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OPTIONS de TRAITEMENT DES EAUX D’EGOUTS DOMESTIQUES POUR LE TRAITEMENT MECANISE conventionnel



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OPTIONS de TRAITEMENT DES EAUX D’EGOUTS DOMESTIQUES POUR LE TRAITEMENT MECANISE conventionnel

Les titres suivants sont des ouvrages ou des manuels bien documentés sur les technologies de traitements mécanisés conventionnels :

Normes recommandées pour les structures d’égouts (Ten State Standards), 1978.

Conception des installations pour le traitement des eaux d’égouts municipales (ASCE 1992, WEF Manual of Practice No. 8);

Technologies appropriées au traitement des eaux d’égouts dans les Caraïbes (Millette, E. 1992);

Manuel d’évaluation de la technologie innovatrice et alternative (U.S. EPA 1980)



Pages descriptives de la technologie pour le traitement des eaux d’égouts municipales (U.S. Department of Commerce 1991).

“15 années de traitement pratique des eaux d’égouts au Venezuela” (Lansdell, M. 1996) décrit quelques installations de traitement municipal au Venezuela qui utilisent les procédés de boue activée pour traiter les écoulements d’une population allant jusqu’à 5 millions d’habitants. L’accent est mis sur la simplicité de fonctionnement et sur le fait d’éviter une dépendance technologique par rapport aux autres pays pour l’importation des pièces détachées («la main d’œuvre non qualifiée est abondante et les devises étrangères sont rares »). Les technologies incluses sont de simples systèmes de boue activée, des réacteurs séquentiels modifiés par bactéries (MSBR ; Modified Sequencing Batch Reactor) , les fossés à oxydation et les lagunes.

“Une évaluation de l’efficacité et des effets de la désinfection des eaux d’égouts par acide péracétique avant leur évacuation dans l’océan” (Ruiz, C.S. 1995) examine une stratégie alternative de désinfection pour les eaux d’égouts. La désinfection à l’acide péracétique fut observée en 5 ou 10 minutes en utilisant des dosages de 2 à 80 mg/l. Un des avantages de l’acide péracétique est qu’il se dégrade rapidement en des composants inoffensifs, l’acide acétique et l’oxygène active. L’acide péracétique est plus approprié pour la désinfection des eaux d’égouts qui doivent être évacuées dans la mer. L’auteur suggère que la dose optimale est de 10 mg/l avec un temps de contact de 10 minutes. De plus grandes concentrations d’acide péracétique n’ont pas amélioré l’efficacité de la désinfection de façon significative. Des eaux d’égouts neutres ou légèrement acidiques ont amélioré l’efficacité de la désinfection à l’acide péracétique, alors que dans les eaux d’égouts alcalines (pH>8.l; pKa PAA=8.2) l’efficacité de la désinfection était plus basse. Une dose de 20mg/l d’acide péracétique et un temps de contact de 15 minutes fut administré à un échantillonnage d’eaux d’égouts à pH de 7,9 et est parvenu à un taux d’inactivation des coliformes de 6,45 unités logarithmiques. L’inconvénient majeur de la désinfection à l’acide péracétique est que c’est presque aussi dangereux à manipuler que le chlore, et peut diminuer le pH des eaux réceptrices.

“Faisabilité du traitement anaérobie des eaux d’égoutsau sein de stratégies d’assainissement dans les Pays en Voie de Développement” (Alaerts, G.J. 1993) traite de la faisabilité des traitements anaérobies des eaux d’égouts pour des systèmes sur site, des communautés ou des circonscriptions de taille moyenne et des systèmes extérieurs centralisés dans les pays en voie de développement. L’auteur estime que le traitement anaérobie est plus économique dans les projets de traitement extérieurs centralisés. Bien que l’élimination de DOB ne soit pas aussi bonne que dans la plupart des unités de traitement aérobies, le traitement anaérobie offre de nombreux avantages. La production de méthane peut être importante dans les installations à écoulement élevé, la production de biomasse (boue) est environ de moitié par rapport à la production dans les procédés aérobies, la boue produite peut être convenablement stabilisée et épaissie (de 5 à 8 fois plus épaisse), l’élimination des œufs d’helminthes est excellente et l’effluent est riche en substances nutritives, ce qui le rend propre à l’irrigation. Parmi les désavantages, l’élimination de DOB qui s’échelonne entre 25 à 80 pour cent et le fait qu’aucune substance nutritive ne soit virtuellement éliminée. En conséquence, des unités de traitement anaérobie sont nécessaires pour faire face aux exigences de l’effluent. Selon l’auteur, si la nitrification est une nécessité, les systèmes anaérobies n’apparaissent pas comme une alternative séduisante.

“Projet mexicain combinant le traitement des eaux d’égouts industrielles et municipales (Inconnu 1994) présente un débat sur une installation de traitement des eaux d’égouts qui traite eaux d’égouts domestiques et eaux d’égouts industrielles. L’usine de traitement à Salamanque, Mexique reçoit les eaux usées domestiques pour une population de 500 mille personnes et les eaux d’égouts d’une raffinerie de pétrole. Le flux combiné passe d’abord à travers l’aéro flottation (DAF : Dissolve Air Flotation) où une grande partie du pétrole est filtrée et envoyée vers une centrifugeuse pour une séparation plus poussée. Les effluents en provenance des DAF sont alors dirigés vers des systèmes de digestion aérobie. Après le traitement aérobie, du carbone de calcium est ajouté pour la clarification et l’effluent reçoit ensuite du chlore. Une partie de l’effluent est recyclé dans la raffinerie de pétrole et le reste est évacué dans une rivière.

“Canalisations sous-marines –vue d’ensemble, données de base pour la conception et exigences de données pour l’Amérique Latine et les Caraïbes” (PNUE 1994) offre une autre perspective pour l’évacuation des eaux d’égouts dans les communautés côtières. L’évacuation sous-marine des eaux d’égouts peut être tout aussi efficace que le traitement des eaux d’égouts, à condition que la dilution des eaux d’égoutsévacuées soit suffisante pour réduire les concentrations de contaminants en deçà des normes de qualité de l’eau. Une dilution initiale minimum de 100 :1 est courante et est appropriée pour atteindre la plupart des normes de qualité de l’eau, si ce n’est toutes. Trois mécanismes sont envisagés dans les calculs de dilution pour une canalisation : dilution initiale ; transport horizontal et dispersion ; réaction cinétique . Les contaminants concernés pour les canalisations d’eaux d’égouts vers l’océan et la concentration en pathogènes dans les baies et les estuaires (ou partout où les échanges avec le grand large sont limités) les substances nutritives et le DOB deviennent préoccupants. La dilution totale est le produit de la dilution initiale, de la dilution horizontale et de la réaction/disparition des coliformes. La dilution initiale et la disparition des bactéries sont habituellement beaucoup plus importantes que la dilution horizontale. Pour des substances non dégradables, la dilution initiale est le facteur le plus important dans la détermination de la dilution totale. Ceci peut être une alternative économique au traitement conventionnel des eaux d’égouts. Cependant, la qualité des eaux réceptrices et des courants doivent être caractérisées avant que les canalisations sous-marines soient prises en considération.

