Bafoussam 19


Hôpital de référence de Sangmelima :Le chantier à la traîne



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Hôpital de référence de Sangmelima :Le chantier à la traîne

Le MINSANTE et le MINEPAT ont fait le déplacement hier pour comprendre le départ.Juillet 2010. Voilà, la nouvelle date avancée pour la fin des travaux de construction de l’Hôpital de référence de Sangmelima dans e Sud. Annonce faite par MAMA Fouda, ministre de la santé publique (MINSANTE). C’était hie, au cours d’une visite de travail qu’il a effectuée sur ce chantier, en compagnie de son homologue de l’Economie de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motaze. Sur le site de 6,5 hectares, le chantier a déjà fière allure. Visiblement, c’est un joyau architectural qui sort de terre, sis au quartier Bitom à Sangmelima. A ce jour, selon le coordonnateur du projet de construction, le niveau de réalisation est évalué à 80%. Pourtant, les travaux entamés en janvier 2008 devraient être achevés, il y a 18 mois, soit le 13 juillet denier. D’où la mauvaise impression du MINSANTE, qui avoue que « les travaux traînent énormément ».

Encore que, en février, lors de la neuvième réunion du comité de pilotage interministériel (MINSANTE, MINEPAT et MINDAF), impliqué dans la construction de cette formation sanitaire, la question du retard dans l’avancement des travaux avait été décriée. Cela avait alors été justifié par la surenchère des prix des matériaux sur le marché et les caprices de la météo, entre autres. Et la date de livraison avait été prorogée pour fin septembre. A ce jour, les travaux sont encore en cours et le coordonnateur du projet parle de quatre mois de retard. C’est donc fort de tous ces constats qu’André MAMA FOUDA s’est rendu hier à Sangmelima. Avant la visite du chantier, le MINSANTE a réuni les différents acteurs de la construction autour d’une table. Les débats ont été houleux, les uns rejetant le tort sur les autres. On a parlé des problèmes de validation de plan, de pénalités trop élevées, de l’incinérateur, des artères et de difficultés de décaissements, entre autres.

Face à tout ce monde, le MINSANTE s’est montré intransigeant : « je constate qu’il y a un gros problèmes de relations humaines entre vous ». malgré tout, après un tour du chantier, le MINSANTE a salué l’excellence des travaux déjà effectués. Des instructions ont été données pour que le nouveau délai de mi-2010 soit respecté. Le travaux de construction de l’hôpital de Sangmelima sont évalués à 9 milliards francs, cofinancés par les fonds de l’organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et de l’Etat du Cameroun. D’une capacité de 100 lits, les principaux services attendus sont la maternités, la pédiatrie, la médecine générale, la chirurgie toutes urgences, stomatologie, ophtalmologie et orthopédie. L’ouvrage pourra, en outre se doter de logements pour 17 médecins et d’une morgue de 24 places.



Les populations réclament le bitumage de la route Kribi-Djoum-Congo

Vœu formulé lors de la conférence des sections Rdpc, le week-end dernier à Djoum.La principale doléance des militants du Rdpc réunis dans les différentes organisations de jeunes et femmes du parti des flammes, le week-end dernier à Djoum, portait sur le démarrage des travaux du bitumage de la route Kribi-frontière du Congo Brazzaville, en passant par l’arrondissement de Djoum. Un axe qui permettra de désenclaver la zone tropicale qui regorge d’énormes richesses fauniques. L’appel d’offres étant déjà lancé, la seconde phase du projet devra suivre avec le démarrage effectif des travaux de bitumage de cette route. Les articulations des travaux de cette conférence de sections Rdpc du Dja et Lobo IV, avait pour thématique principale, « la gouvernance locale et le développement, sommes nous prêts à relever le défi ? » L’objectif pour les militants de cette section Rdpc du Dja et Lobo IV, était de démonter l’apport de la décentralisation dans le développement local. Les travaux qui se sont déroulés en commission étaient constitués de celles de politique générale, économique, et sociale.

