HIRSCHMAN Albert Otto, Défection et prise de parole : théorie et applications, Paris, Fayard, « L’espace du politique », 1995, 212 pages. Joël Viana que le retrait était logique « vu le traumatisme que certains ont vécu et puis les déceptions tout ça ». Quant à Emile Djakpah, il livrait un diagnostic proche : « Qu’est ce qui fait que ça ne prend pas ?... Bah il faut dire aussi que la situation dans nos pays n’encourage pas toujours les gens à participer, des actions toujours sans résultat, n’encourage pas cette volonté, cette force nécessaire à participer aux activités des mouvements, puisque en tant que membres, malheureusement c’est ce qu’on constate ». Cf. Entretien enregistré.
315. HIRSCHMAN Albert Otto, Bonheur privé, action publique, Paris, Fayard, « L’espace du politique », 1995, 255 pages.
316. KODMANI-DARWISH Bassma, La diaspora palestinienne, Paris, Presses universitaires de France, " Perspectives internationales ", 1997, page 183.
317. Par exemple, pour être informée de ce qui se passe au Togo, la diaspora reste dépendante des rares actualités qui filtrent dans les médias généralistes français comme RFI, des nouvelles publiées sur les sites Internet togolais et surtout des informations données par téléphone par les proches restés au Togo.
318. Cf. Entretien enregistré.
319. Dans l’entretien mené, il expliquait à propos d’une candidature de la diaspora aux présidentielles : « je trouve ça illogique parce que la diaspora elle vit ici, elle vit à l’extérieur du pays, donc elle a pas une vraie conscience de la réalité du terrain, y’a toujours un décalage entre la façon dont je perçois la situation au Togo et la façon dont elle est réellement. Y’a ce décalage là. » Cf. Entretien enregistré.
320. Au cours de l’entretien, il est revenu plus en détail sur ce point : « J'essaye de les intéresser mais c'est très difficile parce que d'abord ils sont nés en France, ils s'intéressent au Togo parce que je les ai amené (interruption pour le service). Oui, mes enfants, ils sont nés en France et comme la plupart des enfants nés en France, ils s'intéressent moyennement. Bon y'en a qui le sont peut être plus que les nôtres, parce que nous je pense on a fait un peu une erreur de pas les impliquer plus dès le début, à la base, mais comme moi même j'étais pas impliqué, ma fille est née en 90, mon garçon en 93, à l'époque j'étais pas... je leur ai juste donné quelques éléments de base, qu'ils sont togolais, qu'il faut qu'ils sachent d'où ils viennent, et donc ils sont attachés à l'Afrique et au Togo en particulier... Voilà, c'est ça. Politique ou social non. Ça les intéresse pas. Mais depuis que je fais ça, évidemment, je leur en parle, évidemment je leur explique pourquoi, j'essaie de leur faire le lien de la chance qu'ils ont, ils auraient pu être nés au Togo, vivre au Togo, être dans la misère comme les petits togolais qu'ils rencontrent sur place. Donc j'essaye de leur expliquer ça et donc ça, ça les... ça les travaille de plus en plus maintenant. Oui, régulièrement, depuis qu'ils sont nés, chaque fois qu'on y va ils y vont, non ils connaissent bien le Togo, ils connaissent les grands parents, ils connaissent... malheureusement ils parlent pas totalement, ils comprennent la langue, là aussi on aurait pu leur faire parler la langue plutôt, peut être c'est une erreur parce qu'on trouve que c'est important d'identifier par la parole. Mais ils connaissent très bien le Togo, ils sont impliqués par... ils sont contents d'aller au Togo, ils ont des petits copains sur place quand ils y vont... ça va. » Cf. Entretien enregistré.
321. D’autant plus qu’il n’y a pas dans le cas togolais un appui fort d’institutions comme l’école pour soutenir l’attachement au Togo. Mihaela Nedelcu décrit ainsi le cas des Roumains au Canada sous un angle différent en décrivant les jeunes Roumains du Canada comme une génération « libérée des frustrations des parents, canadienne par naissance mais héritière d’un bagage culturel d’origine maintenu vivant par l’école roumaine, elle serait connectée à la réalité roumaine dans un espace social de co-présence dans lequel les nouvelles technologies jouent un rôle clé. » NEDELCU Mihaela, « Les nouvelles technologies, creuset d’une nouvelle dynamique diasporique des Roumains », dans BERTHOMIERE William, CHIVALLON Christine (dir.), Les diasporas dans le monde contemporain, Un état des lieux, op. cit., page 168.
