The task of creating a global development strategy that will promote the
spiritual and material well‑being of all the planet's inhabitants constitutes
a challenge to reshape fundamentally the institutions of society. In the
crafting and implementation of such a strategy, the following concepts
are of critical importance.
‑ Development policy and programs must be based on an unconditioned
recognition of the oneness of humankind, a commitment to justice as the
organizing principle of society, and a determination to exploit to the
utmost the possibilities that a systematic dialogue between the scientific
and religious genius of the race can bring to the building of human
capacity.
‑ The development process must involve the generality of humankind,
members of governing institutions at all levels, persons serving in
agencies of international coordination, scientists and social thinkers, all
those endowed with artistic talents or with access to the media, and
leaders of non‑governmental organizations.
‑ The establishment of full equality between women and men, in all
departments of life and at every level of society, must be a primary aim.
‑ While acknowledging the wide differences of individual capacity, a major goal must be to make it possible for all of the earth's inhabitants to approach on an equal basis the processes of science and technology.
‑ At the heart of development must be a consultative process in which the individual participants strive to transcend their respective points of
view, in order to function as members of a body with its own interests
and goals.
‑ Spiritual issues facing humanity must be central. For the vast majority
of the world's population, the idea that human nature has a spiritual
dimension ‑‑ indeed that its fundamental identity is spiritual ‑‑ is a
truth requiring no demonstration.
‑ A new "work ethic," based on a spirit of service to humanity, will be
essential. To that end, training that can make it possible for the earth's
inhabitants to participate in the production of wealth must be illumined
by the spiritual insight that service to humankind is the purpose of both
individual life and social organization.
‑ New economic models will be required, shaped by insights that arise from a sympathetic understanding of shared experience, from viewing
human beings in relation to others, and from a recognition of the
centrality to social well‑being of the role of the family and the
community.
The principle of the oneness of humanity must be wholeheartedly
embraced by those in whose hands the responsibility for decision‑making
tests, and its related tenets ‑including the concept of world citizenship –
must be propagated through both educational systems and the media.
‑ As the integration of humanity gains momentum, those who are selected to take collective decisions on behalf of society, will increasingly have to see all their efforts in a global perspective. Not only at the national, but also at the local level, the elected governors of human affairs should, in Bahá'u'llah's view, consider themselves responsible for the welfare of all of humankind.
‑ It will be necessary to create laws and institutions that are universal
in both character and authority. Ultimately, the restructuring or
transformation of the United Nations system will lead to the
establishment of a world federation of nations with its own legislative,
judicial and executive bodies.
These themes and others relevant to a global development strategy are
elaborated in the concept paper entitled, The Prosperity of Humankind.
Over a century ago, Baha'u'llah issued to the peoples of the world an
appeal which is of particular significance to all of us gathered here today
at the World Summit for Social Development and the NGO Forum: "Be
anxiously concerned," He urged, "with the needs of the age ye live in,
and center your deliberations on its exigencies and requirements." "Be
united in counsel, be one in thought."
Jaime Duhart
Bahai'I International Community
866 United Nations Plaza, Suite 120, New York NY 10017, USA
Telephone:+1-212/803 2500; Fax:+1-212/803 2566
BUSCO - Business Association For The World Social Summit
Association Mondiale Des Entrepreneurs Pour Le Sommet Social
Dans ce sommet intergouvernemental, vous avez bien voulu accueillir les Acteurs de la sociale civile. Nous avons apprécié tout au long de la Préparation des déclarations que vous avez longuement discute, les consultations dont elles ont fait l'objet et qui ont permis aux
Entrepreneurs de s'exprimer.
Ceux de notre association, provenant de plus de 35 pays ont pris acte des engagements que vous soumettez a l'approbation des Chefs d'Etat et des propositions qui tendent à favoriser une croissance économique durable, Destinée a répondre aux besoins énormes des populations mondiales.
Vous avez opté pour le fonctionnement dynamique de l'économie de marché ‑ meilleure créatrice de richesses ‑ et pour la libéralisation du commerce mondial. Nous sommes d'accord avec ces choix et nous sommes également d'accord pour que ce soient les besoins humains ‑ en emplois productifs, en logements, en alimentation, en santé, en éducation et en culture ‑ dans un Environnement assaini, qui soient au centre de nos objectifs communs.
L'aggravation du chômage et de la misère exige des attitudes nouvelles et des efforts sans précédent, car les mécanismes naturels ne résolvent pas L'immensité des problèmes contemporains. A nos yeux, les acteurs essentiels du développement économique et social
sont les entrepreneurs et le monde du travail, par leurs productions, leurs services, les progrès techniques, les innovations qui ont déjà transformé le monde.
