Internationalisation dans le champ éducatif (18e – 20e siècles) Internationalization in Education (18th – 20th centuries) Genève / Geneva, 27-30 juin / June 2012


Bengt SANDIN, Department of Thematic Studies - Child Studies, Sweden



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Bengt SANDIN, Department of Thematic Studies - Child Studies, Sweden

The well-being of children is probably as close as we can get to a shared global value but it is doubtless interpreted in different ways during different periods of time. It also have a history of conflict over the meaning of rights. The project proceeds previous comparative research into family and children's policy, which indicate different regimes with respect to ordering the relations between individual, family, and state which reflects on the general welfare models which is based on certain understandings of the meaning of childhood as well as children's rights. In this paper I will discuss the transformation of rights regimes in the Swedish welfare state after WWII with a specific focus on the history of the of the banning of parents right to physically discipline their children. This legislation is central in the transformation of the understanding of childhood and underpin development of a new understanding of the relationship between the state, the family and the individual child. It also mark a distinct change in how children's rights was conceived and signify a new rights regime in the welfare system. A point which has been neglected in earlier research. The paper will also critically evaluate the claims that are made by civil society organizations and government agencies to have shaped and initiated the change and seek for an explanation in the structural changes that the Swedish society and political system was undergoing. The primary sources for the study is to be found in the government public inquires and material that was presented to the cabinet in preparation for a new law.

The Child, the Family, and the State: Explaining Children’s Rights Regime Variation in Sweden, France, and the US

Lars TRÄGARDH, Ersta Sköndal University College, Stockholm, Sweden

Ensuring the well-being of children is probably as close as we can get to a shared global value. This is underlined by the broad support given to the United Nation’s Convention of Children’s Rights of 1989, which has been signed by all but two countries in the world. However, comparative data on child well-being reveal dramatic differences not only between rich and poor countries but also between and within rich counties. Why this is the case constitutes the central puzzle that this project seeks to address and explain. Theoretically, the project proceeds from our own and others previous comparative research into family and children’s policy, which suggests that there are, at a minimum, three different ideal-typical regimes with respect to ordering the relations between individual, family, and state. We also engage more general welfare models developed by historians and sociologists, which have bearing on our understanding of changes in the meaning of childhood and children’s rights. Building on this work and that of other scholars, we theorize that different political orders will produce distinct children’s rights regimes. In this paper, which constitutes the first phase of a larger project, we plan to develop and refine this theory by investigating in depth, using a historical-sociological method, three cases – Sweden, France, and the United States. In the second phase we will attempt to apply and test the refined theory through a quantitative analysis using data on a larger number of rich, Western countries. We have chosen to study these three cases because they differ in significant ways. First, they rank differently with respect to well-being rates: according to the latest UNICEF review of “Child Well-being in Rich Countries,” Sweden ranks very high, the U.S. very low, and France in between. Second, they represent radically divergent models in terms of how relations between the state, the family, civil society, and the individual are institutionalized. The paper will conclude by presenting a model of how we can conceive of three distinct children’s rights regimes.



Jeudi / Thursday 11:00 - 13:00 Room: 1130

2.15. Symposium [part 2]. Université et formation des enseignants / University and teachers' education.

[Part 1: session 1.6.]



Coordinator(s): Diana Elvira SOTO ARANGO; Thérèse HAMEL

Discussant: José Rubens LIMA JARDILINO

Avancées dans l'égalité des genres à l'Université de Séville



Ana GUIL, Universidad de Sevilla, Spain

Depuis qu’a été créée l’Unité pour l’égalité et qu’a été élaboré le premier Plan d’égalité à l’Université de Séville, la situation des hommes et des femmes a lentement commencé à s’équilibrer, bien que l’égalité entre genres continue à être plus utopique que réelle. Après avoir situé l’Université de Séville comme référence d’excellence dans le contexte andalou, espagnol et européen, nous analyserons les données sur la situation des enseignants et chercheurs des deux sexes, obtenues durant l’année 2011-2012. Nous verrons les lents progrès, nous analyserons quelques-uns de leurs déterminants et nous proposerons des mesures pour éviter les obstacles au cours du long chemin vers l’égalité des genres.

