5, rue Royale 77300 Fontainebleau Automobiles de collection



Download 262.2 Kb.
Page4/6
Date18.10.2016
Size262.2 Kb.
#1956
1   2   3   4   5   6

La Jaguar Mk II présentée est une 3,4 litres avec la boîte manuelle. Elle est sortie d'usine avec la conduite à droite. Il y a quelques années, le volant fut transposé à gauche lors de sa totale restauration en carrosserie. Sobre et élégante, sa couleur bleu nuit lui va à merveille et tranche magnifiquement bien avec son intérieur en cuir beige.
La boîte est équipée d'un overdrive et le moteur porte le numéro concordant avec la plaque de châssis. De très nombreux travaux mécaniques ont été fait récemment pour une somme dépassant les 22 000 € et l'on peut résumer facilement en disant : moteur, embrayage, freins, roues, pneus, lames de ressorts et amortisseurs, échappement tout est neuf la liste est impressionnante. Deux améliorations ont été faites : le remplacement de la dynamo par un alternateur et la pose d'une assistance de direction bien pratique au quotidien.

Cette Mk II est une réelle opportunité, l'essai effectué a été très concluant.


236

1964 AUSTIN HEALEY 3000 Mk III

€ 25 000 / 35 000

N° de série : 25565

Carte grise française

La « Big Healey » est le surnom quasi officiel des Austin Healey 3000. Ce modèle se situe entre la Jaguar XK 150 ou Type E et les Triumph TR 3 ou TR4 par la puissance et l'agrément de son moteur 6 cylindres de 3 litres, comme par son confort. Il ne concurrence en fait ni l’une ni l’autre.

Ces trois gammes ne doivent leur salut qu’à la demande forte du marché américain qui s’accapare plus de 80% de la production.

La nouveauté de la « Big Healey » est l’adoption des freins à disques à l’avant. Le modèle évolue, la 3000 devient la 3000 Mk II le moteur gagne une dizaine de chevaux et le capot s’orne d’une fausse prise d’air. La carrosserie est toujours le roadster sans vitre. Mais en 1964, la 3000 Mk III référencée BJ8 fait son apparition et avec 150 cv, c’est le modèle le plus puissant. Mais c’est aussi le plus luxueux, le plus confortable et le mieux fini. Avec ses vitres descendantes, son servo frein de série, son tableau de bord en bois, une capote à la manœuvre facilitée et une console centrale, l’Austin Healey 3000 Mk III est une nouvelle voiture pour une clientèle nouvelle. Prête à payer plus, elle obtient plus !

C’est l’une des ces « Big Healey » dans sa meilleure version qui est proposée ici. D’après le livre de Chris Harvey, notre 3000 MkIII appartient à la première génération (phase 1), la plus rare puisque seuls 390 exemplaires ont vu le jour. La phase 2 est sortie à 16322 exemplaires jusqu’en 1968

C’est le propriétaire qui nous la décrit avec précision : « Ce véhicule a été acheté par mon père en juin 1997. En 1999, celui-ci l’a fait repeindre en respectant les couleurs d’origine. En 2000, après lui avoir racheté, j’ai décidé de procéder à une réfection complète du moteur par un établissement réputé (ETS CHAMBON à Nemours). Outre cette réfection, tous les organes mécaniques ont été vérifiés ou remplacés (embrayage, pompe à eau). Le véhicule n’a parcouru qu’environ 1 000 kilomètres depuis. Il a cependant fait l’objet d’une vidange une fois par an et les freins ont fait l’objet d’un suivi régulier. Les cylindres de roue et garnitures ont été changés. Le liquide du circuit de freinage a été remplacé pour un liquide à base de « silicone ». Le véhicule est doté d’un overdrive qui fonctionne parfaitement. Sa direction est particulièrement précise. Son capotage est complet ». Un dossier de factures accompagne cette 3000 Mk III qui est venue par la route et dont l’essai routier a été concluant.


