Bafoussam 19



Download 2.01 Mb.
Page13/42
Date29.07.2017
Size2.01 Mb.
#24134
1   ...   9   10   11   12   13   14   15   16   ...   42

Comment s’y rendre

A partir de la gare routière de Mvan à Yaoundé : des bus de plusieurs agences de voyage assurent la liaison Yaoundé-Ebolowa



Prix du transport : Entre 1500 F et 2000 FCFA

Et de la route : bitumée

Longueur du trajet Yaoundé-Ebolowa : environ 160 Kilomètres.

Durée du parcours par car : 2 heures 30 minutes ou 3 heures

Date de la création de la commune d’Ebolowa 2: le 24 Avril 2007.

Populations : 55 000 habitants environs

Principales activités : Agriculture, petit élevage, pêche, artisanat
Sites touristiques :

Le rocher Ako’akas situé à environ 40km au sud-est de la ville (sur la route qui relie Ebolowa à Mekomo).

Le spectacle que donnent ces immenses parois granitiques de plus de 100m de hauteur vaut largement les 4 heures de voiture aller-retour. Vous pourrez aussi vous rendre, toujours en 4x4, au gouffre de Mbi-Bekon, dit « Trou des fantômes » (il serait habité par un monstre enchaîné), à une vingtaine de kilomètres par la piste de l’Est, près du village de Nkoétyé. Dans la ville même d’Ebolowa, les vestiges du fort allemand représentent sans doute le seul point d’intérêt.

Pour ceux qui souhaitent rester une nuit ou deux à Ebolowa, vous pouvez essayer l’hôtel le ranch. (BP 690 Tel. 22 28 35 17) ou le centre touristique de Nkolandom (BP 432 Ebolowa).

Le parcours Yaoundé-Ebolowa est généralement facile. Et pour cause, l’axe est entièrement bitumée. C’est un tronçon d’une des routes transafricaines construites avec le concours des bailleurs de fonds pour faciliter les déplacements des populations de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. L’axe Yaoundé-Ebolowa se prolonge donc jusqu’à la frontière Ambam-Eking-frontière Gabon et Ambam-Kyé-Ossi-frontière Guinée-Equatoriale.

Les véhicules à destination d’Ebolowa sont disponibles à la gare routière de Mvan (Yaoundé).

20 minutes après avoir franchi Ngoulemakong, on se trouve à Mengong, l’arrondissement où les femmes sont aux commandes. En effet, le sous-préfet de Mengong, Catherine Ombgwa est une dame, le député, Céline Mendoua, est une dame, le maire, Rosette Minlo est une dame, le médecin chef de l’hôpital d’arrondissement est également une dame. Une trentaine de kilomètres seulement séparent Mengong d’Ebolowa. On arrive à Ebolowa, quinze minutes après avoir traversé Mengong.

La population est essentiellement constituée de Boulou.

Situé à 168 km au Sud de la capitale Yaoundé, Ebolowa est le transit obligé par la route pour la guinée Equatoriale et le Gabon.

Le département de la Mvila est composé de 5 arrondissements : Ebolowa, Ngoulemakong, Mengong, Biwong Bane et Mvangan.

La ville d’Ebolowa a une superfcie de 5600km2.

Population : environ 100000 habitants répartis dans les 24 quartiers qui composent la ville et dont les plus peuplés sont : New-Bell, Nko’ovos, Angalé, Mekalat, Yevol, EBolowa-SI 1 et 2, Abang 1 et 2.

Climat : Il est de type équatorial et donc humide. La moyenne de température est de 25°.

Les principales activités : l’agriculture, élevage, pêche, commerce.

Repères

Créée par arrêté n°3420 du 10 décembre 1947 portant promulgation de la loi du 18 Novembre 1947 réorganisant la régime municipal au Cameroun, la commune Urbaine d’Ebolowa changera de statut et deviendra tour à tour et au fil du temps :



  • Commune Mixte Urbaine d’Ebolowa

  • Commune de plein exercice d’Ebolowa

  • Commune urbaine d’Ebolowa

  • Commune Urbaine à régime spécial d’Ebolowa 1993 et

  • Communauté Urbaine le 17 Janvier 2008

Population : environ 200.000 habitants

Principales activités : agriculture, pêche, élevage, artisanat, commerce

Guy Roger ZO’O Olouman est la quatrième personnalité à assumer les fonctions de chef de l’exécutif municipal d’Ebolowa. Avant lui, il y eut


  • Charles ASSALE de 1958 à 1987

  • Samuel Enam Mba’a de 1987 à 1996

  • Joseph Blaise Abolo Abolo de 1996 à 2009

  • Guy Roger ZO’O Olouman a été promu délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa par décret présidentiel, le 06 Février 2009.