“Canalisations sous-marines — Une alternative viable pour l’évacuation des eaux d’égouts des villes du littoral en Amérique Latine et dans les Caraïbes” (PNUE 1993) est un complément de cet article. L’auteur présente une vue d’ensemble de la répartition de la population de cette région et des villes et régions qui utilisent des canalisations sous-marines pour l’évacuation des eaux d’égout. Au moment de la rédaction de ce document 84 canalisations étaient recensées en Amérique Latine et dans les Caraïbes ; presque la moitié (39) se trouvent au Venezuela et il y en a seulement une en Martinique dans la mer des Caraïbes.

“Aspects du traitement des eaux d’égouts et du recyclage du Lac Valencia, Venezuela” (Lansdell, M. 1991) décrit les problèmes environnementaux du bassin du lac Valencia et l’usine de traitement qui a été financée par la banque du développement panaméricain. L’argument de l’auteur est que les installations de recyclage pour les pays en voie de développement doivent éviter une dépendance technologique excessive. La disponibilité des terrains et le climat chaud per mettent le fonctionnement efficace des systèmes de lagunage ou des marais. Parmi les objectifs principaux du plan de Valencia se trouvent : le traitement des déchets domestiques et industriels ; le recyclage des effluents pour l’irrigation ; le réapprovisionnement des nappes d’eau souterraines aquifères ; la déssalinisation des nappes d’eau souterraines aquifères et la réduction de l’utilisation d’engrais artificiels par les agriculteurs.



EAUX D’EGOUTS INDUSTRIELLES

Les titres suivants sont quelques livres de références exhaustifs sur le traitement des eaux d’égouts industrielles :



  • Traitement des eaux d’égouts industrielles et présentant des risques (Nemerow, N. 1991)

  • Technologie de traitement des eaux d’égouts industrielles (Patterson, J.W. 1985)

  • Guide de l’évacuation des déchets industriels (Conwya, R.A. 1980)

Chacun de ces ouvrages de référence fournit des informations précieuses sur les types de polluants en provenance d’industries diverses, sur les technologies de traitement appropriées pour des polluants particuliers et sur les questions de gestion.

Gestion des eaux d’égouts industrielles dans les nations en voie de développement (Haut Institut de l’Hygiène publique 1981) est une série d’articles issus des «compte rendus du Symposium International » qui s’est tenu à Alexandrie, Egypte en mars 1981. Il y a 41 articles dans cette série et beaucoup d’entre eux relèvent de ce projet. Des procédés de traitements particuliers à certaines industries sont inclus ainsi que les questions de la qualité des effluents, la récupération et le recyclage des eaux, les questions des politiques de développement et d’autres sujets liés à la planification.

“Gestion des eaux d’égouts industrielles dans la Région des Caraïbes” (Sammy, G.K. 1995) passe en revue les différents types et les volumes d’eaux d’égouts qui sont produites par 13 industries des Caraïbes. Les limites des effluents sont traitées et l’accent est mis sur le concept de «réduire, réutiliser et recycler ». L’auteur affirme qu’il est nécessaire de faire plus de progrès dans ce domaine lequel en a connu si peu dans le passé.

L’industrie pétrolière est le plus grand producteur de DOB dans les eaux côtières des Caraïbes. Les trois ouvrages suivants fournissent des informations utiles concernant les polluants responsables des déchets spécifiques à l’industrie pétrolière, et les procédés de traitement qui peuvent réduire ces polluants avant qu’ils ne soient évacués :

Contrôle de la pollution dans l’industrie pétrolière (Jones, H.R. 1973)

Contrôle de la pollution dans l’industrie pétrochimique (Borup, M.B. 1987)

Déchets aqueux des usines pétrolières et pétrochimiques (Beychok, M.R. 1967)

“Dégradation biologique des eaux d’égouts des raffineries de pétrole dans un contacteur biologique modifié à rotation avec de la mousse de polyuréthanne fixée aux disques” (Tyagi, R.D. 1993) explore la technologie du contacteur biologique à rotation aérobie dans le but d’éliminer le DOB d’une façon significative des eaux d’égouts en provenance des raffineries de pétrole. La mousse utilisée agit comme un support poreux avec une biomasse plus importante qu’un contacteur biologique à rotation conventionnelle, ce qui augmente la capacité de contact de la biomasse avec les matériaux solides organiques. On a observé jusqu’à 87 pour cent d’élimination grâce à cette technique.

Gestion de l’évacuation de l’eau : conception et fonctionnement des séparateurs pétrole/eau (Institut Américain du Pétrole 1990) fournit des conseils pour la conception des séparateurs gravitaires pétrole/eau devant être utilisés dans les raffineries de pétrole. Le manuel fournit aussi des conseils pratiques pour résoudre les problèmes de fonctionnement et améliorer le rendement des installations pour la séparation du pétrole et de l’eau.

“Technologies innovatrices pour le traitement des eaux d’égouts huileuses” (Benedek, A. 1992) traite de la technologie à forte consommation d’énergie des techniques de filtration à membrane pour éliminer l’huile émulsionnée des eaux d’égouts.

L’auteur du “Traitement des eaux d’égouts pétrochimiques par réacteur à culture fixée, immergé et aérée (ASFFR : Aerated Submerged Fixed-Film Reactor) avec un taux de concentration en matières organiques élevé” (Park, T.J. 1996) a établi qu’entre 92 et 97% de l’élimination des DOC est possible avec un taux de déversement volumétrique des matières organiques de 0,9 à 6,3 kg de DOC/cm/jour. L’élimination des DOC augmente avec le taux de concentration. L’obstruction et la canalisation typiques des filtres stationnaires furent évitées car ce filtre a une zone de dépôt séparée.

“Filtrage des eaux d’égouts huileuses” (Hobson, T. 1996) met l’accent sur les bénéfices du filtrage de l’huile. Ceci est utile non seulement en tant que phase de traitement préliminaire, mais peut aussi être utilisé comme unique procédé de traitement et ceci grâce aux récents progrès dans la technologie du filtrage. L’auteur traite des critères et conditions de conception tels que la conception du réservoir, la turbulence, la profondeur du réservoir et les équipements de filtrage.

“Traitement par les levures des eaux d’égouts en provenance des usines de fabrication d’huile” (Chigusa, K. 1996) explore le procédé de l’utilisation de levures pour dégrader les eaux d’égouts en provenance des usines de fabrication d’huiles de soja. Les traces de levure furent retirées des flux de déchets et apparurent être suffisamment efficaces pour que la phase de traitement préliminaire à aéroflottation ne soit pas nécessaire. Neuf traces différentes de levures furent étudiées.