Révolution tranquille et universitarisation de la formation des maîtres au Québec: aux sources des influences reçues en Amérique francophone



Thérèse HAMEL, Université Laval, Canada

Au milieu des années soixante (1960), la société québécoise passe par une transformation majeure qui touche tous les secteurs de la vie, que ce soit au niveau politique, économique, culturel, religieux et éducatif. Le système d’éducation traverse ce qui a été appelé une Révolution tranquille et les universités se voient confier le mandat de former les futurs maîtres. Si l’histoire des écoles normales et le transfert des écoles normales aux universités a été étudié (Hamel 1991. Hamel 1995), on a peu analysé les sources d’inspiration qui ont influencées les artisans de cette réforme d’envergure qui a totalement changé le visage des institutions éducatives. En terre d’Amérique, le Québec, bordé au sud par les États-unis, est au confluent de multiples influences où le regard se porte parfois outre-mer vers les pays d’Europe et les métropoles françaises et anglaises, mais aussi vers les États-Unis si proches géographiquement. Dans cette communication, nous voulons explorer les sources d’inspirations étrangères de cette réforme en prenant entre autres pour source le désormais fameux Rapport Parent, veritable charpente de cette universitarisation de la formation des maîtres. Le cas québécois est particulièrement intéressant, car contrairement à la France, qui pourtant a fortement influencé son système scolaire, le Québec (dans sa partie francophone), a opté pour un modèle tout a fait différent de celui de l’ancienne mère patrie. Nous situerons donc le transfert de la formation des maîtres à l’université dans son univers culturel plus vaste d’influences reçues et de métissage voire d’hybridation.

L´universitarisation de formation des enseignants pour l'école élémentaire: aspects de l'histoire contemporaine de l'éducation comparée en Amérique - le cas du Québec et le Brésil

José R.L. JARDILINO, Universidade Federal de Ouro Preto, Brasil

La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par des réformes dans l'enseignement supérieur dans plusieurs pays. Pour nous, en Amérique Latine, après les années soixante-dix, où dans cette partie du continent américain marquée de profonds désespoirs puis de luttes pour la démocratie, les Réformes étaient inévitables. En ce qui concerne l'éducation, le Brésil engage de profonds changements dans le processus de démocratisation, et plus tard dans la réorganisation de l'État dans les années 1990. Finalement, ce processus a permis la promulgation d'une nouvelle loi sur l'éducation, la loi 9394/96 (loi de directives et de base de l'éducation brésilienne). Les politiques de réformes de l'éducation brésilienne portent une attention particulière à la formation des enseignants afin de consolider la Réforme de l'éducation et la Réforme de l'État. Dans le contexte du Québec, une autre cas de cette étude, les réformes faites dans les années 1960, au milieu d'un tourbillon d'événements politiques, social et économique, l´éducation a également été une priorité. Les Québécois ont vécu au cours des années soixante et jusque dans les années soixante-dix une série de transformations qu'on peut qualifier de révolutionnaires. Cependant, certains auteurs s'interrogent sur le caractère de cette révolution, appelée de «Révolution Tranquille». L'éducation a également été l'un des secteurs de la vie sociale qui a été profondément restructurée (Rapport de la Commission royale d'Enseignement sur l'enquête de la dans la province de Québec - Le Rapport Parent). Dans les deux cas la question la formation des enseignants, en particulier, a constitué la pierre angulaire des réformes. Sur ces deux contextes, nous examinerons le processus d’ «universitarisation» dans la formation des enseignants pour les écoles primaires, sans, cependant oublier le mouvement de réforme qui a eu lieu au niveau international, comme l'ont souligné les recherches de Hofstetter et Schneuwly.

State, University and Autonomy: Some Reflections On The New Law Of University

Reinaldo ROJAS, UPEL-IPB, Venezuela

The objective of this article is to offer some reflections about the concepts of university transformation and legislation. These two concepts have been discussed in universities and by political groups which, in turn, have noticed the urgent need for updating the legislation in force since 1970. These reflections aim at developing a debate about the historical relationship among the State, the University and the concept of autonomy. As a conclusion, some proposals are given for the construction of a National University System that may be correspondent with the current legislation.



Jeudi / Thursday 11:00 - 13:00 Room: 1160

2.16. Symposium [part 2]. Etudier l’internationalisation sur le terrain de l’éducation: approches couplant histoire et sociologie / Studying internationalisation in the domain of education: approaches combining history and sociology

[Part 1: session 1.13.]