322. Selon la formule employée par un spectateur de la deuxième conférence de Synergie-Togo, la France et l’armée française soutiendraient un pouvoir qui dit à son peuple : « face je gagne, pile tu perds ! ».
323. Sans démentir son rôle, Charles Debbasch tente de relativiser son poids dans le système togolais. Il n'en reste pas moins qu'il a obtenu la nationalité togolaise, qu'après avoir conseillé Omar Bongo et le gouvernement de la République du Congo, il est devenu le conseiller juridique du général Eyadéma, et il est aujourd'hui conseiller spécial du chef de l'État togolais.
324. D’après Emile Djakpah : « peut-être nos partis politiques ont failli aussi à cette mission, en 40 ans, ils sont très peu connus des partis politiques français, ils sont très peu connus, y’en a pas beaucoup qui sont connus des partis politiques ». Cf. Entretien enregistré.
325. AMAIZO Yves Ekoué, « Le mépris du peuple togolais ? », Afrology, 26 février 2005.
326. Martin Amouzou s’en amusait lors de son intervention à la deuxième conférence de Synergie-Togo : « Nous avons déjà écrit à la CENI et aux ambassadeurs. Pour le moment pas de réponse. Mais faites moi confiance, je suis spécialiste ORL, s’ils sont sourds, ne vous en faites pas, ils entendront ! ».
327. Cf. Entretiens enregistrés avec Joël Viana ou Emile Djakpah.
328. « Moi je pense que dans un premier temps, comme veulent le faire les autorités françaises, c'est d'encourager les gens par exemple à apprendre le français. Quand moi je suis arrivé ici, si j'avais eu une association, des gens qui m'auraient aidé à m'orienter, à comprendre le fonctionnement du système, et à trouver vite ma place, j'aurais été très reconnaissant. Donc c'est ce que nous nous proposons aussi de faire. C'est un objectif. Que quand il y aura des Togolais qui vont arriver, qu'on puisse leur servir d'interlocuteur dans leurs démarches, de les orienter un peu, de les aider un peu à s'intégrer. Parce que l'intégration c'est primordial. » Cf. Entretien enregistré avec Joël Viana.
329. CHIKEZIE Chukwu-Emeka, « La diaspora africaine : panafricanisme ou solidarité villageoise ? », Forum pour le Développement de l'Afrique III, mars 2002.
330. « Le rôle de la diaspora pourrait également être de participer en Occident aux commissions où l'on parle de l’avenir du continent, ou d’interpeller les ONG et les médias sur les projets et l’image qu’ils véhiculent de l’Afrique. Comment peut-on admettre que l’Afrique soit le seul continent où des personnes s’auto-proclament défenseurs sans que les intellectuels ne réagissent ?... Le président français s’est déjà fait remarquer dans cette démarche et est en train d’être rejoint par Tony Blair qui vient de créer la Commission For Africa dont l’antenne française (avec une faible participation des intellectuels africains) poussent à un certain nombre de questionnements. La diaspora devrait chercher à occuper tous ces espaces de débat et de propositions sur l’Afrique. ...Une réflexion peut aussi être menée sur ces multiples ONG qui agissent sans contrôlent dans les villages et villes africaines. Cette mission ne pourrait-t-elle pas être celle de la diaspora ? » MANGOUA Thierry Téné, « La diaspora africaine peut-elle contribuer au développement du continent ? », Grioo.com, 14 mars 2005.
331. Cf. Entretien enregistré.
332. On peut également citer Emile Djakpah qui indiquait : « Donc ils nous sollicitent, pour des actions qu'ils mènent, ils nous sollicitent quand ils sont en difficulté, ils nous sollicitent au Togo où notamment y'a pas trop longtemps y'a une radio privée qui a été détruite complètement, ils nous avaient sollicité aussi. Ces radios privées peuvent nous solliciter. Donc ce qu'on a fait c'était pas énorme, mais c'est notre façon aussi de participer au développement, à l'instauration de la démocratie aussi. […]Je prendrais encore le cas du TEC, nous aidons des écoles au Togo. Y'a pas longtemps y'a un mois, on a envoyé des livres scolaires à une école au Togo notamment à Lomé et dans un village du Togo également. Ça on le fait, et c'est le MDTE qui parraine. CDLT le fait également en envoyant des médicaments au Togo par le biais également du MDTE. Donc c'est des actions que nous menons. » Cf. Entretien enregistré.
