5, rue Royale 77300 Fontainebleau Automobiles de collection



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#1956
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La voiture Citroën de la vente est donc l’une de ces fameuses 10cv. Le moteur est un 4 cylindres de 1452cc, la boite de vitesses compte trois rapports avant. L’équipement électrique est complet et fonctionne. Les roues amovibles « Michelin » sont équipées de pneus récents en 13x45. La direction est à gauche contrairement à ce qui se pratiquait à l’époque chez la plupart des fabricants. La sellerie a été très bien refaite. Mécaniquement révisée, les freins et l’électricité ont été refaits. La carrosserie est très correcte et possède quatre portes. C’est une berline 6 glaces, cataloguée en « Conduite Intérieure 4 places ». Le moteur démarre très facilement même à la manivelle et tourne bien « rond ». L’essai réalisé a montré que son utilisation était des plus simples, les vitesses s’enclenchent facilement et la voiture freine normalement. Elle est d’ailleurs utilisée régulièrement.
Les B2 étaient des voitures réussies à l’époque et aujourd’hui elles sont toujours là pour le plus grand plaisir de leurs propriétaires.
226

1970 Jaguar E-Type cabriolet

€ 35 000 / 38 000

Châssis n° # 1R13114

Carte grise française

Une des plus belles robes de l'histoire de l'automobile, un moteur au souffle prodigieux propulsant la voiture à 240 km/h, le tout pour la moitié du prix d'une Ferrari ! C'est sous la forme d'une véritable gageure qu'apparaît la Type E en 1961.

Dépositaire de l'expérience héritée de la compétition à travers les cinq victoires remportées par les Types C et D aux 24 H du Mans, elle semble d'autant plus révolutionnaire qu'elle offre un contraste saisissant avec sa devancière, la XK 150, dernier maillon d'une génération désormais obsolète.
La Type E est présentée en mars 1961 au Salon de Genève, dont elle constitue la grande vedette. Le succès commercial est important, et la voiture connaîtra une exceptionnelle carrière aux Etats-Unis et « s’américanisera » au fil du temps.

Lancée avec le six cylindres de 3,8 litres, la Type E reçoit en octobre 1964, un bloc réalésé à 4,2 litres. Elle reste aujourd'hui un symbole mythique des années 60. Elle est même représentée au musée d'art moderne de New-York.


Le modèle présenté est un charmant cabriolet vendu neuf aux Etats-Unis comme la plupart de la production. Il est passé par le service des mines en 1994 pour recevoir une carte grise normale. Aimé et apprécié, ce cabriolet n’a connu que deux propriétaires français depuis son arrivée sur notre sol. Un dossier de factures sera remis à l'acquéreur. Il comprend entre autre les changements du radiateur, du démarreur, du récepteur d'embrayage.

Le moteur a été remplacé par un échange standard, ainsi que l'embrayage, la boîte de vitesses, l'échappement complet en 1997. Elle a depuis parcouru un total d’environ 10 000 km depuis ces travaux. L'essai routier effectué a été très satisfaisant.


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1938 PEUGEOT 202

€ 4 000 / 6 000

Numéro de série : 443.546

Carte grise Française

C’est en janvier 1938 que Peugeot présente la « 202 » : une nouvelle 6 cv. C’est en fait une réduction du modèle « 402 ». La mécanique est moderne avec un moteur de 1133 cc à soupapes en tête. La suspension est assurée à l’avant par des barres de torsion et des triangles. Avec un empattement de 2,45m, les berlines emmènent quatre personnes sans problème. La vitesse de pointe est de 100 km/h et la consommation est contenue entre 7 et 8 litres au 100 km. D’ailleurs un raid routier de 7850 km, en septembre 1938, sous contrôle de l’A.C.F. a montré une consommation moyenne de 7,03 litres. C’est en mars 38 que les jantes Michelin « Pilote » avec pneus en 145x400 sont montées en série, en remplacement des jantes en tôle ajourée.


La Peugeot 202 de la vente est un rare exemplaire d’avant guerre. L’intérieur a été refait par un professionnel en cuir crème avec des très belles moquettes bleues assorties à la carrosserie. Le coffre arrière est accessible de l’intérieur. La roue de secours est présente. Cet exemplaire est équipé d’une intéressante option pour les beaux jours qui arrivent : le toit ouvrant.

