Bafoussam 19



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BUM

Ressources humaines

Gambo Mison Mohamadou, Sous Directeur MINDUH ;

Wanlo John, Maire de Bum ;

Mme Benigo Mathilda, Enseignante IRIC.

CAMPO

Campo est une petite localité située à 77 km de Kribi, à 700m de Rio Campo( ville guinéenne), à 16 km du parc national de Campo Ma’an et à 12 km de l’ile de Dipikar.



Yaller

De Yaoundé : départ à Mvan pour kribi (3000F)

De Douala : départ au careffour « deux églises » pour kribi (2000F)

A partir de Kribi (route en terre de 75km)

Départ en face la gare routière (2500F)

Dormir et manger

La ville de Campo commence à se doter d’infrastructures d’hébergement. Les structures existantes sont des auberges de taille moyennes (2500 à 4000F la nuitée). La restauration présente des limites. Pour éviter d’être soumis à un jeûne forcé, la sagesse commande de prévoir un viatique.



Repères

1921 : Campo devient poste administratif

1927 : Son territoire est amputé de Ma’an, sous l’administration française

1959 : Erection en arrondissement

Superficie : 3500km2

Principaux clans : Iyassa, Mvae, Mabea, Magyeli (pygmée)

Le chiffre

L’arrondissement de Campo, qui partage une frontière fluviale de 60 kilomètres avec la Guinée-équatoriale, compte 19 chefferies de 3e degré. Elles sont coiffées par deux chefferies de 2e degré (les groupements Mvae et Iyassa).

Vieille unité administrative dont le retard de croissance contraste avec son passé glorieux, Campo fut un comptoir commercial et un point de contact pour l’administration coloniale. Depuis sa création en 1959, l’arrondissement peine à décoller et amène ses visiteurs à ne retenir de son présent que des images d’hier. Des vestiges rappelant son statut de poste administratif acquis en 1927. Mais depuis peu la situation change : à son rythme, la ville intègre l’habitat moderne, qui préfigure le plan directeur d’urbanisme en cours d’étude. Les perspectives d’avenir s’avèrent plus grande dans le domaine économique. Le développement de l’écotourisme autour du parc national de Campo-Ma’an, l’accroissement des échanges commerciaux avec la Guinée-équatoriale voisine et la construction annoncée du barrage hydroélectrique de Memve’ele constituent autant de facteurs qui font rêver les populations.

Une autre destination de valeur existe : le rocher du loup, à 32 kilomètres de Kribi. Ce rocher d’Elombo présente un côté effondré. A Ebodjé (trois kilomètres plus loin), se dresse un deuxième rocher. Sa présence semble expliquer l’ébrèchement du premier : les deux rochers bagarraient, pour une femme « renseigne un initié. La visite en profondeur des lieux nécessite une autorisation préalable des notabilités. Normal : là-bas, il est possible d’entendre chanter des cops invisibles…

Campo à bout de souffle

Depuis la fermeture de la frontière de la Guinée Equatoriale, la localité jadis bouillonnante d’activités tourne au ralenti.

Vous êtes sûrs que c’est Campo Beach ? our celui qui n’est jamais venu à Campo Beach, mais en a beaucoup entendu parler comme une ville très animée, le choc est grand. Avec ses boutiques fermées, ses rues vides, la localité a plus des allures de ville fantôme. « que recherchez-vous, il n’ y a plus rien ici », demande un jeune venu avant de marquer son étonnement quand nous lui apprenons que nous sommes venus en reportage. « « c’est une blague ou vous n’avez rien à faire à Yaoundé ? il n’ y a rien ici depuis que la frontière est fermée, il fallait venir avant, vous auriez vu pleins de trucs » Ici, touts les activités sont à présent au ralenti ou mortes.

Josy Ekube, alias « Poisson d’eau », gagnait son pain en faisant traverser hommes et biens de l’autre côté. Depuis le début de janvier, moment de la fermeture de la frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatorial, il est orphelin de son milieu naturel et noie son oisiveté dans un verre de vin de palme. « Voilà un bateau de l’autre côté. La traversée pour la Guinée Equatorial, c’était 500 f par tête. Quand les choses allaient bien, avant midi en général, j’avais 10000 f, et je passais la pirogue à une autre personne pour se débrouiller aussi », explique-t-il. George B., conducteur de moto taxi avoue ne pas être complètement au point mort : »en mi-journée, on avait les 3000 f de recettes journalière du patron. A présent, c’et un miracle de aire 2000 f. pour cette journée, il est 15 heures et je n’ai même pas encore 1500f. » Conséquence selon le jeune homme, beaucoup de propriétaires ont préféré garder leurs motos chez eux, au lieu de gaspiller du carburant. De même, beaucoup de jeunes ont préféré aller continuer l’activité à Kribi.