Depuis la construction des axes routiers Ebolowa-Ambam-Eking-Frontière Gabon et Ebolowa-Ambam-Kyé-ossi-Frontière Guinée-Equatoriale, il y a quelques années, la capitale régionale du Sud est devenue le passage obligé des voyageurs qui se rendent vers ces pays voisins par voie terrestre et l’un des grands carrefours de la sous-région. La cité qui n’a pas su tirer tous les avantages de cette marque de confiance de la communauté nationale et internationale devrait pouvoir rebondir avec l’impulsion du nouvel exécutif communal et l’organisation en 2010 du comice agro-pastoral.

De fait, une partie de la ville d’Ebolowa est prolongée dans l’obscurité durant la nuit. L’éclairage public mérite donc un véritable coup de fouet pour anticiper sur les conséquences néfastes que l’absence d’énergie électrique pourrait provoquer notamment dans les coins éloignés du centre urbain.

L’adresse des rues et des places publiques est également bienvenue car en dehors de quelques places bien connues, beaucoup de places et de rues n’ont pas de dénomination officielle.

En zone rurale, la construction des infrastructures de base telles les puits d’eau potable et les centres de santé apparaissent comme la réalisation d’une demande pressante.

La ville d’Ebolowa qui constitue un passage obligé pour les voyageurs qui se rendent au Gabon ou en Guinée-Equatoriale par voie terrestre et qui a été choisie pour accueillir le comice agro-pastoral de 2010.
EBONE
A Ebonè, bourgade située à une dizaine de kilomètres de Nkongsamba et à 120 Km de Douala, ils vous le diront tous : Isaac Mbella Essenguè n’avait jamais vécu au village. Fils du pasteur Jean Calvin Ewanè Essenguè, né le 24 octobre 1961 et décédé le 21 Août dernier des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé. Comme, avant lui, son aîné Sebe Njoh, un ancien de la Radiodiffusion du Cameroun, l’ancêtre de la Crtv. Il manquera surtout à ces jeunes, nombreux, pour qui il était une source d’espoir. Dans l’arrondissement de Nlonako, où l’on parle invariablement le Dula et la Bakaka, la situation des jeunes est en effet qualifiée de désespérée. Particulièrement depuis la dépréciation des prix du café sur le marché. « Nous continuons à déployer d’immenses efforts pour envoyer nos enfants à l’école, mais ils finissement par revenir au village, faute d’emploi, et redevenir une charge pour les pauvres parents », déclare Gaston Ebellè, qui se considère comme « un des doyens d’Ebonè ».

Il parle avec passion de l’époque glorieuse de la caféiculture, des usines d’égrenage, aujourd’hui en ruine, de l’aisance financière et matérielle des cultivateurs, pour finir par regretter qu’Ebonè, en dépit de sa transformation en chef-lieu d’arrondissement, ne soit plus un des pôles éco nomique de la province du Littoral.

Ebonè, située sur la route menant à Yabassi en passant par Loum, est certes fier de ses élites, grâce à qui les populations disposent aujourd’hui d’une adduction d’eau, d’un lycée, d’une brigade de ‘gendarmerie ou encore l’un district de santé. Mais la bourgade reste nostalgique de son lustre d’antan. Moyennant quoi, l’arrondissement vote majoritairement Rdpc, «selon les consignes des élites». La région a pourtant manifesté quelque velléités opposition, du temps du Mouvement pour la démocratie et le progrès (Mdp), mais, indique Gaston Ebellè, « il n’y a plus d’opposition à Ebonè depuis la mort de son leader, Samuel Eboua, natif de Nkongsamba». L’homme insiste néanmoins pour préciser que «les jeunes sont désemparés, sans avenir ici».