237

1935 BENTLEY 31/2 L Hooper

€ 40 000 / 45 000

Châssis n° B40CR

Moteur n° U2BH

Titre de circulation européen

Les Bentley 3,5 Liter font parties des Bentley fabriquées à Derby après la reprise par Rolls Royce. Elles sont en fait les versions sportives de la Rolls Royce 20/25. Cela se ressent bien au niveau du moteur qui est plus puissant et plus nerveux. Le tableau de bord complet comporte un compte tours.
L’exemplaire présenté fut commandé par le concessionnaire Rossleigh Ltd à Edinburgh pour sa vitrine. Il subit les tests le

3 octobre 1934 et fut livré 3 jours plus tard. La garantie usine commença à agir dès le 2 janvier 1935, date de sa vente à son premier propriétaire Monsieur John E. Mac Farlane. Cette Bentley fut immatriculée à l’époque « BLE 714 » et 75 ans plus tard, elle porte toujours le même numéro. La plupart des Bentley 3.5 L étaient carrossées par Park Ward en acier. Notre exemplaire a été entièrement habillé en aluminium par le carrossier Hooper (carrossier officiel de la couronne d’Angleterre). Cette Bentley 3,5 litres possède un intéressant et pratique toit ouvrant coulissant. La référence du dessin de cette très belle berline porte le numéro 5811 et il n’y eut que 7 exemplaires fabriqués. Très équilibrée, cette rare berline est d’une élégance incomparable grâce à son long capot.

Aujourd’hui la voiture possède un bel intérieur en cuir beige légèrement patiné. Le moteur est toujours celui d’origine. L’essai réalisé a permis de constater un fonctionnement facile. Régulièrement entretenue et bien suivie, c’est une voiture très agréable à utiliser.
238

1986 Porsche 911 3.2 Cabriolet

€ 18 000 / 23 000

Châssis n° : WPOZZZ91ZG170668

Carte grise française

La Porsche Carrera 3.2 L est considérée comme l'une des meilleures Porsche de route par les amateurs de la marque. Produite de fin 1983 à 1989 son succès fut immense. Porsche voulait arrêter la production des 911 mais le marché ne le souhaitait pas. Les 928 et 944 n’ont pas eu le succès escompté, et c’est la 3.2 qui sortit la marque d’un mauvais passage financier. Les versions proposées étaient le coupé, la targa et le cabriolet puis en 1989 le très rare « Speedster ».

La Porsche 911 est aujourd’hui la plus mythique des routières sportives, la plus connue et la plus fabriquée de toute l'histoire de l’automobile avec quelques 500 000 exemplaires sur plus de 40 ans d’histoire. Son palmarès en compétition est des plus prestigieux.
La Porsche Carrera 3.2 L est la digne héritière du modèle SC. Elle est bien sûr équipée du moteur 6 cylindres à plat à refroidissement par air porté à 3164cc. Fidèle à la tradition, elle est bien construite avec la rigueur toute germanique.

Peu onéreuse à l'entretien, d'une fiabilité extraordinaire,

les Porsche 3,2 litres sont d'excellentes voitures, les amateurs le savent bien !
Pour toutes les versions la Carrera 3.2 L possède une carrosserie constituée d'une caisse autoporteuse entièrement construite en acier, y compris ses ouvrants. Si l'on voit encore à l'heure actuelle des Porsche « classique » en bel état, comme celle présentée, la qualité et le soin de sa construction y sont évidemment pour beaucoup. Notre exemplaire fut vendu neuf aux USA, il est entré en France en 1994 et n’a connu depuis qu’un propriétaire. C’est un cabriolet « triple black » avec sa couleur noire, son intérieur noir et sa capote noire ! Bien conservée, elle affiche un contrôle technique vierge. Elle a été peu utilisée depuis sa dernière révision en

juillet 2008.

Chaque fois que l'on s'installe derrière le volant d'une 911, une certaine émotion s'empare de vous.
239

1969 HOTCHKISS type HWL

€ 7 000 / 9 000

Châssis n° 20849

On ne présente plus celle que l’histoire a surnommé la « JEEP ». Mythique dans le monde entier, cet efficace 4X4 continue d’être une référence près de 70 après sa création. En France, c’est la société Hotchkiss qui fabriquera sous licence et pour l’armée ce modèle à partir de 1952. Pour développer son marché, Hotchkiss prend le parti de créer en 1954 toute une gamme de véhicules civils. C’est en 1963 que le modèle HWL est lancé. HWL sont les initiales de Hotchkiss Willys Longue car l’empattement est allongé de 50 cm.