Au terme des travaux, les conférenciers ont émis le souhait de voir « un fils de la section du Dja et les jeunes pour leur part regroupés au sein de la commission des affaires sociales, ont prôné l’implication effective des militantes dans les rangs du parti. Entre autre, l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), à toutes les populations de la contrée. Djoum étant une cité où l’activité agricole est une potentielle source de revenus, les militantes de la section Ofrdpc ont réclamés l’aboutissement rapide des travaux de construction des infrastructures routières, permettant d’écouler facilement les produits vivriers. Ceci passe aussi par l’accès aux crédits pour financer lesdits projets. La rencontre de Djoum a connue la présence massive des militants de la section Rdpc du Dja et Lobo IV, avec leur tête le président Jean Claude Asso, qui a exhorté ses camarades à rester unis pour soutenir la politique des grandes ambitions prônée par le président national Paul Biya.

Bernard Messengue Avom, le ministre des Travaux publics, délégué du comité central du Rdpc aux travaux, a remis séance tenante 400 exemplaires des textes de base du Rdpc. L’on a également noté la présence de David Nkotto Emane, directeur général de Camtel, personnalité ressource dans le Dja et Lobo III, venu également revivifier la foi militante des camarades de Paul Biya. Six militants du parti ont reçu des parchemins pour leur dynamisme dans le parti.

Sur le chemin du retour à Yaoundé, Bernard Messengue Avom, le ministre des Travaux publics a pu constater par lui-même le mauvais état de la route Sangmelima-Djoum. Son véhicule de marque Prado 4 x 4 n’a pas échappé aux crevaisons le long du parcours. Ce qui rejoint du reste le vœu exprimé par le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (Art) Jean-Louis Beh Mengue, par ailleurs première personnalité ressource d’accompagnement désigné par le Comité central : « les populations de Djoum et les militants de la section Dja et Lobo IV particulièrement sont derrières le chef de l’Etat. Mais comme vous avez pu le noter, la principale doléance exprimée par les populations consiste au bitumage de la route Sangmélima-Djoum-Frontière du Congo. Nous avons espoir que la haute hiérarchie qui est sensibilisée à cet réagira positivement », a-t-il conclu.

SANGMELIMA, LA BEAUTE DANS LA SOBRIETE

«Za a nga li va ?» (« Qui a défriché ici ?» C’est par cette question que les Allemands découvrent ce qui deviendra une ville. Un bel endroit, tout propre, comme prédisposé à les accueillir. Le nom est tout trouvé, pour cette localité au cœur de la forêt équatoriale, une cité rase, fraîche et sans pour une ville qu’on dit à l’image peuple. Un peuple intelligent, mi-paresseux, mi-travailleur et quasiment sûr de son fait. De la richesse de ses forêts, de la fertilité de ses sols, de l’instruction de ses fils, de l’ambition de sa l’ambition de sa progéniture, la qualité de ses élites et, depuis quelque temps, de l’opulence de ses ressortissants. C’est justement parce qu’elle est convaincue de regorger tant de ressources que «Za a nga li va ?» ne semble pas pressée d’éclore, de sortir de terre. Elle traîne crânement, comme ces personnes assurées d’être capables de donner le meilleur à tout moment. «Za a nga li va ?» sait qu’elle peut.

Logée dans le Dja et Lobo (province du Sud), à deux heures trente minutes de Yaoundé, il est facile de rallier la ville par une route bitumée. Le transport interurbain écrit de belles lettres de ce côté-là. Bucavoyages, qu’on ne présente plus, y règne en maître. Ses autobus démarrent quasiment toutes les trente minutes, vers cet axe joliment fréquenté le week-end venu. Prado, Pajero, Mercedes, Land Cruiser et tous ces autres 4x4 d’aujourd’hui, rivalisent de vitesse et de brillance sur cette route tortueuse. Quelques villas d’envergure sur le chemin - celle de jean Jacques Ndoudoumou, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) à Mvoutessi. Mais à ce qu’il parait, c’est l’arbre qui cache la forêt. L’intérieur des terres serait impressionnant. Casimir Medjo affirme d’ailleurs que la coutume bulu le veut ainsi : il faut être quelqu’un chez soi avant de l’être ailleurs. Ceux qui sont restés, qui n’ont pas émigré vers le Gabon, le Congo voisins, se sont lancés dans l’agriculture. Le cacao, bien entendu, qui a nourri et instruit ceux qui aujourd’hui font la fierté de la contrée. Populations agrico le de père en fils, c’est dur comme fer qu’elles croient, malgré les infidélités du cacao, à la renaissance prochaine de cette culture durement frappée par la conjoncture mondiale. En attendant, la chasse est un autre vivier. Malgré la lutte pour la protection des espèces, la ville est réputée pour la qualité de sa table. Vipère, porc-épic,
chenilles et autre pangolin se mêlent dans une parfaite symbiose. Les Bulu sont réputés bons vivants, et ne se privent pas. L’exploitation forestière est également une source importante de revenus. Le bois enrichit, et de nombreuses élites au rang desquelles un illustre fils, s’y sont lancées.