L’entretien, du reste convivial et auquel prennent part une demi-douzaine de personnes, aurait pu s’éterniser, n’eut été l’intrusion d’un jeune homme, la quarantaine, qui s’énerve de ce qu’on veuille donner une image négative à son terroir. Ici, on cultive visiblement la phobie de l’autorité de l’Etat. «Nous ne voulons pas de problèmes à Ebonè. Il ne faut pas que les gouvernants pensent que nous voulons nous soulever. Ne retenez surtout rien de négatif, et, surtout, n’écrivez rien de tout ce que vous avez entendu», menace-t-il. Nous ne le ferons donc pas...

Ressources humaines

Robert MBELLA MBAPPE, Ancien Ministre ;

MANON Christol Georges Directeur Général MAGZI ;

MBELLA MBELLA Lejeune, Ambassadeur du Cameroun en France ;

Madame BAYECK née WONDJA EBWELLE, Inspecteur Général au Ministère du Tourisme ;

Madame EPOUBE Lydienne, Député



EDEA

Chef-lieu du département de la Sanaga Maritime dans la région du Littoral, Édéa occupe une position stratégique entre Douala et Yaoundé, les deux principales métropoles du pays, et sert de passage obligé vers la cité balnéaire de Kribi.

Généralement considérée comme le principal pôle industriel du Cameroun, Histoire et toponymie

Le nom d’Édéa proviendrait de la déformation de « Adié » qui est le nom des autochtones d’Edéa.

Édéa abrite autres , une grande usine d’énergie hydro électrique et un grand complexe métallurgique, confortant ainsi sa vocation de creuset d’activités de transformation de matière premières.

Avec des nombreux projets annonces dans les secteurs de l’énergie et de la métallurgie.

Comment s’yrendre


  • De Yaoundé : gare routière de Mvan. Plusieurs autres agences de voyage deservent l localité.

  • De Douala : agences de voyage, cars de ramassage ou taxis

  • État de route : goudronnée

  • Longueur du trajet : 170 km à partir de Yaoundé et 60 km à partir de Douala

  • Coût du transport : 2500 F à partir de Yaoundé et 1000 à partir de Douala.

  • Structures d’hébergement : une dizaine d’hôtels, plusieurs auberges.

  • 1953 : création de la commune de plein exercée

  • 1977 : création de la commune urbaine

  • 1993 : création de la commune urbaine à régime spécial.

  • 2007 : (24 avril) : création des communes d’arrondissement d’Édéa Ier et Edéa II

  • Population : 150 000 Habitants environ

  • Composantes sociologiques : les Bakoko ( Adé et Yassoukou) sont des autochtones. Ils cohabitaient avec les Bassa, Banen, Bamilékés Houassas, Bétis, ressortissants africains et européens.

C’est à Edéa qu’ont été implantés le premier poste administratif, le premier port, les premiers postes missionnaires avec l’inauguration en 1928 de l’actuelle Cathédrale du Sacré-cœur. » aux lendemains de Deuxième Guerre mondiale, la circonscription administrative sera érigée, tour à tour, en commune mixte urbaine ‘1950), en commune de plein exercice (1953) et en commune urbaine à régime spécial en 1993.

Autre particularité d’Édéa : la vocation industrielle. Créée en 1954, Alucam qui opère dans la filière aluminium, est l’un des rares complexes industriels intégrés en Afrique subsaharienne. Edéa abrite également une grande usine de production d’énergie hydroélectrique qui fournit avec sa voisine Songloulou, 80% de la demande nationale. L’usine fut implantée sur une île formée par un bras de la Sanaga pour profiter d’une chute d’eau. Édéa fut pour cette raison la première ville électrifiée du Cameroun. Quelques grosses unités spécialisées dans l’exploitation du palmier à huile, du caoutchouc ou du bois contribuent à la densification du tissu industriel. Au plan touristique, la zone abrite des curiosités comme la chute de la Sanaga à Édéa, la chute du Nyong à Dehane, le vieux Pont allemand, la Cathédrale Sacré-Cœur.

Les équipements sportifs sont rares dans une ville qui a produit des champions d’exception à l’instar de Massing ou des frères Biyik. Du côté politique, l’heure est à l’apaisement après les déchirements du passé.

A carte scolaire du département est très riche avec 238 écoles primaires, 73 écoles maternelles et 55 établissements d’enseignement secondaire.