L’exemplaire présenté fut la propriété d’un médecin de la Garenne-Colombes durant 27 ans. Il effectua un certain temps ses tournées avec cette automobile. Elle fut ensuite vendue dans notre vente de juin 2002 à son actuel propriétaire. Ce dernier s’en sépare à regret pour cause de déménagement. Régulièrement utilisée et entretenue, cette Jeep HWL ne l’a jamais déçu. Cette version civile et longue de la « Jeep » est extrêmement rare, seuls 730 exemplaires sur 6 000 fabriqués ayant vu le jour et dont celui-ci est l’un des derniers fabriqués. Elle est prête à changer de main pour le plus grand plaisir de son futur acquéreur.


240

1955 Porsche 550 RS Replica

€ 35 000 / 45 000

N° série AZ299751

Carte grise française

En octobre 1953, la firme Porsche présente au Salon de Paris une très légère barquette en aluminium 2 places, destinée à la compétition. Baptisée 550 Spyder ou 550 RS, cette voiture pose les premiers jalons des ambitions de la marque. Elle était inspirée de la Porsche 356 speedster. Elle a été produite en 1953-1956. La Porsche 550 Spyder s'est surtout fait connaître auprès du grand public après un tragique accident. Cela se passait un 30 septembre 1955, lorsque James Dean, légendaire acteur américain, se rendit au circuit de Salinas en Californie à bord de sa 550 Spyder personnelle. Sur la route il ne pourra éviter un break américain qui lui coupe la route… James Dean perdra la vie dans ce stupide accident. Il avait surnommé sa 550 « little bastard ».


Dans sa catégorie, la 550 a gagné les Mille Miglia, les 24h du Mans en 1954 et 1955 et la Carrera Panamericana en 1954. En fait les victoires sont très nombreuses, les palmarès étant plus qu’éloquents.

C'est en hommage au dirigeant créateur et pilote du constructeur italien Cisitalia que Ferry Porsche ajouta l'appellation Spyder à ce modèle.


Le modèle présenté est une superbe réplique de la 550 RS avec intérieur en cuir rouge. La mécanique est d’origine Volkswagen, avec une puissance estimée à environ 160 cv. Les freins à disques sont efficaces. La carrosserie et la sellerie sont en excellent état.

De nombreux travaux d'améliorations et de fiabilisations ont été effectués très récemment. Les pneus sont de AVON de la série 70. Les durites et les plaquettes de freins sont aux normes « compétition ».


Un allumage électronique et des carburateurs Weber sont installés. Un radiateur d'huile améliore le refroidissement. La pompe et le circuit d'alimentation d'essence sont neufs. Les instruments sont des VDO. Tout le faisceau électrique a été revu. Son actuel propriétaire a effectué toute cette série de travaux chez des spécialistes et les factures seront remises à l'acquéreur. Tous les instants passés derrière le volant de cette voiture restent gravés comme des moments de pur plaisir.

Il existe quelques répliques 550, mais très peu possèdent cette qualité de fabrication et d'améliorations.


241

1995 Jaguar XJS 4.0 Cabriolet

€ 18 000 / 23 000

N° de série : SAJJNAFD4EJ19984

Carte grise française

La JAGUAR XJ-S est la voiture qui a remplacé le mythique modèle E-Type en septembre 1975. Sa carrière fut une des plus longues pour un modèle Grand Tourisme puisqu’elle fut remplacée en 1996, après 21 ans de carrière. Sa carrosserie est plus aérodynamique que celle de la E-Type. De plus, à l’époque elle était la seule GT à posséder un moteur V12 hormis Lamborghini et Ferrari. Tout comme Colombo a rendu célèbre la Peugeot 403 cabriolet, c’est aux séries télévisées « Chapeau melon et bottes de cuir » et

« Le Saint » que la XJ-S doit une grande partie de sa notoriété. Au cours de sa carrière la voiture subit plusieurs améliorations. Mais ce n’est qu’en 1985 qu’une vraie version décapotable fut présentée, elle remplaçait une « Targa » avec capote arrière sortie en 1983.

En 1991, La voiture fut profondément modifiée et devint la XJS.

