Bafoussam 19



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Le PARFAR a beaucoup fait pour la sécurité alimentaire dans les ménages mais la crise alimentaire reste préoccupa,te dans les régions septentrionales, selon vous comment faire pour juguler cette crise ?

Assurer la sécurité Alimentaire dans les régions septentrionales demeure une préoccupation majeure du Ministère de l’Agriculture et du Développement et Rural. Comme vous le savez, cette partie du territoire national est souvent sujette aux divers aléas climatiques (sécheresses, inondations) et aux attaques constantes des déprédateurs, des cultures (chenilles défoliatrices, oiseaux, granivores). Pour assurer durablement la sécurité alimentaire dans ces régions, je pense, pour ma part, qu’un accent particulier devrait mis sur la maîtrise de l’eau et la protection des cultures. Si ces deux importants facteurs de production agricole sont maîtrisés, nous avons des sols assez fertiles et des populations dynamiques qui pourront faire le reste pour assurer leur sécurité alimentaire.

L’Office Céréalier est un organisme d’État qui a été créé par décret N°75/440 du 21/06/1975 et réorganisé par décret n°89/1806 du 12/12/89 pour intervenir sur les marchés des zones productrices et consommatrices de céréales en vue de constituer des stocks de sécurité et régulateur afin de lutter contre la famine et la pauvreté et de stabiliser les prix d’une campagne à l’autre.

Le décret n°98/64 du 26/08/98 le place sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, afin qu’il puisse véritablement jouer le rôle de plateforme centrale du système national de sécurité alimentaire.

Dis^poser d’une certaine autonomie alimentaire minimale en cas de crises pour mieux prévenir et gérer ce risque social qu’est la famine et éviter des importations de vivres coûteuses après la dévaluation alimentaires.

L’Office a& encadré 2 gouvernements à Badjouna dans l’arrondissement de Pilato et 14 à Mayo OPulo pendant un an. Actuellement ces structures sont visitées de manière sporadique en raison de al diminution des ressources. Ces OP peuvent maintenant : élaborer les PV des réunions des comités de gestion, les PV des assemblées générales, les programmes d’actions et les rapports d’activités.

Actuellement, l’accent est mis sur l’identification des OP situées à proximité des magasins de stockages de l’Office et susceptibles de vendre leurs récoltes céréalières à l’organisme.

D- L’extension des activités de l’Office vers les provinces méridionales

En 2007, l’Office a acheté environ 29 tonnes de maïs dans le Dja et Lobo etb la Méfou et Afamba.

Une étude de faisabilité sur l’extension des activités de l’Office Céréalier vers les régions méridionales est en cours en ce moment. Elle permettra de définir les implantations des magasins ainsi que leurs capacités et les autres investissements à mettre en place.



Dr. Maikano Abdoulaye : un mouvement

Treize années ininterrompues de fonctions ministérielles – 12 juin 1970-22 Août 19836 – avec à la cité, 6 postes ministériels occupés ; allant de celui de ministre de la Fonction Publique Fédérale (juin 1970) à celui de ministre d’Etat en charge des Forces Armées (novembre 1982), en passant par ceux de ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire, Élevage et industries Animales, entre autres, sept années à la tête de al direction générale du Lavanet de Garoua (1985-1992), 13

Années également au près de la défunte commune urbaine de Garoua, ainsi se résume, dans ses grandes lignes, la carrière professionnelle du Dr. Maïkano Abdoulaye. Une carrière on ne peut riche et éloquente.

Issu d’une famille relativement modeste (son père était notable auprès de al cour du lamido

GAROUA-BOULAÏ

GAZAWA


GOBO

GOULFEY


GOUZDA-MAKANDAI

Installe de l'autre cote du col de Koza en venant de Djingliya, Gouzda-Makandai est un village traditionnelle constitue de quelques maisons a l’architecture particulière, et bâti sur les contreforts granitiques des monts Mandara. Au cœur d’un plateau rocheux aride, chauffé à blanc par le soleil, ce village isolé recèle une curiosité ; à la sortie du village, sur la droite de la route, un habitant a transforme sa maison en un étrange musée. Portes et murs ont été recouverts de peintures aux couleurs vives. On peut y voir également des écriteaux recouverts de signes cabalistiques et de messages écrits dans plusieurs langues.