333. « Mais c’est seulement dans des périodes difficiles, dans les périodes graves de notre pays que les gens se mobilisent, donc cet élément moteur ne vient que de situations graves au Togo. Les gens sont là, ils soutiennent les mouvements, mais ils veulent des résultats vrais », selon les mots d’Emile Djakpah. Cf. Entretien enregistré.
334. SOHLER KARIN, « Pratiques de la politique transnationale : une étude de cas des organisations et des mobilisations des migrants togolais en France », op. cit.
335. « Aux manifestations importantes au Togo se sont joints les Togolais de la Diaspora. Il suffit pour cela de noter que le cumul de l'illégitimité de Faure Gnassingbé et le refus d'organiser pacifiquement un système d'autodétermination souveraine du peuple togolais ont trouvé des échos démultipliés dans les grandes capitales occidentales (Montréal, Paris, Washington, Berlin, Bruxelles, pour ne citer qu'elles) comme dans les villes moyennes (Bremen, Siegen en Allemagne, Marseille, Poitiers, Lille en France...). » AMAIZO Yves Ekoué, « Le mépris du peuple togolais », op. cit.
336. Cf. Entretien enregistré.
337. Mais quand Fauré a repris le pouvoir, ils se sont dit c'est plus la peine, ils sont retombés dans un truc... ce qui fait qu'aujourd'hui c'est difficile de les mobiliser autour d'une cause togolaise quoi. » Cf. Entretien avec Camille Lawson-Body.
338. Manifestations françaises (Cf. parmi tant d’autres Diaspora Togolaise en France, « Manifestation 20/02 à Paris à la Place de la République », Le Togolais.com, 18 février 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html? nid=1586) ou européennes (Cf. Organisations Togolaises en Europe, « Manifestation européenne de soutien au peuple togolais », Free-Togo, 19 mai 2005. Source : http://www.free-togo.com/articles/manifestation-europeenne-soutien-peuple-togolais.htm) Cf. Annexe 17.
339. Comme ce fut le cas avec Aube Nouvelle. Cf. Entretien enregistré avec Camille Lawson-Body.
340. Diaspora Togolaise en France, « SIT-IN le 10 avril à 14h00 à la Place de Trocadéro à Paris », Le Togolais.com, 7 avril 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html?nid=1900
341. Que ce soit devant l’ambassade du Togo en France (Cf. Diaspora Togolaise en France, « Prise de l’Ambassade du Togo Jeudi 05 Mai à 14 h », Le Togolais.com, 4 mai 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html?nid=2086) ou devant l’ambassade du Nigeria (Cf. Diaspora Togolaise en France, « Manifestation de la Diaspora togolaise à Paris le 18/03/05 à l'Ambassade du Nigeria », Le Togolais.com, 17 mars 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html?nid=1811
342. Alors que le premier stand fut animé en 2005 par 12 associations et 50 personnes et que Kofi Yamgnane y avait fait le déplacement, seules les associations Survie et Togo Education Culture (TEC) prennent en charge cet évènement actuellement. Or, le stand ne met même plus à la disposition du public des tracts pour informer les visiteurs de la situation politique au Togo.
343. Cf. Collectif des Femmes de la Diaspora Togolaise en France, « Pique-nique de Soutien au Peuple Togolais le 10/07/05 au Parc de Vincennes », Le Togolais.com, 6 juillet 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html?nid=2283
344. Cf. Diaspora Togolaise en France, « Meeting de mobilisation et de soutien le 20/03/05 à Saint-Denis », Le Togolais.com, 17 mars 2005. Source : http://www.letogolais.com/article.html?nid=1821
345. Cf. Annexe 18.
346. Cf. Entretien enregistré.
347. TOULABOR Comi, Le Togo sous Eyadéma, op. cit., page 279.
348. DOSSOUVI LOGO Hilaire, Lutter pour ses droits au Togo, op. cit., pages 114-115.
349. KASTORYANO Riva, « Mobilisations des migrants en Europe : du national au transnational », Revue européenne des Migrations Internationales, 1994, Volume 10, Numéro 1, pages 169-181.
