Bafoussam 19



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KONN YAMBETTA

YAMBETTA JUCHE SUR UNE MONTAGNE D’ESPOIR

C’est dans ce village du canton Yambetta, situé à 150km de Yaoundé, que se tenait le 6 novembre dernier, l’une des cérémonies marquant les 27 ans de Paul Biya au pouvoir. C’est que, depuis la nuit des temps, Yambetta n’a jamais connu la lumière en dehors de celle du soleil. C’est donc l’un des chantiers, en même temps que celui de l’adduction en eau potable, auxquels devrait se pencher le Renouveau, selon les villageois, qui reconnaissent toutefois que «beaucoup de choses» ont été réalisées jusque-là dans la localité. Le canton,


qui accueillait là sa première manifestation publique de cette envergure, garde espoir. Il est actuellement doté de 7 écoles primaires et de 3 collèges d’enseignement secondaire (Ces).

Situé dans le jeune arrondissement de Kon-Yambetta (Mbam et Inoubou), il est limitrophe au nord par le fleuve Noun, à l’est par l’arrondissement de Deuk, à l’ouest par Ndikinimeki et au sud par Bokito. Le groupement est constitué de 12 petits villages parmi lesquels Edop, une bourgade dont est originaire le directeur général des impôts, Alfred Baguega Assobo, et distante de 7km du chef-lieu du département, Bafia, et qui est la partie où l’on retrouve des montagnes avec de fortes pentes. Le relief de Yambetta, qui compte 15.000 âmes, est constitué de petits sommets, mais davantage de plaines. Il se caractérise également par son paysage où la savane côtoie la forêt, mais aussi des zones rocheuses et de nombreuses palmeraies. Son sol, que serpente la rivière Mabon, est sablonneux. Il y avait en ces lieux des palmeraies de part et d’autre de la route, qui est devenue la nationale n°4, un axe non bitumé qui mène à Bafoussam et qu’avait emprunté le président Amadou Ahidjo en 1973, lors de son tour du Cameroun en voiture.

En langue locale, Yambetta signifie «donner à manger aux guerriers ». L’histoire raconte que c’est ce peuple qui aurait commencé la guerre contre les Bamoun afin de repousser l’invasion musulmane,

Selon la légende, un jour, des Allemands rencontrent sur leur chemin un vieillard, à qui ils demandent le nom du village.

Leur interlocuteur, ne comprenant pas un traitre mot de leur langue, leur répond «Tè mèn à yan béda (Nous sommes en train d’aller donner la nourriture aux guerriers).» langue d’ici sont le yambetta, le bafia (parlé dans les villages Kalong et Dii), le banen et le nyokon, qui elles sont parlées dans les villages Ninguessen et Boneck. Les cultures les plus courantes sont le cacao et le café, le manioc et le macabo. Mais la culture principale est le maïs, pour son couscous, le plat principal qu’on accommode à toutes les sauces. Ses habitants sont aussi de véritables chasseurs, qui ont même installé un marché de viande de brousse à Bayomen (carrefour Foumbot).

Les pâturages sont nombreux. Des peuples, venus du septentrion, notamment les Bororos, y élèvent des bovins, des moutons, des chèvres et même des poulets. Au fil du temps, Yambetta est ainsi devenu un canton cosmopolite où on rencontre des Mambila spécialisés dans la culture de la tomate, mais aussi des Maliens qui pratiquent la pêche, l’agriculture vivrière et de rente, On y


rencontre des musulmans, des catholiques et des protestants. Sur le plan associatif, des comités de développement ont été créés dans chaque village. Dans cette contrée, l’on observe un contraste frappant entre les maisons d’habitation datant de l’époque coloniale, les habitations modernes et traditionnelles.

Ressources humaines

Bageka Assobo Alfred, Directeur Général des Impots ;

Arroye Betou Emmanuel, Président de la Cour d’Appel de l’Ouest.



