5, rue Royale 77300 Fontainebleau Automobiles de collection



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#1956
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c1958 MOTO MORINI 175 « Tresette Sprint »

€ 2 500 / 3 500

N° de cadre TS43513

N° de moteur TS40931

A immatriculer en collection

Alfonso Morini débute dans la construction de motocyclettes en 1925 créant la marque MM avec Mario Mazzetti. C’est en 1937 qu’il fonde sa propre marque, produisant un trois-roues. Dès 1946, il lance une moto 125 qui évoluera en version compétition et remportera les championnats italiens en 1948 et 1949. Mais en 1953, le modèle 175 fait son entrée en compétition avec un monocylindre 4 temps et 4 soupapes en tête. Ce modèle sera la base d’une longue série de machines qui développera la renommée de la marque sur la route et en compétition. Les modèles seront baptisés : Gran Turismo (11cv), Settebello (15cv à 8200 tr/mn-135km/h), Briscola, Tresette (10cv-115km/h), and Tresette Sprint (13cv à 6500 tr/mn-130km/h). Il est amusant de savoir que les 4 derniers noms font références aux jeux de cartes italiens.

Giacomo Agostini, le plus grand pilote de tous les temps, débutera sa formidable carrière sur une 175 Settebello en 1961.

Avec son pot d’échappement double, son beau réservoir, sa selle biplace qui se termine par un petit carénage et évidemment son très beau moteur, c’est assurément une machine de qualité qui possède une superbe allure sportive. La Morini 175 Tresette Sprint est une moto rare et hautement désirable. Le modèle présenté a été restauré avec le plus grand soin, il y a quelques années. Peu utilisée, ces derniers temps, elle fera certainement le bonheur d’un amateur éclairé aimant les icônes des années 60.
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c1970 MOTOBI 125 SS

€ 400 / 600

N° de cadre 47734

N° de moteur 5273

A immatriculer en collection

La société Benelli fut constituée en 1911 par une mère et ses six fils Antonio, Francesco, Giuseppe, Giovanni, Filippo et Domenico. Elle débuta la construction de motos après la première guerre mondiale. Dès 1930, Benelli se positionnait dans les 5 premiers constructeurs en Italie.

Mais Giuseppe Benelli quitte la maison-mère pour fonder sa propre marque au début 1950 à Pesaro sur la côte Adriatique. La nouvelle marque prit le nom de Moto B, B pour Benelli, qui se dit en italien « Moto Bi » et le nom retenu fut naturellement MOTOBI !

La marque devint célèbre grâce à ses moteurs à 4 temps dont la forme ovale ne peut se confondre avec aucune autre. Elle s’est spécialisée dans les cylindrées inférieures à 250cc. Les succès en compétitions n’ont pas manqué. En 1962, elle est reprise par la société Benelli.

La MOTOBI 125 SS (Sport Special) présentée fut acquise en Italie. Elle se trouve dans son état d’origine n’ayant jamais été restaurée. Rare et désirable, elle est bien sûr équipée du monocylindre avec sa forme particulière. Ce moteur de 123,6 cc développe 10 cv à 9000 tr/mn. Son cadre poutre est lui aussi une particularité de la marque. Avec son guidon bracelet, sa fourche Marzocchi, son réservoir allongé et sa selle à dosseret, la forme générale est sportive et moderne pour l’époque. Elle était vendue pour 100 kg et 130 km/h.

La Motobi 125 SS est une machine raffinée et très intéressante.
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c1962 DUCATI 125 F3 « Replica »

€ 2 000 / 2 500

N° de cadre 154042

N° de moteur 207401

Véhicule de compétition

Cette réplique faite à partir d’une Ducati de route est absolument splendide et rappelle les très rares Ducati 125 et 250 F3. Equipée d’un superbe moteur avec arbre à cames en tête de 125 cc alimenté par un carburateur Dell’Orto de 26, cette belle machine de compétition est d’une finesse et d’un équilibre très latin. Les roues ont des jantes en alliage et le tableau de bord est simplement limité à un compte tours. Entièrement restaurée et excessivement peu utilisée, cette 125 Ducati Super Sport est disponible pour le plus grand plaisir de son prochain propriétaire.
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c1970 MOTOBI 125 « ZANZANI »

Replica

€ 2 000 / 2 500



N° de cadre 11

N° de moteur 10027

Véhicule de compétition

Primo Zanzani, ancien pilote préparant lui-même ses machines, faisait parti du département course de Motobi. Il développait les machines pour les rendre compétitives et arrivait à doubler la puissance des moteurs. Il s’installa à son compte lors de la fermeture de ce département pour pouvoir continuer son activité de préparateur spécialiste des Motobi. Ces machines sont rares et prestigieuses, seuls quelques exemplaires ont vu le jour.