Plusieurs autres articles de journaux très utiles traitant des traitements des déchets en provenance des raffineries d’huile et de pétrole furent obtenus par l’intermédiaire des comptes rendus de la Conférence sur les Déchets Industriels de Purdue. Ces comptes rendus annuels sont une excellente source pour des travaux actuels sur le traitement et la gestion des déchets industriels, et devraient être le point de départ de toute revue de documentation traitant des déchets industriels. Les articles de journaux obtenus par l’intermédiaire des comptes rendus sont les suivants :

• “Récupération et recyclage des eaux d’égouts dans une usine pétrochimique” (Wong, J.M. 1995)

• “Evaluation des traitements physiques, chimiques et biologiques pour éliminer les corps gras, les huiles, et les graisses des effluents de déchets en provenance des raffineries de pétrole avant leur recyclage dans des tours à refroidissement” (Mitchell, D.B. 1994)

• “Traitement par le sol des déchets du pétrole dans la région de Regina, Saskatchewan” (Viraraghavan, T. 1994)

• “Retraitement et réduction de la boue présentant des risques dans les raffinerie de pétrole” (Engelder, C.L. 1993)

• “Solutions environnementales basées sur le recyclage de l’eau, de l’huile, de la boue dans une raffinerie de pétrole intégrée” (Galil, N. 1992)

• “Evacuation des déchets présentant des risques en provenance des raffineries de pétrole” (Bryant, J.S. 1991)

• “Expérience pilote et conception d’un système à boue activée pour la raffinerie des eaux d’égouts” (Copeland, E.C. 1991)

• “Une étude comparative entre un contacteur biologique à rotation et le traitement biologique à boue activée des eaux d’égouts en provenance d’une raffinerie de pétrole intégrée” (Galil, N. 1990)

• “Elimination de l’huile et de la graisse dans l’industrie de l’hydrocarbone” (Rhee, C.H. 1988).

“Traitement des eaux d’égouts à haute concentration par la combinaison anaérobie/aérobie” (Ulrix, R.P. 1994) décrit un procédé de traitement efficace pour les eaux d’égouts en provenance d’une raffinerie de betteraves à sucre. Un réacteur à une phase à flux ascendant anaérobie fut utilisé pour traiter les déchets à haute concentration. Une phase de finition aérobie/anoxie venait à la suite du réacteur anaérobie pour réduire de façon plus significative les niveaux de DOB et de nitrogène.

“Codigestion anaérobie des eaux d’égouts en provenance des industries agricoles” (Gavala, H.N. 1996) examine l’idée consistant à combiner les eaux usées de différentes industries agro-alimentaires dans une installation centrale pour minimiser l’écoulement saisonnier des déversements de matières organiques, ce qui peut arrêter le cours du traitement anaérobie. Un prototype mathématique est élaboré pour décrire le processus de codigestion. Le prototype est capable de prédire la dépendance des DOC et des acides gras d’une installation en exploitation et devrait être très utile pour la conception de procédés de codigestion.

“Digestion anaérobie des eaux d’égouts de mélasses à haute concentration utilisant le réacteur anaérpbie hybride à déflecteur” (Boopathy, R. 1991) examine l’efficacité du procédé à réacteur anaérobie à déflecteur qui produit principalement des conditions semblables à celles du plug-flow. Le réacteur anaérobie hybride à déflecteur a traité avec succès 20 kg de DOC/cm/jour. La biomasse dans le réacteur s’est rapidement ajustée à la variation du volume de remplissage et des taux élevés de charge furent observés sans diminution notable de la biomasse. De plus, on est parvenu à la granulation plus rapidement que dans n’importe quel autre système anaérobie à flux ascendant.

“Technologies de traitement des eaux d’égouts” (Farmer, J.K. 1991) fournit une vue d’ensemble des contraintes de traitement aux Etats-Unis pour les industries agro-alimentaires et des processus de traitement préliminaire qui sont utilisés pour remplir ces contraintes. La plupart des industries agro-alimentaires des Etats-Unis déversent leurs déchets dans des systèmes d’égouts publics, lesquels nécessitent un traitement préliminaire. L’auteur note que les unités de traitement biologique aérobie et que la technologie du réacteur séquentiel par bactéries (SBR – Sequencing Batch Reactor) devrait faire l’objet de plus de considération.

“Traitement des eaux d’égouts des brasseries dans les réacteurs UASB à température ambiante” (Yan, Y.G. 1996) est une étude académique sur le développement du granule. Les taux de charge de DOB et d’hydraulique furent déterminés pour une croissance optimale de la boue granulée.

“Utilisation d’un filtre anaérobie pour traiter les eaux d’égouts des usines de mise en bouteille de boissons gazeuses” (Carter, J.L. 1992) décrit les processus de traitement préliminaire des eaux usées produites par la Shasta Beverage Company au Kansas. Les effluents de cette usine sont déversés dans le district des eaux municipales. Les eaux d’égouts non traitées avec des taux de DOB s’échelonnant entre 200 et 4000 mg/l doivent être réduites au niveau requis par l’EPA, et qui est de 200 mg/l en moyenne hebdomadaire. Des informations concernant les détails de la conception. « Traitement des eaux d’égouts des usines de mise en bouteille de boissons gazeuses et de sirops utilisant des réacteurs à lits empaquetés avec flux ascendants anaérobie » (Capobianco, D.J. 1990) donne les résultats expérimentaux pour cinq bancs d’essai avec des réacteurs anaérobie à flux ascendants. Des éliminations de DOC impressionnantes allant au-delà de 85 pour cent avec un temps de rétention hydraulique inférieur à 7 heures. Les valeurs des DOC affluants étaient proches de 5000 mg/l à certains moments. Les réacteurs ont aussi démontré leur habilité à soutenir des concentrations très élevées de DOC à court terme.

“Mise en pratique de la digestion anaérobie pour le traitement des effluents agro-industriels en Amérique Latine” (Borzacconi, L. 1995) établit un compte rendu de l’utilisation des procédés de traitements anaérobie en Amérique Latine. Les quatre industries les plus importantes en Amérique Latine sont les brasseries, les distilleries, l’industrie laitière, et les usines de levure. De plus en plus d’industries utilisent des traitements anaérobies pour réduire le déversement de DOB dans les installations de traitement municipal ou dans les eaux réceptrices. Le climat chaud dans de nombreuses régions d’Amérique Latine, la génération de bio gaz en tant que source d’énergie et leur capacité à traiter les eaux d’égouts à haute concentration fait apprécier les réacteurs anaérobies.

“Un nouveau processus de traitement pour les déchets biologiques à forte concentration” (Henry, D.P. 1993) étudie l’idée de faire ruisseler les eaux d’égouts des brasseries et des porcheries le long d’un rideau vertical consistant en deux couches de mousse polyuréthanne. La biomasse attachée fournirait le traitement. L’idée est de fournir une vaste aire de surface à laquelle la biomasse puisse adhérer et ainsi d’accomplir un traitement plus efficace. L’entretien comprend la récolte des excès de croissance. Une aire de surface de 1m2 avec une chute de 4 m traitera d’une façon adéquate 15 l/jour de déchets contenant 60 mg/l de Demande en Oxygène Total (TOD – Total Oxygen Demand).

“Stratégies pour le traitement des eaux d’égouts agro-industrielles” (Sendic, M.V. 1995) décrit le procédé de traitement des déchets des trois industries majeures en Uruguay : abattoirs, usines de lavage à chaud de la laine, tanneries. Les eaux vannées en provenance des industries de lavage à chaud de la laine contiennent des quantités importantes de graisse et de DOC, les abattoirs produisent un taux élevé de DOC et de TSS, et les tanneries produisent une concentration élevée de DOC ainsi que certains métaux (chrome et sulfure). Les usines de lavage à chaud de la laine et les abattoirs nécessitent une aéro-flottation et des réacteurs anaérobies alors que les tanneries ont besoin de traitement chimique pour éliminer les métaux des eaux vannées.