Dans le cadre du BUSCO, nous avons élabore 16 propositions, soit: un programme d'actions en dix points et sa mise en oeuvre dans six domaines complémentaires.
Leurs objectifs sont:
Premièrement, de tendre au plein emploi productif que les entreprises devraient s'efforcer d'atteindre globalement, par leurs actions de formation et par leur créativité, créant plus d'emplois que n'en détruisent les progrès techniques et la concurrence, inévitables, bénéfiques, mais
douloureux dans les périodes d'ajustement qu'ils exigent.
Deuxièmement, de se mobiliser et agir en entreprises citoyennes, co-responsables du bien-être collectif, en liaison avec les pouvoirs publics, les fondations, les associations caritatives et humanitaires, nationales et internationales.
Par le sens des priorités et une conscience de leurs responsabilités sociales et civiques. Cette conscience exige de la rigueur et le rejet de toute forme de corruption ‑ qui empoisonne l'atmosphère et entraîne des coûts supplémentaires inacceptables.
Ce n'est pas nouveau: car dans notre histoire, de nombreux exemples ont manifesté les résultats bénéfiques de telles attitudes. Mais ce qui devrait être nouveau, c'est une amplification, une généralisation de ces attitudes et de ces actions dans un esprit de confiance mutuelle.
L'aspect financier ne saurait être ignoré. La baisse des charges pesant sur les salaires, une politique de dépenses publiques plus raisonnable, et une défiscalisation des dons aux fondations et associations à but social, Sont des mesures nécessaires.
Le BUSCO, dans mon esprit, voulait dire Business Council, mais cela veut Dire, aussi Business Conscious. Des principes pour la conduite des Affaires ‑ comme ceux élaborés par la Table Ronde de Caux, alliant le Kyosei japonais, aux principes américains du Minnesota et à ceux du respect de la dignité de l'Homme ‑ ont montré la possibilité d'un consensus, dont des esprits éclairés de l'Inde, d'Afrique, de Russie, pour ne citer que quelques exemples, ont trouvé inspirants et susceptibles de servir de référence de comportement.
Ma conclusion, Mesdames et Messieurs, les représentants des Etats et des Organismes Internationaux, est celle d'une espérance. Abolissez-les barrières de la méfiance et de l'incompréhension, et vous trouverez parmi les entreprises, des partenaires susceptibles de mettre en oeuvre l'immense programme d'action humanitaire pour le respect et la dignité de l'Homme sur notre Terre.
Olivier Giscard d'Estaing
Association Mondiale des Entrepreneurs
Pour le Sommet Social (BUSCO)
Arche de la Defense, Paroi Sud
F-92055 Paris La Defense, France
Fax: +33-1/45 04 27 62
Caucus Latinoamericano: Cumbre Mundial Sobre Desarrollo Social
Agradecemos la oportunidad de compartir nuestras propuestas, resultado de un proceso de discusión de organizaciones de la sociedad civil de América Latina participantes en el proceso de la Cumbre.
En los debates sobre el desarrollo económico y social se ha enfatizado que los desajustes macroeconómicos de nuestros países son el principal obstáculo para su desarrollo. Para corregirlos, es urgente que los acuerdos de esta Cumbre no se conviertan en una simple declaración. Compartimos el espíritu de la Declaración del Foro de ONG's y el consenso general de que: "el mundo vive una profunda crisis social global".
Nuestra región no escapa de aquella situación; nuestro continente, mas que pobre, es un continente injusto.
Esto tiene diversas causas.
Los desajustes no solo se limitan a los desequilibrios macroeconómicos y financieros, sino fundamentalmente a las desigualdades e iniquidades económicas y sociales existentes al interior de nuestros países.
La desigualdad en la distribución de los ingresos se expresa en que el 5 % de la población absorbe mas del 80 % de la riqueza. Las discriminaciones por raza, etnia, genero, edad, residencia y discapacidad, profundizan las brechas sociales. En las ultimas décadas se ha acumulado una deuda social a expensas del desarrollo humano. Este costo es muy superior al monto de la deuda externa de la región. Por ello es urgente una solución innovadora y definitiva al problema de la deuda mediante su reducción o cancelación.
Las responsabilidades son de nuestros gobiernos, de los sectores dominantes en nuestros países y del injusto orden económico y político internacional, que genera fuertes desventajas para los países en desarrollo.
