensions sont également refaits.

Sa couleur bleu foncé se marrie très bien avec son intérieur rouge tout en cuir Cartier. Très maniaque, son propriétaire a parfaitement entretenu sa belle Simca Plein Ciel.

Le prochain propriétaire profitera pleinement de ce joyau.

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1920 STEPHENS Salient Six Model 82

€ 25 000 / 35 000

Châssis n° 24205

Moteur n° 24365

6 cylindres en ligne de 3 675 cm3

Alésage / course : 82,55 x 114,30 mm

Puissance 59 CV à 2 720 tr/mn

Distribution par soupapes en tête

Alimentation par un carburateur horizontal

Allumage par batterie, bobine et distributeur

Boîte de vitesses à 3 rapports et MA

Direction à gauche par boîtier

Suspension avant et arrière par ressorts ½ elliptiques

Freins à tambours sur les roues arrière

Roues à raies bois et jantes amovibles

Pneus en 5.00 x 24

Châssis longerons et traverses en tôle d’acier

Empattement 3,10 m

Carrosserie roadster

Vitesse maximum environ 100 km/h

Carte grise française

La marque automobile Stephens était en fait une branche de la société « Moline Plow Company » située dans l’Illinois à Freeport. Cette société-mère qui remonte à 1866 était spécialisée dans la fabrication de matériel agricole, de buggies et de charriots. La division automobile fut active de 1916 à 1924 et s’appliqua à fabriquer quelques 30 000 automobiles. C’est le président de la Moline monsieur Stephens qui donna son nom à la marque de voiture. Tout commença en 1915, avec une équipe de trois personnes dont John Trumble ancien ingénieur de chez Chevrolet. La première Stephens avec un moteur Continental à 4 cylindres fut livrée en mai 1916 à un docteur habitant de Freeport.

En 1917, Stephens lance la Salient Six qui est exceptionnellement moderne avec son moteur six cylindres à soupapes en tête et son haut rendement. Sa conception permettait même de régler le jeu des soupapes, moteur tournant et sans démontage.

C’est ce modèle qui sera fabriqué jusqu’à la fin.

La publicité était principalement axée sur les qualités d’économie, de fiabilité, de puissance et de beauté. La marque se vantait de facilement gagner les concours type « economy run ».
Le rare exemplaire présenté, un des 3780 de 1920, a appartenu à la collection de Pierre Croullet, connu pour avoir ouvert quelques temps un musée d’automobiles à Sanary sur mer. Ce musée fut dispersé en 1997 et c’est à cette occasion que l’actuel propriétaire s’en rendit acquéreur. Ce beau et moderne châssis, simple et robuste, typiquement américain est équipé d’une belle carrosserie du type roadster deux places avec trappe pour clubs de golf sur le côté droit. L’équipement électrique est complet et une jante de secours est positionnée à l’arrière. En effet les roues ne se démontent pas entièrement, en cas de crevaison, on enlève simplement la jante avec le pneu. Puissante et silencieuse, c’est une voiture confortable, dans un très bel état général, qui a donné beaucoup de plaisir jusqu’à présent et qui continuera d’en donner à son prochain propriétaire. Un manuel d’utilisation d’origine accompagne la voiture.

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1995 FERRARI F355

€ 45 000 / 55 000

Carrosserie : GTS Coupé Targa

Suspensions à roues indépendantes

Freins à disques

Moteur à 8 cylindres en V de 3 496 cm3

Alimentation par injection Bosch Motronic

Puissance : 380 CV à 8 250 tr/mn

Boîte de vitesses mécanique à 6 rapports + MA

Embrayage monodisque à sec

Titre de circulation européen

La Ferrari F355 est la remplaçante de la Ferrari 348 et a été construite de mai 1994 à 1999. Le moteur est passé de 3,4 L à 3,5 L. Elle est également la première voiture à disposer de 5 soupapes par cylindre ; ce qui explique par ailleurs sa dénomination: 355 pour 3,5 L de cylindrée, et 5 pour le nombre de soupapes par cylindre. Elle a été dessinée par Pininfarina. Lors du lancement, deux modèles étaient disponibles : le coupé Berlinetta, et le coupé targa GTS. La version (convertible) Spider a été présentée en 1995.