Christian Bessebou, notable du village confie son mal de voir la localité mourir à petit feu. « avant, on ne dormait pas ici, le coin était très animé. C’est triste de voir ce contraste. Nous sommes pris entre le marteau et l’enclume. D’un côté la frontière qui est fermée, et de l’autre, la route est en mauvais état. Pour joindre les deux bouts, une grande partie de la population s’est reconvertie dans les travaux champêtres. « Si vous regardez tout le long du chemin, vous verrez des champs, ce qu’il n’y avait pas avant. Si on ouvre pas vite la frontière, vous allez voir des choses », confie un brin hilare Bisso, chauffeur d’une ONG locale habitué de la région. C’est d’ailleurs le plus grand souhait des populations, afin que Campo retrouve son visage d’antan.

Comment se passe la vie à Campo Beach depuis la fermeture de la frontière avec la Guinée Equatoriale ?

Je vous assure que depuis ce moment, la vie est difficile ici. Toutes les activités sont arrêtées depuis quatre mois. Je ne sais même pas si je dois parler de ralenti. Nous n’avons plus de moyens pour tenir. Je ne vais pas dire que nous mourrons de fin, mais par exemple quand les frontières étaient ouvertes¸ nous pêchions du côté de la Guinée Equatoriale, car il y a beaucoup de poisson. Maintenant nous ne pouvons plus approcher de leurs côtés. Les activités primaires et commerciales comme la manutention sont complètement bloquées. Vous pouvez voir que les magasins et les boutiques sont fermés. Campo Beach regroupait beaucoup de populations qui venaient d’ailleurs, et qui arrivaient à trouver un travail ici. Il n’y a plus personne, ils sont tous partis. Certains se sont remis aux travaux champêtres principalement. Du côté de la pêche, c’est timide car il n’y a pas beaucoup de poisson de notre côté.



Vous avez complètement coupé les ponts avec les populations de la Guinée Equatoriale.

Nous continuons à communiquer, surtout par téléphone. On se pose mutuellement des questions pour savoir quand la frontière sera ouverte. En cas de maladie, ou de deuil d’une personne dont la famille se trouve de l’autre côté, nous demandons une autorisation aux autorités administratives locales, le sous-préfet en l’occurrence ici pour qu’ils permettent la traversée. Ceux de Rio Campo de l’autre côté de la frontière font de même. Dans ce cas, une pirogue amène le malade ou le corps. Nous sommes comme une seule personne, on ne peut pas s’ignorer. Certains ont de la famille de l’autre côté, et vice versa. Par exemple, le chef d’Edjabe le premier village de l’autre côté de la frontière est notre cousin direct. Il a fait ses études primaires ici avant d’aller continuer en Guinée Equatoriale. Donc les liens restent.



Quels échos avez-vous de l’autre côté de la frontière ?

La situation est aussi mauvaise de l’autre côté qu’ici, sinon pire. Nous leurs fournissons de la nourriture comme le couscous, le bâton de manioc etc. tout est bloqué et ils ne reçoivent plus rien également. Nous avons appris qu’une tomate se vend à présent à environ 500f, alors qu’avant la tomate coûtait autour de 200f. Eux aussi pleurent. Vivement que la frontière soit vite rouverte, pour le bien des populations des deux côtés.

Contrairement aux eaux de la mer de la région de Kribi, celles de Campo sont assez sombres, en raison du mélange avec les eaux du fleuve Ntem, dont l’embouchure se situe à l’extrémité sud de la ville. A voir dans les environs : la réserve éponyme. La faune et la flore de Campo, de même que celles des îles de Dipikar et de Madiogo, sont malheureusement menaces en raison de l’exploitation forestière intensive depuis de nombreuses années. La réserve de Campo Ma’an est donc le moyen de préserver, autant que faire se peut, la richesse naturelle de la région. Le parc national de Campo Ma’an. Localisée dans la province du sud, à proximité de la ville de Campo, la réserve de Campo Ma’an, d’une superficie de 260 000ha environ, a été érigée en parc national en 2000. L’un des objectifs visés est la protection de la diversité biologique de la forêt littoral contre les dégâts de la déforestation et ceux que pourrait engendrer la construction du pipe-line Tchad-Cameroun.