“Traitement préliminaire anaérobie des effluents liquides en provenance de l’industrie laitière” (Filho, B.C. 1996) décrit un projet de rénovation pour une installation de traitement des effluents liquides d’une industrie laitière au Brésil. Les lagunes utilisées pour traiter les flots de déchets ne pouvaient pas faire face au taux accru de DOC allant de pair avec le développement de l’industrie laitière. Pour faciliter le traitement du taux accru de DOC (avec des concentrations allant jusqu’à 37000 mg/l, d’une valeur moyenne de 6300 mg/l) un réacteur anaérobie à flux ascendant fut ajouté après le procédé de filtrage. Avec un temps de détention hydraulique allant de 7 à 28 heures, l’efficacité de l’élimination de DOC variait entre 40 et 70 pour cent, avec une efficacité moyenne de 53 pour cent. L’élimination des solides en suspension était légèrement inférieure à 50 pour cent, et l’élimination du nitrogène total était d’environ 28 pour cent.

“Traitement anaérobie des déchets des porcs par le réacteur séquentiel par bactéries anaérobies (ASBR ; Anaerbic Sequencing Batctch Reactor) ” (Zhang, R. 1996) évalue le rendement d’un ASBR avec un court temps de détention hydraulique (2 à 6 jours). La réduction de solides volatiles s’échelonnait entre 39 et 61 pour cent, et la réduction de DOB entre 58 et 86 pour cent. D’une façon surprenante, on est parvenu à une meilleure élimination avec un temps de détention de 3 jours qu’avec un temps de détention de 6 jours.

“Utilisation de marais construits pour traiter certaines eaux d’égouts toxiques dans les climats tropicaux” (Polprasert, C. 1996) examine l’élimination des phénoliques et des métaux lourds grâce aux marais construits avec une surface d’eau courante. Des concentrations de chrome et de nickel de 1 à 10 mg/l n’ont pas eu d’effets considérables sur le rendement du marais. Cependant, quand la concentration de métaux lourds a augmenté de 20 à 50 mg/l l’élimination de DOC a chuté de 70 à 35 %.

“Systèmes en circuit fermé pour le recyclage des composants organiques volatiles en provenance des usines de raffinerie ” (Pollution Engineering 1992) décrit un système pour l’élimination des composants organiques volatiles (VOC : Volatile Organic Compound) dans deux des principales raffineries de pétrole avec un taux d’efficacité supérieur à 98 pour cent. La technologie combine l’élimination du nitrogène, les ajustements à l’humidité relative et les technologies de carbone activé.



TRAITEMENT ET EVACUATION DES MATIERES SOLIDES

Le manuel de conception, Traitement et évacuation de la boue (U.S. EPA 1979) fournit des critères détaillés de conception pour plusieurs options de traitement et d’évacuation.

Le guide EPA, Traitement et évacuation des effluents septiques, (U.S. EPA 1984) fournit des critères de conception pour des alternatives appropriées au traitement et à l’évacuation des effluents septiques.

“Traitement et élimination des boues d’eaux d’égouts domestiques et des boues des matières de vidange à Bangkok” (Stoll, U. 1996) est un compte rendu des méthodes de traitements et d’évacuation des matières solides et de la boue à Bangkok. Des organigrammes sont fournis pour déterminer la méthode de traitement approprié à utiliser. Parmi les options identifiées se trouvent l’utilisation agricole, le défrichage des terrains, les décharges, la mono-incinération, la co-incinération et d’autres options de recyclages et de réutilisation. Les auteurs soulignent que la minimisation des déchets devrait être la première des priorités pour les responsables de la gestion, bien que ce ne soit pas toujours économiquement possible. En gardant cela à l’esprit, la mono-incinération après avoir enlevé l’eau est recommandée comme l’un des procédés préférés pour les centres urbains avec de grandes quantités de boue, suivi d’une utilisation directe pour l’agriculture ou le compost. Les décharges ont été dans le passé la méthode la moins chère, mais ceci est en train de changer dans les grands centres urbains.

“Traitement des effluents septiques en utilisant des systèmes à réacteurs par bactéries à boue activée à phase unique et à deux phases” (Andreadakis, A.D. 1995) fournit une option pour le traitement des effluents septiques. Les effluents septiques sont caractérisés par une forte concentration (2,5 fois plus forts que les égouts domestiques typiques). Des systèmes cycliques à fonctionnement bactérien (SBR ; Batch Cyclic-Batch Operating Systems) peuvent traiter ce type de déversement car les flocs formés par les effluents septiques se déposent généralement bien et peuvent produire un liquide mélangé avec de très fortes concentrations de matières solides en suspension (jusqu’à 8000 mg/l) (MLSS : Mixed Liquor Suspended Solids). Un système de fonctionnement par bactéries aérées à phase unique avec un volume de réacteur de 1,6 fois le flux quotidien des effluents septiques, un temps de rétention des solides (SRT :Solids Retention Time) de 15 jours et un taux de DOC de 0,15 mg/mg MLSS/jour produisit une boue bien stabilisée et une bonne nitrification. D’autres améliorations furent faites dans l’étude d’un système à seconde phase avec des zones anoxies et aérobies pour favoriser la dénitrification.

Chapitre 5.
Visites sur le terrain

Des visites d’installations, considérées typiques des structures du moment pour le traitement des égouts dans la région, furent organisées en novembre 1997. Les structures furent sélectionnées dans trios pays : le Venezuela, Trinité et Ste Lucie. Le Venezuela fut sélectionné comme représentatif de plusieurs pays dans la région – de langue espagnole, continental et urbanisé, avec une industrialisation avancée. Trinité est une république plus grande ayant une liaison géographique avec le continent et ayant subi l’influence politique espagnole et britannique et possédant une industrialisation bien établie. Ste Lucie est une île plus petite, ayant subi l’influence politique française et britannique et dont l’économie repose plus sur l’agriculture et le tourisme. Les visites sur le terrain seront rapportées pays par pays.

Venezuela

Le Venezuela est un pays relativement grand, de langue espagnole, situé sur la côte Nord de l’Amérique du Sud, la rive sud de la mer des Caraïbes. Il est grandement urbanisé. La ville de Caracas est l’une des plus grandes de l’Amérique du Sud, avec une population estimée à 5 millions d’habitants. Les régions métropolitaines que constituent Maracaibo et Valencia ont plus d’un million d’habitants. Le système de collecte des égouts gravitaires est relativement répandu. On estime que 85 pour cent de la population du pays est desservi par des canalisations d’eau, 60 pour cent par des installations pour la collecte des égouts mais seulement 3 pour cent par des installations pour le traitement des égouts (Lansdell, 1996). Actuellement, aucune des villes principales que sont Caracas, Maracaibo ou Valencia ne traitent leurs eaux d’égouts domestiques. Des déversements isolés d’eaux résiduaires industrielles sont traités, mais les zones résidentielles sont typiquement desservies par des systèmes d’égouts gravitaires qui déversent leurs flux dans les rivières et ruisseaux à proximité.

Durant la visite, KCM a vu quatre installations pour le traitement des eaux d’égouts, dont deux qui fonctionnent actuellement sur l’île de Margarita et deux qui sont en construction dans les environs du lac Valencia. D’autres installations sont à présent en construction pour Maracaibo. Elles furent toutes conçues par la firme Mark Lansdell Associados à Caracas et M. était présent lors des visites sur le terrain. Une fois les travaux terminés, le pourcentage de la population desservi par des installations pour le traitement des égouts au Venezuela passera de 3 à 25 pour cent.