Les performances de la F355 sont exceptionnelles et sa tenue de route sans faille. Le moteur V8 émet une musique rauque. Sa puissance et son couple sont omniprésents, quel que soit le régime moteur. Sa boîte compte désormais 6 rapports. La direction est enfin assistée, donc plus facile et plus directe. Et l'aérodynamique tient compte de l'effet de sol. Les techniques de la course automobile sont omni présentes dans ce modèle qui devait se racheter de la 348.

Le modèle présenté est un modèle de 1995, de couleur jaune en harmonie avec son sompteux intérieur noir. Le toit est noir. La voiture a été vendue neuve au Moyen-Orient. Elle a ensuite été vendue en Angleterre à son actuel propriétaire, vivant à cette époque en Angleterre. Il s’agit d’une deuxième main et elle conserve son immatriculation britannique.

C'est une voiture dans un superbe état avec un kilométrage de 47 500 km.

Etant un modèle de 1995, elle possède une puissance supérieure de l'ordre de 10 CV aux modèles postérieurs car le système d'injection fut changé par la suite, bien que toute la production des 355 soit donnée pour 380 CV.

La voiture a été très bien entretenue avec une grosse révision il y a un an environ dont les courroies et l'embrayage. Les pneus ont été changes il y a quelques mois.

Bien entendu, nous délivrons au futur propriétaire le carnet et tous les manuels d'origine.

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1959 MG A



€ 20 000 / 25 000

Châssis n° HDA4360328

Carrosserie : Roadster

Moteur : 4 cylindres en ligne de 1 800 cm3

Alimentation par 2 carburateurs

Freins à tambours

Carte grise française

La MGA est présentée au salon de Francfort de 1955. Malgré son déficit de puissance par rapport à la Triumph TR2 et à l’Austin Healey 100, la MGA rencontre de suite le succès et 13 000 voitures seront vendues la première année.

La MG A est une voiture élégante et bien proportionnée avec des courbes qui déclenche le coup de cœur dès le regard porté sur sa ligne intemporelle. Elle apparaît comme un vrai roadster anglais, dépourvu de vitres descendantes et de poignées de portes. Elle sera le dernier de la firme d’Abington, la MGB s’analysant comme un cabriolet. Sa ligne racée et d’une grande pureté en fait l’archétype du petit roadster élégant au design modernisé.

Sa mécanique d'origine étant un peu faible, son propriétaire a préféré le 1800 de la MGB, lui donnant plus de couple et fonctionnant parfaitement bien.

Les freins ont été refaits. Sa sellerie rouge s'harmonise parfaitement avec sa robe noire.
La MG A possède un charme évident et est considérée comme l’une des plus belles MG jamais produites.

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1924 Hotchkiss Type AM

€ 40 000 / 50 000

Châssis n° 9.058

Moteur n° 9.058

Moteur 4 cylindres en ligne (80 x 120 mm) pour 2 413 cm3

Distribution par soupapes latérales

Alimentation par un carburateur horizontal Zénith

Allumage par magnéto

Boîte de vitesse à 4 rapports + M.A

Embrayage par disque à sec

Châssis à longerons et traverses en tôle d'acier emboutie

Suspension avant et arrière à ressorts ½ elliptiques

Freins à tambours à commande mécanique sur les 4 roues

Roues à rayons et moyeux RAF, pneus 820 x 120

Carrosserie torpédo de couleur vert/olive et noir,

5 places et 2 strapontins, sellerie cuir noir

Carte grise française
A l’origine fabriquant d’armes et de munitions avec notamment le canon de 75, la société Hotchkiss a dignement représenté la France dans la construction de voitures de qualité de 1904 à 1955. La marque aux canons croisés est reconnue pour la robustesse et la fiabilité de ses mécaniques. L’usine est basée à Saint-Denis, dans le nord de Paris.