Sangmélima la belle. C’est avec un brin de fierté que Monsieur le maire raconte qu’un homme, alors préfet de Sangmélima, inculqua un esprit. Ferdinand Koungou Edima est celui qui a institué, à Sangmélima, le jeudi comme jour de travail manuel collectif. Tous les fonctionnaires étaient alors tenus de faire de la propreté autour de leurs domiciles et dans les bureaux. Les différents administrateurs qui se sont relayés à la tête du département ont suivi. On raconte dans la ville qu’il y a encore quelques années, un maire faisait fouetter les populations pour un bout de papier jeté par terre, une devanture non peinte en b1anc, une attitude incorrecte, un vêtement un peu osé…

Casimir Medjo vous suggère même d e redescendre la principale artère de la ville : «Vous trouverez l’un des plus beaux, sinon le plus beau centre commercial du pays. Bâti sur deux artères, il est visible de bas en haut et de haut en bas. Nous mettons le paquet. Où avez-vous vu des trottoirs et des rues peints en blanc ?» Un désir de propreté a exprimé en tout temps et en tous lieux, au point où Hysacam a doté la mairie d’un camion de ramassage d’ordures. Il sillonne la ville de jour, mais surtout de nuit. Monavebe, Mbeli’i, Akon, Haoussa... Autant de quartiers qui ne demandent qu’à vivre en toute salubrité. Des quartiers où vivent des Fong des Fang, des Bulu - bien sûr -, mais aussi une forte colonie de ressortissant du Grand-Nord, des Bamouns, des Bamilékés, du Gabonais et les Nigérians qi tiennent le petit commerce. Le maire Medjo le dit avec détachement, comme pour rappeler que les autochtones, scolarisés à 75%, s’occupent à autre chose. Il rappelle également que Sangmélima abrite quand même l’école où a été créé l’hymme national, l’école de Foulassi, et compte parmi ses fils la première bachelière du Cameroun, Mme Azang Madeleine, encore en vie.

Il fait bon vivre à Sangmelima, et le climat de type équatorial n’est pas plus mal. Les retraités y coulent des jours heureux. A l’exemple de ce maire, expert-comptable, directeur général de Mobil Oil Cameroun, Mobil Oil Tchad, Mobil Oil Zaïre pendnat 24 ans. Marié et père de six enfants, il est une élite aux côtés de Paul Biya, Gervais Mendo Ze, Edouard Akame Mfoumou, Jean Fouman Akame, etc. d’ailleurs, c’est ici la chose la mieux partagée : quand vous demandez quelles sont les principales élites, c’est courroucé qu’on vous répond que vous les connaissez mieux que quiconque. Comme si tout cela allait de soi…

Mais Sangmélima, par-delà abrite quelque part comme un abcès : une artère, parallèle à l’avenue commerciale et qui part de la place en an 2000 à la poste. Ici, non loin des vieux entrepôts de cacao des temps de boom de ce produit, est située la maison de Paul Biya. Qui n’y est pas venu depuis une bonne vingtaine d’années. Or cet axe fortement gardé par éléments de la Garde présidentielle est interdit à la circulation automobile depuis des lustres. Pourquoi, et qu’à quand ? A Sangmélima, ville de pacifistes s’il en est, tout le monde vit cette situation non pas comme un drame, mais comme une curiosité sous le Renouveau.