Édéa est à l’image de toutes les grandes villes du Cameroun. On y trouve des populations de toutes les origines ; aussi bien des Camerounais que des étrangers. On peut citer autres, les Bamiléké, les Bétis, les Anglophones, les ressortissants nordistes, les Africains et les Occidentaux. Les autochtones ce sont les Adié, un clan du groupe Mpoo. Une bonne fontaine à pompage énergie solaire en plaine campagne. Le phénomène est suffisamment rare, voire insolite pour être relevée. Cette installation unique en son genre est située à Nkkanzok, un village du canton Adié à cinq kilomètres du centre ville dans la commune d’Édéa Ier. Al structure est composée de deux éléments : un château d’eau comprenant deux énormes réservoirs superposés et dispositifs de captage énergétique constitué de douze panneaux solaires.

L’endroit bénéficiant d’un fort ensoleillement, l’énergie est captée dans la journée et stockée. Elle sert essentiellement à activer une moto- pompe installée en sous-sol et qui fait remonter l’eau à la surface.

Édéa est une localité chargée de symbole. L’histoire a laissé ici des traces indélébiles. Les principaux points de fixation sont des ouvrages d’art et les bâtiments. Tous les voyageurs en portance pour Douala ou de retour sur Yaoundé connaissent certainement le vénérable pont métallique installé sur le bras mort du fleuve Sanaga. Édifié à l’époque allemande, l’ouvrage a conservé toute sa majesté malgré le poids des ans qui transparaît à travers la rouille omniprésente sur la structure sur toute la structure sans toutefois remettre en cause sa solidité.

Unique point de passage du train, des véhicules et des piétons sur une seule voie jusqu’u début des années 80, la voie a été aménagée par la suite en piste cyclable. A travers la ville, de nombreux autres ouvrages édifiés à l’époque coloniale portent sur leur fronton la marque du temps qui passe. Il en va tout particulièrement de certains bâtiments abritant les services administratifs et qui datent pour la plupart des années 30. a l’instar de al Délégation départementale des Domaines (1931), de al Préfecture (1934) et du Tribunal (1936). Un détour par le quartier administratif c’est un voyage dans les coulissent de l’histoire.

Avec sa bonhomie communicative et son port altier. L’homme a quelque chose de déconcentration dès le premier contact. De peu, on aurait de al peine à croire que SM Songue Théophile est bien le chef de troisième degré du village Nkakonzok dans le canton Adié à cinq kilomètres à peine du centre village d’Édéa. Rencontré à tout hasard lors d’une tournée administrative, cet ancien fonctionnaire habitué à jongler avec les chiffres et les dates n’ont pas eu trop du la à remuer des vieux souvenirs. «  Je suis né dans le village le 17 Septembre 1946. A l’époque, il n’y avait pas de route goudronnée. Pour se rendre pour se rendre à Douala au à Yaoundé, il fallait emprunter uniquement le train. Édéa n’avait ni route praticable ni eau potable. Des signes venus de la basse Sanaga traversaient toute la zone pour se retrouver dans notre village. Non loin d’ici, il existait une grande forêt vierge fréquentée par des troupeaux d’éléphants. Le nom Nkakanzok signifie littéralement le dos de l’éléphant », se souvient ce polygame, père de dix enfants vivants. Après des études primaires au village, il se déplace à Édéa où il décroche en 1960 le CEP à l’école St Dmominique Savio.

Pr. Joseph Mboui

Député de al Sanaga Maritime

Édéa est une citée industrielle à la réputation confirmée avec pour principale activité la transformation de l’aluminium.

Ville carrefour entre Yaoundé, la capitale politique, Douala, la capitale économique, et Kribi, la station balnéaire, Edéa est un centre industriel sans grand intérêt qui abrite le principal barrage hydroélectrique du pays et une usine de transformation de l’aluminium. Ville coloniale de près de 80 000 habitants, diverses attractions y attirent les touristes dont la principale est, pour les mordus de mangrove, la réserve de Douala - Edéa, à 1h de route environ.

C’est depuis 1954 qu’Alucam s’est installée dans le département de la Sanaga- Maritime à Edéa, à la faveur d’un partenariat entre la société d’Aluminium Pechiney et le Gouvernement de la république du Cameroun. Suite au rachat par des actionnaires successifs, Alucam fait partie aujourd’hui du groupe mondial anglo-australien Rio Tinto Alcam.