Le gros dossier qui accompagne la voiture comprend une copie de la Revue Technique, une copie du catalogue de pièces détachées et une copie de la notice d’entretien ainsi qu’une attestation de datation de Peugeot indiquant que cette voiture est sortie des usines le 30 septembre 1938 à destination de Chateaudun. Le dossier de factures nous montre que le radiateur a été refait et que la mécanique a été revue (pistons, pompe à eau, embrayage, pont arrière,…). Les pneus et l’échappement sont très récents.

Le moteur démarre donc facilement et la conduite est facile. Le propriétaire a régulièrement utilisé son automobile ces dernières années, il est d’ailleurs venu par la route. C’est une voiture utilisable au quoditien.
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1957 FORD Thunderbird

€ 27 000 / 33 000

N° de série D7FH170243

Carte grise de collection

C’est pour concurrencer la Chevrolet Corvette que Ford lance une voiture sport avec 2 places en 1955 : la Thunderbird, l’oiseau de tonnerre !

Celles des années 1955, 1956 et 1957 sont considérées par les amateurs comme les modèles « classic » et les plus intéressantes. Seule la carrosserie cabriolet était disponible.

Le millésime 57 se distingue des précédents par son pare choc avant échancré qui permet d’agrandir la calandre. L’arrière est aussi modifié pour obtenir un coffre plus grand. Les sorties d’échappement sont situées dans le pare choc comme sur les Facel Vega.

Au même titre que quelques voitures américaines comme la Corvette ou la Mustang, la T-Bird, c’est son surnom, est une voiture mythique, symbole de réussite d’une époque insouciante. Elles sont belles, très prisées et peu courantes sur notre territoire.
L’exemplaire présenté a un code moteur D correspondant à un V8 de 312 CI soit 5113 cm3 développant 245 cv avec son carburateur 4 corps. La boite de vitesses est automatique. Aujourd’hui, elle arbore toujours ses teintes d’origine à savoir blanc pour l’intérieur et un superbe « Coral Sand » pour la carrosserie correspondant à une couleur saumon (cataloguée mais rare). Sa date de fabrication prévue était le 18 décembre 1956. La voiture est équipée des options suivantes : la climatisation, la direction assistée et les vitres électriques.

Le contrôle technique est très récent et vierge. Elle reflète la joie de vivre et correspond bien à l’époque « fifties ».


229

1918 NASH type 681

€ 20 000 / 25 000

Numéro de série : 111.168

Moteur numéro 267.276

Carte grise de Collection

Après avoir été Président de la General Motors, Charles W. Nash se lance dans l’achat d’une compagnie d’automobiles. Après avoir courtisé un temps Packard, il rachète la Jeffery Company en juillet 1916 pour un peu moins de 10 millions de dollars. A l’automne 1917, Nash est enfin prêt à présenter et à lancer sa nouvelle voiture. Conçue par l'ancien ingénieur de GM Nils Erik Wahlberg, la nouveauté prévue pour la classe moyenne, est bien née simple et solide. Son moteur est à soupapes en tête, ce qui est une technique beaucoup plus chère et bien plus noble que la distribution par soupapes latérales à laquelle s’adonne la majorité des constructeurs d’alors. Mais la belle est trop chère pour la classe moyenne. Elle sera vendue sous les types 681 (torpedo), 683 (berline) et 684 (coupé), et aboutira sur un succès, les acheteurs en prendront près de 10.000 dès la première année.

Le moteur de cette Nash type 681 est un 6 cylindres de 4020 cm3 avec distribution par soupapes en tête. La boite de vitesses est à 3 rapports et marche arrière. Les suspensions avant et arrière sont à lames semi elliptiques avec essieu et pont rigides. La direction est à gauche, les roues sont à jantes démontables.


Cette Nash est une très belle « américaine ». Imposante par ses dimensions, elle l’est encore plus par la technologie de son moteur, exceptionnellement rare pour 1918 aux USA.

