Elaboration of a strategy to integrate training on adaptation to climate change within the educational system of cameroon



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Date09.07.2017
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EXECUTIVE SUMMARY



Knowledge on climate change and adaptation strategies to its impacts within the syllabi of the educational system of Cameroon is dispersed. This study is therefore the result of an elaboration of strategies to integrate courses/modules and/or training programmes on climate change and adaptation into both the Francophone and Anglophone formal educational systems (primary, secondary and tertiary) of the country. The process to come out with the elaboration was carried out in four main phases under the supervision of the Ministry of Environment and Nature Protection, in collaboration with the United Nations Development Programme (UNDP) and the Programme d’Adaptation au Changement Climatique (PACC), both in Yaounde. It involved consultation meetings with officials of the Central and Regional Services of the Ministries of primary, secondary, and tertiary education, as well as the State Universities and some private tertiary institutions. Officials of the United Nations Educational Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) Yaounde, the “Office du Baccaraureate” Yaounde, and the Cameroon General Certificate of Education Board (CGCEB) Buea were equally contacted.
Documentation on the recommended teaching and examination syllabi used within the formal educational system in the country was acquired and analysed to determine the level of knowledge on climate change and adaptation within the syllabi, followed by a synthesis to identify gaps and possible axes for appropriate/acceptable strategies of integrating this knowledge into all levels of the educational systems. In addition, a field based study using questionnaires within the five agro-ecological zones of the country based on a random and purposive sampling of institutions of the educational systems in all Regions provided a bottom-up (or participatory) approach in the assessment of knowledge base on the subject. This contributed towards the conception of strategies of integrating more knowledge on climate change and adaptation into the educational systems.
The outcomes/findings from the study revealed that some aspects of climate change were present in the course Environmental Education at the Primary School level, in Geography, Geology, Biology, Physics, and Citizenship at the secondary school level, and in Geography, Environmental Science, Earth Sciences, Geology, Biology, Physics, Agriculture, and Engineering, at the tertiary level. These carrier courses/subjects will easily be used for the integration of more knowledge, especially on risks, vulnerability and adaptation which was remarkably scarce or absent in the syllabi at all levels. Furthermore, lists of pedagogic tools/materials used for climate change related issues were also absent at all levels.
The feasible strategies for integration proposed by the stakeholders of the educational systems included the use of either new courses/modules or the insertion of material (partial, total or addition) to ameliorate the carrier courses. The latter option was recommended by all stakeholders since the introduction of new courses into already very charged syllabi will be impossible although strategies of integration into programmes without carrier courses such as in teachers training institutions at all levels have also been proposed.
The strategies will involve collaboration between the Ministry of Environment Nature Protection and Sustainable Development and the user Ministries. A follow up of established inter-governmental cooperation negotiations such as between Cameroon and Germany (via GIZ), UNDP, and UNESCO, could be used to solicit funding for the actual implementation of these strategies especially as these organizations support climate change adaptation initiatives in their activities. A timely ongoing revision of the syllabi within the entire educational system of the country could also be used for the implementation of the process.

RESUME

Les connaissances en matière de changements climatiques et de stratégies d'adaptation liées aux différents impacts de ces changements climatiques, présentes dans les programmes de cours du système éducatif du Cameroun sont éparses. Par conséquent, cette étude est le fruit d'une élaboration de stratégies visant l’intégration de matières/modules et/ou de programmes de formations relatifs aux changements climatiques et aux stratégies d'adaptation dans les systèmes éducatifs conventionnels francophone et anglophone (primaire, secondaire et supérieur) du Cameroun. Cette élaboration a été menée en quatre phases principales sous la supervision du Ministère de l'Environnement et de la protection de la nature en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme d’adaptation aux changements climatiques (PACC), basés à Yaoundé. Ces phases comprenaient des réunions de consultations avec les responsables des services centraux et régionaux des Ministères de l'Éducation de base, des Enseignements secondaires et de l’Enseignement supérieur, ainsi que des universités d’État et certaines institutions privées d'enseignement supérieur. Des représentants de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Yaoundé, de l'Office du Baccalauréat à Yaoundé, et du « Cameroon General Certificate of Education Board » (CGCEB) de Buea y étaient également conviés.


La documentation relative aux programmes de cours recommandés (enseignement et examens), utilisée dans le système éducatif conventionnel camerounais, a été recensée et analysée afin de déterminer le niveau de connaissance sur les changements climatiques et les stratégies d'adaptation contenu dans les programmes. On a ensuite procédé à une synthèse en vue d’identifier les limites et les éventuels axes des stratégies appropriées visant à intégrer ce savoir à tous les niveaux des systèmes éducatifs. En outre, une étude sur le terrain, basée sur des questionnaires a été conduite dans les cinq zones agroécologiques du pays. Fondée sur un échantillonnage au hasard et par choix raisonné d'institutions du système éducatif dans toutes les régions, cette étude a fourni une approche ascendante (participative) dans l'évaluation de la base de connaissances sur le sujet. Elle a contribué à l'élaboration de stratégies visant à intégrer davantage de connaissance sur les changements climatiques et les stratégies d'adaptation dans les systèmes éducatifs.
Les résultats de cette étude ont révélés que certains aspects des changements climatiques étaient présents dans les cours suivants : Environmental Education (Éducation environnementale) au niveau primaire, Géographie, Géologie, Biologie, Physique et Éducation à la citoyenneté au secondaire et Géographie, Sciences de l'environnement, Sciences de la terre, Géologie, Biologie, Physique, Agriculture et Ingénierie au supérieur. Ces matières porteuses peuvent facilement être utilisées pour intégrer plus de connaissances, en particulier sur les risques, la vulnérabilité et l'adaptation dont l'absence ou la rareté dans les programmes à tous les niveaux de l’enseignement est indéniable ; de même, les listes des outils pédagogiques utilisées dans le cadre des questions relatives aux changements climatiques étaient également absentes à tous ces niveaux.
Les éventuelles stratégies d'intégration proposées par les parties prenantes des systèmes éducatifs comprenaient l'utilisation, soit de nouveaux coursmodules, soit de l'insertion des outils (en partie, en totalité ou en ajout) afin d'améliorer les matières porteuses. Cette dernière option a fait l’unanimité de tous les participants, car l'insertion de nouvelles matières dans un programme déjà très chargé serait impossible, bien que des stratégies d'insertion dans les programmes, sans les matières porteuses, telles dans les écoles normales aient été également proposées.
Les différentes stratégies impliquent la collaboration entre le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable et les ministères concernés. Une continuation des négociations de coopération intergouvernementale telles que celles établies entre le Cameroun et l'Allemagne (via le GIZ), le PNUD et l'UNESCO, pourrait permettre de solliciter un financement pour la mise en œuvre véritable de ces stratégies d'autant plus que ces organisations sont en faveur d'initiatives d'adaptation aux changements climatiques dans leurs programmes d'activités. Une révision en temps opportun des programmes de cours de l'ensemble du système éducatif du pays peut également être utilisée pour la mise sur pied du processus.




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