KOUSSERI

Y aller :

De Maroua : Agences de voyage et cars de ramassage

Etat de la route : bitumée

Longueur du trajet à partir de Maroua : 275 km

Coût du transport public

Par bus ou par cars : 3500 francs

Structures d’hébergement : plu d’une dizaine d’hôtels et plusieurs et auberges.

Repères

Chef de région dans les années 1940



Ancienne appellation : Fort Fourreau

Chef-lieu de département depuis 1960, subdivisé en dix unités administratives.

Superficie de l’arrondissement de Kousseri : 160km2 (10km de large et 16 km de long).

Du fait de sa position géographique, le chef-lieu du Logone et Chari est la plaque tournante des affaires. Au propre comme au figuré, Kousseri vit à l’ombre de N’djamena, la capitale du Tchad avec laquelle elle partage une longue frontière. Les deux villes, liées par le destin et l’histoire, ne sont séparées que par les fleuves Logone et Chari. Le pont Ngueli sur le Logone fait la liaison et facilite les échanges entre les deux cités. Maiduguri, chef-lieu de l’Etat de Bornou au Nigeria n’est pas loin de Kousseri. Conscients des enjeux économiques, les commerçants nigérians, tchadiens et camerounais se bousculent dans cette cité, pour exploiter les nombreuses opportunités. Et Kousseri, pompeusement baptisée le poumon économique de l’Extrême-Nord, tient à honorer son statut, malgré les contingences.

A Kousseri, c’est le business qui prime. Mercredi, 3 juin 2009, le Dr Angaye et ses collaborateurs, chargés d’animer un séminaire sur le SIDA débarquent dans cette ville. A l’arrivée, ils foncent dans le premier hôtel de la ville pour avoir des chambres. A la réception, ils apprennent que toutes les chambres sont occupées. Même réponse et même déception à l’hôtel suivant. Ils font la ronde d’une dizaine d’hôtels, toujours pas de chambre disponible. Ils appellent le Préfet du Logone et Chari qui, à son tour, avoue son incapacité à loger ses hôtes. « Explication du chef de terre » : « les hôtels et les auberges sont saturés à Kousseri, en semaine et les week-end. Nos voisins de l’autre côté du Logone réservent des chambres qu’ils payent cash pendant un mois, voire un trimestre… » Hommes d’affaires, fonctionnaires, simples touristes, en provenance du Tchad pour la plupart, et les élèves qui se présentent le bac tchadien, se bousculent à Kousseri ces dernies jours. Et les promoteurs se frottent les mains. Kousseri est une ville qui bouge. Elle tient bien son rang de poumon économique malgré la canicule due à l’effet conjugué de l’Harmattan et du Logone. La rudesse du climat ne décourage personne. Au contraire, elle dope les affaires. Les commerçants, en provenance de tous les horizons se bousculent pour s’installer au marché central où les comptoirs et places se jouent à prix d’or. Les magasins et surfaces commerciales sortent de terre comme les champions. Les produits écoulés proviennent aussi bien du Nigeria, du Tchad que des quatre coins du pays. Comme dans les métropoles du pays, toutes les grandes banques ont des succursales et points de distributeurs automatiques sur place. A l’entrée de la ville, on observe une file interminable de gros porteurs, à l’arrêt, contraints de subir un contrôle de routine au service des Douanes. Du côté du pont Ngueli, à la sortie de la ville, on compte plus le nombre des camions et gros engins qui s’apprêtent à traverser le Logone, dès l’ouverture des frontières aux environs de sept heures. On note la même affluence à la fermeture des frontières à 18 heures précises.