Ce torpédo est très élégant et d’un dessin léger avec notamment un pare-brise incliné et deux jantes de secours positionnées à l’arrière. Les suspensions sont secondées par des ressorts compensateurs faisant office d’amortisseurs. Après sa vie américaine et avoir fait plusieurs membres de l’éminent Nash Car Club of America, elle est restée près de vingt ans entre les mains d’un amateur français dans une belle et très importante collection de voitures d’avant 1939. Elle a récemment participé à la superbe manifestation « Settimana Bresciana » en Italie. Il s’agit d’une grande manifestation où plus de 300 véhicules sont présents. Parcourant les 500 km de randonnée à belle allure, cette Nash « avalent » toutes les cotes sans jamais peiner avec 5 personnes à bord. Il fallait le souligner. La batterie est neuve et le prochain propriétaire profitera pleinement de cette opportunité introuvable en France.


230

1972 TRIUMPH TR6 PI

€ 12 000 / 16 000

Châssis n°1 CP 7559 LP

Carte grise française

La TR6 a été lancée en 1969. Ce roadster biplace terriblement joli est considéré comme le summum de la gamme de Triumph et comme le plus abouti. Sa carrosserie a été dessinée par Karmann, l'auteur des Volkswagen Karmann Ghia et fabriquant de la " Coccinelle " Cabriolet. Résolument moderne et agressive à sa sortie, la TR 6, avec son arrière tronqué et ses phares en bout d'aile, présentait une allure intimidante qui a séduit beaucoup d'acheteurs, surtout en Amérique du Nord où 90 % de la production totale des 94 619 unités a été expédiée. En Europe, son moteur 6 cylindres à injection développait la bagatelle de 152 cv pour une vitesse de 200 km/h. Il faut savoir qu’avec les lois américaines, la puissance était fortement diminuée à environ 106 cv. Autant dire qu’il est difficile de comparer une version Américaine et une venant d’Europe. Le seul vrai problème est qu’elles sont très rares les TR6 européennes, elles sont aussi les plus désirables.


L'exemplaire présenté est d'origine française, dans une excellente couleur ocre, symbolisant la joie de vivre et l'évasion totale, typique de cette charnière années 60/70. Elle fleure bon les « seventies ».

Cette TR6 a une pompe à injection et un alternateur ainsi que des pneus récents. L'état général est satisfaisant avec un bel intérieur en simili noir d'origine bien conservé.

La peinture date de 2001 et a bien sûr été refaite dans la teinte d'origine. Le démarreur vient d’être changé.

Le compteur indique seulement 93 558 km.


231

1958 Peugeot 403 Cabriolet

€ 27 000 / 33 000

Châssis n° 2269049

Carrosserie ED4 n° 859

A immatriculer en collection

La Peugeot 403 a été officiellement présentée le 20 avril 1955 au Palais du Trocadéro. Il s’agissait d’une berline 8 CV avec carrosserie monocoque. Son moteur est un 4 cylindres de 1468 cc développant 58 cv à 4900 tr/mn. Il est coiffé d’une culasse en Alpax avec chambres hémisphériques. Cette mécanique infatigable fera beaucoup pour la réputation de fiabilité du modèle. La boite de vitesse commandée par un levier le long de la colonne de direction possède 4 rapports dont le dernier est surmultiplié. Son style

sobre et classique est dû à la collaboration avec le maître carrossier italien Pininfarina.

Mais il fallu attendre l’été 1956 pour voir apparaître la version cabriolet. Vendu près de 50% plus cher que la Berline Grand Luxe (14900 FF contre 9600 FF en 1959), son succès fut limité à une fabrication totale de 2050 exemplaires contre plus d’un million de berlines. Le style général est identique à la berline et les principales différences résident dans l’abaissement du pare brise de 3 cm, le châssis renforcé, les ailes arrière et les portes avant allongées. C’est le bureau d’étude de la Garenne-Colombes qui dessina le cabriolet et c’est dans les ateliers Garennois qu’il fut construit.

Le cabriolet 403 est mondialement célèbre grâce à l’inspecteur Columbo qui a su, à sa façon, rendre ce modèle mythique. Bien que très rare, c’est la version la plus connue.

L’exemplaire présenté a été entièrement restauré et se trouve entre les mains de la même passionnée depuis plus de seize ans. Excessivement peu utilisé, il se présente aujourd’hui avec une très belle sellerie en cuir crème, moquettes grises et capote noire.