SANTA


SANTA

Au village de Santa, à 15 min au sud de Bamenda, un marché impressionnant se tient le jeudi matin, qui est d’ailleurs le jour de marché dans de nombreuses localités entre Bafoussam et Bamenda.

Le marché de Santa attire un monde considérable, venu de Bamenda et des environs. C’est avant tout un marché de fruits et légumes, très fourni en états les plus variés. C’est, dans la région, une des manifestations les plus pittoresques. Pour les amateurs, ne pas manquer, un peu plus loin, le marché du vin de raphia.

SANTCHOU

Les patriarches sont formels : Santchou serait la déformation de « San Zock », qui signifie littéralement, en langue Mbo, « le père de l’éléphant ». En fouinant dans les archives administratives, on retient que cette unité administrative s’appelait le district de Mbo, crée le 30 décembre 1960 et faisant partie de ce qu’on appelait alors le département Bamiléké, avec pour chef-lieu Dschang. C’est en 1979, qu’elle sera érigée en arrondissement de Santchou, dans le département de la Menoua.

Ainsi, cette unité a également été redimensionnée, en s’élargissant au groupement bamilékés de fombap et de fondenera Mais cet éléphant qui a pris du poids, territorialement parlant, s’accommode mal de son nouveau statut. visiblement, la ville est confrontée à plus d’un problème : en saison de pluies, les inondations font des ravages, la localité est sérieusement enclavée certains villages sont inaccessibles. Par ailleurs, l’unique société rizicole qui générait des revenus et des emplois, la SODERM ,à fermé , laissant ainsi de nombreuses familles sans revenus . Une partie de l’élite qui l’a achetée n’arrive pas a la remettre debout, à cause des querelle intestine. Au-delà de ce tableau peu reluisant, Santhou reste une destination touristique qui vaut bien un détour.les sites visité : les chefferies traditionnelles, la réserve de la faune, le ‘blanck water’ les grottes de fondonera les populations espèrent de tout cœur que la route dschang-santchou, encore en chantier, sera le déclic qui va permettre à leur localité de décoller.

REPERES


Arrondissement de santchou, district de mbo : le 3o décembre 1960. Érigé en arrondissement en1979. Démographie estimée à20000 habitants, selon les sources administratives. Principale ethnies : les mbo :’autochtones) et les bamlékés (allogéne).le groupement santchou est composé des mbo et des deux groupements bamilékés : fombap et fondenera.

CHIFFRES


18KM

POUR ARRIVER 0DONERA ? GROUPEMENT bamiléké situé dans les montagnes de santchou, il fut nécessairement passé par Dschang. Cela revient a dire qu’il faut la distance santchou –dschang, estimée à 30km, et puis parcourir les 18km qui séparent Dschang de fondonera

Il ne fait pas bon de vivre à santchou en saison de pluies….Andre fongwang ne mâche pas ses mots lorsqu’il parle de la cité. Apres un détour dans les principaux quartiers, on se rend compte que e jeune moto-taximan sait de quoi il parle .Akassalafam, le plus vieux quartier de la ville, ou il habite avec ses parents, les gens sont toujours sur le qui vive, après une averse. Après la pluie c’est toujours le mauvais temps .les inondations font des ravages : les WC se profanent et communiquent avec les puits d’eau. Dans les concessions et les rues, on trouve les mares d’eau, qui sont les gites de moustiques.santchou vit vraiment les pieds dans l’eau. La saison de pluie à même imposé un accoutrement singulier aux habitants. On porte les bottes ou les chaussures appropriées pour protéger ses pieds et de ne pas patauger dans la boue, le blouson pour ne pas attraper froid… explique André

Certains pense que le malheur de cette localité viendrait de sa position géographique : santchou est, en effet tassée dans une pleine, entourée des montagnes et de deux grands fleuves. En l’occurrence le nkam et menoua . le lit du fleuve nkam n’étant profond, chaque fois qu’il pleut abondamment les eaux débordent et se déversent dans la cité… explique le vieux millat polycarpe , par ailleurs conseiller municipal. Et ce sont habitants de la ville qui en font des frais. Face aux inondations récurrentes l’exécutifs communal argue qu’il manque de moyen financiers, en mettant en place un système de canalisation des eaux.