Après la grande guerre, Hotchkiss va intelligemment se positionner dans un créneau peu fréquenté. Il faut savoir que la plupart des marques fournissait des voitures de 8 à 10 CV ou des 15 à 20 CV. C’est presque pour combler un vide qu’Hotchkiss prend d’assaut les 12-13 CV et obtiendra un énorme succès commercial avec le modèle baptisé AM. Elle est devenue en très peu de temps une marque de référence dans son domaine, n’étant une voiture ni trop petite ni trop importante. La clientèle, plutôt bourgeoise, aimera par-dessus tout la qualité, le confort et la discrétion des voitures Hotchkiss. Le modèle AM sera la voiture phare de la marque de 1923 à 1925 et l’AM2 lui succèdera de 1926 à 1933. C’est au modèle AM que l’on doit le célèbre slogan « la marque du juste milieu » qui ne quittera plus Hotchkiss jusqu’à l’arrêt de la production des voitures de tourisme. Sportivement parlant, le modèle s’est notoirement imposer lors de nombreuses épreuves routières en 1924 et 1925.

Le châssis numéro 9.058 appartient durant plus de 40 ans à la célèbre collection suisse de Jean Tua. Cette importante collection fut longtemps exposée dans un musée situé dans le centre de Genève. C’est à l’occasion de la vente du musée qu’elle retourna en France chez son actuel propriétaire.

Cette voiture est équipée d’une splendide carrosserie torpédo de bonnes dimensions avec un double pare-brise et deux strapontins à l’arrière. Robuste est bien construit, le châssis est équipé de quatre gros freins. La sellerie est en très bon état de conservation d’origine, le capotage est complet et a été refait. Le tableau de bord est splendide et complet. Le volant et les pédales ne sont pas usés par les seuls 15 000 kilomètres que la voiture a parcourus depuis sa sortie d’usine.

Ce modèle représente une des valeurs sûres des années 20/25. C’est un modèle qui a fait ses preuves et qui ne déçoit pas. Agréable et confortable, une Hotchkiss AM est une voiture puissante qui invite à voyager, quelque soit la distance. Très spacieuse, la voiture ne sera jamais avare de place pour les bagages ou les amis. C’est certainement la voiture idéale pour les rallyes…

Jean Tua, qui nous a maintenant quitté, nous avait parlé de cette voiture dans ces termes : « c’est en 1964 que j’ai trouvé cette voiture en France dans la région de Lyon, elle avait 6 000 kilomètres. Les propriétaires me l’ont vendu car ils n’avaient plus les roues. Elles avaient été volées pendant la guerre. J’ai eu beaucoup de mal à en retrouver.

La voiture est strictement d’origine. J’ai fait aussi beaucoup de rallyes et un jour j’ai fait Genève-Paris sous une pluie battante.

J’ai également fait quelques films avec la voiture, notamment ”Une fille à aimer”».

C’est une voiture qui marche à merveille et qui tient une bonne moyenne. »

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1949 BUICK Roadmaster

€ 10 000 / 15 000


Châssis n°45.167.750

Moteur 8 cylindres en ligne de 5 231 cm3

Puissance environ 150 CV à 3 700 tr/mn

Boîte de vitesse automatique

Freins à tambours, commande hydraulique

Carte grise de collection

La Roadmaster est une voiture haut de gamme construite par Buick, filiale de la General Motors. Ce nom a été utilisé entre 1936 et 1958. Elle était construite sur le châssis à empattement long et sa gamme de carrosseries comprenait les versions berlines, cabriolets, coupés et break bois (station wagon). Le moteur est le beau 8 cylindres en ligne introduit dès 1931, et contrairement à la plupart des autres constructeurs, ce moteur avait déjà la distribution par soupapes en tête. Disponible dans plusieurs cylindrées, seul 5,2 litres de 150 CV, c'est-à-dire le plus puissant, se retrouvait dans la Roadmaster.