GUERE

GUIDIGUIS



GUIDER

Y aller

A partir du marché central de Garoua



De Garoua à Guider

Coût de transport : 1 500 F

Moyen de transport : car et minibus

Etat de la route : bitumée ( en état de réhabilitation)

Distance : 110 km

Durée du trajet : 2 heures

Structures d’hébergement : Plusieurs auberges, 1 hôtel et 2 restaurants

Date de création du département du Mayo-Louti : décret N°81/521 du 11 décembre 1981

Superficie : 4162 km²

Population : 400 000 habitants environ

Principaux groupes ethniques : Guidarsa, Daba, Mambayes, Falis, Kangous, Peulhs.

Jour de marché: Vendredi

Quant on débarque pour la première fois à Guider, le chef-lieu du département du Mayo-Louti, une chose attire particulièrement l’attention : la bonne tenue de sa voirie urbaine avec ses artères bitumées. Ces avenues bien soignées et protégées procurent un certain plaisir au visiteur de passage dans la localité. Mais le côté sombre des choses, c’est la promptitude de sa population à des actions contestataires. Le cas du double scrutin dernier, est encore dans les mémoires.

Après le long voyage d’environ 3 heures, 110 km en tout c’est la distance qu’ont parcouru les voyageurs depuis Garoua, la capitale provinciale du Nord, jusqu’à Guider. Une fois dans cette ville, les belles avenues et les lisses ruelles font oublier aux passagers, les durs moments passés lors de la traversée du chantier de réhabilitation sur la nationale N°1, entre Pitoa et Figuil. Il était temps pour ces derniers, de retrouver enfin des routes bien aménagées et bitumées. Une aubaine qui fait la particularité de Guider, localité située à cheval entre la province de l’Extrême-Nord et du Nord. Ce chef-lieu du département du Mayo-Louti, l’une des plus grandes unités administratives de la province du Nord, est limité au Nord par Moutourwa et Hina, au Sud par Pitoa, Bibémi et la République du Tchad, à l’Est par Figuil et à l’Ouest, par Bashéo et Dembo. Il a une population estimée à 250 000 habitants environ, dont 27% en milieu urbain et 73% en zone rurale, avec 8% de nomades. Répartie sur une superficie d’environ 2 348 km&, cette population est constituée de différentes ethnies parmi lesquelles les autochtones et les allogènes. Les populations originaires de la région sont notamment les Guidars, aussi appelés Baïnawa, les Daha, les Mambayes, les Falis, les Kangous et les Peulhs, également appelés Foulbés. Des migrants originaires de la province de l’Extrême-Nord pour la plupart, se sont installés dans la région il y a quelques décennies. Il s’agit des Guiziga, Moundang, Toupouri, Moufou, Mafa, bori, Massa, etc. Les Ndjaye, Goudés et Haoussas, ressortissants du Nigeria voisin, et les Sara et Laka venant du Tchad, ainsi que certaines populations ressortissant de la partie méridionale du Cameroun, vivent également en paix dans ce département.

En effet, la ville de Guider est desservie par une route bitumée à l’entrée comme à la sortie. A cela vient s’ajouter le bitumage des principaux axes du centre urbain, avec notamment plus de 65 kilomètres de routes couvertes de goudron. En outre, la municipalité entretient une structure routière non bitumée d’environ 274 km, repartie à travers les différentes localités. Un bel atout qui complète le tableau attrayant des infrastructures de communication implantées dans cette localité, avec la présence de trois opérateurs de téléphonie mobile. Mais en matière d’adduction d’eau et de l’énergie électrique, Guider connaît beaucoup de difficultés malgré la présence de la Snec et de l’AES/Sonel.

Guider ne manque pas de potentialités économiques avec ses cinq marchés dispersés dans différents cantons. Le plus grand reste celui de Guider, qui se tient tous les vendredis. Le tissu industriel est faible, l’usine d’engrenage de coton fonctionne de manière saisonnière. Ces sites sont non exploités et visités sans contrôle, ce qui ne rapporte rien à la municipalité. Il s’agit essentiellement des Gorges de Kola avec ses granites noirs à filon de quartz, et sa grotte étonnante avec une faille de 5 à 20 m de large pour plus d’un km de long. Un lieu qui présente des chutes d’eau en saison des pluies sur un lit de Mayo sur environ 200m.

En outre, l’Hippodrome de guider, avec ses courses de chevaux et la Fantasia du Lamido (chevaux décorés avec des parures traditionnelles et cavaliers biens habillés), font la fierté de cette localité. Le Matafal et Matafalré, une danse Guidar très démonstrative et le libé, une danse dénudée, complètent le tableau merveilleux du potentiel touristique de Guider.