Les projets de Valencia—Général

Le projet pour le traitement des eaux d’égouts de Valencia fait partie d’un projet d’ensemble de gestion des eaux pour l’une des plus grandes masses d’eau douce au nord de l’Amérique du Sud. Le niveau du lac a beaucoup varié durant les 200 années pendant lesquelles il a été utilisé par les hommes dans ce grand bassin d’assainissement (30 km de long par 20 km de large). Jusqu’à 1978, le niveau du lac baissait de 260 mm par an, découvrant de riches terrains pour l’exploitation agricole. En 1978, on a découvert que la rivière Cabriales, qui est très polluée, influait sur la qualité de l’eau dans un des principaux réservoirs d’eau. A ce moment là, le cours de la rivière fut détourné dans le lac Valencia, ce qui causa la hausse du niveau du lac et l’eau perdit de sa qualité. Le projet de traitement des eaux d’égouts de Valencia interceptera les déversements dans la rivière et acheminera les eaux d’égouts sur la nouvelle structure de traitement de Mariposa.


Le projet pour le traitement des eaux d’égouts de Valencia fut conçu pour rectifier les problèmes concernant la qualité et le niveau de l’eau du lac. Le projet comprend 90 km d’égouts intercepteurs, 17 km d’égouts collecteurs et leurs stations d’épuisement et 3 majeures structures de traitement, devant desservir une population de 3,4 millions d’habitants en 2015. Le projet traitera les eaux résiduaires domestiques et industrielles, contrôlera le niveau du lac Valencia et produira des effluents qui seront utilisés pour l’irrigation et indirectement dans les zones urbaines (Lansdell et Carbonnell, 1991). Les composantes du projet sont en construction depuis 1988. A ce jour, les parties majeures des égouts intercepteurs et des stations d’épuisement ont été construites. Les travaux continuent dans les trois structures. Les visites sur le terrain ont inclus la visite d’un chantier pour la construction d’un épanchoir à siphon sous la rivière Cabriales et de deux stations d’épuration, La Mariposa et Los Guayos.

Le projet du lac Valencia a été financé par une subvention importante de la Banque de développement panaméricaine. Il semblerait que le coût total des projets, comprenant les aqueducs pour l’approvisionnement en eau potable, les stations d’épuration et les structures d’assainissement, s’élèvent à US $ 125 millions (République du Venezuela, 1993.).



La Mariposa

L’usine de la Mariposa fut conçue pour traiter les eaux d’égouts d’une population de 770 000 habitants. Elle desservira la ville de Valencia sur la partie Ouest du lac Valencia. L’usine éliminera partiellement les substances nutritives des effluents en phase tertiaire de traitement pour leur transfert hors du bassin du lac Valencia et leur recyclage indirect en eau potable. L’usine comprend une simple structure de travail avec une crémaillère et un système d’élimination des impuretés manuels. Il y a aussi un traitement à boue activée qui utilise un système d’alimentation par aération cyclique à niveau continu appelé le réacteur modifié séquentiel par bactéries (MSRB ; Modified Sequencing Batch Reactor). Ce processus est plus amplement examiné ci-dessous dans la description de l’usine de traitement de Juangriego. L’usine a quatre modules de traitement MSBR, chacun avec un volume de 45 000 m3 et la capacité de desservir une population de 200 000 habitants ou de traiter le déversement d’effluents d’eaux usées s’élevant à 51 800 m3/jour. Le temps de détention hydraulique pour chacun des bassins de réacteurs est d’environ 21 heures.

Les bassins de colmatage MSBR utilisent des gazéificateurs propulseurs à prise directe à grande vitesse, suspendus à trois ponts d’accès en béton dans chaque volume. Ils seront équipés de vingt deux gazéificateurs ayant un moteur de 75 chevaux et de douze mélangeurs à 3,3 kW. Les mélangeurs, dans les premières phases des zones d’effluents de chaque module, faciliteront la dénitrification. Un déflecteur ouvert entre la zone moyenne aérée et la zone anoxie d’effluents permettra le recyclage interne ; aucune pompe de recyclage interne n’est fournie. Les effluents clarifiés, en provenance des unités de traitement, passeront dans quatre filtres à sable à taux déclinant pour éliminer les résidus de solides en suspension et de phosphore. Les effluents seront alors déversés dans un puits pour le nettoyage des filtres. Les effluents en phase finale seront pompés par des pompes à turbine axiale dans des régions de nappes d’eau souterraines et pour leur recyclage indirect. La boue des bassins de MRSB sera pompée dans des bassins de densification et les matières surnageantes renvoyées à la structure de tête. La boue épaissie en provenance des bassins de densification sera pompée dans des bassins de séchage pour l’élimination de l’eau et la stabilisation avant son utilisation éventuelle pour l’amélioration du sol sur d’autres lieux. Une fois terminée, l’usine de Mariposa procurera le meilleur traitement dans la région, tout en utilisant des technologies simples et appropriés.

La station d’épuration de Los Guayos est un système de lagunage conçu pour une population de 1,5 millions d’habitants. Elle desservira la communauté de Los Guayos ainsi que les communautés adjacentes à la ville de Valencia sur les rives Ouest et Nord du lac Valencia. L’usine a deux cellules de traitement primaire avec des chalands relativement profonds. La boue des cellules s’écoulera par gravité vers un bassin de séchage. Les effluents des cellules primaires s’écouleront vers une série de lagunes facultatives, sur une surface totale d’environ 120 hectares. En se basant sur un flux d’effluents de 2000 litres/secondes, ou de 173 000 m3/jour, et une concentration d’effluents présumée de 200 mg/l de DOB, le déversement total dans le système de lagunes sera d’environ 288 kg/jour/ hectare de DOB. L’usine contient un canal de recirculation et des pompes sous-marines pour mélanger les effluents traités et les effluents des cellules anaérobies. Les effluents en provenance de l’usine seront disponibles pour l’irrigation ou seront déversés dans la rivière Los Guayos, la rivière qui reçoit actuellement les déversements d’eaux d’égouts en provenance des régions situées en amont.



Dos Cerritos

L’usine de traitement de Dos Cerritos pour la ville de Porlamar sur l’île de Margarita fut la première usine à boue activée d'envergure à être construite pour le traitement des eaux d’égouts domestiques au Venezuela. Au début des années 70, l’accroissement du déversement des eaux d’égouts dans les égouts de décharge a causé l’augmentation de la concentration de coliformes fécaux sur les plages. Ceci fut une source d’inquiétude importante et une menace pour l’économie touristique et suscita le désir d’une action corrective. L’usine de Dos Cerritos faisait à l’origine partie d’un plan d’urbanisme pour la ville de Porlamar en 1975. Elle fut conçue en 1980. La mise en œuvre du projet fut retardée à cause du financement de la construction et l’usine ne fut pas mise en service avant 1989.

L’usine procure un traitement secondaire par le procédé de la boue activée. Les effluents en provenance de l’usine sont utilisés pour l’irrigation ou sont déversés dans la mer des Caraïbes. L’usine fut conçue pour une population de 200000 habitants. Le flux d’effluents fut estimé à 600l/secondes ou 51 840 m3/jour. Au moment de la visite sur le terrain, le flux était de 31 146 m3/jour en moyenne. La structure de travail comprend une crémaillère et un système d’élimination des impuretés manuels. L’usine a cinq réservoirs d’aération, un volume total de 17 300 m3 pour un temps de détention hydraulique de huit heures.