Le nouveau cabriolet sortit en 1992 avec le moteur 6 cylindres de

4 L. Ce moteur fut amélioré en 1994. Le moteur V12 est passé de

5,3 L à 6,0 L en 1993.
Le modèle proposé appartient à la version la plus recherchée, puisqu’il s’agit d’un cabriolet de la dernière génération (« Facelift ») avec le moteur 6 cylindres de 4 L et la boite automatique. Sa belle carrosserie intemporelle s’est parée d’un très classique vert anglais alors que son magnifique intérieur en cuir est de couleur crème, les boiseries précieuses sont sombres. L’état de présentation est superbe et le fonctionnement tout à fait normal. Historiquement, ce beau cabriolet XJS fut livré neuf en Allemagne le 29 juin 1995 à Madame Sylvia Bretzing par le concessionnaire SIN-CAR de Pesaro en Italie (cette dame possédait une propriété en Italie). Elle garde sa voiture un an. L’entretien a été fait en Allemagne jusqu’en 2000. C’est une troisième main quand Fin 2001 elle est achetée par un garage belge spécialiste de Jaguar qui la livrera en France où la voiture n’a connu que deux propriétaires dont l’actuel depuis 2003. Tous les manuels sont toujours dans leur pochette en cuir. Elle affiche aujourd’hui un peu plus de 92000 km. Le dernier contrôle technique est vierge. Pour les amateurs du modèle, il s’agit de la meilleure version en terme d’économie, de fiabilité et d’agrément.
242

1970 JAGUAR Type E 2+2 Série II

€ 15 000 / 20 000

Châssis n° 1R43786BW

Carte grise française

Une des plus belles robes de l'histoire de l'automobile, un moteur au souffle prodigieux propulsant la voiture à près de 240 km/h, le tout pour la moitié du prix d'une Ferrari ! C'est sous la forme d'une véritable gageure qu'apparaît la Type E en 1961.

Dépositaire de l'expérience héritée de la compétition à travers ses cinq victoires remportées par les Types C et D aux 24 H du Mans, elle semble d'autant plus révolutionnaire qu'elle offre un contraste saisissant avec sa devancière, la XK 150, dernier maillon d'une génération.
La Type E fait officiellement son entrée dans le monde automobile en mars 1961 au Salon de Genève, dont elle constitue la vedette. Le succès commercial est immédiat, et la voiture connaîtra une exceptionnelle carrière aux Etats-Unis.

Lancée avec le six cylindres de 3,8 litres à double ACT, la Type E reçoit en octobre 1964, un bloc réalésé à 4,2 litres. Lancée avec les phares sous bulles et de petits interrupteurs au tableau de bord, elle n’est plus homologable sur son plus important marché, les USA. C’est pourquoi, en 1969 apparaît la série II découlant de la série non officielle 1,5. Elle perd ses bulles et gagne des optiques arrière plus importants. Les interrupteurs sont aussi mis en conformité. Quelque soit la version, une Jaguar E Type restera toujours une icône incontournable dans l’Histoire de l’Automobile.


Le modèle présenté est une version permettant de voyager avec ses enfants. Equipée de la boite de vitesses automatique, elle est reposante à conduire. La sellerie en cuir noir est d’origine et contraste admirablement avec sa couleur blanche. Fiable et « dans son jus », cet exemplaire est très intéressant et n’a jamais été restauré mais entretenu régulièrement.
243

1952 MG type TD

€ 15 000 / 20 000

N° de série : TD/13291 EXL/NA

N° de moteur : XPAG TD2 2551

Carte grise française

La MG TD est lancée en 1949, en remplacement de la TC qui avait tout de la voiture d’avant guerre y compris son essieu rigide. Le succès de la TC fut très important outre atlantique mais il fallait de la modernité pour continuer sur la voie de la réussite commerciale.

Avec ses roues indépendantes à l’avant, le modèle TD est plus confortable et tient mieux la route. Sa carrosserie est aussi modernisée avec notamment des ailes plus enveloppantes. Le moteur 4 cylindres référencé XPAG est par contre le même que celui de la TC, c’est un fiable 4 cylindres de 1250 cc avec les soupapes en tête et une alimentation par deux carburateurs, le tout délivrant une puissance de 54 cv.

Avec 30000 exemplaires fabriqués en quatre ans, le succès commercial fut au rendez-vous. Près de 80% seront exportés vers les USA. C’est la première MG proposée avec la direction à gauche.

Esthétiquement très réussie, la TD possède un charisme certain. Derrière son volant, le pilote retrouve toutes les joies de la conduite-plaisir.

