Elaboration of a strategy to integrate training on adaptation to climate change within the educational system of cameroon


APPENDICES APPENDIX 7.1 TERMS OF REFERENCE (ToR) OF THE STUDY



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7.0. APPENDICES

APPENDIX 7.1 TERMS OF REFERENCE (ToR) OF THE STUDY


APPENDIX 7.1.1 Adopted Terms of Reference during defence of Preliminary Report on the 19th/09/2011

PROCESSUS D’ELABORATION D’UNE STRATEGIE D’INTEGRATION DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LE SYSTEME EDUCATIF DU CAMEROUN

**********************

Rapport de la réunion de mise en cohérence de la compréhension des TDR et présentation du rapport de mise en œuvre de l’étude

Lundi le 19 Septembre 2011

Lieu: Salle de réunions du PACC à Yaoundé (Immeuble Foe)

Date : 19 septembre 2011

Durée: 10h30 à 13h00

Participants 

Membre du Groupe de travail

  • Mme Bekolo Dorothy (Présidente de la séance et représentante du MINEPAT)

  • M. Moussa Nguemadji (représentant du PF CCNUCC)

  • M. Fondjo Nyamsi Laurent (représentant du MINEE)

  • M. Takou Ndada Narcisse (représentant du MINIMIDT)

  • M. Oyono Ndeng Joseph (représentant du MINADER)

Equipe de l’UNESCO Cameroun

  • Dr. Nsom - Pial Annie Claude (UNESCO Cameroun)

  • Pr. Plea Mama (UNESCO Cameroun)

Equipe du Programme

  • M. Enyegue Ateba Michel (Coordonateur du programme)

  • M. Banseka Hycinth (Conseiller Technique du programme)

Equipe des consultants

  • Pr. Ayonghe Samuel (Chef de Mission, BDCPC)

  • Dr. Fantong Wilson (Consultant, BDCPC)

  • Dr. Nkwatoh Athanasius (Consultant, BDCPC)

Désignation du bureau

La réunion a été présidée par Mme BEKOLO Dorothy du MINEPAT, assistée par M. Moussa Nguemadji du MINEP. M. Banseka Hycinth, Conseiller Technique (CT) du programme était chargé du secrétariat.



Agenda 

  • Présentation des participants ;

  • Présentation des objectifs de la réunion (CT) ;

  • Rappel sur les objectifs, résultats attendus de l’étude (Takou Narcisse) ;

  • Présentation du rapport de mise en œuvre(BDCPC) ;

  • Discussion et recueil des recommandations ;

  • Clôture.

Ouverture

Mme Bekolo Dorothy a remercié tous les participants pour avoir trouvé le temps afin de répondre présent à cette réunion, et a présenté le projet d’ordre du jour de la réunion qui a été validé sans modification.



Rappel sur les objectifs de la réunion 

Après la présentation des participants, M. Banseka Hycinth a rappelé le contexte de l’étude et a expliqué l’objectif de la réunion ainsi qu’il suit :



  • Assurer un même niveau de compréhension des termes de références de l’étude par tous les acteurs (Groupe de Travail, bureau d’étude et Unité de Gestion du Programme);

  • Valider, sous réserve de l’intégration des recommandations issues de la présente réunion, le rapport de mise en œuvre de l’étude soumis par le bureau d’étude.

Le CT a aussi précisé qu’il a été demandé aux consultants de produire un rapport de mise en œuvre qui inclut les éléments clés suivants :

  • Contexte / justificatif de l’étude ;

  • Méthodologie de travail ;

  • Contenu du rapport final (sous forme d’une table des matières) ;

  • Un modèle de fiche d’enquête.

Présentation des TDR et rapport de mise en œuvre

M. Takou Narcisse a rappelé de manière synthétique, les objectifs et résultats attendus de l’étude. Les TDR ont été distribués aux participants en version papier avant la réunion.

Le chef de mission de l’étude, Pr. Ayonghe Samuel, a présenté le rapport de mise en œuvre qui a mis en exergue la compréhension du travail par les consultants. Tous les participants ont reçu la version électronique du rapport quatre jours avant la réunion, et la version papier du rapport en salle.

Recommandations

A l’issue de la présentation du rapport par les consultants, la séance de questions réponses a permis de formuler d’une part, des recommandations spécifiques pour l’amélioration dudit rapport, et d’autre part des remarques d’ordre général pour assurer la production d’un rapport de qualité et son appropriation par les acteurs clés.