Sa production annuelle a évolué de 55 000 tonnes en 1957 à une capacité nominale d’environ 100 000 tonnes par an aujourd’hui, résultat palpable d’une évolution en technologie de production et de l’extension de l’usine en 1981. De par son ancienneté et par la qualité de son travail, Alucam est le fleuron de l’industrie lourde au Cameroun et pèse par ailleurs d’un grand poids dans l’économie du pays dont elle constitue à elle seule, 7% de la production industrielle, 5% des recettes d’exportation, 3% du PIB national et participe à hauteur de 53 milliards de Fcfa de manière directe et indirecte au budget de l’Etat. Elle emploie environ 800 personnes et génère aussi des emplois à travers u partenariat avec 1200 sous-traitants basés à Edéa et dans l’ensemble du pays.

Alucam est constituée de plusieurs entités :



Socatral (société Camerounaise de Transformation de l’Aluminium) unité industrielle intégrée à Alucam, assure la première transformation de 30% de la production d’Alucam en produits finis (Tôles ondulées, tôles bacs et tôles planes) et d’autres produits semi-fini (bandes et disques) destinés aux marchés national, sou-régional et international. L’essentiel de ses ventes est concentrée sur le Cameroun (70 %) avec un réseau d’onduleurs qui quadrillent bien le terrain au niveau national. Elle affirme également son leadership dans la sous région CEMAC, et est particulièrement présente au Nigeria, nouveau centre de développement de se ventes. Socatral a une capacité de production annuelle de 26 000 tonnes. Elle passera à 30 000 en 2010 à la fin d’un processus de modernisation en cours. son développement prévoit une capacité de 42 000 en 2014.

Alubassa une filiale basée à Douala qui fait une deuxième transformation en produisant à partir des disques fournis par Socatral les articles de ménage en aluminium pur que l’on peut classer en trois grandes catégories : les produits de cuisson adaptés à différents feux : Gaz, plaque électrique, bois et charbon ; les produits de transport et de conservation conçus pour garder l’eau et les aliments intacts et faciliter leur transport et les produits de présentation à table pour servir le repas et l’eau. Alubassa fabrique aussi des accessoires de fixation pour les tôles de couverture. Depuis quelques années, son réseau de distribution s’étend progressivement au-delà de l’Afrique centrale avec le Nigeria comme pôle principal.

Cité plus que centenaire étalée sur les bords du fleuve Sanaga, Edéa occupe une position exceptionnelle au confluent de trois agglomérations majeures : Douala, la métropole économique, Yaoundé, la capitale politique et kribi à la vocation touristique affirmée.

L’emplacement stratégique de la ville est d’autant plus évident qu’elle constitue l’un des rares points permettant le franchissement de la Sanaga. A Edéa, un pont construit par les Allemands a été jusqu’au début des années 80, l’unique point de passage du trin , des véhicules et des piétons sur une seule voie. La voie a été aménagée par la suite en piste cyclable. Autant d’atouts qui valent à Edéa la réputation de ville –carrefour, haut lieu de brassage des populations d’origines diverses. Les autochtones Bakokos (Aide et Yassoukou) cohabitent avec les bassa, les Banen, les bamilékés, les Beti, les ressortissants anglophones et nordistes. On trouve également des ressortissants africains opérant surtout dans la pêche, des Occidentaux actifs dans l’industrie et des indopakistanais très présents dans l’hôtellerie et le commerce.

La création de la ville remonte à 1890, sous l’administration coloniale allemande.

Depuis lors, la cité a connu une évolution soutenue. Elle s’est notamment affirmée au fil des ans comme la capitale économique, politique, intellectuelle et religieuse de toute la région. Le rôle pionnier de la cité n’échappe à personne : c’est en effet à Edéa qu’ont été implantés : le premier poste administratif, le premier port, les premiers postes missionnaires. L’évolution de la localité va connaître une accélération aux lendemains de la deuxième guerre mondiale. La circonscription administrative sera érigée tour à tour, en commune mixte urbaine (1950), en commune de plein exercice (1953), en commune urbaine (1977) et en commune urbaine à régime spécial en 1993.