Cependant, le centre urbain dispose de plusieurs auberges, d’un hôtel et de deux restaurants, respectant les normes requises.

GUIRVIDIG

A une cinquantaine de kilomètre de Maroua, après la petite ville de Bogo où se trouvent un marché et une chefferie sans grand intérêt. On arrive à Guirvidig .dans ce village. Vous rencontrerez à la fois des bâtiments modernes et des constructions très typiques .notamment un ensemble de cinq cases entourées d’un palissage et au centre desquelles se trouve un grenier. Guirvidig est surtout connu dans l’Extrême Nord pour son grand marché aux poissons. Qui se tient tous les samedis.



GOULFEY

H

HILE-ALIFA

HINA

Ressources humaines



Secrétaire général du MINDEF

J

Japoma

Ressources humaines

Albert Roger Milla, Ambassadeur itinérant.

K

KADANG

Y aller

Repères

KAELE

Le Préfet du Mayo Kani interdit des rites initiatiques

L’arrêté du préfet du Mayo Kani interdisant la pratique du rite initiatique dans le département du Mayo Kani marque-t-elle la fin définitive du Goni ou du Labana ? Nul ne le sait pour l’heure. Mais les pratiquants de ces rites initiatiques soutiennent mordicus qu’il n’en est rien. Après l’interdiction formelle de la pratique des rites d’initiation dans le département du Mayo Kani par le Préfet Joseph Otto Wilson en fin mai 2009, les communautés Toupouri, Moundang et Massa sont abois. Et pour cause, elles s’offusquent de ce qu’un pan important de leur culture vient d’être voué aux gémonies de par son interdiction qui fait suite à des affrontements qui ont conduits à la destruction de plusieurs églises fraternelles luthériennes en fin mai 2009 dans le Mayo, confessions les plus répandues dans le département. Un patriarche explique que « ce qui a mis la poudre au feu, c’est que certains hommes d’église ont prêché contre le rite d’initiation qu’on appelle Labana chez les Toupouri et Goni chez les Moundang. Et dans ce domaine où le dogme et le fanatisme sont souvent de mise, la réaction des initiés pour le mépris de cette pratique a été disproportionnelle. D’où les affrontements qui ont suivi ». Manhouli, un patriarche Toupouri de Guidigis raconte que « Le Labana ou Goni est une pratique initiatique commune aux peuples Massa, Toupouri, Mousgoum et Mouseye qui peuplent le Mayo Danay et le Mayo Kani. Ils ont aussi au Tchad. Après l’édition de 1968, elle a été suspendue par l’administration au même titre que certains autres pratiques similaires de l’époque ».

Il fait ainsi allusion aux pratiques comme le Ngondo chez les Duala qui a aussi été interdite par l’administration sans qu’on en donne la raison véritable. Une édition spéciale s’est tenue en 2009 à la faveur du troisième festival des arts et de la culture Massana dénommée « le Tokna Massana ». Cette édition jugée expérimentale ne concernait qui ne vont pas à l’école aux fins d’avoir une masse de jeunes initiés pour une bonne prestation au Tokna Massana. Mais l’on a noté un grand engouement des adultes sevrés de ce rite initiatique depuis 1968 et c’est par centaines qu’ils y ont pris part.

KAYA

Village situé à un kilomètre de Makak et à 20km de Mom sur une route non bitumée reliant l’axe lourd Douala-yaoundé à makak

Opérateur mobile présent :MTN

Ressource humaines : MBENG André, CT1/Minepat

KAÏ-KAÏ

KALIFOU

KAR-HAY

KETTE

KEKEM 

Terre d’abondance et de catastrophes

Y aller


De Bafoussam : ramassage par cars

Longeur du trajet : environ 80km

Etat de route : Bitumée

Coût du transport : 1 200 FCFA

Structure d’hébergement : Auberges

Prix de la nuitée : A partir de 2 000 FCFA

Repères

Statut : Arrondissement

Date de création de la commune : Loi n°62/17 du 26 décembre 1962

Superficie : 400km²

Population : environ 50 000 habitants

Principaux groupes ethniques : Mbo, Bamiléké, Haoussa, Béti, Anglophones, Nigérians

Principales activités : agriculture, commerce, petit élevage.