Par rapport à l’amélioration du rapport de mise en œuvre :

Introduction :



  • Relever formellement le fait que les cours sur les changements climatiques sont enseignés au Cameroun de manière éparpillée, et souligner la nécessité de les introduire de façon systématique dans les programmes officiels des enseignements, vu leur importance pour le développement économique du pays ;

  • Introduire l’adaptation aux changements climatiques comme sous titre et mettre l’accent sur son caractère transversal.

Objectifs :

  • Le sous objectif no2 est modifié ainsi qu’il suit :

    • Développer et/ou améliorer le contenu des cours ou des modules des formations sur les risques liés aux changements climatiques …

Méthodologie :

  • Expliquer les raisons d’être des choix des sites d’échantillonnage pour la descente sur le terrain,

Stratégie :

  • Intégrer dans les annexes les stratégies pour chaque secteur du système éducatif au Cameroun.

De manière générale, il a été décidé ce qui suit:

  • La stratégie doit prendre en compte les trois secteurs éducatifs formels (éducation de base, enseignements secondaires et enseignement supérieur) et les deux sous - systèmes éducatifs - francophone et anglophone ;

  • Limiter l’étude au système éducatif formel (éducation de base, enseignements secondaires et enseignements supérieur). Le secteur de formation professionnelle n’est pas pris en compte ;

  • Inviter de manière formelle les ministères sectoriels chargés de la mise en œuvre de la stratégie (Ministère de l’Education de Base, Ministères des Enseignements Secondaires et le Ministère de l’Enseignement supérieur) à a désigner leurs représentants pour la réunion de validation du rapport provisoire et toutes les autres réunions de suivi de la mise en œuvre de l’étude ;

  • Proposer au MINEP de préparer des lettres d’introduction des consultants auprès des partenaires au développement et institutions étatiques. 

Conclusion

Le rapport de mise en œuvre de l’étude a été validé sous réserve d’intégration des recommandations spécifiques ci-dessus.



Secrétaire Présidente

Hycinth Banseka Mme Bekolo Dorothy

APPENDIX 7.1.2. Initial Terms of Reference

DOSSIER DE SELECTION D’UN CABINET POUR LA CONDUIT DES ETUDES D’ELABORATION D’UNE STRATEGIE D’INTEGRATION DES FORMATIONS SUR ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES DANS LE SYSTEME EDUCATIF DU CAMEROUN

TERMES DE REFERENCE

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le climat de la planète dépend de nombreux facteurs, principalement de la quantité d’énergie provenant du soleil, mais aussi de facteurs tels que la teneur en gaz à effet de serre et en aérosols de l’atmosphère ou les propriétés de la surface de la terre, qui conditionnent la quantité d’énergie solaire qui sera absorbée ou réfléchie dans l’espace.

Les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N2O) ont crû de façon notable depuis le début de la révolution industrielle. Ces augmentations sont principalement dues aux activités humaines, comme l’utilisation de combustibles fossiles, les changements d’affectation des terres et l’agriculture.

Le réchauffement de la planète est désormais une certitude. Nombreuses sont les observations attestant de l’augmentation des températures de l’atmosphère et des océans, de la fonte généralisée de la neige et des glaciers, et de l’élévation du niveau des mers.

Selon le rapport du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC), onze des douze dernières années (1995-2006) figurent parmi les douze années les plus chaudes jamais enregistrées depuis que les températures de la surface du globe sont mesurées (1850). Au cours des cent dernières années (1906-2005), la température moyenne de la planète a augmenté de 0,74°C. Le niveau moyen des mers a augmenté de 17 cm au cours du vingtième siècle, en partie en raison de la fonte des neiges et des glaciers dans bon nombre de montagnes et dans les régions polaires.

Selon différents scénarios d’émission, la température moyenne mondiale devrait augmenter d’environ 0,2°C par décennie au cours des deux prochaines décennies. Les études antérieures prévoyaient un réchauffement de 0,15 à 0,3°C par décennie entre 1990 et 2005.

Dans toutes les régions du monde, on observe que de nombreux systèmes naturels sont touchés par des changements climatiques régionaux, notamment à travers une augmentation des températures.

