Canoë (Canada): Urgence pour la génération verte

Canoë (Canada): Urgence pour la génération verte

17/04/2009

En 1970, le sénateur américain Gaylord Nelson, démocrate du Wisconsin, encourage les étudiants et lance la première protestation environnementale d’envergure sur le territoire des États-Unis: Earth Day.

Il veut forcer les autorités politiques à mettre la question de l’environnement à l’agenda: «C’était un pari», souligne Earth Day sur son site Internet en rappelant les propos du sénateur né en 1916 et décédé en juillet 2005.

Au Canada

Au Canada, le mouvement a commencé à prendre racine en 1990. Au Québec, le Jour de la Terre s’implante en 1995. Depuis sa naissance en 1970 aux États-Unis, l’événement couvre maintenant la planète: plus de 180 pays et des dizaines de millions de personnes, voire des centaines, s’y impliquent.

«Earth Day» souligne cette année son 39e anniversaire. L’objectif: mettre la table pour l’an prochain, pour le 40e.

La génération verte

Le Jour de la Terre 2009 marque le départ de la campagne Génération verte: une initiative de deux ans qui va culminer l’an prochain avec le 40e anniversaire de l’événement. Trois grands thèmes portent cette initiative:

• 
  un avenir sans carbone, fondé sur l’énergie renouvelable, pour mettre fin à notre dépendance aux combustibles fossiles;
  
• 
  un engagement individuel pour des pratiques de consommation responsables et durables;
  
• 
  le développement d’une économie verte pour procurer du travail à des millions de personnes dans le monde et asseoir la sortie de crise.
  

Au même moment, à Paris, les 22 et 23 avril, plus de 700 leaders de la société civile, de gouvernements et d’organismes internationaux d’une trentaine de pays se réunissent dans le cadre du sommet «Business for the Environnement».

Les discussions doivent porter sur l’accélération de la croissance portée par le développement d’une économie verte.

L’année 2009 coïncide aussi avec la poursuite des négociations sur un nouvel accord climatique mondial. Elles vont culminer en décembre prochain.

Crise et environnement

«En ces temps de grande instabilité et d'anxiété, le problème de la fonte des glaces ne doit pas être éclipsé par celui de la fonte des marchés financiers.»

Cette déclaration est tirée d’un communiqué officiel de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et attribuée à son secrétaire général, Ban Ki-moon: «Aucune question n'est plus essentielle à la survie de notre espèce», a-t-il ajouté.

Dans un article publiée récemment dans un quotidien sud-coréen, Ban-Ki-moon s’inquiétait très ouvertement de l’accélération des changements climatiques et demandait aux gouvernements d’intervenir: «Les changements climatiques ne relèvent pas d'un scénario éloigné et futuriste».

Antarctique

Autre indice de l’urgence, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) rapportait l’effondrement d’un pont de glace en Antarctique.

«Une photo satellite prise par l'Agence spatiale européenne (ASE) montre que la bande de 40 km qui soutenait la banquise est fragmentée. La fissure a une largeur de 500 mètres», soulignait le PNUE.

La banquise de Wilkins a la même superficie que la Jamaïque. Depuis 1990, elle ne cesse de rétrécir. Elle fait partie de la péninsule Antarctique qui a connu les plus fortes augmentations de températures, jusqu’à 3 degrés, soulignent les experts.

«L'effondrement de la banquise va entraîner une nouvelle expansion de la surface des mers et absorber davantage de radiations solaires et accélérer le réchauffement», avancent-ils.

Urgence

Selon les experts de l’ONU, si rien n’est fait d’ici 2015 il sera trop tard pour éviter un réchauffement planétaire moyen de plus de 2 degrés Celsius, soit le seuil de catastrophe selon les scientifiques.

Ils soulignaient notamment que le nombre de catastrophes naturelles a doublé, passant de 200 à 400, au cours des 20 dernières années et que neuf d’entre elles sur dix sont liées au climat.

Back to Menu

_________________________________________________________________

News Aktuell (Germany): Journalisten werden aktiv für den Klimaschutz Magazin "Berliner Journalisten" unterstützt "Plant for the Planet"

20/04/2009

Auf die Idee, Bäume für den Klimaschutz und Klimagerechtigkeit zu pflanzen, kam Felix Finkbeiner bei seinen Recherchen zu einem Schulvortrag. Vorbild war die "Billion Tree Campaign" der UN-Umweltorganisation UNEP. Der Gedanke stammt von der kenianischen Friedensnobelpreisträgerin Wangari Maathai. "Wenn die eine Milliarde Bäume pflanzen können, schaffen wir Schüler in Deutschland eine Million", beschloss Felix damals. Über 400.000 Bäume sind bereits gesetzt oder von Partnern fest versprochen. Die restlichen Bäume sollen durch ähnliche Großaktionen wie in Berlin in den Boden kommen, die bereits in insgesamt 17 deutschen Städten vorbereitet werden. Bis die Bäume ausgewachsen sind, entzieht jeder von ihnen der Atmosphäre etwa drei Tonnen des Treibhausgases Kohlendioxid und trägt so zum Klimaschutz bei.