La mécanique démarre sur les compressions et tourne silencieusement comme une « horloge ». L’essai réalisé a permis de constater le bon état de fonctionnement de ce cabriolet. Sa teinte « rouge corail » lui va à ravir. Immatriculée la première fois le 21/11/1958, il s’agit de la première version du cabriolet référencée ED4 et fabriquée à 1184 exemplaires, celui porte le n°859. La roue de secours, le cric et le couvre capote ainsi qu’une housse sont présents. La voiture est accessoirisée avec des enjoliveurs en aluminium Robri. Rare, élégante et très gaie, ce cabriolet est une icône des automobiles françaises des années 50.


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1966 JAGUAR E Type 2+2 Série 1

€ 20 000 / 25 000

Châssis n°1E75.671

Moteur n°7E507.829

Révélée au Salon de Genève en 1961, la toute nouvelle Jaguar E Type, aussi appelée XKE, surprit les yeux du monde entier. Tant d’audaces et de beauté dans une seule voiture : c’était du jamais vu !

Avec le très bon moteur issu de la XK 120 et une ligne à couper le souffle, le succès était déjà annoncé. Son pouvoir de séduction n’a rien perdu de sa puissance qui s’exerce encore et pour longtemps. Elle est sortie dans un premier temps avec deux carrosseries deux places : le coupé et le cabriolet avec un moteur 3.8 L, La première évolution se situe en 1964 avec le passage au moteur 4,2 L. En 1966 une version plus familiale avec 2+2 places fait son apparition.

L’exemplaire présenté est une des premières Jaguar E type 2+2. C’est donc toujours une série 1 avec les petits feux au dessus des parechocs et les phares sous bulles. Les petits basculeurs Lucas ornent le tableau de bord. La série 2 a perdu toutes ces spécifications en « s’américanisant » fin 1968.

C’est le 671ème exemplaire construit du modèle E Type 2+2 Série 1 avec moteur 4,2 L. C’est aussi la version la plus rare de cette série.

Cette voiture fut achetée neuve par un américain de New York, Monsieur Michaël B. Kelland de la First National City Bank. Sa carte de visite se trouve dans le dossier. Il prit livraison de sa voiture, classiquement peinte British Racing Green, directement à Coventry en juillet 1966 car il profita de ses vacances pour faire un voyage européen avec sa voiture toute neuve. Après une visite de l’Angleterre et de la France, on retrouve notre Type E au Portugal pour une première révision chez le concessionnaire Jaguar de Lisbonne. Le 22 août 1966, elle a 6849 miles et se retrouve à Copenhague pour de nouveaux soins, c’est la révision des 6000 miles. Une fois les vacances achevées, notre premier propriétaire et sa Jaguar toute neuve rentrent par avion à New York. Quelques mois plus il est muté en Amérique du sud.

Il met en vente sa Type E chez George Haug, le concessionnaire de la 73ème Rue.

Un français passant régulièrement devant la vitrine tombe un jour en arrêt devant cette Type E comme neuve. Sa femme lui offre sur le champ la voiture. Le 10 août 1967, elle fait un chèque directement à Monsieur Kelland, le compteur de la Jaguar indique alors un total de 11000 miles. Le certificat de vente et le chèque de cet achat sont d’ailleurs dans le dossier de la voiture. Aux USA lorsque l’on fait un chèque, le destinataire le donne à sa banque qui le renvoie à la banque du payeur qui elle-même le renvoie à l’émetteur.

Cette famille a deux jolies petites filles (une de deux ans et sa sœur de quelques mois) et cette belle Jaguar, immatriculée 6399 YK, est parfaitement adaptée pour promener tout ce joli monde.

Le 23 septembre 1969, la Jaguar a parcouru un total de 20 757 miles subissant un entretien régulier. En novembre 1969, la famille

rentre définitivement en France sur le magnifique transatlantique « France » avec bien sûr la Jaguar. Elle est dédouanée à Paris le

21 mars 1970 et francisée. C’est à ce moment que se produit une petit erreur : les douaniers inversent les numéros de moteur et de série sur leur document. Cette erreur se retrouve sur la carte grise, ce qui en soit n’est pas très grave mais il est amusant d’en retrouver la raison.