L’exemplaire de la vente est basé comme l’authentique sur un cadre poutre de série sur lequel des tubes sont ajoutés. Le réservoir course, la selle monoplace, le guidon bracelet et les commandes reculées font partie de la préparation. Des roues à jantes aluminium et des freins améliorés complètement l’équipement. C’est une machine élégante et racée. Entièrement restaurée, elle se trouve dans un splendide état général de présentation.
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1983 DUCATI 350 XL « Pantah »

€ 1 000 / 1 500

N° de cadre 301009

N° de moteur 30884

Titre de circulation européen

Le dernier chef d’œuvre de Taglioni (le fabuleux ingénieur de Ducati) fut la mise au point des motos « Pantah ». Elles étaient équipées d’une courroie crantée et de la commande desmodromique des soupapes. La première version : la 500 SL est sortie en 1979 avec un cadre treillis rigide et léger qui se retrouvera sur les modèles suivants. Dès 1981, une version 600 est présentée puis remplacée par une 650 en 1983. 1982 et 1983 seront les deux années de production du modèle présenté : la 350 XL. Cette version est principalement destinée au marché italien. Elle est annoncée pour 38 cv à 9000 tr/mn.

Le compteur affiche seulement 20516 km. Cette Ducati 350 XL est une pièce rare qui se présente dans un très bel état d’origine. Elle est complète et possède son carénage ainsi qu’un dosseret amovible qui transforme la selle biplace en monoplace. Le freinage Brembo est assuré par deux disques à l’avant et un à l’arrière, la fourche est une Païoli. Les « Pantah » ne sont pas encore mises en avant, il est encore temps de les regarder, car dans l’histoire de Ducati, c’est un vrai jalon qui restera toujours présent, celui des années ’80.


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Lot de deux projets :

€ 400 / 600

*1952 JONGHI 125 ACT type D

N° de série 187

Carte grise française

Cadre d’origine légèrement modifié, équipé d’un moteur Honda 125 n°1503962 et d’une fourche moderne, réservoir Moto Guzzi et roues à rayons, amortisseurs télescopiques. Incomplet.

* JONGHI 125 ACT « course »

Cadre spécial

Moteur Jonghi 125 ACT monté avec un allumeur Scintilla.

Réservoir Morini, amortisseurs télescopiques roues à rayons. incomplet.

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Lot de deux MZ 125

€ 150 / 200

*1975 MZ 125 ETS

N° de cadre 7710243

N° de moteur 7343775

A immatriculer en collection

Machine en bon état d’origine, moteur non bloqué.

*1980 MZ 125 TS

N° de cadre 7768245

N° de moteur 7445262

Carte grise française

Machine en état d’origine très moyen, moteur bloqué.

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c1937 Simca Cinq



€ 1 000 / 1 500

N° de série 21038

Carte grise française

1936 n’est pas seulement l’année de la création des « Congés Payés », c’est aussi l’année de naissance d’une merveilleuse petite voiture : la Simca Cinq.

Elle est officiellement présentée le 10 mars 1936 à l’usine de Nanterre. Il s’agit de la version française de la première Fiat 500 qui restera dans les annales comme la « Topolino ».

Le génial Dante Giacosa est le « père » de cette voiture. L’ingénieur Giacosa, qui a fait toute sa carrière chez Fiat, est considéré comme l’un des plus importants concepteurs d’automobiles. Bien qu’étudiée et mise au point en Italie par Fiat, c’est la version française qui fut présentée en premier près de trois mois avant le lancement de son équivalent en Italie.