350. A en croire l’expression populaire utilisée pour le décrire et qui sous-entend une prospérité et une tranquillité de vie générale : « la petite Suisse de l’Afrique ».
351. Cyrille Kudjawu ajoutait ainsi avec humour, lors de sa prise de parole pendant la deuxième conférence de Synergie-Togo, que lorsque les télévisions françaises ont diffusé l’image désormais fameuse de l’urne volée en 2005 par un militaire, certains ont fait connaissance avec le Togo.
352. Si les journaux comme « Jeune Afrique » [ http://www.jeuneafrique.com/Pays_74_Togo] ou les médias en ligne comme « Afrik.com » [http://www.afrik.com/togo] couvrent l'actualité togolaise au même titre que les autres pays africains, la presse généraliste française s'intéresse beaucoup moins au Togo. La plupart des articles recensés traitent principalement de la période de crise politique de 2005 ou de quelques troubles politiques comme les récents soupçons que Faure Gnassingbé fait peser sur ses demi-frères. La diaspora ne peut d'ailleurs pas compter sur un système médiatique très développé au Togo. Seuls quelques journaux circulent quotidiennement sur le territoire togolais, comme le journal proche du gouvernement « Togo Presse », « La tribune des démocrates », « L’éveil du peuple » ou « Les Echos du matin », mais il s'agit généralement de petits formats avec beaucoup de tribunes. Et ce malgré le fait que le Togo dispose d'une agence de presse, l'Agence Togolaise de Presse (ATOP) [http://www.atoptogo.info/] créée depuis 1975. L'ATOP opère un partenariat avec l'Agence France Presse (AFP) ce qui lui permet, en théorie, de diffuser ses articles à l'échelle mondiale. De plus, le portail officiel de la République Togolaise, « Republic of Togo » [http://www.republicoftogo.com/], a signé un accord en juillet 2007 pour engager une collaboration appuyée avec l'agence de presse de la République de Chine, l'agence Xinhua. Ces accords devraient permettre au Togo de disposer d'une visibilité relativement forte. Cependant, l'emprise du pouvoir politique sur l'ATOP, qui a le statut de service administratif public, et le manque crucial de moyens financiers et matériels ne permettent pas de développer au mieux les médias togolais. Le pouvoir togolais tente par ailleurs plus généralement de contrôler tous les médias togolais. Ainsi, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) [http://www.haactogo.tg/] a ordonné en janvier 2007 la fermeture pendant quinze jours de la station « Radio Victoire » au motif qu’elle avait laissé se tenir des propos « tendancieux » d’un journaliste sportif franco-camerounais, Jacques Roux. La station avait déjà été fermée entre février 2002 et mars 2005 pour non respect des règles d’installation et d’exploitation des stations privées.
360. « Par ailleurs, il n’en demeure pas moins évident qu’avec l’outil Internet, cette diaspora dispose d’une arme redoutable. » Batir le Togo, « Partager ce qui unit tous les togolais de l'étranger pour une contribution efficace au changement... », Batir le Togo, Mai/Juin 2007. Source : http://www.batirletogo.org/Fr/editos/mai-juin07-edito.htm
361. Mihaela Nedelcu donne cette description très valorisante d’Internet, en citant au passage Myria Georgiou : « instrument de circulation de l’information, agora des minorités, instrument de lutte et d’expression idéologique mais aussi espace de (pré-)socialisation des migrants à caractère performatif, il serait « particulièrement pertinent au sein des diasporas, car décentralisé, interactif et transnational par essence. » ». Cf. NEDELCU Mihaela, « Les nouvelles technologies, creuset d'une nouvelle dynamique diasporique des Roumains », in BERTHOMIERE William, CHIVALLON Christine (dir.), Les diasporas dans le monde contemporain, Un état des lieux, op. cit., page 159.
362. Cf. Entretien enregistré.
363. Ces colloques sont toutefois très lourds à organiser. Une des membres du CTR précisait ainsi lors du meeting que son parti disposait d’un fichier d’environ mille adresses et qu’il fallait à chaque réunion envoyer mille courriers d’invitation, ce qui avait un coût non négligeable pour une petite structure.