DARGALA.

L e district de dargala créé depuis plus d’une quinzaine d’années éprouve de difficultés à prendre le train du développement. Deux obstacles essentiels semblent lui empêcher d’effectuer le saut nécessaire vers son épanouissement : l’enclavement et le manque d’esprit d’initiative des populations. Pourtant, cette unité administrative regorge de potentialité qui, exploitées à bon escient, peuvent déclencher le bien - être de se populations.



Yaller

A partir de Maroua : Lieu dit ancienne gare routière de Dougoi

Distance : 35 km

Coût du transport

1000f en voyage par voiture

1500 à 200F voyage par moto

Repères

Le distrit de Dargala se trouve dans l’arrondissement de Maroua

Création du district de dargala par décret du 1er septembre 1992

Début du fonctionnement des services : janvier 1994.

Superficie : 442 km2

Population : environ 36500 habitants (Peul, Kéras, les Toupouris, Massas, Moundangs, Mouzouns, Bornois.)

Activité économique : Le coton est l’unique culture de rente. A côté de cala on cultive le mil, le sorgho, la maîs, le manioc et les oignons…

Elevages des bovins, des caprins et des porcins. Elevage de la volaille.



Chiffre

04 :

C’est le nombre de conditions qui composent le district de Dargala.

Dargala est fondé au 18ème siècle, vers 1758 par Haman Bossé un nomade Peul en provende de la région de Bogo.

Ce dernier voyageait en compagnie de ses autres frères. Arrivé à ce lieu où le sol est particulièrement généreux, Haman Bossé n’a plus voulu contitnuer et ce malgré les exhortations et les manipulation et les supplications de ses frères qui finiront par continuer leur marche sans lui. Il sera rejoint quelques temps plus tard par des arabes. Ces nouveaux venus vont se déployer dans la culture de mil et vont faire de récoltes très importantes. Ils nommeront alors ce lieu «  Dargala » ce qui littéralement signifie «  la maison du mil » en arabe. La longévité au trône es l’un des points caractéristiques des chefs traditionnels de Dargala.

Cette localité qui il y a huit cent ans n’était habitée que par les peuls et les arabes a connu l’arrivée d’autre tribus, notament les kéras, les Massas les Toupouri, les Mougoums.

Il n’y a qu’à faire un tour à Dargala un mardi, jour du marché hebdomadaire pour voir les richesses qui proviennent de cette unité administrative.

En réalité, Dargala dispose d’énormes atouts sui exploités rationnellement une tâche qui incombe au premier chef à l’élite, les pouvoirs publics ayant déjà mis en place des pistes de réflexion dont la moindre n’est pas la création, par décret présidentiel du premier septembre 1992 du district de Dargala dans le Diamaré.

Par le décret du 25 novembre 1993, le chef de l’Etat, Paul Biya y a crée une collectivité territoriale décentralisée, en loccurence la commune qui est puissant instrument de développement local. Aujourd’hui, la ville dispose d’un splendide hôtel de ville qui la fierté des populations. Un yoyau architectural qui, aux dires de maire Sehou Sidiki aura coûté près de 100 millions de francs. Aujourd’hui, il ne reste qu’à l’équiper pour parachever l’ouvrage.

Un collège d’enseignement scolaire à Dargala, le chef lieu du district.

L’un des soucis des populations est l’érection de cet établissement en un lycée, ce qui aurait le mérite de limiter les déperditions scolaires

Trois centres de santés sont mis en place pour subvenir aux besoins de santé primaire de population.

Dargala ne dispose pas encore d’adductions d’eau, mais les pouvoirs publics ont mis en place de nombreux forages, ce qui fait que les populations disposent du précieux liquide en toute saison. Le problème d’électrification ne se pose pas dans le chef lieu de district. L’extension du réseau s’est déjà faite dans certains villages de cette unité administrative.