La boue activée est séparée dans six bassins de colmatage, chacun mesurant 20 m2 pour un taux de débordement moyen au flux estimé de 0,9 m/heure. Les bassins de colmatage n’ont pas de systèmes de ratissage. La boue est en permanence retirée de quatre poches pyramidales inversées par des valves télescopiques. Le flux combiné de la boue activée en provenance des six bassins de colmatage est repompé dans l’installation de départ par des pompes à vis d’Archimède. Les effluents issus du processus de boue activée sont déversés dans deux lagunes de maturation pour une désinfection naturelle aux ultraviolets. Les lagunes de maturation ont une profondeur de 1,5 m et sont conçues pour un temps de détention de cinq jours. Au moment de la visite, les lagunes de maturation réduisaient la concentration en coliformes fécaux dans les effluents de boue activée de 270 000 organismes pour 100 ml à moins de 200 pour 100 ml avant le déversement final grâce à la radiation solaire et à la disparition des bactéries dans les lagunes peu profondes de maturation et sans utiliser de désinfectants chimiques. La concentration des effluents était en moyenne de 15 mg/l de DOB et 10 mg/l de solides en suspension (TSS). L’usine avait un processus de nitrification complet avec des concentrations en ammoniaque de 0,1 mg/l en moyenne dans les effluents. Le liquide obtenu grâce au processus de la boue activée est déversé dans les lagunes à boue qui servent à concentrer et à stabiliser la boue avant que celle-ci soit utilisée pour l’épandage.



Juangriego

L’usine de traitement pour la communauté de Juangriego sur la côte Nord de l’île de Margarita faisait partie des visites sur le terrain. A présent, cette usine préserve la baie de Juangriego de la contamination par les eaux d’égout, qui entraîna la fermeture des plages comme zones de loisir, à la fin des années 1970. L’usine commença à fonctionner en 1990. Elle fut conçue pour une population de 50 000 habitants et un déversement moyen d’environ 10 000 m3/jour. Les déversements actuels sont environ le quart des déversements prévus lors de la conception de la structure. L’usine contient les mêmes éléments de principe que l’usine de Dos Cerritos - structure de travail, traitement à boue activée et lagunes de maturation pour la désinfection finale. Le procédé de la boue activée est le premier système MSBR qui ait fonctionné et a servi de prototype pour la conception d’installations ultérieures par la firme Lansdell au Venezuela, telles que l’usine Mariposa à Valencia et d’autres structures semblables à Colonia Tovar, Cruz del Pastel, Cumana East et Punta Gorda.

Le procédé MSBR est un processus de boue activée dans lequel les différentes zones d’un bassin unique à boue sont utilisées tour à tour pour l’aération et la sédimentation éliminant ainsi la nécessité d’avoir des bassins de colmatage séparés et des systèmes de repompage de la boue activée. De simples portes pneumatiques alimentent, d’une façon cyclique, les différentes zones du MSBR. A la différence des systèmes conventionnels à réacteurs séquentiels par bactéries (SBR), le processus MSBR a un niveau d’eau constant dans le bassin et n’entraîne pas une perte de charge importante. Il ne produit pas non plus des taux d’écoulement élevés des effluents de l’évacuation du réacteur. Les systèmes SBR perdent environ 3 mètres de la hauteur manométrique durant le processus et produisent une décharge en tas jusqu’à huit fois supérieure au flux moyen entrant dans le système. La caractéristique de la décharge bactétiennes d’un système SBR conventionnel nécessite des éléments en aval tels que des systèmes de filtrage et de désinfection et des canalisations pour les effluents, pouvant contenir des flux élevés. Le procédé MSBR n’a pas ces inconvénients. Il offre, en outre, l’avantage de bassins pouvant être construits par excavations avec une fine couche de béton, ou autre matériau étanche, pour éviter les fuites et l’érosion. Ceci permet une construction meilleur marché que les bassins en béton conçus pour les masses hydrostatiques, utilisés habituellement pour l’aération de la boue activée.

La station de Juangriego est divisée en neuf cellules individuelles à travers lesquelles l’eau s’écoule dans un sillon en serpentin. Le flux est inversé sur la base d’un cycle régulier. Les trois cellules externes situées de chaque coté du bassin sont utilisées alternativement pour l’alimentation et l’aération des eaux d’égouts et pour la sédimentation et la décantation. Les trois cellules au centre sont toujours utilisées pour l’aération. La station de Juangriego utilisent neuf gazéificateurs flottants à la surface qui sont tour à tour allumés et éteints dans les zones d’arrivage/sédimentation du bassin. La station a continuellement produit des effluents avec des taux de TSS s’échelonnant entre 5 et 15 mg/l et des taux de DOB inférieurs à 200 coliformes totaux pour 100 ml. L’usine de Juangriego fut construite en 1989 avec un coût total de US $ 900 000. Les usines de Dos Cerritos et de Juangriego sont exploitées par une compagnie privée, Ejecuciones Terepaima, S.A.



Coût des structures de traitement des eaux d’égouts au Venezuela

Le coût total de construction des systèmes à boue activée au Venezuala s’élève autour de US $80/m3/jour pour une capacité à flux moyen ou à une équivalence de $20 par habitant (Lansdell, M 1996). Comparativement, les coûts de construction pour des systèmes de traitement à boue activée aux Etats-Unis seraient quinze fois plus élevés. Cette différence de coût est due à de nombreux facteurs. L’une des raisons principales est la main d’œuvre bon marché, ceci étant un des principaux éléments dans les coûts de construction d’une usine de traitement. Des températures plus élevées et l’énergie du soleil au Venezuela entraînent des taux de croissance plus élevés pour les organismes de traitement, permettant d’employer des réservoirs avec un volume relativement réduit pour le traitement par réacteurs. L’utilisation de lagunes à boue pour la stabilisation et le séchage des matières solides réduit le coût des structures de traitement d’une façon significative au Venezuela par rapport aux constructions en Europe ou aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, les structures de traitement à boue reviennent jusqu’à 50 pour cent du coût d’investissement pour la construction des installations de traitement des égouts. Au Venezuela, ce ratio est beaucoup moins élevé si le séchage de la boue se fait au soleil et si des bassins excavés dans la terre sont utilisés. Le coût pour la construction de systèmes de lagunage au Venezuela s’élève seulement à l’équivalent de US $4 par habitant, 1/5ème du coût des systèmes à boue activée. Ce montant ne comprend pas le prix du terrain.

Lansdell estime le coût d’exploitation et d’entretien des systèmes MSBR au Venezuela à US $2/personne/an, et la moitié de cette somme est utilisée pour l’énergie électrique. Ceci aboutit à un coût total d’investissement et d’exploitation d’environ US $5/habitant/an, prés de dix fois le coût des systèmes de lagunage au Venezuela, mais seulement dix pour cent du coût de tels systèmes dans les pays industrialisés avec des climats froids. Le ratio entre le coût du traitement des eaux d’égouts et le produit national brut au Venezuela est estimé à approximativement 0,25 pour cent pour les systèmes à boue activée et à 0,025 pour cent pour les lagunes.