A l’ombre de N’djamena

Les activités tournent à plein régime à Kousseri, porte d’entrée de la capitale du Tchad. Du fait de sa proximité avec N’djamena, elle vit au rythme de cette capitale. En temps ordinaire comme n période de trouble, N’djamena, les deux villes, séparées par les fleuves Logone et Chari, ont des destins liés. Elles partagent la même histoire : Fort Foureau et Fort Lamy désignaient respectivement Kousseri et N’djamena à l’époque coloniale. De part et d’autre de la frontière, on parle les mêmes langues, on retrouve les mêmes peuples (Arabe-Choa et Kotoko), les mêmes coutumes… Certains habitants d N’djamena passent leur journée à Kousseri, pour rentrer à la tombée de la nuit. Et réciproquement. Le citoyen lambda n’a pas besoin de débourser un radis pour traverser le pont Ngueli. Certains traversent le Logone à pied ou en pirogue ou en pirogue, en période de décrue, comme c’est actuellement le cas. Du quartier Madagascar à Kousseri, on peut apercevoir, lorsqu’il fait beau temps, le palais présidentiel, l’aéroport international, l’immeuble de la BEAC, le palais de l’Assemblée nationale et bien d’autres édifices à N’djamena. Dans les moments difficiles, Kousseri offre toujours l’asile aux N’djamenois qui le souhaitent.

Kousseri est également un don du Logone. Ce fleuve contribue à l’essor de l’ex-fort Foureau. L’histoire raconte que M’ser, appellation originelle de Kousseri en langue Kotoko, était un gros village des Sao qui vivaient esentiellement de la pêche. « c’est le Logone qui a attiré les premiers habitants, puisque le fleuve était encore poissonneux et nourrissait toute la contrée », rapporte un notable du sultanat. Malgré le temps qui passe, la pêche occupe encore une place de choix dans cette localité. Toutefois, le défi des habitants de cette cité reste la cherté des denrées alimentaires, puisqu’il faut se mettre quelque chose sous la dent pour vivre.

Dans tous les restaurants sérieux de Kousseri, le « Kyssar » figure toujours en bonne place dans le menu du jour. Dans les gargotes et autres « tourne-dos » de la ville, c’est d’ailleurs le menu principal qu’on propose aux clients. Lors des cérémonies officielles et fêtes traditionnelles, le kyssar » est également le plat de résistance. Quel est ce mets qui fait tant saliver les convives et dont on ne peut se passer dans le Logone et Chari ? « Le Kyssar » est également est une galette de farine qui se présente sous forme de crêpe. Et il y a plusieurs façons de le préparer. On peut le faire avec de la farine du maïs, du blé, du riz ou faire le mélange de toutes ces farines. Après avoir fait la galette, on l’assaisonne avec de l’arome, pour donner un goût agréable et appétissant », explique Hadidja. Le « Kyssar » se mange à la sauce tomate ou à la sauce gombo. Les autochtones, arabes-Choa et Kotoko, raffolent particulièrement de ce mets. Aux yeux des adeptes de ce plat, le « kyssar » est comme le « Mbongo Tchobi », en pays Bassa ou le « Eru » chez les Bayangui dans le sud-ouest. Un autre plat est également prisé par les habitants de Kousseri : la sauce Kotoko dispute parfois la vedette au Kyssar lors des grandes manifestations. La cuisson de ce mets relève également de l’art culinaire du Logone et Chari. « c’est une sauce au poisson », très nourrissante qui exige du doigté à celle qui la mitonne. Elle doit enlever toutes les arrêtes, avant de cuisiner. C’est mon plat préféré lorsqu’il est bien préparé, indique Mahamat Mahamat. La sauce kotoko se mange aussi bien avec le kyssar que le couscous de mil, de maïs ou de riz. Le chef-lieu du Logone et Chari propose une gamme variée de mets. Les touristes et convives sont bien servis et conviés à se mettre à table, en effectuant un tour à Kousseri.



Présentation de la Commune de Kousseri

La Commune de Kousseri couvre le territoire. Elle comprend du point de vue traditionnel, un chef de premier degré, le sultan de Kousseri, quatre chefs de deuxième, et 56 chefs de troisième degré. Nous estimons la population à 120 000 habitants. Les principales artères de la voirie municipale sont bitumées. La cité est bien tracée. Kousseri est une ville carrefour. Nous savons les brassages de toutes les ethnies du pays, de toute l’Afrique centrale et de l’Ouest.