Coordinator(s): Leonora DUGONJIC

Discussant: Leonora DUGONJIC

Internationalisation et éducation: l’exemple des réformes scolaires françaises de la fin du XIXe siècle



Damiano MATASCI, Université de Genève / EHESS, Suisse / France

Ce papier propose une réflexion méthodologique et théorique sur l’étude du processus d’internationalisation des réformes scolaires françaises dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La construction du système scolaire moderne en France s’accompagne par la mise en place d’un système complexe d’échanges et de circulations internationales qui transcendent les frontières nationales. Missions scientifiques, voyages, congrès internationaux et expositions universelles constituent autant de vecteurs qui orientent les réformes. En effet, ils fournissent un savoir sur les systèmes scolaires étrangers que les réformateurs de l’époque utilisent comme des outils de légitimation pour asseoir leurs propres politiques. Inscrire l’histoire de l’éducation française dans le contexte international pose toutefois une série de problèmes méthodologiques qu’il convient de questionner: comment définir ces phénomènes? Comment mesurer l’impact des phénomènes transnationaux à l’échelle nationale? Qui sont les acteurs à l’œuvre dans ce processus et comment les étudier? Ce papier discute les concepts et les approches qui contribuent à appréhender ces phénomènes. Les notions proposées par l’école allemande en histoire de l’éducation, fortement influencée par les théories du sociologue Niklas Luhmann, seront particulièrement questionnées tout comme les problèmes méthodologiques liés à la théorie des transferts et à l’histoire dite transnationale. En articulant une réflexion théorique à des exemples empiriques, ce papier souhaite contribuer à une discussion sur les manières de penser et d’étudier le processus d’internationalisation des phénomènes éducatifs à partir du XIXe siècle.

L’éducation internationale comme champ de concurrence

Leonora DUGONJIC, Université de Genève, Suisse, EHESS, France

Qu’est ce l’«éducation internationale» et comment une école peut-elle être «internationale»? Répondre d’emblée à ces questions ce serait prendre position car l’appellation «école internationale» fait elle-même objet de luttes. Où se font ces luttes? Qui en sont les agents (individus et institutions)? Et quels en sont les enjeux? Comment le domaine d’éducation internationale s’est-il historiquement constitué en tant que tel et quand est ce qu’il a commencé à fonctionner comme un champ de concurrence? Telles sont les questions qu’impose l’emploi du concept de champ. Nous les aborderons à partir de l’étude statistique d’un réseau d’écoles particulier – les IB Schools – et d’une enquête historique et sociologique sur deux écoles supposées centrales – l’Ecole internationale de Genève (1924) et l’Ecole internationales des Nations Unies à New York. Nous présenterons les apports d’une approche de sociologie historique ou d’histoire sociale au sens interchangeable de Pierre Bourdieu.

La reproduction à l’épreuve de l’histoire. Massification scolaire et changement social en Suisse et en Occident au XXe siècle

Christian Alain MULLER, Université de Genève, Suisse

Depuis sa publication voilà déjà plus de quatre décennies (1970), La reproduction de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron a fait couler beaucoup d’encre tant en sa faveur qu’en sa défaveur. Les débats et critiques ont été nettement moins vifs chez les historiens que chez leurs voisins sociologues en raison de la position mineure qu’occupe l’objet éducation dans la discipline. Cependant, le modèle de la reproduction comme dynamique dominante des sociétés et des systèmes d’enseignement interroge nécessairement l’histoire puisque son postulat fondamental est qu’elle est «la science de l’éternel changement», pour reprendre les mots de Marc Bloch. Elle semble aussi condamner d’emblée tout projet de réforme sociale via l’institution scolaire, amenant notamment l’historien Antoine Prost à la reconnaître dès 1970 comme «juste» mais fort peu historique parce qu’«indépendante de toute contextualisation de temps ou de lieu, de toute histoire». Dans Le raisonnement sociologique, Jean-Claude Passeron apporte des lumières sur le modèle de la reproduction en affirmant, d’une part, qu’il n’est pas a-historique et, de l’autre, qu’il est un outil pour penser le changement social. Partant de l’axiome qu’il n’y a pas de bonne théorie qui ne soit empiriquement fondée et opératoire, nous tenterons ici de mettre le modèle de la reproduction à l’épreuve de l’histoire de l’enseignement en Occident au XXe siècle à travers la question de la massification scolaire. S’il est vrai que les institutions dites «traditionnelles» (armée, église, etc.) subissent une crise de légitimité à l’orée du XXIe siècle, force est de reconnaître que cette crise est éminemment paradoxale relativement au système d’enseignement. En effet, la «crise» de l’école apparaît plus que jamais comme son triomphe. Preuve en est que l’on va toujours plus nombreux et plus longtemps sur les bancs d’école depuis au moins deux siècles. A bien des égards, la scolarisation constitue une des dernières expériences véritablement collectives de nos sociétés. En ce sens, il s’agit là d’une transformation majeure des sociétés contemporaines qui nécessite une explication historique. Nous montrerons ainsi en quoi et comment le modèle de la reproduction contribue ou ne contribue pas à une explication générale du phénomène de la massification scolaire. Et comme la méthode historique est avant tout la comparaison, pour paraphraser encore une fois Marc Bloch, nous le ferons à une échelle internationale en confrontant les cas de plusieurs pays occidentaux au XXe siècle.