Ce moteur n´a été remplacé qu´en 1954 lors de l´introduction du moteur V8.

Le modèle 1949 avec sa magnifique calandre à dents de requins est considéré comme un des plus beaux modèles. La Roadmaster est très facile à distinguer des autres versions puisque les ailes comportent 4 enjoliveurs chromés alors que les autres n´en comptent que 3.

La Buick Roadmaster 1949 de la vente se trouve en excellent état de présentation et de fonctionnement. Beaucoup de temps et d´argent ont été investis dans une restauration de qualité depuis 1993. La carrosserie a été entièrement refaite tout comme la peinture. L´intérieur est très beau en drap de laine gris. La pompe à eau, le démarreur, la dynamo, les freins, les roulements de roues et les amortisseurs arrière ont également été revus ou changés. Les pneus sont neufs et la radio d'origine a été révisée avec de nouvelles lampes et fonctionne. Elle est équipée de la boîte de vitesses type Dynaflow qui restera dans les annales comme la première boite automatique montée sur les Buick à partir de 1948. Le son sourd et discret du moteur est simplement envoûtant. Elle représente la voiture spacieuse, silencieuse et confortable pour voyager dans le « grand luxe ».

Elvis Presley débuta sa carrière avec le même modèle que celui présenté.

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1982 Porsche 911 SC

€ 20 000 / 25 000

Châssis n° WPOZZZ91SCS101539

Moteur 6 cylindres à plat de 2994 cm3

Refroidissement par air

Alimentation par injection Bosch K-Jectronic

Boîte de vitesses à 5 rapports et MA

Freins à disques assistés

Empattement 2272 mm

Longueur 4291 mm - Largeur 1652 mm - Hauteur 1320 mm

Vitesse environ 240 km/h

Carte grise française

Porsche, ce nom magique et évocateur, est à l’origine d’une des plus belles réussites automobiles. Et cette réussite exceptionnelle, la marque le doit à un seul modèle la 911. Emblématique, fabuleuse, mythique ou formidable, tous les qualificatifs lui vont. De 1964, année de sa première présentation à aujourd’hui, le modèle a su évoluer avec son temps. C’est un cas évidemment unique dans l’histoire de l’Automobile.

La 911 carrera 3 litres apparaît en 1976. Ce modèle sera très vite remplacé, dès août 1977, par la 911 Super Carrera baptisée 911 SC.

L’avantage indéniable de ces Porsche c’est qu’elles sont encore dans la sensation et le pilotage. A part l’assistance au freinage, il n’y a aucune aide à la conduite. Le plaisir d’être à derrière le volant est bien entier.

Avec un faible cout d’entretien et une fiabilité sans faille, les 911SC sont des Porsche très abordables et hautement recommandables.

Le splendide exemplaire présenté fut vendu neuf en Suisse. Livré le 5 avril 1982 il s’agissait du 1539ème exemplaire de 911SC sur les 3307 fabriqués en 1982 hors marché américain ou japonais. Périodiquement entretenu dans le réseau Porsche en Suisse comme le montre son carnet d’origine, la voiture est arrivée dans l’est de la France avec 76 000km en 1996. En 2009, à 144 000 km, la boîte de vitesse a été refaite et le moteur remplacé par un échange standard 911SC. Les amortisseurs, les pneus et la batterie ont été changés. Le contrôle technique est vierge de tout défaut. Sa couleur bleue est très originale et lui va à ravir, l’intérieur, sellerie et moquettes, sont en très bel état. Le compteur affiche seulement 162 000km, ce qui est peu pour une Porsche des années’80. Comme l’essai nous l’a montré il n’y a rien à prévoir sur cette voiture qui « marche comme un avion ». Cette Porsche est originale par sa belle couleur, et extraordinaire par son état !



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