Le modèle présenté est d’origine américaine avec son compteur en miles et la référence EXL/NA dans le numéro de série signifiant EXport Left (hand drive) North America. Son numéro de série nous situe sa sortie d’usine à fin de janvier 1952. Cette MG TD2 se trouve dans un charmant et émouvant état général. Le moteur est bien du modèle XPAG TD2 conforme pour le modèle TD. Le moteur XPAG TD2 est une évolution du XPAG sorti en juillet 1951. Il possède un nouveau bloc, un nouveau carter et un nouveau volant moteur pour s’adapter à un embrayage plus gros.

Avec un bel intérieur noir, un capotage complet, un volant d’origine, des déflecteurs, il ne manque absolument rien pour profiter pleinement de cette « voiture-jouet-pour-les-grands », elle est parfaite pour un pique nique à la campagne ou une ballade paisible le long de la mer !

Le propriétaire nous la décrit en ces termes : « Le véhicule a été acquis par mon père en 1992. La voiture avait fait l’objet d’une très sérieuse restauration hormis sa peinture qui était déjà très ancienne. J’étais le seul à la piloter. Elle m’a toujours donné beaucoup de satisfaction. En juin 1997, je lui ai racheté ce véhicule. Le véhicule a donc parcouru très peu de kilomètres depuis. Il a cependant fait l’objet d’une vidange une fois par an et les freins ont fait l’objet d’un suivi régulier. Les cylindres de roue et garnitures ont été changés.

Les coupelles du maître cylindre de frein émetteur placés sous le pédalier ont été récemment changées. Seules une pompe à essence un peu capricieuse et une pompe à eau ont été remplacées.

Le véhicule est très sain et d’un comportement routier particulièrement rassurant, sa direction précise et sa tenue de route excellente ».

L’essai, effectué sur une cinquantaine de kilomètres, a permis de confirmer ces propos.


244

1989 Porsche 911 Speedster « étroit »

€ 70 000 / 80 000

Châssis n°KS150856

Carte grise française

La Porsche carrera 3.2 litres est considérée comme l’une des meilleures Porsche de route par les amateurs de la marque. Produite de 1984 à 1989, son succès fut immense et les dernières possèdent une boite de vitesses évoluée : la Boite Getrag G50. Les versions proposées étaient le coupé, le targa et le cabriolet. Le moteur est le fameux 6 cylindres à plat de 3164 cm3 placé en porte-à-faux à l’arrière. Il développe la bagatelle de 231 cv à 5900 tr /mn. Au salon de Frankfort en octobre 1987, le « speedster 3.2 », avec son pare-brise très bas est officiel-lement présenté, c’est un rappel de la 356 du même nom. Mécaniquement, il n’y a pas de différence entre le speedster et les autres versions de la gamme. Par contre le style est lui super sport, avec ce magnifique tout petit pare brise, son cache capote en polyester et sa capote minimaliste. Même les vitres sont commandées par des manivelles ! Le speedster est une stricte 2 places contrairement aux autres carrosseries. 2 versions ont existées : le turbo look (avec les ailes « gonflées » de la Porsche turbo) et l’ « étroite ». Le total des speedster fabriqués est d’environ 2100 exemplaires dans les deux versions avec seulement 171 versions « étroites ». Le modèle proposé est donc une rare version « étroite ». Ce Speedster est l’un des rares exemplaires vendus neuf en France par l’importateur, les établissements Sonauto. En 1998, elle fut réparée par la carrosserie Guillot de St Etienne pour un montant total de plus de 40 000 €, suite à un accident alors qu’elle n’avait que 10300 km. Ayant été peu mais régulièrement utilisée, elle affiche aujourd’hui un petit 17500 km. C’est réellement peu et la voiture possède un comportement extraordinaire comme si les années n’avaient pas eu de prise sur elle. Le souffle du moteur est inépuisable, son fonctionnement est sans reproche. Les pneus sont récents, le tableau de bord faux bois et le volant sont des accessoires Porsche. Les sièges sont du modèle « turbo » plus enveloppants. Tout est comme neuf sur la voiture. Un dossier complet sera remis à l’acquéreur. Plus léger d’environ 70 kilos que le cabriolet 911, le Speedster permet des accélérations plus vives et une rapidité de réaction exceptionnelle. À son volant, le plaisir de conduite reprend sa noble signification. Aujourd’hui encore, c’est l’une des 911 de route des plus désirables qui soit.

