Examen de mi-session Questions à répondre Q1 La méthode de concordance
Download 18.78 Kb.
|
| Q3) L’identité collective
L’émergence des identités collectives s’expliquent par les distinctions menées par les thèses primordialistes et interactionnistes. Concernant les thèses primordialistes, les identités sont justifiées majoritairement par des critères sociobiologiques tels que la race et le phénotype ou par des critères d’ordre culturel tels que les croyances, la langue, l’histoire et les coutumes. Les thèses primordialistes cherchent donc à identifier des caractéristiques communes entre ses membres. Historiquement, on a observé plusieurs cas où les thèses primordialistes étaient en jeu, plus notamment durant les années 1930 et 1940 avec le nazisme, où le régime en place cherchait une identité commune par la voie de la race « aryenne ». Quant aux thèses interactionnistes, l’identité est fondée sur des critères entièrement différents. Les thèses interactionnistes se préoccupent moins à la recherche d’une identité commune et priorise plutôt à créer une ligne de démarcation avec d’autres groupes. C’est-à-dire qu’on observe des limites entre nous et eux. L’exemple le plus concret où on constate la présence des thèses primordialistes et interactionnistes est en Belgique. La nation flamande au nord du pays a créé une identité linguistique que s’est transformée en une identité de nature politique. Les différences historiques linguistiques entre les flamands et les français belges sont devenues une lutte politique entre ces deux « nations » au sein de l’État belge. D’une part, la nation flamande a toujours voulu une reconnaissance au niveau de sa langue, étant donné qu’avant 1830 la Belgique était un État unitaire avec une seule la langue officielle, le français. C’est là qu’on observe la naissance du mouvement flamand, qui est d’abord de nature primordialiste, où l’identité du peuple flamand est justifiée par une langue propre, le flamand. Mais après de diverses tentatives de l’État belge de créer des frontières linguistiques au cours de XXe siècle, cette identité est devenue de nature interactionniste. Les flamands et les wallons d’aujourd’hui se divergent dans presque tous les critères d’identité et en 1993, la Belgique est devenue un État fédéral, dans lequel les flamands ont revendiqué avec succès leur droit de langue et de territoire, formant ainsi une nation flamande au sein de l’État belge. Download 18.78 Kb. Share with your friends:
|