La ville de Kousseri est un terrain plat. Ce n’et pas facile de drainer les eaux de pluie. Et, il est encore plus difficile de drainer les eaux usées. Si vous circuler dans les quartiers de la ville à partir de la soirée, à partir de 21 heures, vous serez surpris et étonné de l’odeur pestilentielle que ces eaux usées versées sur le trottoir, sur les rues dégagent. Malgré tout cela, on ne croise pas les bras. On se bat.

Les prix des denrées alimentaires sur le marché central de Kousseri sont très fluctuants et ne tiennent pas compte des prescriptions en vigueur dans le reste du pays. En temps ordinaire, les commerçants véreux fixent les prix des articles selon les humeurs des acheteurs en provenance de N’djamena. Détaillants et grossistes sont logés à la même enseigne. Chacun veut maximiser ses bénéfices. « c’est le business. On n’est pas venu pour perdre. Ça peut « péter » à tout moment de l’autre côté du Logone et nos marchandises seront avariées… », tranche Abdoul Hassan, vendeur d’oignons. Le sac de riz coûte 21 000 francs, le sac de sorgho se vend à 15 500 francs, le sac de gombo coûte 7 000 francs. Le mil, le sorgho de saison des pluies, est rare. Sur les marchés des autres villes, les prix sont nettement bas.



A la porte du désert

Quand on est à Kousseri, la canicule est une réalité qu’on ne peut occulter. La chaleur s’impose aux visiteurs dès le premier contact. La température affiche 50° à l’ombre de février à Juin. L’harmattan, un vent chaud et sec, souffle très fort à longueur de journée. Le couvert végétal est rabougri et sahélien. Les arbres se font rares. Quelques rares arbustes adaptés à la région résistent à la rudesse du climat. Toutes les plantes et arbustes perdent leurs feuilles dès le mois de décembre. Pour arrêter l’avancée du désert décriée aussi bien par les responsables des organismes et structures publiques que par les responsables des ONG chargées de la protection de la nature, l’urgence est de planter les arbres.

Déjà, de par sa position géographique exceptionnelle au bord du fleuve Logone, limite naturelle avec le Tchad, voisin, la cité s’est régulièrement trouvée au centre de l’actualité en fonction des soubresauts de la politique intérieure tchadienne.

C’est ainsi qu’en plus d’être un haut lieu de brassage des populations d’origines diverses, le chef-lieu du vaste département du Logone et Chari en un important centre commercial (le premier sans doute de la région de l’extrême-nord). Ce grand carrefour d’échange ou d’éclatement des marchandises avec les pays voisins est devenu, par la force des choses, un eldorado pour les chercheurs de fortune, une zone de transit mais aussi un havre de paix pour les réfugiés et autres victimes de conflits qui n’hésitent pas à traverser en cas de besoin, le mythique pont Ngueli pour retrouver la tranquillité du côté camerounais.

Anciennement connue sous le nom de Fort Foureau, Kousseri est une vénérable cité dont on fait remonter la fondation brillante civilisation Sao qui s’était épanouie dans la zone entre le XIe et le XVIE siècles. L’histoire nous apprend que la cité fut prise par Rabah, le fameux seigneur de guerre et trafiquant d’esclaves soudanais, fut le théâtre de la bataille de Kousseri (22 avril 1900) où les troupes françaises du Commandant Lamy, alliées aux Baguirmiens, battirent Rabah. Les deux chefs trouvèrent d‘ailleurs la mort au cours du combat. Dans le partage colonial qui suivit, la cité de Kousseri fut attribuée à l’Allemagne avant de passer sous contrôle des Français après la première Guerre Mondiale. Elle fut renommée Fort-Foureau avant de retrouver son appellation historique après l’indépendance du Cameroun.