Problèmes d’eau

Malgré les pluies abondantes et constantes, la ville manque curieusement d’eau potable.la majorité des populations consomme de l’eau de pluie dont la quantité est douteuse. Et certains ne prennent pas le soin de la jales cause de la consultation médicale, les élèves et les écoliers valiser, avant la consommation, déclare Angel une infirmière.les plus prudent se débrouille, je me ravitaille en eau potable à melong, la ville voisine .et à chaque fois que je me déplace hors de la ville, j’amène toujours quelque bidons vide pour puiser de l’eau potable .., affirme un fonctionnaire dans le district de santé, les autorités expliquent que les maladie hydrique et le paludisme constituent les principes sont les couches les plus touchées , affirme Angèle incapable de nous fournir les chiffres exacts.

L’enclavement

Si la pleine est confrontée aux inondations et victimes des maladies hydrique, les zone de montagne sont très enclavées illustration : le nouveau sous -préfet qui à pris ses fonctions depuis le mois d’aout dernier éprouve de la peine à effectuer sa première tournée de prise de contacts .a cause de l’enclavement.’jean adonis bayi .la seule voie d’accès à ces villages situé à 18km kilomètre de dschang passe par le chef lieu de maroua. Fatigué de payer le prix fort exigé par les mots-taximen ,les populations sont contraintes à la marche pour se rendre d’un village a un autre . Pour aller à Ngwatta situé à une dizaine de kilomètres du centre urbain, ou se trouve la chefferie de deuxième degré, il faut débourse 500 francs .le déplacement dans le premier de l’arrondissement est plus onéreux. «  Dans certains quartiers de santchou, il est difficile de se déplacer en voiture ou en motos » rencheri andré.

LES QUERELLES

Les maux s’accumulent à santchou , qui selon Milla polycarpe , serait la mauvaise prononciation de « san sou » en langue mbo et qui signifierait littéralement «   le père de l’éléphant ». Visiblement, cet éléphant a pris un coup de vieux, au point qu’il n’arrive plus à maîtriser ses propres fils et filles, qui brillent par leurs éclats de voix. La pomme de discorde : les litiges fonciers. Depuis que le district de Mbo (créé le 30 décembre 1960), a été transformé en arrondissement en 1979, et par la même occasion, s’est élargi aux groupements bamiléké, les deux principales ethnies qui peuplent cette unité administrative ». A l’approche de chaque échéance électorale, la tension est toujours vive entre les différentes communautés. «  C’est que les groupements bamiléké souhaiteraient voir l’un des leurs briguer un des postes électifs actuellement détenus par les fils Mbos », résumé une autorité administrative.

Sur le chantier du développement, la dynamique élite de Santchou qui a pourtant racheté la Société de développement de la riziculture dans la plaine Mbo (Soderim) n’a pas pu remettre en selle cette entreprise, qui faisait vivre de nombreuses familles, à la belle époque. Malgré la fierté du sol, la pauvreté sévit toujours dans les zones rurales, parce que les villageois n’arrivent pas à écouter leur récolte vers les grands marchés de la région. Une lueur d’espoir : la route Dschang –Santchou, en chantiet, désenclaverait cet important arrondissement.

C’est la peur dans le ventre que les voyageurs s’engagent sur ce tronçon Sanctchou –Dschang, long de trente kilomètres. Non pas à cause du relief de la localité, du reste fortement accidenté (au niveau de la falaise où l’on retrouve ravins, montées et descentes abruptes), qui donne souvent des frissons à ceux qui empruntent le trajet pour la première fois ; encore moins à cause de grands travaux qui s’intensifient sur cette route, en chantier… Mais, à cause du phénomène des coupeurs de route localisé au niveau de la falaise.

Généralement, ils sévissent les vendredis, mais, il n’est pas exclu qu’ils opèrent aussi les autres jours », témoigne un passager qui soutient que la gendarmerie manque de moyens adéquats pour s’attaquer à ce phénomène récent qui prend de l’ampleur.