L’objectif de cette voiture était simple : transporter deux personnes pour un tout petit prix. Pour cela une petite voiture suffit, les dimensions sont donc très contenues et le poids est faible.

La voiture mesure 3,21m pour 1,27 m de largeur et pèse simplement 535 kg. Le moteur est un petit 4 cylindres de 569 cc à soupapes latérales développant 13cv, la boite de vitesses possède quatre rapports.

Economique, c’est sous le contrôle de l'Automobile Club de France que le trajet Paris-Madrid et retour (2500 km) est effectué avec une consommation de 3,624 litres d'essence par 100 km. A l'épreuve du "Bidon de 5 litres", elle effectue 160,460 km à la moyenne de 55 km/h soit une consommation de 3,1 litres d'essence par 100 km. Un slogan publicitaire logique apparait : "La Simca 5, un appétit d'oiseau".

Lors de son lancement, il n’existait qu’une version entièrement tôlée, mais dès le Salon de Paris 1936, est présentée une version « Luxe » découvrable avec finitions améliorées. La voiture est bien née avec ses suspensions avant indépendantes, ses freins hydrauliques et son équipement électrique en 12 volts. Elle a tout d’une grande !

Amédé Gordini s’est penché sur cette intéressante petite voiture pour la faire courir. Il développa une version compétition qui gagna 3 fois de suite dans sa catégorie les 24h du Mans en 1937, 1938 et 1939.

Unanimement reconnue comme très mignonne, fiable et confortable, cette jolie petite voiture eut un énorme succès européen.

Le modèle présenté est un exemplaire en version « Luxe Découvrable ». Le propriétaire actuel l’a détient depuis 16 ans, le précédent depuis 1956 ! La restauration est très avancée. Visiblement la carrosserie est refaite et repeinte, toute la sellerie a été restaurée de façon professionnelle. Parmi toutes les pièces qui accompagne cette auto, on note la présence de pare chocs rechromés. Une très ancienne erreur de carte grise indique comme date de première mise en circulation 1955. Il reste à prévoir quelques finitions de restauration mais la base est saine et un amateur peut se faire plaisir en menant à terme cette résurrection.
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1956 SIMCA Aronde 1300 Coupé de Ville

€ 800 / 1 200

Châssis n° 700721

Carte grise française

L’Aronde sonne la vraie séparation entre Simca et Fiat. En effet, les modèles précédents étaient des Fiat fabriquées sous licence. Mais l’Aronde, même si elle doit beaucoup à la Simca 8 (FIAT 1100), est une nouvelle voiture avec pour la première fois chez Simca, une carrosserie monocoque.

Présentée sous le nom de Simca 9 Aronde le 31 mai 1951, elle fut fabriquée jusqu’en 1964 sous différentes formes et avec plusieurs évolutions mécaniques ou stylistiques. Simca devient le premier constructeur privé français en 1955 devant Peugeot, Citroën… Enorme succès commercial, en 1956, l’Aronde est même la voiture la plus vendue en France.

Ses qualités font l’unanimité : direction précise et légère, moteur nerveux, bon freinage, entraînant une conduite sûre et très agréable.

En Août 1953, une Aronde de série se rend à Monthléry et pulvérise 31 records internationaux, dont le 100.000 km à plus de 100 km/h. En Septembre 1955, c’est la sortie du nouveau moteur « Flash » de 1300cc pour 48cv. En mai 1957, c’est un nouveau record pour le 100.000 km à 113 km/h.

La gamme des carrosseries est très variée. Il y a une Aronde pour chacun. Quelques versions spéciales verront le jour comme le cabriolet « Week End » ou le coach « Coupé de Ville ».

Ces carrosseries spéciales sont fabriquées chez FACEL. Avec une ligne de pavillon qui rappelle sans équivoque le prototype Véga de Facel, le style est élégant et très réussi.

Le « Coupé de Ville » présenté est entre les mains du même propriétaire depuis 1965. La sellerie d’origine en velours avait été recouverte de deux housses, une fois en simili et une fois en tissu. L’avant est agrémenté d’une calandre spéciale et de deux antibrouillards. La voiture est à restaurer mais l’intérêt pour les Simca à carrosserie Facel est grandissant dû à leur rareté.