Pour savoir si leur terroir devait se rattacher à Ban ou Baré. Comme un seul homme *, ils avaient répondu «  Kem, Kem ». Ce qui veut dire «  non, non » en langage local. Une manière comme une autre d’exprimer leur attachement à leur terre, si fertile et forcément admirée et convoitée. Ils étaient alors loin d’imaginer que ce refus là leurs, descendants et bien d’autres, allaient devoir le réitérer.

Le 20 octobre 2007, par un bel après midi ensoleillé, au lieu dit Djimdong, à un jet de pierre du centre de Kékem, un glissement de terrain ensevelit de nombreuses habitations, occasionnant des pertes en vies humaines. Et surtout, cela coupe la route qui relie Kékem à Bafang, Bafoussam, Nkongsamba et Douala. L’imagination des populations a fait le reste, puisque le lieu du tragique accident est vite appelé « Mbanga Pongo ». Depuis lors.

La commune de Kékem située dans le Département du Haut-Nkam. La commune a été créée par loi n°62/17 du 26 décembre 1962. Avec une superficie de 400km pour une population d’environ 50 000 âmes, c’est une localité de peuplades cosmopolites venant d l’Ouest, du Grand Nord, du Littoral, du grand Centre et Sud des provinces anglophones et du Nigeria voisin. Un mélange qui aujourd’hui fait la fierté, la force et la richesse de la commune.

Côté cultures vivrières, c’est l’abondance : igname, manioc, arachide, patate douce. Il suffit pour s’en convaincre, de faire un tour au marché Petit Nkam, véritable poumon économique de la localité. Ici, bat le cœur de kékem. Une expression fait d’ailleurs flores ici pour dire que Kékem a pour capitale le marché Petit-Nkam. Bel hommage qui traduit toute l’importance et la place que ce petit marché occupe pour la commune et ses habitants. C’est à Petit-Nkam que se déroulent 85% des transactions commerciales de la localité. C’est à Petit-Nkam que les transporteurs et leurs passagers font une halte presque obligatoire pour s’approvisionner ou se désaltérer. C’est également là qu’on embarque à bord des taxis-brousse et autres motos pour les localités voisines ou pour l’un des quarante-huit quartiers de la ville.

La commune de Kékem a été créée par la loi n62/17 du 26 décembre 1962. Elle couvre une superficie de 50 000 habitants et se situe à la lisière des provinces de l’Ouest et du Littoral. Elle s’organise autour de sept groupements : Kékem, Foyemtsa, Mboebo, Bamengui, Balembo, Fonkwakem, Fondjomoko, et un village (Bayom).



KEKEM

Kékem apparaissait depuis des lustres comme le grenier du Haut-Nkam. Mais en réalité, pas seulement, puisque les commerçants venaient aussi des autres provinces du Cameroun, du Gabon et de Guinée équatoriale s’y ravitailler. Depuis le 20 octobre 2007, cet élan a été brisé net, suite au glissement de terrain qui a coupé la route en deux au lieu dit Djimong. Les cars de transport, les gros porteurs et autres camions de ravitaillement s’en sont allées vers des cieux plus cléments, provoquant la descente progressive aux enfers du marché Petit-Nkam et de Kékem. Au regard dam des populations et des autorités qui, tout en accusant le coup, se serrent aujourd’hui les coudes, dans un bel élan de solidarité, pour conjuguer le sort.



HAUT NYONG

Ressources humaines

Jean Baptiste Bokam, Mongui Sossomba Janvier, Hon. Mebande Brigitte, Mme Ngono Menkoe Françoise, Kouné Honoré, Efoudou Marie Charles, Hon. Talantala Blondeau, S. M. Zengle Ntouh, Ontcha Mpele Thiery, Aleokol Berthe, Monabio Augustine, Vegbia Eliem Léopold, Mpina Jean Pierre, Jean Marie Aleokol, René Olinga Meke, Dr Ngoa Nguele Daniel, Affoula Beye Simon P., Moanono M. Modeste, Mme Afouo Suzanne, Dr Minpjie, Mewoan.



KENTZOU

Ils sont certainement nombreux, les Camerounais qui n’ont jamais entendu parler de Kentzou, localité à la fois éloignée et enclavées du pays. Au départ de Yaoundé, il faut parcourir 320 km pour atteindre Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est, via Atok, Abong-Mbang, Doumé et Dimako. Il faudra encore affronter 220 km sur la nationale n° 10, par une route cabossée et abandonnée à elle-même depuis la fin, en 2006, du programme triennal d’entretien des routes en terre. Le parcours vous mènera au carrefour Mandjou, à Batouri et Kwelé, sur la route qui rallie Yokadouma.