Cette situation a bouleversé les habitudes. On ne voyage plus n’importe comment. Pour éviter d’être la proie facile des bandits, les chauffeurs et propriétaires de véhicules ont convenu qu’il faut désormais voyager en cortège. Les voyages de nuit sont fortement déconseillés. A partir de 18 heures. Pas de véhicule de transport en commun pour rallier Santchou ou Dschang. Le passager doit simplement ajouter son visage. «  Les coupeurs de route opérent aussi ux premières heures de la matinée… « , ajoute un habitué du trajet. Conséquence : l’attente se fait longue dans les agences au points de chargement, le temps que deux ou trois cars fassent le plein de passagers. Et le tarif en vigueur n’est jamais fixe. On débourse plus lorsqu’on est en saison des pluies, entre 1000 et 1500 francs.

Mais, en temps normal, le trafic est intense sur ce trajet qui est un véritable régal pour touristes et alpinistes. Formés d’une gigantesque chaîne de montagnes, la falaise, pittoresque paysage, est une attraction qui invite à la découverte. On traverse des hauteurs. La nature est belle et sauvage. On traverse des forêts vierges habitées par des oiseaux et animaux divers ; des rigoles et rivières qui font ruisseler des eaux d’une clarté remarquable. Et chemin faisant, de gros engins déchirent le silence de la forêt, en s’attaquant à des rochers difformes… On constate que le goudron se mt en place progressivement, malgré tout. On s’étonne de l’ampleur du travail à abattre. On parcourt les vingt kilomètres de la falaise, à la fois, émerveillé et pétrifié. A l’arrivée, on pousse toujours un ouf de soulagement.

Mythes ou légendes, Blanck water traine une réputation sulfureuse, c’est une rivière pas comme les autres. On l’appelle ainsi cause de sa couleur de ses qui est toujours noire, en toutes saisons. On rencontre bien des choses sur cette fameuse rivière située à un jet de pierre du centre urbain. Qu’il ne fait ps bon de se retrouver tout seul dans cette rivière, en journée qu’elle regorgerait des ‘mami water’qu’elle avalerait tous ceux défieraient ses pouvoirs …

En tout cas, les autochtones et habitant de santchou, avisés prennent leur distances… mais personne n’a jamais donné un témoignage édifiant d’ un fait troublant qu’il aurait personnellement reçu ‘ les gens rencontre n’importe quoi , pour faire peur .c’est une rivière qui à tout juste une eau noire .mais quand on la puise , elle n’est plus noire c’est tout ‘, relative , mekou nestor , chef de village fonwang .

SITE : la réserve de la faune qui aurait bien pu s’appeler la réserve de la flore, pour la bonne raison qu’elle n’a plus d’animaux d’envergure. malgré son accès difficile, en saison de pluies,( la piste qui est y conduit ressemble à un champ de macabo )cette réserve faut bien un détour , lors qu’on est a santchou.il ya plus beaucoup d’animaux à mokot et mbounkou… les éléphants, les hippopotames qu’on y retrouvait ont émigré ailleurs., toute fois on peut ,à tout hasard ,rencontrer les singe , biche,…mais cette réserve possède une flore riche et variée qui attiré beaucoup d’oiseaux)affirme le maire , timothée etyzok. Autre destination pittoresque

: Les grottes de fondenera, située dans les montagnes .il faudra traverser monts et vallées pour y arriver.

À Santchou est –elle unité difficile administrer ?

Il règne une certaine tension entre les mbo (autochtones) et les

bamilékés (allogènes).

Je n’ai pas de liaison avec le groupement fondonera situé dans les montagnes .pour me rendre dans ces villages, situé à 18kilométres de Dschang, je suis obligé de pensé par le chef lieu de la menoua. Je sors carrément de mon unité de commandement, avant d’y revenir. C’est vous dire le sérieux du problème . mon souhait est qu’il soit crée une route qui relierait directement le groupement fondenera a santchou . Cela désenclaverait, en partie, l’arrondissement.

La falaise se situe à la frontière de l’arrondissement de santchou et fait d’ailleurs l’objet d’une querelle entre les communautés située à la frontière. Mais, la gendarmerie (réduit à 8 éléments) ne dispose pas de véhicule, ni de motos pour se déplacer, le phénomène prend aussi de l’ampleur.



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