La incoherencia entre las políticas económicas, sociales y ambientales, así como el traslado de la crisis de los países del Norte hacia los del Sur, se manifiesta claramente en:
‑ el crecimiento desordenado y asimétrico del mundo;
‑ la sobre explotación de los recursos naturales;
‑ la expansión de patrones de consumo y de tecnologías de los países del
Norte a costa del medio ambiente y de los recursos del Sur;
‑ el sobre endeudamiento que hoy afecta a los países en desarrollo;
‑ la acción descontrolada de las transnacionales y el flujo de capitales
de especulación financiera; y, ‑ la disminución de la cooperación al desarrollo.
Los modelos económicos vigentes no son una respuesta a la pobreza, la falta de oportunidades de empleo y la desintegración social. Es mas, el modelo neoliberal, tampoco ha dado resultados para estabilizar las economías, tal como se ha evidenciado recientemente en la región.
Ante esta situación, consideramos que el aplicar el mismo modelo con "Rostro Humano" es insuficiente. La equidad, la paz, la justicia, la libertad, los derechos individuales y colectivos, la democracia y el respeto a la autodeterminación de los pueblos, son los valores centrales de un nuevo paradigma de desarrollo al que aspiramos.
Todos los actores de la sociedad civil consideramos que debe replantearse el concepto de desarrollo, eliminando las causas de la iniquidad social y económica. Para ello, se requiere mas que políticas focalizadas, sectoriales o medidas compensatorias frente al ajuste.
Demandamos un cambio radical del orden económico, social y político nacional e internacional; un Ajuste de Cuerpo y Alma Humanas. Un nuevo modelo debe considerar al ser humano como sujeto del desarrollo integral. Debe concebirse un ámbito amplio e integral de participación, que
reconozca la diversidad cultural, étnica, genérica, etérea; como el derecho de las personas y los pueblos al desarrollo.
Debemos promover un modelo de desarrollo que contemple un sustancial aumento de la inversión social para mejorar la calidad de vida de nuestros pueblos, en el que la libertad individual, la solidaridad y el respeto a los derechos humanos guíen el accionar de los gobiernos, organismos internacionales y a la misma sociedad civil.
Por que no hablar de inversión social en vez de gasto social? Por que no impulsar compromisos que trasciendan las simples metas que son fáciles de alcanzar? Él desafió de la Cumbre es involucrar a nuestros Estados en mantener sus responsabilidades sociales. Ellos deben destinar mayores recursos para la población más necesitada.
La militarización implica el desperdicio de recursos humanos, naturales y financieros, que aumentan la desigualdad y la pauperización, la violencia social y política. Por ello, exigimos la disminución de dichos gastos y su orientación a programas sociales.
La nueva concepción del desarrollo deberφa basarse en la cooperación entre el Mercado, el Estado y la Sociedad Civil, sustituyendo el actual antagonismo de Estado‑Mercado. Ninguno de los dos ha dado respuesta a los problemas sociales.
Desarrollo significa por tanto:
El aporte de la sociedad civil con participación en la formulación, ejecución y evaluación de programas y políticas. Se trata de una propuesta de corresponsabilidad y colaboración mutua a nivel local, nacional e internacional. Demandamos que sean reconocidos los derechos territoriales, culturales y económicos de los pueblos indígenas de América Latina, así como la diversidad étnica dentro de nuestros Estados.
Deben eliminarse todas las formas de colonialismo, neocolonialismo y otras presiones, como el bloqueo a Cuba, que aun pesan sobre países de la región. Debe hacerse una revisión profunda de los organismos económicos y financieros internacionales, particularmente de las organizaciones de Bretton Woods y del Sistema de Naciones Unidas, a fin de sentar las bases para un accionar futuro transparente en sus políticas y metas. La comunicación es un derecho publico que debe democratizarse, reconociendo la legalidad y la legitimidad de todas las expresiones
populares y comunitarias de comunicación. En suma, aspiramos a un desarrollo sustentable que redistribuya el poder y los recursos.
No podemos retroceder en los logros acordados en las anteriores Cumbres. No debemos desorientarnos en nuestro rumbo de búsqueda de equidad. Debemos incrementar el poder de las mujeres; fortalecer la organización, participación y concertación ciudadanas; consolidar la democratización cultural; garantizar la universalidad de todos los derechos humanos,
especialmente, la salud y los derechos sexuales y reproductivos de mujeres y hombres.
Finalmente, queremos expresar que el Caucus Latinoamericano se compromete a hacer un seguimiento serio, responsable y técnico de los acuerdos de esta Cumbre conjuntamente con los Gobiernos de nuestros países. Instamos a integrar a los ministros encargados de las políticas económicas con el fin de vincular en la acción concreta nuevas estrategias que integren lo
Político y lo social en la búsqueda de un nuevo paradigma de paz, libertad, solidaridad y justicia.
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