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1936 RENAULT Primaquatre

€ 12 000 / 18 000

N° de série : 771.915

Carte grise française

La première Renault Primaquatre voit le jour en janvier 1931. Elle associe le moteur 10cv avec la caisse de la Monasix, ce qui donne un 2.1 litres en 4 cylindres à la place du 6 cylindres de 1.5 litres.

Peu d’évolutions jusqu’au Salon 1935 sinon esthétiques, les carrosseries sont devenues « aérodynamiques ».

Pour 1936 c’est un tout nouveau moteur quatre cylindres qui fait son apparition avec l’alésage de 85 mm qui porte la cylindrée à 2283cc. La gamme de carrosseries est très complète avec la berline, le coupé, le cabriolet et le coach décapotable. Le modèle continuera d’évoluer esthétiquement mais gardera le moteur « 85 » et ne disparaîtra qu’avec l’arrivée de la seconde guerre mondiale.


Le modèle proposé se trouve dans un état général de présentation et de fonctionnement satisfaisant après une belle restauration. Son intérieur est en tissu et simili avec motif en losange, identique devant et dans le spider. Sa carrosserie est un cabriolet avec sièges d’appoint dans le coffre. La plupart des cabriolet-spider avait le pare brise rabattable avec les montants chromés, celui ci est l’un des rares avec le pare brise fixe. Il s’agit en fait de la version standard qui n’eut pas le succès escompté à l’époque et qui en fait aujourd’hui une rareté absolue !

Les Renault Primaquatre sont des voitures fiables, aujourd’hui comme à l’époque de leur jeunesse !


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1970 Vanden Plas Princess 1300

€ 4 000 / 5 000

N° de série VAS223448M

Carte grise française

« Vanden Plas » en Grande Bretagne était une filiale du carrossier belge du même nom depuis 1923. Après la guerre, en 1946, elle fut rachetée par Austin. Plus tard, Vanden Plas fut intégré au groupe BMC pour devenir la branche LUXE. Les modèles fabriqués furent baptisés Princess. C’est en 1963, que la Princess 1100/1300 est présentée. C’est un pas vers la démocratisation. En fait il s’agit d’une Austin 1100/1300 avec une calandre spécifique et d’une finition très luxueuse. Sellerie cuir, bois précieux et tablettes rabattables font partis de l’équipement. Spécialement dédiées aux femmes et à la ville, les Vanden Plas Princess sont des voitures pratiques et raffinées.

L’exemplaire présenté est l’une de ces adorables voitures. Livré neuve en Grand Bretagne avec l’option toit ouvrant, elle fut naturalisée française en août 1995 par une réception à titre isolée par les mines. D’importants travaux ont été menés sur cette belle Princess 1300 de 1970. Outre le changement de côté de la direction (crémaillère, tableau de bord), la peinture fut refaite, les cuirs « reconollysés », les bas de caisse refaits chez « Lecoq », ainsi qu’une multitude de travaux comme en témoigne le dossier de factures qui accompagne cette voiture. Très récemment, elle a reçu les soins d’une révision et une batterie neuve. Seuls trois propriétaires français se sont partagés la joie de profiter de ses indéniables charmes. A son arrivée, elle affichait 43669 miles et aujourd’hui son compteur indique seulement 50700 miles.

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1973 FIAT 124 Spider

€ 2 500 / 3 500

N° de série 124BS1*159819*

Carte grise française

La 124 Spider fait son apparition au Salon de Turin en 1966 en même temps que la Fiat Dino. Sa sublime ligne, signée Pininfarina, sera une réussite totale qui perdura pendant 20 ans.

Son succès sur le continent américain sera énorme, sur les près de 200.000 exemplaires fabriqués, moins de 28.000 seront vendus en Europe.