TRINITE

Trinité et Tobago sont les îles les plus au sud dans la Région des Caraïbes. Trinité est la plus grande et avec la plus forte densité de population dans les Caraïbes de l’Est. En 1498 elle fut découverte par Christophe Colomb qui la nomma La Isla de la Trinité, à cause de la Sainte Trinité. La première occupation espagnole date de 1592 et elle a fait partie de l’empire espagnol jusqu’en 1797, date de l’occupation britannique. Elle est restée dominée par l’Angleterre jusqu’à son indépendance en 1962, devenant ainsi la République de Trinité et Tobago. L’île est un assortiment de développement urbain, de montagnes avec des forêts tropicales et de petites communautés agricoles. Elle possède une industrie relativement importante avec des complexes pétrochimiques majeurs dans le sud de l'île. Parmi les autres industries, on trouve la production de l’alimentation en conserve, d’engrais, de ciment, d’acier et d’équipement électronique.

Quatre installations pour le traitement des eaux d’égouts à Trinité ont été visitées, trois d’entre elles étant des installations importantes desservant les principaux centres urbains aux alentours de Port of Spain et San Fernando, les plus grandes villes de l’île. Ces usines étaient exploitées par la Direction des eaux et des égouts (Water and Sewage Auteurity) de Trinité et Tobago. Une usine plus petite de traitement par action prolongée, construite pour un complexe résidentiel par le ministère du logement (Housing Auteurity), fit aussi partie de la visite. Cette usine est typique des plus de 150 installations qui traitent les eaux d’égouts en provenance des petits ensembles immobiliers de l’île.



Lagunes de Beetham

La structure de Beetham fut conçue en 1959 comme un étang d’oxydation ou un système de lagunage pour le traitement des eaux d’égouts de la ville de Port of Spain , la plus grande de Trinité avec une population de 150 000 habitants. Elle fut exploitée à partir de 1965. Les effluents des eaux d’égoutsarrivent à un système de filtrage et à une station de relevage juste au Sud de l’autoroute Beetham. De là, une conduite de 48 pouces de diamètres et conçue pour transporter les effluents dans les lagunes d’oxydation qui se trouvent dans le marais de Lavantile, pompe les effluents au-dessus du sol. La structure fut conçue pour l’évacuation des effluents dans le bassin de la rivière Caroni, qui est l’habitat de choix pour l’oiseau national de Trinité et Tobago, l’Ibis écarlate. Les lagunes d’oxydation ont quatre lagunes d’oxydation, chacun mesurant 540 pieds (165 m) par 520 pieds (158 m ) et deux lagunes aérobies mesurant 1 880 pieds (573 m) par 1 120 pieds (341 m). La surface totale de la lagune d’oxydation est de 122 âcres ou de 49,5 hectares.

Au moment de la visite sur le terrain, il est apparu qu’une grande partie du lagon était remplie par des amas d’impuretés et de boue. La surface intégrale des cellules de la première phase et une des cellules de la seconde phase étaient couvertes par une accumulation épaisse d’une végétation à racines avec des buissons de grande taille. De l’eau des lagunes s’est trouvée sur une petite partie d’une des grandes cellules de la seconde phase et il est possible que cela ait été de l’eau de pluie. A l’époque de la visite, peu si ce n’est pas, des eaux d’égouts ne semblait parvenir au système de lagunage. Au lieu de cela, les effluents étaient déversés, par les nombreux trous se trouvant dans la pompe principale, dans les marais adjacents

Les eaux d’égouts affluantes sont une combinaison d’eaux d’égouts domestiques et de déchets des distilleries de rhum. Les eaux d’égouts sont rouges et l’hydrogène sulfuré est déchargé, à son contact avec l’atmosphère, dans les systèmes de filtrage des affluents et les puits des stations de relevage et aux lieux d’évacuation dans le marais. Les taux actuels d’écoulement des effluents ne sont pas connus parce que le système pour les mesurer ne fonctionne pas. Phelps et Griffith (1974) ont essayé d’évaluer la charge des affluents et ont établi que le flux de déchets de la distillerie s’élevait à 40 000 galons par jour (151 m3/jour) avec un taux de DOB d’une moyenne de 25 000 mg/l. Ceci représente un taux de DOB équivalent à 3 791 kg/jour. Selon Phelps et Griffith, les lagunes furent conçues pour une masse de 15 millions de galons /jour (57000 m3/jour) avec un taux de DOB s’élevant à 170 mg/l ou 21 267 livres/jour (9 667 kg/jour). Il apparaît ainsi que la masse des déchets de la distillerie, laquelle n’avait pas été prise en considération lors de la conception, s’élève à 40 pour cent de la capacité d’origine de l’installation.

Phelps et Griffith ont évalué qu’en 1972, la charge effective combinée était de 12 millions de galons/jour (45 420 m3/jour) avec une concentration de déchets de l’ordre de 250 mg/jour, ou une masse combinée de 25 020 livres/jour (11 373 kg/jour). Avec un tel taux, la charge en matières organiques sur l’ensemble du système du lagon serait de 205 livres de DOB/jour/âcre ou de 229 kg de DOB/jour/hectare. En considérant que la population actuelle de Port of Spain est d’environ 300 000 habitants et que la plus grande partie de la ville est desservie par un système d’égouts, la charge effective pourrait être beaucoup plus élevée d’autant plus qu’une fois que le projet consistant à extraire la boue des lagunes sera terminé, les lagunes pourront être réutilisées pour le traitement des eaux usées.

La structure de traitement des eaux d’égouts d’Arima est une station de filtre à écoulement qui dessert une zone en hauteur dans la banlieue de Port of Spain. Elle fut construite au début des années 1960. Elle contient une structure de travail avec une crémaillère à main et des puits conventionnels secs et mouillés, des pompes à affluents, un système de mesure des affluents (qui ne fonctionnent pas), deux bassins primaires de sédimentation, deux purgeoirs à écoulement et deux bassins secondaires de sédimentation. Les effluents sont déversés dans une rivière avoisinante, laquelle semblait, au moment de la visite , avoir des eaux d’une qualité relativement bonne. La boue en provenance des bassins de sédimentation primaires et secondaires est pompée dans deux digesteurs anaérobies. Aucun des instruments ne fonctionne, mais les principaux équipements de pompage et d’épuration ont été bien entretenus par un personnel compétent et intéressé par le travail. Cette usine, parmi celles visitées à Trinité, fut la seule qui rejetait des effluents traités. Les données de conception de l’usine n’étaient pas disponibles. Avec deux bassins de sédimentation estimés avoir un diamètre de 50 pieds ( 15 m) avec un taux moyen quotidien de débordement de 1 200 galons par pied carré (2 m/h), la capacité de l’usine serait d’environ 5 millions de galons/jour ou de 18 000 m3/jour



San Fernando

La station d’épuration des eaux d’égouts de San Fernando dessert les industries et les résidences de la ville. C’est la deuxième ville de Trinité, avec une population estimée s’élever – par la personne responsable de l’usine – à 75 000 habitants. La configuration de la station est identique à celle d’Arima avec une crémaillère, des pompes d’affluence, des bassins primaires de sédimentation, des filtres à écoulement, des bassins secondaires de sédimentation et des digesteurs anaérobies. En outre, l’usine de San Fernando possède une station pour la réception des effluents septiques et une cellule d’aération des impuretés. A moment de la visite, le puits mouillé des affluents et la zone de la crémaillère étaient inondés et les pompes à affluents ne fonctionnaient pas. Selon l’un des machinistes de l’usine, les pompes fonctionnent pendant 10 ou 12 heures par jour. La personne a indiqué que la capacité de l’usine était de 12 millions de galons par jour ou d’environ 50 000 m3/jour. Le système de mesure des affluents ne fonctionnait pas. L’usine de San Fernando fut construite à la même époque que celles d’Arima et de Beetham, à la fin des années 1950. Les eaux réceptrices des effluents en provenance de l’usine sont une rivière estuairière adjacente à l’usine. Evidemment, la qualité des eaux de la rivière était assez mauvaise. Elles étaient presque noires et avaient perdu leur transparence.



