8.2.4Favoriser toute initiative permettant d'améliorer la vitesse de transmission et de diminuer les coûts pour le client
Voir également sur ce sujet le rapport de Jean-François Abramatic http://mission-dti.inria.fr/index.html
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développer la qualité des interconnexions avec les autres pays européens (actuellement seules les liaisons transatlantiques ont fait l'objet de l'attention appropriée)
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développer l'ossature de grand transport, notamment intraeuropéenne des réseaux (backbones) : c'est aujourd'hui la partie la moins en retard
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favoriser le développement d'infrastructures "large bande" jusqu'à la PME et au particulier.
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mobilisation du câble et notamment des réseaux de fibres optiques, (ils couvrent actuellement un tiers des ménages):
Aux USA, 6,4 million de foyers sont connectés par le cable (soit 12 millions d'internautes qui en bénéficient déjà aujourd'hui), www.kineticstrategies.com depuis début 1998 on assiste à de gigantesques rapprochements entre "Telco" et "Cablos"
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développement d'émetteurs hertziens (pour des applications "nomades" dans les zones denses (voir l'exemple de San Francisco GPRS, UMTS, WAN 802.11), ou pour les installations fixes dans les zones de faible densité (MMDS, LMDS) ou pour permettre l'entrée d'opérateurs concurrents dans les zones denses voir page 274
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développement de la technologie ADSL qui permet de multiplier par un facteur 100 la capacité d'une paire de cuivre (le lancement commercial en France prévu fin 1999 commence à peine en 2001 avec un prix double de la Suède (pour un débit 10 fois plus faible) car l'Opérateur Historique n'a montré qu'un enthousiasme limité à accepter le dégroupage),
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favoriser l'utilisation du réseau EDF pour la transmission de données : la technologie développée par Nortel et reprise par les électriciens allemands semble permettre de faire transiter 1 Megabit sur la desserte 220V dont chacun dispose
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favoriser l'émergence de réseaux (certains préfèrent parler de services) Internet "classe affaire", utilisant les protocoles Internet mais:
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avec un minimum de contrôle sur l'existence, l'identité et la respectabilité des personnes morales opérant les serveurs (selon des modalités semblables à celles pratiquées aujourd'hui pour le Minitel)
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avec une qualité d'infrastructure assurant un délai raisonnable pour les transmissions d'information
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avec un contrôle des accès externes au réseau limitant les risques d'intrusion et de piratage (comme c'est par exemple le cas pour le réseau interbancaire SWIFT).
voir aussi page le projet ANX www.anxo.com des industriels américains du secteur automobile
Cela étant soyons bien clair il ne s'agit absolument pas de promouvoir des réseaux "Propriétaires" qui ne seraient pas strictement compatibles TCP/IP pour aider des entreprises nationales qui en seraient les promoteurs (en l'absence d'une possibilité de cryptage, l'incompatibilité avec les standards Internet, sert en effet parfois de "technique" pour assurer la sécurité des transmissions):
Ce serait là une coûteuse impasse
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Enfin il est stratégique que l'Europe ne prenne pas de retard sur la génération suivante offrant des débits 1000 fois plus importants (cf page 23 projets NGI aux USA et au Canada):
Renater II (0,65 gigabit/s ) www.renater.fr et TEN 34 (0,034 Gigabit/s) était loin du compte au regard des 1000 gigabit/s pour le projet NGI, mais le prix "absurdement élevé" (c'est le terme employé par l'Usine Nouvelle) des télécommunications européennes fait qu'il coûte néanmoins 40M$ par an.
Renater III www.renater.fr/Metrologie/map-Renater3, inauguré en octobre 2002 passe à 2,5 Gbit/s. Il relie plus de 600 sites enseignement et recherche. Il est relié à GEANT (infrastructure d'interconnexion des réseaux Européens pour la Recherche et l'Education), au Star-Tap (nœud d'échange des réseaux recherche du continent nord-américain) et à la Corée (liaison avec l'Asie Pacifique). www.renater.fr
Le projet Quantum, successeur de TEN 34 ne semble viser que 0,155 gigabit/s!
Si le coût élevé de l'énergie a conduit nos constructeurs automobile à déployer des trésors d'intelligence pour développer des moteurs à faible consommation d'énergie, ce qui s'est révélé un atout sur le long terme, on peut douter qu'il en soit de même pour la bande passante
Il en va de notre capacité à permettre à nos laboratoires et à nos entreprises de développer les logiciels et les applications capables de tirer partie de ces évolutions
Il s'agit là d'un enjeu essentiel car
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Les modes d'utilisation de l'internet seront différents:
"l'ordinateur, connecté en permanence devient un outils beaucoup plus utilisé et se transporte du bureau vers la cuisine. Trois fois plus souvent interrogé, sa vitesse de navigation permet de visiter quatre fois plus de pages" (Martin R Hannes President of Road Runner International)
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les sites et plus généralement les utilisations de l'internet seront eux aussi radicalement différents avec les hauts débits: la vidéo, le son haute qualité, l'interactivité (téléphonie IP, visiophonie) change radicalement la conception même des applications comme nous avons pu commencer à le voir au séminaire de l'Aftel d'octobre 1999 à New York.
Or certains projets comme ceux de la fondation Sandoz voir page 264 ou les investissements réalisés par les nouveaux opérateurs comme Level 3, semblent indiquer que de tels débits pourraient être rapidement disponibles sur le plan commercial.
Selon Jupiter Communications 30% des internautes américains devraient bénéficier des accès à haut débit en 2003 (alors que le RNIS totalement obsolète devrait disparaître progressivement), et comme toujours il s'agira de la fraction de la population la plus éduquée et la plus solvable avec laquelle se bâtiront les nouveaux modèles
Un retard dans la disponibilité pour tous du large bande interdira à nos entreprises de participer à la prochaine vague d'évolutions.
"High Speed Online is the Future and the Future is Now".
Le PCRD (programme cadre de Recherche et développement) européen devrait fournir le cadre et contribuer aux ressources des recherches nécessaires à cette ambition (dans le cadre du programme e-Europe http://europa.eu.int/information_society/eeurope/action_plan/index_fr.htm ).
Il a indubitablement favorisé de fructueux échanges entre les équipes européennes en traitant des approches sectorielles du commerce électronique, de l'impact sur le management, de la propriété intellectuelle, des technologies innovantes comme les agents intelligents, les aspects légaux, le développement des terminaux et des lecteurs, l'interopérabilité,…mais s'il est substantiel et consacre 15% de son budget total aux NTIC (550 M d'euros) il ne répond pas encore totalement au besoin d'un véritable programme fédérateur ambitieux
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