L’actuel propriétaire nous indique que son moteur ayant cassé, il a été remplacé par un équivalent provenant d’une Lancia Beta de même cylindrée. On se rappelle que c’est l’ingénieur Lampredi qui dessina le moteur à double ACT de la 124 et qu’il équipait aussi la Lancia Beta. C’est une 2+2 qui permet d’emmener des enfants à l’arrière. L’essai routier réalisé s’est avéré satisfaisant.
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1978 ALFA ROMEO Spider 2000

€ 6 000 / 8 000

Châssis n° 2466631

Carte grise française

C’est l’un des plus talentueux carrossiers italiens qui est l’auteur du cabriolet Alfa Romeo sorti en mars 1966 et surnommé « Osso di Sepia » ou « Os de Seiche ». C’est bien sûr Pininfarina. En 1970, le restylage touche surtout l’arrière de la voiture qui perd son arrière fin et effilé pour une « Coda tronca » plus moderne qui peut se traduire par « queue tronquée ». Dix ans auparavant, une autre Alfa Romeo avait subit le même sort, il s’agissait de la SZ.

Les mécaniques disponibles étaient les quatre cylindres à double ACT accouplés à une boite à cinq rapports. Tout d’abord disponible en 1,3 L et 1,6 L, fin 1967 un nouveau moteur 1,8 L est ajouté à la gamme, c’est la 1750. Le moteur le plus puissant de la gamme fait son apparition sur le cabriolet en 1971 il s’agit du 2,0 L. Deux petites places ont été ajoutées en 1975 pour permettre à deux enfants de pouvoir prendre place. D’autres retouches importantes ont touché le Spider en 1983 avec l’apparition des pare-chocs noirs en caoutchouc.

L’exemplaire présenté possède un historique absolument limpide. En effet, vendu neuf en France, il fut immatriculé le 22 mai 1978. Son actuel propriétaire l’acheta en juillet 1990 alors que c’était une 1ère main.


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1974 CITROEN DS 23IE

€ 13 000 / 23 000

N° de série 1FG8215

Carte grise française

La Citroën DS fut une voiture révolutionnaire fabriquée durant près de vingt ans. Lancée au salon de Paris 1955, c’est une débauche de technologie. Son confort royal, son freinage impérial et sa ligne majestueuse étaient autant d’atouts faisant de l’ombre à ses concurrentes qui n’en étaient pas vraiment ! Qui peut se permettre de concurrencer

une DS ?

Le seul point critiquable sur les premières était le manque évident de puissance et de punch du moteur. Avec le 2,3 L à injection, Citroën avait enfin un moteur à la hauteur des ses ambitions.

L’exemplaire de la vente est une DS choisie parmi les plus abouties.

En effet, il s’agit d’un modèle haut de gamme, une 23 injection électronique, année modèle 1974, sortie 18 mois avant l’arrêt définitif de la production, sa première immatriculation remonte au 6 décembre 1973.


Son intérieur rouge est comme neuf et tranche admirablement avec sa peinture blanche récente. La boite de vitesses est très douce avec sa commande hydraulique. Le freinage est très efficace même sans ABS.

Le dossier de factures (pneus, sphères, réservoir,…) montre que beaucoup de frais ont été faits ces deux dernières années par son propriétaire passionné.

L’essai sur plus de 180 km n’a décelé aucun défaut. Le confort des suspensions de ce vaisseau amiral est envoûtant.
Cette déesse de la route porte bien son nom !
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1977 LANCIA Beta Spider

€ 4 500 / 5 000

N° de série 828 BS1 * 2080 *

Carte grise française

Dévoilée au Salon de Turin en 1972, la Beta berline est le premier modèle crée par Lancia après le rachat par Fiat en 1969. Il s’agit d’une berline avec trois motorisations possibles (1400, 1600 et 1800 cc), toutes dérivées du très beau moteur double ACT d’Aurelio Lampredi des Fiat 124 Sport et 125. Les moteurs sont modifiés pour être placés transversalement, les Beta sont des tractions avant.

En 1973 sort le coupé sur un empattement raccourci qui sera suivi en 1974 d’une version ouverte la Beta Spider. Au Salon de Genève en 1975 seront présentés un coupé super sport avec moteur central : la Beta Monte Carlo et un « break de chasse », la HPE.

En 1976, la gamme des moteur s’agrandit avec un 2000 cc développant 118 cv.

En ce qui concerne la Beta Spider, il s’agit d’un cabriolet avec un arceau très sécurisant. En fait, cette carrosserie regroupe

4 possibilités en une seule voiture : entièrement fermée, avec le toit enlevé, avec l’arrière ouvert ou entièrement ouverte.