Et dans cet ordre d’idées, il convient de saluer le geste de Dida Bakari, Opérateur économique Originaire de cette localité qui a gracieusement cédé sa résidence au chef de district.

LE MAYO FERNGOL-KALIAO: RIVIERE FASCINANTE

C’est donc ce cours d’eau qui fait la pluie et le beau temps des usagers de la route Maroua – Dargala pas nécessaire qu’il pleuve absolument

En général, ce sont les vieux car de transport de marque Saviem qui font la ligne de Dargala Et pour que le véhicule décille de Maroua, il faut passer de longues heures d’attente pour assurer le chargement. Pas nécessairement parce qu’il n’ya pas assez de passager, mais parce que le véhicule n’est jamais plein. Véhicule à étage pourrait-on dire, puisque certains passagers s’associent sur les bagages au dessus du véhicule, tandis que l’apprenti chauffeur s’accroche sur l’échelle à l’arrière du véhicule. Le voyageur a deux alternatives : soit accepter la surcharge ou alors emprunter une moto, avec ce que cela implique en terme de coût. Et s’il opte première hypothèse, il doit aussi être patient parce que le conducteur peut s’arrêter à tout moment pour saluer une connaissance.

Arrivé sur le MAYO FERNGOL-KALIAO, on vas vous prier de libérer le véhicule, et bonjour aux désagréments. Il faut s’attendre à retrousser son pantalon pour joindre l’autre rive, ou alors se faire porter moyennant rétribution. Pas de taux forfaire, mais cela se négocie entre 200 à 500 f suivant le poids du passager. Ces porteurs vous prennent entre 500 et 1000f s’il s’agit d’une moto et ceci se négocie selon la libre de l’engin. Les véhicules qui ont un tuyau d’échappement bas ne peuvent pas traverser quant il y a inondation .Il faut attendre de longues heures ou alors contourner par Bogo, Ce qui allonge le voyage.

Après avoir gagné cette bataille de la traversée du MAYO FERNGOL-KALIAO, l’autre difficulté reste l’état de la route. Les bourbiers jalonnent le reste du trajet. Il faut s’attendre à descendre à tout moment pousser le véhicule enlisé. Pas de vitesse .d’ailleurs, l’état de la route vous impose. Pour parcourir cette distance longue de 35 km, dans le meilleur des cas de transport met une heure et demie. En raison de sèche, le trajet est facile carrossable. Ce parcours du combattant finit quand vous atteignez yoldéo. La route est profilée, grâce aux moyens dégagés par Fonds routier. A l’entrée de Dargala, est construit un gigantesque pont qui permet d’enjamber la ville. Ici vous avez l’occasion de voir un soupçon de goudron avant et après ce marquable ouvrage d’art. Après plus d’une centaine de mètres de là, vous êtes dans les locaux abriant les services du chef de district et à quelques pas à de là, c’est la gare routière. C’est ici que l’on décharge les passagers les jours ordinaires, mais le mardi, jour du marché hebdomadaire, la gare routière se déplace à la place du marché.

C’est vrai que chez nos voisins, notamment dans les arrondissements de Bodo et de Moulvoudaye les populations sont de temps en temps secouées par les attaques des bandits de grand chemin, mais dans tout mon district, c’est la quiétude au sein des populations. Mes administrés sont pauvres. Ceci explique-il cela ? les marchés de Bogo et de Moulvoudaye sont très importants et beaucoup de commerçants s’y rendent, d’autres viennent même de Bangui en RCA et même d’autres localités pour venir travailler et la plupart des bandits sont concentrés sur las axes qui mènent à ces marchés.

Cette année les pouvoirs publics ont fait un geste hautement appréciable en rechargeant systématiquement tous les nids de poule sur l’axe Dargala – Maroua. L’épineux problème reste et demeure celui de Djoul-gouf autrement appelé Mayo Tsanga sur la national N° 12 quand il peut la traversée de ce cours d’eau est bien difficile, di les eaux ne sont pas en firie, vous pouvez traverser à pied ou alors vous faire porté et s’il arrive que l’eau inonde abondamment l’unique solution est de continuer par Bogo.Evidement ceci vas vous coûter du temps et des moyens puisqu’au lieu de parcourir 35 km pour rallier Maroua, vous serez contraint d’ajouter 25 km

Dargala est une zone essentiellement agropastorale.