Jeudi / Thursday 14:30 - 16:30 Room: 5393

3.1. Des manuels pour des enseignants et des éducateurs: éthique et morale (18e-19e siècles) / Manuals for teachers and educators: ethics and morality (18th - 19th centuries)

Chair: Kate ROUSMANIERE

A Look inside the Teaching Manuals: Learning the Development of Modern Pedagogy



Wojciech KULESZA, Universidade Federal da Paraíba, Brasil

At one point in the process of formation of modern pedagogy as an academic discipline, most of the production of educational practical knowledge was under the responsibility of secondary schools preparing teachers for primary education. In the period between the last decades of the nineteenth and the first decades of the twentieth century, the experimental classrooms associated with Normal Schools, acted as true teaching laboratories in order to establish simultaneous teaching, graded schools and a curriculum outlined by subject matters. During this period, before the pedagogical research was assumed by the Colleges of Education, the development of the mass education systems followed, in different ways, this world-wide pedagogical model to deal with the relation between pedagogical knowledge and its practice. Conducted usually by elementary teachers acquainted with pedagogical academic issues, these empirical trials formed a repertoire of pedagogical practices that would eventually be publicized through the production of textbooks for the instruction of teaching students and/or improvement of primary school teachers. These published works were opposed to the existing theoretical treatises on pedagogy, mainly produced by the managers of religious or secular schools and aimed to spread modern educational organization but still strongly based on the traditional pedagogical framework typical of the individual teaching made by tutors. Written in national languages, these manuals reflected deeply local school culture. Moreover, they were filled with practical examples from the classroom well know by teachers and thus had to compete favorably with those authoritative treatises. Besides, the authors used widely this classical references to compound the theoretical and doctrinal excerpts of his manuals (pioneering the current operation of “copy and paste”) adding a suitable application to prevailing educational practice. Due to its characteristics, these textbooks reinforced the intense exchange of pedagogical materials taking place in this period and many have been used and/or translated into other countries also dealing with the same questions concerning mass education. Taking these manuals as "crystallization" of pedagogical proposals in a particular context which eventually “traveled” to other places, this paper examines the teaching manuals that circulated in Brazil from 1870 to 1940. As part of school culture of Brazilian education, we take these books as central sources to study the phenomena of transference, circulation, diffusion, flow and exchange of this dominant pedagogical model between the different national systems of education. Special attention was devoted to the translation of models of school organization and teaching methods in foreign countries for the Brazilian educational reality, giving particular emphasis to the mismatches and gaps between pedagogical practices proposed by the various international, national and regional manuals. Although relatively outdated in many respects on Europe and the United States, it is argued that the same development of pedagogical knowledge happened in Brazil, with the so-called New School movement beginning in the twenties of the last century representing a turning point in the process by which the academic Sciences Pédagogiques were legitimized as true guiding tools for educational knowledge and practice of primary school teachers.

“Oh…behave!” Moral regulation in teacher education manuals at the advent of the common school



Matthew SCHERTZ, University of Montana, U.S.A.