Charlieville

La dernière station visitée à Trinité fut une petite structure de traitement par action prolongée, conçue pour un petit complexe résidentiel dans la communauté de Charlieville. Charlieville se trouve à mi-chemin entre Port of Spain et San Fernando, à l’ouest de l’île. La construction de la station fut terminée récemment. L’usine comprend des pompes à affluents avec auto amorçage, deux bassins d’aération surélevés et en béton, avec deux ventilateurs soufflants à déplacement positif pour une aération à grosses bulles, deux bassins de sédimentation rectangulaires et une conduite de chlore. Le chlore est distribué en solution par un système d’alimentation à cylindre gaz/liquide de 150 livres. Un bassin tampon à boue est inclut pour la stabilisation partielle des déchets de boue avant leur évacuation sur le terrain dans des lits de séchage. L’évacuation des effluents se fait par une conduite en béton qui les déversent dans un ruisseau près de l’usine. Celle-ci nous a semblé bien conçue mais le personnel n’avait pas encore été complètement formé au processus de fonctionnement des unités. Les ventilateurs soufflants à aération étaient en marche lors de notre visite. Les techniciens nous ont indiqué qu’une minuterie les allumait et les éteignait. Au moment de notre visite, un vendredi matin, l’usine ne recevait pas d’eaux d’égout. Les techniciens nous ont informé que peu de maisons étaient raccordées au système de collecte de la nouvelle usine. Les données de conception n’étaient pas disponibles. En se basant sur les dimensions des bassins rectangulaires de sédimentation (1m x 3m pour chaque bassin), avec un déversement d’un taux de 1m/h, la capacité de la structure pourrait être dans les environs de 500 m3/jour.



St. Lucia

L’île de Ste Lucie se trouve dans la partie sud du groupe d’îles des Caraïbes de l’Est. C’est une île qui a la forme d’une larme et qui mesure approximativement 43 km de long et 23 km de large. L’intérieur est très montagneux ; le sommet le plus haut est Mont Gimie, avec un pic d’une hauteur de 950 m. Les températures moyennes alternent entre 22 et 27o Celsius et les chutes de pluie annuelles varient entre 150 et 345 cm.

Ste Lucie est un état indépendant à l’intérieur de la République britannique avec une population de 157000 habitants. Un tiers de la population habite à Castries ; le reste est partagé entre de petites communautés et des villages de pêche à travers l’île. Presque tous les gens sont installés dans un rayon de 8 km de la mer et les autres sont établis prés de cours d’eau qui s’y déversent. L’industrie primordiale de Ste Lucie est l’agriculture. Les principaux produits d’exportation sont les bananes, les noix de coco et le cacao. Le tourisme, une autre industrie importante, s’est rapidement développé ces dernières années. Il y a eut un «boum» dans la construction de nouveaux hôtels et de stations touristiques, particulièrement sur la côte Ouest. Beaucoup d’hôtels se trouvent dans les régions côtières, mais d’autres se construisent à l’intérieur du pays.

Ste Lucie est seulement desservit par un système de collecte des eaux d’égouts à Castries et dans quelques parties de Gros Islet. Les égouts de Gros Islet sont traités dans une série de lagunes avant d’être déversés dans la mer. Les égouts de Castries qui ne sont pas traités sont directement déversés dans la mer par des canalisations qui se trouvent près du littoral. Le reste de la population est desservit par des structures d’empaquetage pour le traitement des eaux d’égouts, des fosses septiques, des latrines et d’autres méthodes locales d’évacuation des eaux d’égouts.

La station d’épuration des eaux d’égouts de Rodney Bay à Gros Islet et quatre structures d’empaquetage pour des hôtels ont été visitées.

A part les petites structures d’empaquetage, la station d’épuration des eaux d’égouts de Rodney Bay est la seule structure de traitement à Ste Lucie. L’usine est exploitée par la Direction des eaux et des égouts (WASA ; Water and Sewerage Auteurity) et dessert une partie de la population de Gros Islet au nord de l’ile. Gros Islet est l’une des quelques régions de l’île avec de grands espaces. La structure de Rodney Bay est un système à lagunes intégrées avancées (AIPS ; Advanced Integrated Pond System), conçue par la compagnie qui fut fondée par l’inventeur du concept, William J. Oswald. Elle fut construite grâce à une subvention du gouvernement français. Le flux d’égouts est filtré avant d’être déversé dans la première série des quatre séries de lagunes. Les deux premières lagunes sont équipées de gazéificateurs mécaniques de surface. Les effluents du lagon sont déversés dans un cours d’eau qui coule jusqu’à Rodney Bay. Au moment de la visite, les effluents semblaient être de bonne qualité. Les mesures indiquent que la couleur et le niveau d’oxygène dissous (DO ; Dissolved oxygen) des effluents varient par cycles quotidiens, ce qui suggère la présence d’algues. Actuellement, les lagunes sont surchargées. WASA anticipe plus de raccordements au système de collecte dans le futur. Les données de conception sont présentées dans le tableau 5-1. Les données d’effluents sont présentées dans le tableau 5-2.




TABLEAU 5-1.
DONNEES DE CONCEPTION. SYSTEME DE LAGUNES INTEGREES AVANCEES DE RODNEY BAY.

Paramètre

Valeur

Unités

Flux
Anticipé
Actuel

2,600
800



m3/jour

Volume
Etang 1 et 3A
Etang 2 et 3B
Etang 4
Etang 5
Etang 6

25,000
25,000


5,000
7,000
8,000

m3

Profondeur
Etang 1 / 3A
Etang 2 / 3B
Etang 4
Etang 5
Etang 6


4.5/2.7
4.5/2.7


1.5
1.9
2.7



m


TABLEAU 5-2.
DONNEES DE LA QUALITE DES EFFLUENTS. SYSTEME A ETANGS INTEGRES AVANCES DE RODNEY BAY.. 1996-1997.

Paramètre

Oct.

Nov.

Déc.

Janv.

Février

Mars

Avril

Mai

DOB, mg/l

24

16

21

9

11

15

11

12

TSS, mg/l

18

26

46

41

38

38

39

52

Phosphate, mg/l

4.5

13.1

13.8

10.9

12.6

16.3

11.6

14

Nitrate, mg/l

3.4

1.6

7.5

2.4

2.2

2.5

21.2

1.6

Coliformes fécaux, Colonies/100 ml

43

2

23

40

24

2

8

32

pH

7.9

8.3

9.2

8

8.5

9.0

9.5

9.5





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