C’est une réelle opportunité qui se présente, le Speedster « étroit » est la version la plus recherchée des collectionneurs.
245

1977 FIAT ABARTH 131 Rally Groupe 4

€ 130 000/ 150 000

« Fabbrica Italiana Automobili Torino » fut fondée le 11 juillet 1899. En 1902 déjà les FIAT remportaient leurs premiers succès sportifs.

A cette époque pour promouvoir ses produits il n’y avait pas mieux que la compétition c’est pourquoi la FIAT construisit des voitures de course notamment des voitures de Grand Prix et des voitures

de record.

La compétition, pour la recherche et le développement des modèles a toujours été un aiguillon, FIAT l’avait bien compris et au fil des productions, il y a toujours eu quelques extensions sportives, laissées au besoin à des préparateurs « parallèles » tel ABARTH.

Après guerre, le redémarrage des activités industrielles avait pris le pas sur tout autre considération et il faudra attendre le modèle 124 pour ressentir une volonté d’améliorer les modèles en vue de les faire se mesurer aux meilleures voitures de rallyes de l’époque : ALPINE RENAULT, PORSCHE, FORD ESCORT, LANCIA STRATOS. …

Cette 124 était née sous les meilleurs auspices puisque son moteur à double arbre en tête avait été conçu par A. LAMPREDI à qui on doit certains 12 cylindres FERRARI. Pour développer une voiture de rallye, FIAT était parti du « sport spyder » et non de la berline.

Pour le modèle suivant, la 131 sur lequel FIAT fondait de gros espoirs sportifs et commerciaux le challenge était plus difficile puisque c’est la berline 4 places qui allait servir de base.

Homologuée par la F.I.A. le 1er avril 1976, elle allait être développée, jusqu’en octobre 1981, bénéficiant d’évolutions de plus en plus sophistiquées durant ces 5 ans.

La FIAT Abarth 131 Rallye de base dont 500 exemplaires seulement ont été construits a été développée par Giorgio PIANTA, pilote et technicien émérite.

Le développement commençait par une cure d’amaigrissement, une augmentation de la puissance moteur, une nouvelle boîte à vitesses « à crabots », un renforcement de la suspension, une direction plus directe, tout ceci grâce à l’expérience acquise avec la 124. De plus la préparation avait été étudiée pour pouvoir modifier rapidement la voiture d’une configuration « goudron » à une configuration « terre », terrain sur lequel se déroule bon nombre de rallye. L’amaigrissement avait été facilité par l’homologation d’éléments de carrosserie allégés : capots, pare-chocs, spoiler en vibre de verre, portes en aluminium.

Pour améliorer la traction et augmenter le poids sur l’essieu moteur on vit au RAC Rallye en Angleterre le siège du passager reculé vers l’arrière. Rien n’était laissé au hasard.

En 1976, 2 victoires importantes rallyes de l’Ile d’ELBE et les 1000 lacs. En 1977, 7 victoires dont le Monte Carlo et le titre de champion du monde des marques. En 1978, 6 victoires en championnat du monde (Portugal, Acropole, 1000 lacs, Québec, San Remo, Tour de Corse) plus Tour de France avec Jean Claude ANDRUET et nouveau titre de champion du monde. 4 victoires en 1979 et bouquet final en 1980 avec 9 victoires et championnat du monde !

A son volant J.C ANDRUET a remporté : San Remo 77, B.DARNICHE le Tour de Corse 77, Michèle MOUTON le Tour de France Auto an 78, Walter RÖHRL l’Acropole 77, Le Québec 78, San Remo 79, en 1980 : Monte Carlo, Portugal, Argentine, Nouvelle Zélande, San Remo, Tour de Corse, Marku ALEN : Portugal et Acropole en 2 occasions, 1000 Lacs en Finlande en 4 occasions, Monte Carlo, Safari au Kenya 1 fois ! Aucun autre modèle n’a remporté autant de succès en rallye !

La 131 Abarth n’était pas la plus puissante mais grâce à un travail de suivi et de développement en accord avec PIRELLI pour les pneus et MAGNETTI-MARELLI pour l’allumage et l’injection cette berline a servi d’étalon jusqu’à l’apparition des 4 roues motrices.



Download 262.2 Kb.

Share with your friends:
1   2   3   4   5   6




The database is protected by copyright ©ininet.org 2024
send message

    Main page