Thus far, much of the literature which focuses on the history of moral education at the advent of the common school era analyzes the curricular materials and disciplinary experiences of children. A concerted effort to understand reformer’s attempts to shape the moral behavior of teachers, and a survey of the various pedagogical techniques reformers espoused for the moral development of the young, is also warranted. Using a variety of teacher education manuals written during the antebellum period, I will explore several reformers’ moral education agendas using a theoretical concept known as “moral regulation,” defined by Rousmaniere, Dehli & Coninck-Smith (1997) as “the disciplining of personal identities and the shaping of conduct and conscience through self-appropriation of morals and beliefs about what is right and wrong, possible and impossible, normal and pathological” (p. 5). What “personal identities” did the writers of these manuals seek to perpetuate? What behaviors, for both teachers and students, were considered “right,” “possible,” and “normal”? What pedagogical techniques were teachers encouraged to use when “shaping....conduct and conscience”? Analyzing passages in these moral education manuals should help to address these questions and hopefully enable us to infer the reformers’ visions of the model moral subject for a growing, diffused republic. While researchers interested in moral education have focused on the contrasts between the traditional Boston Grammar School teachers and common school reformers (Kaestle, 1983; Hogan, 1992), the manuals written by the reformers themselves are by no means uniform, and speak to a diversity of approaches to moral regulation during the time period. While many reformers promoted moral persuasion in the common school classroom as an alternative to authoritarian pedagogical practices (Abbott, 1833, Cowdery, 1857), influential educators such as Reverend Wayland (1835) insisted on instilling obedience without using ethical deliberation. Although Wayland did encourage moral reasoning for teachers, and deplored the use of physical punishment, his pedagogical directives adhered to a Calvinist ideology mirrored by some of his contemporaries (Wardwell, 1849). However, one cannot assume that the larger evangelical movement adhered to strictly authoritarian conceptions of moral regulation for teachers and their students. Several reformers promoted Christian identity formation while encouraging teacher dispositions and pedagogical techniques that were born out of the enlightenment (Northend, 1859). These reformers saw teachers as “priests” for a new age--devout, pedagogically advanced intellectuals who would personify an enlightened, Protestant ethic. Still another position put forth by Edward Rogers harkened back to classical Greco-Roman ideals (1849). Rogers focused on the efficacy of stoic virtue and an Aristotelian vision of character. His impassioned, moving work called for teachers to model the classical humanitarian values of Demosthenes and Cicero. By exploring a variety of teacher education manuals dedicated to the moral regulation of teachers and their students during this era, I hope to deepen our understanding of the complex and contentious nature of the moral education process. Moreover, it would be interesting to see the commonalities between the positions to get a better understanding of the evolution of pedagogy advocated by the reformers. I will to conclude the piece by extrapolating the authors’ differing visions of the ideal moral subject at the dawn of the modern era.

A.H. Niemeyer’s ‘Grundsätze der Erziehung und des Unterrichts’ (Foundations of Education and Instruction) as example for the internationalization in education in the late 18th century



Sylvia LÄSSIG, University of Hamburg, Germany

At the end of the 18th and the early 19th centuries, efforts were made to collect and systematize the state of knowledge in the field of education and to develop a system of pedagogy. These first handbooks or compendiums addressed to parents, tutors and (school) teachers can be regarded as the foundation of a modern scientific pedagogy in Germany. August Hermann Niemeyer (1754-1828), professor of theology, educator and director of the famous institutions of August Hermann Francke (Franckeschen Stiftungen) in Halle, was one of the first who attempted to establish such a system of pedagogical knowledge. His ‘Grundsätze der Erziehung und des Unterrichts’ (Foundations of Education and Instruction) were published from 1796 in a series of expanded editions and reprints. By his death, in 1828, eight editions of the ‘Grundsätze’ had already been published. They had an important impact on pedagogical thinking and practice well into the second half of the 19th century in Germany. However, Niemeyer referred in his writings not only to the national educational discourse but included also transnational ideas and knowledge. Taking the first edition as an example I shall point out which authors and publications Niemeyer used in which way resp. which components of international knowledge had an influence on his ‘Grundsätze’. Niemeyer’s compendium can serve as an example for the transfer and circulation of knowledge in the educational discourse, especially in a time when this discourse became virulent and intensified.



Lectures autorisées, l'apprentissage permis: livres étrangers dans la Biblioteca da Inspeção Escolar do Parana (Brasil)

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