Kentzou, chef-lieu du district de la Bombé, dans le département de la Kadey, est frontalière des arrondissements de Batouri et de Ndélélé, à l’ouest, et la commune de Ngamboula en République centrafricaine, à l’est. C’est une véritable ville cosmopolite, terroir des tribus Kako, mbousoukou et bororo, que côtoient les allégènes Haoussa, Bamiléké, Bamoun évalués à 17 000 âmes. Ville frontière, Kentzou abrite également une forte communauté centrafricaine en provenance de Bangui, Berberati et Ngamboula, qui viennent s’approvisionner en produits de toute nature.

Ce passé commercial, la commune le revendique depuis la colonisation. A l’époque l’espace commercial, qui a connu l’installation sur ses terres de nombreux commerçants, était administré par l’arrondissement de Ndélélé et souffrait de l’éloignement. Il fallait ainsi traverser la rivière Kadey par bac ou par pirogue pour y arriver.

La commune de Kentzou naîtra en 1995, à la faveur d’un découpage administratif intervenu un an plus tôt et qui créait le district de la Bombé. Son premier maire sera installé en 1996. Une mutation administrative qui, de l’avis de Gwepolo Happi, président local du mouvement des jeunes de l’Undp, « a permis à Kentzou de connaître une ascension exponentielle en 11 ans, matérialisée par l’électrification rurale, l’installation des deux opérateurs de téléphonie mobile Mtn et Orange ainsi que la création d’un télé-centre communautaire ». Toute chose qui, ajoutée à l’intense activité commerciale, a transformé Kentzou en un véritable havre d’ambiance, surtout pour les ressortissants centrafricains, qui y viennent tous les week-ends pour se mêler aux autochtones Kako. « Kentzou, raconte Louis Aimé Belekou, son deuxième maire, c’est le nom du fondateur du village et son premier chef à l’époque coloniale. Le village en réalité, est né sur les bords de la rivière Bombé, du côté de la République centrafricaine. Progressivement, les premiers habitants ont longé le cours d’eau suite aux différentes luttes de clans, pour venir s’installer à Gogo, ils iront s’installer sur les collines de Gnerem, au lieu dit Djenguelen qui signifie « suspendu » parce que la maison du chef était juchée sur la colline.

Djenguelen était le nom du village dont le chef se faisait appeler par les notables « Gbayanga Kendjo », qui signifie « fragile » parce que le chef était régulièrement sur les nerfs. C’est à cet endroit que l’explorateur européen trouvera les premiers habitants. Il transcrira le son « Kentzou » pour désigner le village, au lieu de « Kendjo ».

Selon Louis Aimé Belekou, l’actuelle agglomération, située à 4 km du village initial, est née lorsqu’un comptoir y est installé par un Européen du nom de Dahama. Ce dernier, tout en chassant l’hippopotame dans la Kadey, vend du sel, du vin, du savon et bien d’autres produits de premières nécessité. Ceux qui viennent les acheter commencent alors, progressivement, à s’établir à Kentzou, une contrée qui a compté, parmi ses personnalités les plus remarquables, Ghangaya Kendjo, le fondateur du village, Ernest Bah Nermanie, le fils du chef Bah Kendjo, Benoît Aoudou, l’un de ses successeurs qui a vu le village entrer dans la modernité ou encore Christian Loua, actuel président du comité de développement et superviseur du Pnvra pour l’Est.

Au plan des infrastructures de base, le chef-lieu du district de la Bombé possède une carte scolaire assez fragile : 11 écoles publiques en matériaux provisoires, 2 établissements privés et un lycée d’enseignement général à cycle complet, des structures qui accusent un manque criard d’enseignants et de salles de classe, de bibliothèques d’aires de jeu.

Il en est de même dans le domaine de la santé : une unité de district d’élaborée et un centre de santé : une unité de district d’élaborée et un centre de santé intégré à Lolo, l’un des plus grands villages du coin, dirigé par un infirmier chef assisté de deux auxiliaires recrutés par la commune.

S’agissant des infrastructures de communication, Kentzou ne dispose que de 71 km de routes en terre et n’est certainement pas près de découvrir le bitume. Il en est de même avec les télécommunications. Bien que connectée au réseau téléphonique, Kentzou vit coupée du monde du fait de l’absence du signal Crtv. Seuls quelques privilégiés arrivent à capter des images par satellite.