L’Afrique est particulièrement vulnérable aux changements climatiques et cette vulnérabilité intensifie les contraintes économiques, politiques et humanitaires que connaissent déjà les pays de la région et réduit considérablement leur capacité d’éliminer l’extrême pauvreté. Les couches les plus pauvres de la société seront les plus gravement touchées par ces phénomènes car ce sont eux qui sont le moins en mesure de s’y adapter. Des interventions systématiques seront requises à tous les niveaux (régional, national, sous-national, local) de la planification et de la mise en œuvre des actions de développement pour éviter une inversion des progrès obtenus en matière de développement.

Le Cameroun, Afrique en miniature est particulièrement vulnérable aux changements climatiques. Dans sa première communication nationale sur les changements climatiques, cette vulnérabilité à été vérifié et évaluée sommairement dans la zone septentrionale et la zone côtière. Ladite vulnérabilité intensifie les contraintes économique, politique et humanitaire ainsi que la pauvreté. Des interventions systématiques seront requises a tous les niveaux (national, régionales, local, etc.) de la planification pour éviter une inversion des progrès obtenus en matière de développement.

1.1 Cameroun et changements climatiques

Après la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement et le Sommet de Rio au Brésil en 1992, le Cameroun a ratifié en 1994 la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Par cette ratification, le Cameroun s’est engagé avec la communauté internationale à stabiliser les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à un niveau qui préviendra l’interférence dangereuse anthropique avec le système climatique.

En adhérant à la CCNUCC, le Gouvernement Camerounais entend maintenir ses efforts dans le sens de la poursuite des réformes engagées pour prévenir les effets des changements climatiques. Cet engagement est mis en évidence par entre autres:

  L’élaboration en 2001 de la Communication Initiale Nationale sur les Changements Climatiques ;

  L’adoption en 2009 de la vision volontariste à long terme du Cameroun, avec comme l’un des axes stratégiques pour la phase I (2010 – 2019) : élaborer et engager la mise en œuvre d’une politique ambitieuse de préservation de l’environnement et de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques ;

  Création en Décembre 2009 par Décret du chef d’état de l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC) ;


  L’élaboration en cours de la deuxième Communication Nationale sur les Changements Climatiques.

D’ailleurs, la protection de l’environnement est une préoccupation nationale reconnue par la Constitution du Cameroun de 1996, dès son préambule.



1.2 Programme d’Adaptation aux Changements Climatiques (ACC)

Le PACC s'inscrit dans le cadre de l'initiative « Cool Earth Partnership », lancée par le Gouvernement Japonais qui consacre un soutien de 92,1 millions de dollars américains aux mesures d'adaptation dans 21 pays d'Afrique, donc le Cameroun. Le PNUD apporte un appui à la mise en œuvre de ce programme. Dans le cadre de ce programme intitulé « Appui à la mise en œuvre d’approches intégrées et globales de l’adaptation aux changements climatiques en Afrique » financé par le Gouvernement du Japon, le PNUD accompagnera le Cameroun à prendre en compte les risques et opportunités liés aux changements climatiques dans son processus de développement national afin d’éviter la perte des acquis du développement dans un contexte climatique en évolution.




Ce programme aidera le Cameroun à établir un environnement porteur et à se doter des capacités requises au niveau local et national pour lui permettre de concevoir, financer, mettre en œuvre, suivre et ajuster des politiques et plans d’adaptation à long terme, intégrés et efficaces par rapport au coût, dont la robustesse sera assurée face à une large gamme de situations climatiques possibles.

Plus spécifiquement, la mise en œuvre de la Composante national du programme vise à :

  Faciliter l’accès aux meilleures données et informations disponibles sur la variabilité et les impacts climatiques pour appuyer la mise en place de mécanismes nationaux de planification et de décision dynamiques à long terme;

  Appuyer le renforcement institutionnel et le développement du leadership de manière adaptée aux spécificités de la situation et des besoins du pays;

  Identifier les meilleures pratiques, expériences et technologies relatives à la mise en œuvre des politiques et des mesures favorables à la résilience du pays face au climat dans les secteurs prioritaires et faciliter leur échange entre pays ;

  Identifier les options de financement novatrices et faciliter l’établissement de partenariats clés au niveau national, sous-régional et régional ;

  Etablir des mécanismes de connaissances et d’apprentissage afin de sensibiliser, d’engager les parties prenantes, d’informer les décideurs et de promouvoir les échanges et la coopération entre les pays.