On sait par exemple que le district Dargala est le grenier de mil, de sorgho et d’oignon, mais personne n’a de verger.

A Dargala certains parents refusent d’envoyer leurs enfants à l’école. D’autre parent qui les amènent généralement se posent les problèmes de paiement des frais d’examens.

Le mayo ferengol-kaliao : rivière fascinante

C’est donc ce tours d’eau qui fair la pluie et le Beau temps des usagers de la route Maroua-Dargala.



Quelles sont les sources des recettes propres de votre commune ?

Créee par décret N° 937/ 231du 25 novembre 1993, la commune de Dargala est encore jeune il n’y a aucune industrie dans cette collectivité territoriale décentralisée, ce qui revient à dire que nos sources de revenu sont limitée et tiennent sur le paiement des impôt libératoire, les droits de place sur le marché et les frais de location des boutiques construites dans le marché

Comme on peut constater, dans la ville de Dargala on circule sans peine, la commune a bouché tous les nids de poules. C’est vrai que pistes rurales qui desservent vos quatre cantons ne sont pas entretenues, mais c’est par manque de moyens.

A cette époque, Dargala dépendait de la circonscription électorale de Maroua.

Mais, la santé est un problème crucial. On n’a pas d’hôpital dans tout le district et en cas de maladie, le sujet est évacué à Maroua. L’autre problème qui nous ronge, c’est le manque de pistes à bétail ; il n’y a pas de pâturages et par conséquent, les conflits agropastoraux sont monnaie courante.

DARLE


DATCHEKA

DEIDO


DEIDO

Eyoum Ebele était, il y a bien k le roi des Deidos. Son petit i d’ailleurs Charley Deido. Il avait deux fils, bagarreurs comme savent l’être les Deido. Au cours d’une dispute, l’un d’eux trouva la mort. Le Ngondo, qui était alors l’instance traditionnelle la plus haute de l’époque, demanda au roi de lui livrer le fils meurtrier pour que lui soit administré le Dibombè, la loi du talion. Le King Deido Eyoum Ebele, surpris de cette injonction, s’exclama : «Na si ma tubea miso mabanèbunya bô !». Traduction : «je n’accepterai pas qu’on me crève les deux yeux le même jour.»

Ce refus du chef Eyoum Ebele fut considéré comme une déclaration de guerre. Le Ngondo, dans son ensemble, se sentit offusqué, et une guerre éclata entre les Bon’ébéla et les autres. Une rupture qui marqua la fin de l’allégresse au grand roi Akwa. Bon’ebela (Deido, d’appellation anglaise) est, depuis cette bataille historique, constitué de six villages: Bonantonè, Bonatenè, Bonamuti, Bonamuduru, Bonanjinjè, Bonatéki.

Bagarreur, comme ses cousins Bonatéki et ses oncles de Bonantonè, Charles Léa Eyoum l’est et aime à le rappeler. D’ailleurs, c’est la caractéristique principale des Deidos. Les Bonanjos sont connus pour leur noblesse, et les Akwas pour leur amour du commerce. Et malgré ce tempérament, Charles Léa Eyoum a gardé de bons rapports avec nombre de ses congénères: «J’ai de bonnes relations avec Milla, aucun problème avec jean Manga Onguéné, Paul Nlend, Emmanuel Mve, Jean Paul Akono. Essaka Ekwalla est le chef supérieur Deido. Il compte Charles Léa Eyoum parmi les fils du village dont il est si fier. Laurent Esso, l’actuel ministre des Relations extérieures, est lui aussi un illustre Bonantonè. Tobbo e Thomas Eyoum, ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala arrive de Bonatenè, une des six familles Deido. Ben Decca est l’une des figures de proue de ce village, qui n’est village aujourd’hui que de nom. En effet, en dehors de quelques places mythiques telles que le mausolée Ekwalesak’ekwal’eassa, le grand fromager à Banajinjè Deido-plage, le grand baobab Wasabuma Bonamuti, le collège Alfred Saker, le marché du même nom et Deido-plage, sur les berges du Wouri où Saker débarqua en 1845, à Bonangando précisément ; en dehors de ces quelques lieux anciens, Deido s’est mué en un grand quartier de ville. L’époque de Douala et de ses deux principales agglomérations, Beil Town et Akwa Town, est depuis longtemps révolue.