Progressivement, la localité est devenue très cosmopolite. Aux autochtones kotokos, sont venus s’ajouter de nombreuses communautés comme les Bornouans, Arabes-Choas, ressortissants du Sud, sans oublier les immigrés d’origine tchadienne. Attirés par la douceur de vivre et la sérénité qui règnent ici, ces derniers ont trouvé et exploité sur place de nombreuses opportunités d’affaires en acquérant au passage de multiples résidences secondaires à coups de millions de Cfa. La manne pétrolière ne serait pas étrangère à la frénésie des achats et au taux élevé d’occupation des hôtels. Carrefour des affaires et poste-frontière, Kousseri n’a pas engrangé toutefois les retombées attendues de son statut particulier. Porte d’entrée et de sortie du Cameroun, la cité n’a pas toujours présenté par le passé un visage avenant au visiteur.



KOZA

Koza

A une vingtaine de kilomètres au nord de Mokolo, sur la piste en mauvais état qui mène à Mora, se trouve le petit village de Koza, sorte d’oasis verdoyante dans un environnement rocailleux et aride. Dans ces environs, on remarquera les nombreuses cases Matakam, sur les flancs des collines, reconnaissables à leur toit pointu. Leur construction est un véritable travail s’artisan.

En effet, ces cases sont davantage l’œuvre des potiers au savoir-faire remarquable que d’architectes. Pour les construire, les Matakams utilisent un peu d’eau, des pierres, des tiges de mil, du bois et surtout beaucoup de terre argileuse. Parfois, parfois, plusieurs cases sont regroupées au même endroit. Il s’agit alors d’un saré montagnard. On peut y voir quelques forgerons à l’œuvre, ou des artisans façonnant de grandes jarres en terre cuite destinées à contenir la bière de mil.

Non loin du village de Koza, se trouve le col du même nom., situé à 400 mètres d’altitude, étape incontournable pour ceux qui se rendent de Mokolo à Mora. Au niveau du col de Koza, on pourra admirer le paysage magnifique environnant.



KOSSEHONE

A environ une demi-heure de piste de Mokolo , en direction du sud, c'est un tout autre paysage, plus verdoyant, qui apparait, avec toujours en arrière-plan les monts Mandara. La piste traverse le petit village de Kossehone ou se trouvent quelques arbres centenaires.

On croise l’école communale sur la droite de la piste et à la sortie du bourg, en direction de Rhumsiki, on découvre après un pont, une maison entourée d’une belle enceinte aux murs crénèles.

L’organisation de l’habitat diffère ici de celle de la région de Koza et de Mokolo. En effet, chaque habitation est entourée d’une enceinte circulaire ou rectangulaire, le plus souvent très bien entretenue, que perce une unique entrée fermée parfois d’une porte sculptée en bois.



KRIBI

Y aller

Par Edéa, sur une route bitumée de 106 km, circulation fluide.

Par Boumnyebel-Eseka- Bipindi-Kribi

Route bitumée entre Bipindi-Lolodorf. En revanche le troncon Bipindi-Kribi est relativement praticable en saison pluvieuse avec des véhicules 4x4.

Par Ebolowa-Akom II

Route de 170 km reprofilée tous les ans et conseillée surtout en saison sèche.

Par Yaoundé-Mvengue- Olama

Route de 210km, en cours de bitumage

De Douala : 182 km à 2000 fcfa dont 65 km entre Douala et Edéa.

De Yaoundé : 293 km à 3000 fcfa

Route bitumée et en terre pour atteindre les villes voisines : Campo, Nyeté, Akom II et Bipindi

Structure d’hébergement : une trentaine d’hôtels et d’auberges avec des prix de 150 000 fcfa à 5000 fcfa.

Kribi : Chef-lieu du département de l’océan (Sud)

1974


C’est le 11 mars de cette année-là qu’un décret présidentiel portait changement de nom du département de Kribi en celui du département de l’Océan.