Le but du programme est de renforcer la capacité d’adaptation dans les zones vulnérables, promouvoir une action précoce pour l’adaptation et jeter les fondations d’un investissement à long terme visant à accroître la résilience face aux changements climatiques au Cameroun. Le Gouvernement du Cameroun en manifestant son intérêt pour ce programme se fixe pour objectif de mettre sur pieds des mécanismes qui facilitent les activités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques. La mise en place du Programme Management Unit au Cameroun a permis le début effectif des études planifiées dans le cadre logique du programme. Parmi les études prioritaires, est celui sur l’élaboration des modules de formation et des stratégies d’intégration des cours sur l’adaptation aux changements climatiques dans les curricula du système éducatif du Cameroun dont les termes de référence y relatifs sont développés dans le présent document.

2. OBJECTIFS

L’objectif général est d’élaborer une stratégie pour l’intégration des cours sur l’adaptation aux changements climatiques avec une proposition des modules et cours de formations sur l’adaptation aux changements climatiques dans le système éducatif du Cameroun.

Plus spécifiquement, le travail vise à :

• Faire un état des lieux de la situation des formations en changements climatiques et particulièrement sur l’adaptation aux changements climatiques dans le système éducatif au Cameroun ;

• Développer le contenu des cours ou des modules des formations sur les risques de changement climatique, la vulnérabilité et adaptation au changement climatiques dans le système éducatif du Cameroun ;

• Elaborer une stratégie pour l’intégration des modules de formation ou des cours en adaptation aux changements climatiques dans les curricula de formation du système éducatif Camerounais.



3. ELIGIBILITE ET LANGUE DE TRAVAIL

La participation est ouverte à égalité de chance à tous bureaux/cabinets de consultation y compris les ONG et Associations exerçant dans le domaine. Chaque soumissionnaire est autorisé à postuler pour plus d’un lot.

Les offres peuvent être présentées en anglais ou en français.

4. TACHES DU CONSULTANT

Recueillir et analyser toutes les informations nécessaires auprès des Ministère et autres institutions concernés ;

Tenir des rencontres de concertation avec les représentants des quelques institutions académiques afin de recueillir les défies et problèmes liée a l’intégration ou au déroulement des cours sur le changement climatique au sein de leur institutions.

Etablir un document de synthèse des résultats de la concertation susmentionnée assortie d’une analyse et d’une évaluation des cours sur le changement climatique dans le système éducatif au Cameroun à chaque niveau ;

Proposer les contenu des cours et/ou des modules des formations sur l’adaptation aux changements climatiques pour chaque niveau du système éducatif au Cameroun;

Elaborer des outils et/ou supports pédagogiques pour ces cours au niveau de l’enseignement secondaire et de l’éducation des bases ;

Elaborer des documents des stratégies pour l’intégration des cours et/ou des modules de formation sur l’adaptation aux changements climatiques pour chaque niveau dans le système éducatif au Cameroun.

5. RESULTATS ATTENDUS

• Un état des lieux de la situation des cours lié aux changements climatiques est fait pour le système éducatif du Cameroun ;

• Les modules des formations à long et à court terme, et/ou les cours sur les risques des changements climatiques, la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques sont développés a chaque niveau du système éducatif au Cameroun;

• Les outils et/ou supports pédagogiques pour les cours au niveau de l’enseignement secondaire et de l’éducation des bases sont développés ;

• Une stratégie pour l’intégration des modules de formation et/ou des cours en adaptation aux changements climatiques dans les curricula des différents niveaux du système éducatif au Cameroun est élaborée, assortie d’un résumé des activités clés à mener dans ce sens.

6. ELABORATION DU RAPPORT

6.1 Format

Les rapports présentés en anglais ou en français utiliseront la police ‘Arial’ de taille douze (12). Les tables des matières, listes des tableaux et des figures doivent être insérées automatiquement. Les sigles ou abréviations doivent être entièrement définis au premier usage dans les rapports et présentés dans les premières pages du document. Un résumé exécutif qui présente la conduite et les conclusions prioritaires de l’étude, et les activités à entreprendre doivent être présenté au début du rapport.