Deido s’est installée, et s’est également imposée de manière progressive et spontanée comme troisième quartier de la ville. A ce jour, ce village est le symbole même de la joie de vivre. Ses rues sont célèbres et bruyantes: les fameuses «rues de la joie» où on trouve de j tout des filles de joie justement, du bon poisson braisé, des discothèques parmi les mieux animées de la ville, des Béninoises spécialistes de beignets et de haricot, un rond-point devenu célèbre à cause de ses inondations permanentes, des églises. Du bruit, beaucoup de bruit. Ce brouhaha quotidien, Charles Léa Eyoum a fini par en faire un compagnon, lui qui a bâti sa maison en plein carrefour de l’école publique. Il espère y vivre le plus longtemps possible et avoir de quoi finir ses vieux jours.

DEMB0


DEMSA

DEUK

DIANG


Y aller

Gare voyageur (yaoundé-Belabo) : 2700Frs

Route (Belabo-Bertoua) : 1000Frs

Route (Bertoua-Diang) 40Km : 1000frs

Hébergement : Auberges : 500Frs ‘la nuitée)

Repères


  • Statut : Arrondissement

  • Date de création : 1965 (district) 1991 (Arrondissement

  • Superficie : 2500 Km2

  • Population totale : 23000Habitants

  • Activités économiques : agriculture, artisanat, petit élevage

  • Autochtones : Makas, Bamvélés, Bobilis

En raison de sa situation géographique, Diang chef lieu d’arrondissement, peut être considéré comme la porte d’entrée de l’Est, par la pénétrante du Sud-Ouest de la province. 3000 âmes, à l’observation, la petite bourgade, à défaut de stagner, évolue à reculons.

Pourtant, Diang, regorge de ressources qui pourraient en faire un véritable pôle de développement dans la province de l’Est.

La tentation est grande pour qui débarque la première fois à Diang, de conclure que pas grand-chose n’a été fait dans cette unité administrative passé de district en 1965, en chef lieu d’arrondissement en 1961.

Si la destination de Diang, est boudée par des transporteurs, c’est en raison du mauvais état de la route. Y trouver un logement est une autre paire de manches : la presque totalité des hauts fonctionnaires résidents ont réquisitionné l’unique auberge de la ville où sont logés entre autres, le proviseur du Lycée, le secrétaire général de la mairie et l’ingénieur des eaux et forêts. Dans les quartiers, la réalité est plus triste. Les routes, faute d’entretien, sont obstruées par des broussailles et transformées en pistes piétonnes où il n’est pas rare de faire de mauvaise rencontre notamment avec des reptiles dangereux. A Diang, le problème d’eau est crucial : on recense tout au plus trois ou quatre puits, pour ravitailler une population urbaine de quelque 3000 âme.

Diang est une commune pauvre, qui ne manque pas d’atouts. Bouam, poumon économique de l’arrondissement, est un petit hameau de Diang, réputé pour son ambiance et sa vitalité. Tout y transite : gros porteur, camions citernes. C’est le point d’ancrage des routiers qui peuvent y trouver le gîte et le couvert.

La nuit tombée, Diang ne ressemble plus à rien. Les rares bistrots ouverts sont clairement voire vides.

Le collège Saint-Joseph, est un établissement confessionnel, crée en 1962 par Monseigneur Van Heygen, ancien Archevêque de Bertoua, qui en confia la gestion aux frères des écoles chrétiennes de la Congrégation, de la Salle. Cet établissement a conquis sa bonne réputation grâce à ses excellences résultats scolaires. Il se distingue dans la province de l’Est, un peu comme le collège Vogt dans le centre et à Yaoundé en particulier. Il offre trois régimes : internat, foyer et externat.

L’arrondissement de Diang a une superficie de 2500Km2 avec une population de 23000 âmes. Nous avons trois grandes composantes au niveau de la population. Le groupe majoritaire est constitué de Makas, du Nord avec un canton et dix-sept villages. En dernier, c’est le canton Bobilis, qui englobe six villages. Les populations vivent essentiellement d’agriculture. Elles pratiquent la pêche et la chasse. A cause de la faiblesse de la production agricole, l’activité économique est somnolente voire nulle dans certaines localités.



Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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