En 1973, la voiture est prête pour les vacances : le tour de l’Angleterre. Entre temps, une autre fille est arrivée en 1970. Pour la circonstance la Jaguar reçoit une galerie de toit avec les bagages et la roue de secours. Les plus grandes filles prennent place à l’arrière et dans le coffre se positionne la petite dernière.

Cette Jaguar E Type appartient donc à la même famille depuis presque 43 ans. Bien qu’américaine d’origine, sa mécanique est totalement identique aux versions européennes, le moteur est celui d’origine avec 3 carburateurs, les versions « dépolluées » n’existaient pas encore. Comme le montre l’impressionnant dossier accompagnant cette merveilleuse voiture chargée de souvenirs, elle fut aimée et choyée comme elle le méritait.

Aujourd’hui, elle nous parvient avec un bel intérieur entièrement d’origine beige pour le cuir et les moquettes. Les chromes sont beaux et la carrosserie très saine. La roue de secours est présente, ainsi que le cric et la trousse à outils d’origine et les feux américains. Détail amusant, un pare brise pliable de remplacement, accessoire d’époque, est dans le coffre.

Son kilométrage réel est de 72500 km équivalent à 45110 miles et est bien sûr documenté.


C’est une réelle et rare opportunité : trouver une E Type dans cet état de conservation, aussi complète et aussi bien documentée est aujourd’hui inespéré. Les vrais amateurs ne s’y tromperont pas.
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1998 FERRARI F355 GTB F1

€ 45 000 / 48 000

Châssis n° ZFFXR41B000111477

Carte grise française

La marque automobile la plus prestigieuse et la plus mythique du monde est italienne. Elle résonne comme un appel au rêve, son nom Ferrari. La compétition est sa raison d’exister, la victoire son objectif. Les versions routières trouvent toujours une origine dans la course. L’histoire de la marque est jalonnée de modèles emblématiques qui ont marqué chacun de nous. A partir de 1968/69, les modèles douze cylindres ont été épaulés par des versions à six ou huit cylindres toujours en V.

Après les Dino, les 308 et les 328 c’est la Ferrari F355 qui remplace la 348. Elle a été construite entre 1994 et 1999. Le moteur est passé de 3,4 L à 3,5 L. Elle est également la première Ferrari de route à disposer de 5 soupapes par cylindre ; ce qui explique par ailleurs sa dénomination : 355 pour 3,5 L de cylindrée, et 5 pour le nombre de soupapes par cylindre, alors que 348 signifiait 3,4 L et moteur à 8 cylindres. Elle a été dessinée par le maître-carrossier Pininfarina comme la plupart des voitures de la marque. Lors du lancement, deux modèles étaient disponibles : le coupé Berlinetta, et la découvrable GTS. La version décapotable a été présentée en 1995.

Les performances de la F355 sont exceptionnelles et sa tenue de route sans faille. Le moteur V8 émet une musique rauque. Sa puissance de 380 cv et son couple sont omniprésents, quel que soit le régime moteur. Sa boîte compte désormais 6 rapports. La direction est enfin assistée, donc plus facile et plus directe. Et l'aérodynamique tient compte de l'effet de sol.

Les techniques de la course automobile sont omniprésentes dans ce modèle.

Le modèle présenté a été vendu neuf en France et n'a que 34 000 km. Il possède la boite F1 à palettes, très plaisante à l’usage. Les courroies ont été changées en avril 2008, ainsi que les pneus. L'entretien a été fait chez Pozzi et Cannes Autopalace. Le dossier d'entretien sera remis à l'acquéreur. Il s'agit d'un modèle fiable, très agréable et très plaisant à conduire. Sa teinte argent métallisé et son intérieur en cuir bordeaux donnent une note raffinée et élégante à cet exemplaire.


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1967 Mercedes-Benz 250 SL

€ 15 000 / 18 000

N° de série : 11304310005049

Carte grise française

Même propriétaire depuis 1971

« Pagode » est le surnom des Mercedes SL fabriquées entre 1963 et 1972. Il est dû à la forme si particulière de son Hard Top. Ce magnifique cabriolet restera dans l'histoire de l'automobile comme un des chefs d'œuvre du talentueux styliste français Paul Bracq.

Fiable et utilisable au quotidien même aujourd’hui, cette gamme est en adéquation avec l'image de robustesse et de qualité dont Mercedes-Benz s'est toujours appliquée à respecter.