6.2 Sources

Toutes les données et informations d’intérêt figurant dans le document doivent être référencées. Pour les publications, articles et livres, les références doivent inclure : «Nom de l’Auteur, Année de publication, Titre, etc. » ; et pour les référence issu de l’internet : « Nom de l’auteur, titre, nom de la propriété du site, date de consultation du site, et l’adresse web or URL »



6.3 Rapports à déposer

Le prestataire retenu devra élaborer et transmettre au PNUD les rapports suivants:

une version provisoire du rapport d’état des lieux sur les cours dans le domaine des changements climatiques et d’une stratégie d’intégration des cours et/ou des modules des formations sur l’adaptation aux changements climatiques en cinq (5) exemplaires et en format numérique sur CD-ROM ;

  une version provisoire du rapport sur les contenu des cours et modules des formations sur l’adaptation aux changements climatiques en cinq (5) exemplaires et en format numérique sur CD-ROM ;

  une version définitive du rapport d’état des lieux sur les cours dans le domaine des changements climatiques et d’une stratégie d’intégration des cours et/ou des modules des formations sur l’adaptation aux changements climatiques intégrant les amendements issu de la réunion de concertation avec les parties prenantes en cinq (5) exemplaires originaux et une copie sur CD-ROM de ce document au plus cinq (5) jours après réception des amendements.

  une version définitive du rapport sur les contenu des cours et modules des formations sur l’adaptation aux changements climatiques intégrant les amendements issu de la réunion de concertation avec les parties prenantes en cinq (5) exemplaires originaux et une copie numérique sur CD-ROM de ce document au plus cinq (5) jours après réception des amendements.



NB : Le rapport est considéré définitif quand le consultant aura intégrés les commentaires des différentes parties prenantes par l’intermédiaire du PNUD.

7. SELECTION DES CONSULTANTS

7.1 Composition de l’équipe

a)- Le chef de mission doit disposer d’une expérience professionnelle d’au

moins dix (10) ans dans l’enseignement supérieur, et ayant obligatoirement des références dans les taches similaires.

  Il doit en outre avoir un diplôme d’au moins BAC+5 dans le domaine de l’environnement ou de la gestion durable des ressources naturelles en général.

  Justifier d’une expérience spécifique dans l’élaboration des modules des formations.

La connaissance des outils et méthodologies de la planification participative seront un atout. b)- Trois experts en pédagogie ou dans un domaine connexe d’un niveau d’au moins Bac+5 et justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans et avoir participé aux études similaires. Les trois experts doivent être issus des secteurs d’éducation ci après :

• enseignements supérieurs (Y compris le niveau « Post Doctoral ») • enseignements secondaires • éducation de base

7.2 Composition du dossier de candidature

Le dossier de candidature sera constitué des pièces suivantes:

  une offre technique et;

  une offre financière

L’offre technique comprendra :

  Référence du Consultant (copies des documents ou contrat des travaux et projets déjà réaliser);

  Introduction (compréhension des Termes des références) ;   Présentation de la méthodologie proposée et une stratégie pour la réalisation de la mission ;   Composition de l’équipe et responsabilités de ses membres ;   Curriculum Vitae (CV) des experts de préférence au même format, avec les photocopies légalisées de chaque diplôme et/ou attestation obtenus ;

  Calendrier du personnel spécialisé ;   Calendrier des activités (chronogramme de travail).

L’offre financière comprendra tous les coûts liés à l’exécution de la mission sur un tableau organisé dans les rubriques suivant :

  honoraires (rémunération du personnel) ;   déplacement (transport et indemnités de subsistances);   fournitures et consommables de bureau (services et matériels) ;   production des documents   Autres

Excepté les honoraires, les autres frais liés à l’organisation de l’atelier ne sont pas à inclure dans l’offre financière du consultant.

7.3 Evaluation

L’équipe de consultants sera sélectionnée sur la base du rapport qualité /coût.

Les offres à soumettre par le (s) consultant(s) seront évaluées en fonctions des critères suivants :

a) Compréhension de la mission, observations et suggestions (10 points) ;

b) Adéquation du plan de travail et de la méthode proposée vis-à-vis du mandat (40 points) ;

c) Expérience du Cabinet dans le domaine (20 points) ;

d) Qualifications et expérience des membres de l’équipe proposée (30 points)

Seules les offres financières des consultants qui auront obtenus une note technique supérieure ou égale à soixante dix pourcent (70%) seront examinées. L’évaluation de la proposition financière est guider par le principe d’optimisation des ressources, et tiendra compte de :

a. La cohérence entre la proposition technique et l’offre financières ;

b. Le montant proposé dans l’offre (l’offre la moins disant aura le maximum de points, et les suivants seront calculés par référence au premier par la méthode de la règle de trois) ;

c. La qualité de l’offre ;

d. L’enveloppe disponible pour la conduite de l’étude.