L’excellent exemplaire présenté est un modèle deux litres vendu neuf en France. Sa superbe couleur orange est caractéristique de la joie de vivre que procure cette automobile. Sa ligne anguleuse, tendue et racée est due au crayon de Pininfarina mais il fut construit chez Zagato.

L’intérieur très « design » est marron en très bel état d’origine, c’est une 2+2. L’essai de cette Beta Spider fut un réel plaisir.


223

1976 CHEVROLET Corvette L 82

€ 15 000 / 20 000

N° de série 1Z37X6S404053

A immatriculer en Collection

Né en 1953, le nom « Corvette » désigne un modèle sport de Chevrolet avec deux places et une carrosserie en polyester. Près de 60 ans plus tard, le modèle existe toujours.

C’est en 1968 qu’est lancée la troisième génération de Corvette qui s’arrêtera en 1982. La carrosserie cabriolet disparaissait à la fin de l’année 75.

Le modèle présenté a été entièrement restauré aux USA et se présente dans un splendide état général. C’est une version « coupé » avec le pavillon amovible en deux parties surnommé « T-Top ». L’intérieur est blanc comme l’extérieur, les moquettes sont noires. Le son émis par les échappements est envoutant d’autant plus qu’il s’agit d’une rare version L82. Cette version est en fait équipée d’un moteur V8 de 5,7 L plus puissant que le modèle de base. La boite de vitesse est automatique ce qui augmente notablement l’agrément de conduite tout comme la direction assistée. La ligne fluide de ces Corvette dites C3 est inimitable. Hautement désirables, elles deviennent de plus en plus rares dans un état superbe comme celle-ci.


224

1988 Mercedes-Benz 300 SL

€ 10 000 / 15 000

N° de série : WDB1070411A096201

Carte grise française

Le nom SL possède un fort symbolisme dans l’histoire de la marque à l’étoile. Tout d’abord les premières à porter ce nom furent les légendaires coupés à portes « papillon », une sublime voiture de sport. Ensuite il y eut la 190 SL et la 300 SL, de très beaux cabriolets. La seconde génération, de 1964 à 1972, a été surnommée « Pagode » et fut remplacée par la R107 entre 1972 et 1989.


La SL de la troisième génération symbolise la réussite à l’américaine. Elle fut utilisée dans la plupart des séries télévisées de l’époque notamment « Dallas », certainement la plus célèbre. La ligne très réussie de ces modèles représente la maîtrise de la marque dans l’élégance discrète et classique.
Le modèle présenté appartient au même propriétaire depuis 1990. Il est équipé du moteur 6 cylindres de 3 litres. Comme il est plus léger que les V8, il présente un agrément de conduite certain.

La sellerie est bordeaux ainsi que les moquettes, seul le tableau de bord et la capote sont noirs. Le moteur et la boite automatique sont agréables, les freins et la direction sont assistés et agissent efficacement. Nous sommes au moment idéal pour acquérir

cette Mercedes Benz aussi élégante que prestigieuse mais aussi abordable.
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1922 CITROEN type B2

€ 10 000 / 13 000

Numéro de série : 42138

Carte grise française

Après une première période pendant laquelle il fut Directeur chez Mors, puis fabriquant d’engrenages reconverti dans les munitions pendant la guerre, André Citroën se lance en 1919 dans une nouvelle aventure. Lorsqu’il décide de créer sa marque automobile, il voit immédiatement que l’avenir passe par la grande série. La fabrication est standardisée au maximum avec un seul modèle, la taylorisation prend tout son sens et les prix chutent drastiquement. Bien sûr le succès est au rendez-vous dès le premier modèle : le type A, qui présente d’emblée deux innovations majeures : démarreur et phares électriques. De plus son tarif est affiché au prix incroyable de 7.500 francs pour une 10 HP, du jamais vu ! C’est le quart du prix d’avant 1914 pour un modèle équivalent. Ce modèle A est remplacé par le modèle B en mai 1921.

Type A ou B, ces Citroën simples et économiques ont la réputation justifiée d’être incassables, solides et super fiables. Fiscalement, ces voitures sont des 9 cv mais commercialement, elles étaient vendues pour des 10 cv !



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