Kribi labelle, cette cité si aimable, si paisible, si accueillante. Ces mots accrochés sur toutes les lèvres ici, avaient déjà été prononcés le 12 juin 2004 à l’inauguration du terminal du Pipeline Tchad-Cameroun par le président Paul Biya.

Depuis toujours, Kribi a été une halte idéale pour les touristes, attirés par ses belles plages, les chutes de la Lobé, les vestiges allemands et français et surtout le bon poisson. La nature, très généreuse, a doté la cité balnéaire d’autres trésors qui font un peu trop parler d’elle dans l’avenir économique et industrielle du pays avec ce port en eau profonde tant attendu.

Jeune en âge, la Communauté Urbaine de Kribi l’est. Jeune en poste, le Délégué du Gouvernement, M. Jacques Mazo l’est également. La Communauté est créée par le Chef de l’Etat s.E. M. Paul Biya en date du 17 janvier 2008, tandis que celui qui veille aujourd’hui à ses destinées sera installée le 04 mars 2009.

Pour Jacques Louis Mazo, le montant est audacieux mais demeure réaliste et réalisable. Le travail main dans la main, avec tous les acteurs intéressés par le développement de cette ville est nécessaire. Kribi est appelé à devenir une métropole touristique et économique. Ce qui a amené le Préfet de l’Océan., Jean François Vilon à appeler les Maires de Kribi 1er Martin Benae Bell et celui de Kribi 2e, Guy Emmanuel Sabikanada, ainsi que les conseillers à plus de réalisme et d’objectivité dans le vote du budget.

M. le Maire, comment entrevoyez-vous l’avenir de l’arrondissement de Lokundjé par rapport au projet de développement de Kribi.

L’avenir de l’arrondissement en terme de développement est strictement lié à celui de Kribi. De par sa situation géographique et de ses potentialités multiformes, nous permettre d’augurer d’un avenir meilleur.

Nous avons construit un stade pluridisciplinaire. Dans le domaine social, c’est le centre de promotion de la femme et de la famille et le centre de santé intégré qui fonctionnent déjà. Dans le centre administratif, c’est la construction de l’hôtel de ville actuellement en chantier. Dans les prochaines semaines, nous lancerons avec le concours du FEICOM, la construction d’un marché permanent au niveau du pont de la Lokundjé.

Pendant que l’on vente encore cette destination de rêve, avec ses plages qui ignorent la pollution, ses populations hospitalières, une énorme surprise arrive pour la valoriser : grâce à la détermination des pouvoirs publics, Kribi aura bientôt son port en eau profonde. Ce n’est pas tout : dans les environs, plus précisément à Bipaga, dans la Lokundjé, une centrale à gaz se dressera, sous peu. Revenons au port : ce complexe portuaire n’aura pas d’inconvénients de profondeurs. Avec ses terminaux conteneurs, aluminium, hydrocarbures, dérivées du fer, il accueillera des navires de 250 000 tonnes avec 22 mètres de tirants. Un chemin de fer est annoncé.

Les sites de Lolabé et de Mboro vibrent déjà au rythme de cette donne et enregistrent des litiges fonciers et des de sécurisation juridique. Surtout que le projet se situera dans les voisinages des chutes de Lobé, éligibles au statut de patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit de préserver aussi le côté touristique de l’autre pont sur la Kienké, cette rivière qui se jette dans la mer en plein centre urbain. Vous avez dit urbanisation ordonnée ? la guerre a commencé avec la destruction, en mars dernier, du fameux débarcadère aux poissons aromatisés de Nziou. Une infrastructure qui, dit-on, violait le domaine public maritime.