Les offres seront classées en fonction de leurs notes technique (Nt) et financière (Nf) combinées, avec application des pondérations suivantes pour aboutir à une note globale (NG) :

T = poids donné à la proposition technique, soit 70% ; F = poids donné à la proposition financière, soit 30% ;

NG = (Nt x T) + (Nf x F)

8. CONDUITE DE L’ETUDE

La structure retenue travaillera en étroite collaboration avec le « Project Team » qui à la charge de conduire le processus jusqu’à l’élaboration des rapports finaux. Les étapes majeures de la conduite de l’étude sont les suivantes :



8.1 Conceptualisation de la méthodologie

La structure retenue participera à une séance de travail avec les staffs technique et le groupe d’experts sur les changements climatiques pour une mise en cohérence de la compréhension des termes de référence, et de la méthodologie de travail.



8.2 Réunion d’enrichissement de la version provisoire du rapport

A l’issue de l’élaboration du premier draft, une réunion de concertation sera organisée avec le Groupe de Travail aux fins d’enrichir ledit document.



8.3 Production de la version finale du rapport d’étude

Le rapport définitif de l’étude sera produit en prenant en compte les commentaires et suggestions issus de la concertation pour enrichissement.



9. FINANCEMENT DE L’ETUDE

L’étude bénéficie actuellement d’un soutien financier du gouvernement du Japon à travers le PNUD.



10. DUREE DE L’ETUDE ET MODALITES DE PAIEMENT

La durée du travail est estimée à quarante cinq (45) jours. Les modalités de paiement seront définies dans le contrat.



11. DOCUMENTS A METTRE A LA DISPOSITION DU CONSULTANT

En plus des documents éventuels que l’équipe de projet devra acquérir pour la réalisation du travail demandé, la liste non exhaustive des documents cidessous énumère seront mise à sa disposition. Il s’agit de :

• Documents de stratégie de la croissance et de l’emploi (DSCE) ;

• Lois et décrets relatifs à la gestion de l’environnement au Cameroun ;

• Plan National de Gestion de l’Environnement (PNGE) (Février 1996) Cameroun ;

• Communication Nationale Initiale du Cameroun sur les Changements Climatiques

• Document de projet d’élaboration de la deuxième communication nationale du Cameroun sur les changements climatiques

• Document du Programme d'action national de lutte contre la désertification (PAN/LCD)

• Guide sur l’élaboration du Plan d’Action Nationale d’Adaptation (PANA) aux changements climatiques

12. DATE ET LIEU DE DEPOT DES DOSSIERS

Les institutions ou candidats intéressés devront soumettre leur offre sous pli fermé en un (1) original de la proposition technique et un (1) original de la proposition financière, ainsi que quatre (4) copies de chaque. Chaque proposition technique doit être placée dans une enveloppe portant clairement la mention « Proposition technique », et chaque proposition financière dans une autre enveloppe portant la mention « Proposition financière », ces deux enveloppes étant elles-mêmes placées dans une enveloppe extérieure avec la mention : «Offre pour l’élaboration d’une stratégie d’intégration des formations sur adaptation aux changements climatiques dans le système éducatif du Cameroun» et portant l’adresse suivante :


Monsieur le Représentant Résident

Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)

N1067 ImmeubleFoul’AssiNouvelleRouteBastos

BP 836 Yaoundé - Cameroun
Les offres doivent parvenir au bureau du PNUD au plus tard quatorze (14) jours après la date de publication du présent avis. Aucune soumission ne sera

reçue au delà de la date et heure limites. Toutes demandes de renseignements seront adressées uniquement par email à l’adresse suivante : procurement. cameroon@undp.org



13. L’OUVERTURE DES PLIS, DEPOUILLEMENT, L’ANALYSE ET PROPOSITION D’ADJUDICATION DES OFFRES

L’ouverture des offres, leur dépouillement, l’analyse et la proposition d’adjudication seront effectués par un comité de sélection.



14. DISPOSITIONS DIVERS

Le gouvernement du Cameroun et le PNUD se réservent le droit de ne pas donner suite à cet avis d’appel d’offres sans préjudice.




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