Ressources humaines

M. BAPES BAPES Louis, Ministre des Enseignements Secondaires ;

M. METOUCK Charles, Directeur Général SONARA ;

M. MBOUI Joseph, ancien Ministre, Député RDPC ;

M. NDJAMBE Albert Moise société civile;

M. MBENOUN, Magistrat à la cour des comptes.



EDZENDOUAN

EKALI II


Dieudonné Elono Akomo. Le chef traditionnel de 3ème degré explique comment une communauté « allogène » a fait son nid dans le département de la Mefou et Afamba

Ils sont nombreux ceux qui trouvent curieuse la présence, à Ekali II, d’une importante communauté Ntoumou, dont le fief naturel se trouve pourtant à l’extrême-Sud du pays. Une présence quelque peu insolite, dans l’histoire même des grandes migrations africaines.

Tout part en effet de l’exode des Fang-Béti de l’Afrique du nord vers le Cameroun. Quand il a fallu traverser la Sanaga à dos de serpent, c’est Ntoumou, le troisième fils d’Afiri Kara, l’ancêtre Fang-Beti qui avec se descendance a traversé en troisième lieu. Il avait été précédé par les pygmées et les Ngoumba.

Une fois, l’obstacle naturel de la Sanaga franchi, explique Dieudonnée Elono Akomo, chef traditionnel de 3ème degré d’Ekali II, grand village situé à 32 Km de Yaoundé et à 10 Km de Mbalmayo, Ntoumou et sa descendance commencent un grand trek. Dans un premier temps, ils s’installent à Eloundene, un village de l’actuel arrondissement d’Okola, non loin de Mbankomo.

Mais les Ntoumou ne semblent pas à l’aide en pays Eton. Ils entament un nouvel exode et s’installent à Abegle, contrée de l’ex district de Nkolafamba, non du lieu dit « Hélice Avion », puis continuent vers Nlo-Kie par Dzeng pour enfin s’établir à Nkilzok, à quelques encablures de Mfou. Entre-temps, d’autres membres de la grande famille Ntoumou, en quête de sel, font route vers l’Océan Atlantique et la région de Kribi. Peu avant l’arrivée des Allemands au Cameroun, une notabilité Ntoumou de Nkilzok se détache et vient prendre racine à Ekali II. C’est le début du fondement du grand village. L’arrivée des Allemands entraîne l’avènement des chefferies traditionnelles. Dans le souci d’organiser les populations autour de grands villages, les Ntoumou de Nkilzok sont priés par l’administration coloniale d’aller s’établir à Ekali II. La chefferie traditionnelle devient une réalité ici à l’aube de la colonisation. Enyougou Nke devient alors le premier chef de la communauté Ntoumou, qui se retrouve imbriquée entre les Bene (Mvog Manga, Mvog Onomo, Otoloa, Mvog-Amougou). Cette proximité leur fera peu à peu perdre leur langue originelle et adopter l’éwondo, plus dans la région ; mais ils auront réussi malgré les brassages, à garder un fort sentiment d’appartenance aux Ntoumou « Esakoran ». malgré la distance qui les s épare, les Ntoumou d’Ekali II entretiennent des rapports plus que cordiaux et intimes avec leurs frères Essakoran qui sont actuellement établis dans le département de la Vallée du Ntem (région du Sud), notamment à Meyo-Centre, Ambam, Assandjick, Olamze et même en Guinée Equatoriale.

« Nous nous fréquentons lors des évènements heureux ou malheureux. Nous nous connaissons bien. Il suffit de préciser que vous êtes originaires d’Ekali II, ou vice versa, et vous êtes chaleureusement accueilli », ajoute Dieudonné Elono Akomo, qui n’est pas peu fier d’être, depuis bientôt trente ans, le chef

- le septième de la lignée – d’un village qui bouge dans tous les sens du terme.

Grâce à une élite inférieure et extérieure dynamique et cornaquée par Luc Evariste Etogo Mbezele, Ekali II dispose de nombreuses infrastructures sociales. On y retrouve ainsi un centre de santé intégré, une école publique, une école maternelle, un collège d’enseignement technique, un poste agricole, un noviciat… C’est déjà beaucoup, mais bien peu pour un chef qui rêve encire pour sin village et ses quelque 3000 âmes, qui y vivent de l’agriculture et de l’artisanat, très développées ici, d’un meilleur accès à l’eau potable, mais aussi d’un marché de vivres et de bien d’autres commodités.

EKOUDOU


Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

Download 2.01 Mb.

Share with your friends:
1   ...   9   10   11   12   13   14   15   16   ...   42




The database is protected by copyright ©ininet.org 2024
send message

    Main page