Pour qui a voulu évoluer Kribi, la surprise est presque totale. La ville s’est métamorphosée avec la disparition des campements des pêcheurs qui plongeaient les plages et la poussé des joyaux architecturaux et des hôtels luxueux. Cette urbanisation choisie n’a nullement fait disparaitre les vestiges du Kribi allemand, la résidence du préfet qu’occupait le haut commissaire. Construite vers 1904, la Cathédrale saint Joseph, œuvre des Pères Pallotins, sous la conduite de Mgr Henri Vieter. Une forte équipe d’évangélisation précédée en 1891, par les missions Baptiste et Presbytérienne. Les cimetières, le phare, véritable boussole des navires, sont autant de vestiges valant un détour. De même que les marques laissées par l’administration coloniale française, qui avait occupé la ville après la deuxième guerre mondiale.

Chef-lieu du département de l’Océan qui compte aujourd’hui neuf unités administratives (Akom II, Bipindi, Campo, Kribi 1er, Kribi 2e, Lolodorf, Mvengué, Nyété, Lokundjé), Kribi est d’accès facile avec son relief plat. Le climat de cette zone est propice à l’agriculture, à la pêche et à l’élevage. Mais le visiteur constate d’emblée l’absence d’exploitations agricoles. Certaines sources justifient ce manque d’engouement pour le travail de la terre par deux choses : l’inexistence de vastes unités forestières ouvertes à la coupe, et la paresse des autochtones (Batanga, Mabéa). Par tradition, ces peuples préfèrent la pagaie à la machette. Ils restent, de ce fait, d’excellents pêcheurs, qui bravent les intempéries et les lois de l’Océan Atlantique. En posant leurs sacs à terre, après plusieurs jours en haute mer, ces pêcheurs assurent le ravitaillement des marchés, dont ceux de Doumbè et Londji. Des acheteurs venant de Yaoundé et Douala avec leurs glacières y trouvent leur compte. Ainsi, la pêche est la principale occupation et source de revenus à ceux-là qui ont reçu gratuitement la mer et des rangers de cocotiers. L’élevage, de son côté, ne va pas fort : l’activité reste rudimentaire et se limite à quelques fermes et étangs.

Quelles sont les populations majeures de l’exécutif communal ?

Nous avons l’obligation de soigner d’abord le côté balnéaire de Kribi, et mettre ensuite un point d’honneur sur l’hygiène et la salubrité. Je vais redonner le côté exotique et naturel aux plages, en clairsement les allées de cocotiers avec des pavés, placer des bancs publics en face de la mer. Un accent sera mis sur l’aménagement des plages, l’éclairage public, la voirie urbaine, la lutte contre le désordre urbain.

Les deux maires, Martin Benae Bell (Kribi 1er et Guy Emmanuel Sabikanda (Kribi 2e), tout se passe très bien.

Par ailleurs, je mets un accent particulier pour mettre un terme à cette lutte fratricide qui oppose les frères Batanga et Mabi. Elle ne devrait pas exister, mais certains individus mal intentionnés sont les instigateurs de cette situation.

Qu’elle n’a pas été ma joie de voir les Mabi défilés samedi dernier dans les rangs des Batanga en fête.

J’insiste que tous mettent de côté les querelles de leadership, ethniques ou « de famille ». C’est nous qui devront construire notre ville.

Kribi est ouverte sur le monde avec beaucoup de potentialités. Je remercie le Chef de l’Etat qui nous a sortis d’un calvaire avec l’ouverture de l’axe Edéa-Kribi et qui réalise en ce moment le bitumage de la route Yaoundé-Kribi.

Statut


Créée par décret n°99/195 du 10 septembre 1999, la MEAO est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

Siège social

Territoire de compétence : Département de l’océan (Région du Sud)

Chantiers

Schéma d’aménagement

Dictionnaire actualisé des villes et villages de l’océan

Divers actes et études de base.

Président du conseil d’administration

M. Ekono Nna Albert : Directeur Général

Adresse : BP 74 Kribi

Tel : (237) 33 02 86 90

Fax : (237) 33 46 15 10

e-mail : Hyperlink

"mailto: meaokribi@yahoo.fr"



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