C'est en mars 1963 au salon de Genève qu'est présentée la nouvelle Mercedes-Benz 230 SL (type W113) avec un moteur 6 cylindres en ligne de 2,3 litres et 150 ch. En compétition, la voiture empoche une victoire au Rallye Liège-Rome-Liège avec l'équipage Böhringer-Kaiser.

En décembre 1966, la 230 SL est remplacée par la 250 SL avec un moteur 6 cylindres en ligne, porté à 2,5 litres de puissance identique mais plus coupleux. Les enjoliveurs de roues gagnent du chrome supplémentaire. La puissance de freinage augmente par l'adoption de 4 disques ATE au lieu des disques AV et des tambours AR. La production de la 250 ne démarre que fin février 1967 et ne durera qu'une seule année ! Elle sera remplacée en 1968 par la 280 SL dont la production se poursuivra jusqu'au lancement en 1972 de la nouvelle carrosserie modernisée avec des phares horizontaux.

La 250 SL était donnée pour 200 km/H, mais il s’agissait d’une époque bénie ou même en France les routes et autoroutes étaient de vrais espaces de liberté.

La 250 SL présentée fut achetée d’occasion par l’actuel propriétaire le 8 avril 1971 pour la somme de 20.000 francs. Elle avait 55000 km et trois ans et demi. Entretenue chez les Etablissements Teulier, concessionnaire Mercedes-Benz à Arpajon, la voiture passe le cap des 100.000 km en juillet 1973. Mais à partir de 1975, c’est le garage Jousseau qui prend en charge l’entretien de cette voiture, elle a alors 130.000 km. Le 22 mars 1977, le compteur affiche 151000 km. L’entretien est toujours scrupuleux et rien n’est laissé au hasard. Le 26 mars 1979 la voiture totalise 180.000 km. C’est début juin 1983 que la voiture passe le cap des 200 .000 km. La Mercedes sert un peu moins et son compteur affiche 230386 km à la fin août 1993. En mars 2003, toujours régulièrement utilisée et entretenue, le compteur passe le cap des 250.000 km. En septembre 2007, c’est 7000 km de plus qui ont été parcourus. Le 15 mai 2009, le kilométrage réellement parcouru par la 250 SL ressortait à 257.438 km, dont 135 km d’essai par nos soins. On entend toujours dire « qu’une Mercedes c’est increvable ». Il est bon de constater qu’il y a toujours du vrai dans ce que l’on entend !

Historiquement la voiture proposée ici est une des 5196 « pagode » 250 SL fabriquées. C’est aussi la plus rare des trois versions. Elle est équipée de la boite manuelle et du hard top. La capote est récente et se présente dans un bel état. La carrosserie porte les stigmates

de son âge et mériterait une nouvelle peinture. L’intérieur en MB-Tex gris a bien résisté aux 42 années qui viennent de s’écouler. D’après notre long essai, on peut dire que cette voiture a toujours été parfaitement entretenue.


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1965 Jaguar MK II 3.4

€ 23 000 / 28 000

Châssis n° 165.514DN

Carte grise française

La première berline à carrosserie monocoque de Jaguar est née en 1955 avec le beau moteur XK ramené à 2,4 l, il s'agissait de la Saloon 2,4 l. La voiture est belle et réussie, le succès est immédiat.

Cette nouveauté envoûtante rompt définitivement avec le passé, elle devient basse et racée. Tout début 1957, une nouvelle version est proposée avec le moteur 3,4 l qui transfigure le modèle tant au niveau des performances que de l'agrément de conduite.

Le 2 octobre 1959, sur le stand Jaguar d' Earl‘s Court, William Lyons est heureux. Il présente sa nouvelle monture : la Jaguar Mk II. Le niveau de finition est identique en terme de boiseries précieuses et cuir haute qualité, la vraie nouveauté vient de la lumière. En affinant tous les montants de vitres, la luminosité a pu faire une éclatante entrée dans l'habitacle, et la ligne générale s'en trouve allégée. Sous le capot, trois possibilités le 2,4 l, 3,4 l ou le moteur de 3,8 l. C'est une réussite totale et la ligne de Mk II restera, de l'avis de tous, comme une des plus belles voiture de la marque, la vraie berline de sport !



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