364. « Du côté occidental, français, on s’est aperçu que cette force montante d’Afro-Européens a le droit de vote, qu’ils sont très actifs sur le Net alors que jusqu’ici leur accès à la parole était assez limité. La presse généraliste ne leur donnant pas l’occasion de s’exprimer. Leurs critiques de l’environnement sociopolitique dans lequel ils évoluaient sont apparues au grand jour. Il y a d’abord eu une tentative de récupération, puis une autre, celle que nous vivons maintenant, plus constructive. Cette nouvelle vague dénote une volonté réelle de travailler ensemble. La collaboration n’est possible que si la République met de l’argent de côté et si le secteur privé, la diapora investit et s’investit. L’accumulation des deux devrait donner corps à des projets intéressants. » AMAIZO Yves Ekoué, « La Diaspora ne se considère plus comme un élément d'ajustement », Afrology, 12 février 2008. Source : http://www.afrology.com/presse/amaizo_diaspora.html
365. Ainsi, un groupe de nigériens de Bruxelles a par exemple créé un site Internet de « la communauté virtuelle du Niger » pour tous ceux qui sont comme eux « très attachés à nos racines » et « intéressés et préoccupés à participer à notre manière au développement du Niger ». Ce site est donc vu comme un lien pour la diaspora « citoyenne ». Cf. http://nigerdiaspora.info/
366. Cf. Entretien enregistré.
367. Cf. Annexes.
368. Cf. Entretien enregistré.
369. DEGLI Jean Yaovi, Togo : à quand l'alternance politique ?, op. cit.
370. TETE Tètè, Démocratisation à la togolaise, op. cit., page 45.
371. « La mascarade électorale au Togo a débouché comme prévu sur l’élection du fils du dictateur Eyadéma. Ce putsch électoral a été soutenu par Jacques Chirac au nom de la République Française et par la CEDEAO. L’Union européenne et l’ONU, en refusant d’envoyer des observateurs internationaux, ont consenti d’avance à la manipulation du scrutin et à l’instauration d’une monarchie héréditaire portée à bout de bras par les réseaux mafieux de la Françafrique. Vol d’urnes, urnes bourrées d’avance, défaut de liste électorales fiables permettant des votes multiples, invention d’un résultat fantaisiste de 60,22 %,, coupure du réseau téléphonique dans tous le pays dès la clôture du scrutin, comme de coutume, rien n’a manqué. Les Verts rendent Jacques Chirac personnellement complice et donc responsable, de toutes les violences, atteintes aux droits de l’Homme et exactions qui pourraient survenir dans les heures et les jours qui viennent au Togo. Nous sommes tous des Togolais ! »
372. KASTORYANO Riva, « Le nationalisme transnational turc ou la redéfinition du nationalisme par les "Turcs de l'extérieur" », in BERTHOMIERE William, CHIVALLON Christine (dir.), Les diasporas dans le monde contemporain, Un état des lieux, op. cit., page 103.
373. Joël Viana ajoutait : « Nous avons eu des contacts au Parlement européen, c'est pas pour aller dire faire sauter celui ci ou celui là, mais écoutez le combat que mène le peuple togolais s'inscrit dans la lignée des revendications universelles et que les Togolais aient droit à l'éducation, à la santé, et que si y'a moyen, faites pression sur les autorités togolaises pour qu'elles fassent plus attention à ci, à ça. C'est tout. […]Moi personnellement, en tant que membre du parti socialiste, j'ai pu contacter certains parlementaires du PS, aussi au niveau européen, pour échanger avec eux... des Verts... et puis voilà de se dire nous menons aussi un combat... et pas forcément qu'on parle de moi mais que par derrière il y ait des résultats qui fassent profiter la population togolaise, qu'elle tire aussi son compte quoi. C'est ça le truc. » Cf. Entretiens enregistrés.
374. Le site de l’UFC publie ainsi un article intitulé « Le Parlement européen ne reconnait pas la légitimité de Fauré Gnassingbé » et daté de mai 2005. Source : http://www.ufctogo.com/article.php3?id_article=909 Cette résolution fait écho à celle adoptée en décembre 2001. Source : http://www.ufctogo.com/Resolution-du-Parlement-europeen-1322.html
375. LABARTHE Gilles, Le Togo, de l'esclavage au libéralisme mafieux, op. cit., page 69.
376. YATERA Samba, " Immigration, dynamiques associatives et transformations socio-économiques ", in L'immigration dans "tous" ses états, op. cit., pages 27 à 51.