Pour son deuxième mandat, le jeune édile Louis Aimé Belekou- qui cordonne ses services depuis une résidence privée sise sur la routez de la mission catholique – et ses 24 conseillers municipaux nourrissent de grandes ambitions pour leur municipalité. « Nous voulons moderniser Kentzou à travers plusieurs actions de développement, parce que c’est la vitrine du Cameroun à partir de la Rca », explique-t-il. Entre autres réalisations annoncées pour 2009, on peut citer la construction d’un marché frontalier, d’un hôtel de ville, de 6 salles de classe, de 5 forages, etc. « Si le marché frontalier est construit, cela va ouvrir la commune sur le nord du Congo et l’ouest de la République centrafricaine. Et le volume des activités commerciales va décupler, ce qui augmentera aussi les recettes communales », rêve l’élu municipal. Qui note en même temps que malgré la présence d’un grand entrepôt utile aux deux pays voisins, l’actuel marché, qui compte quelque 300 boutiques, est le fruit des efforts des riverains. D’où l’urgence pour la municipalité de mettre sur pied une structure plus accueillante, dans le but de favoriser les échanges commerciaux entre les fournisseurs camerounais et de potentiels acheteurs centrafricains et congolais.

La commune envisage également l’érection d’une radio communautaire, l’amélioration de l’habitat à travers la création d’une fabrique de briques en terre cuite, mais aussi la construction de logements pour les cadres communaux et l’informatisation des services de la municipalité. Avec l’aboutissement du dossier de construction du marché frontalier, encore à l’étude à l’agence régionale du Feicom de l’Est, Kentzou pourrait devenir une ville moderne et jouir des énormes potentialités inexploitées jusqu’ici.



KOBDOMBO

Y aller

De la gare routière de Mimboman

Route bitumée (Axe Yaoundé-Ayos) 123 km

Route non bitumée Ayos Kobdombo 30 km

Coût du transport (aller simple) : 3000 francs CFA

Structure d’hébergement (Seule la case de passage de la commune)



Chiffre

1992


Date de création du district

Peu peuplée, couvertes d’immenses forêts inhospitalières, sous équipée en infrastructures de base, la petite localité de Kobdombo, chef-lieu du district de Nyakokombo, veut reconquérir son passé qui fut celui d’une relative prospérité. Appuyée par les pouvoirs publics, la municipalité et les élites, Kobdombo, peu à peu renaît grâce à cette synergie d’actions.

Situé au confins du département du Nyong et Mfoumou, Kobdombo, le chef-lieu du district de Nyakokombo, est à la fois une ptite localité charmante et décevante. Charmante par sa population accueillante, la beauté et la variété de ses sites et décevante par son sous-développement, encore criard sous certains aspects. Le visiteur pressé, qui, n’ a pu y séjourner que quelques jours en repart frustré de n’avoir foulé qu’une infime partie de ses 938km et déçu de n’avoir rencontré qu’une poignée de ses 26 000 habitants.

En dépit de son faible peuplement, le district de Nyakokombo ne présente aucune homogénéité ethnique. A côté des Yebekolo, il existe un grand nombre de groupes minoritaires très différents par leurs origines notamment les Maka et les Omvang, qui vivent en parfaite symbiose avec les autres.

Le district tire son nom de la rivière Nyakokombo, affluent du Nyong. Ce dernier fait l’unité de cette unité administrative. Il est l’axe vital de la localité dont il fut à la fois la principale voie de communication et reste de nos jours l’artère nourricière. Car le Nyong constitue un vivier inépuisable de poissons.

La forêt est omniprésente dans tout le district. L’inventaire complet des ressources ligneuses reste à faire. Mais l’exploitation anarchique favorise le mélange des essences qui sont innombrables. Toute proportion gardée, l’économie locale est l’une des moins développées du département. L’agriculture occupe 90% d’une population qui vit plus ou moins en autracie.

Le réseau des voies de communication est d’une telle médiocrité qu’il constitue l’un des obstacles majeurs au décollage de la localité. La principale artère de la circonscription demeure l’axe Ayos-Kobdombo, difficilement praticable, notamment en saison des pluies. Les quelques rares autres déssertes du district sont peu nombreuses et mal entretenues.

Les habitants de Kobdombo aiment parler de leur petite ville, qui en réalité est un grand village de quelques milliers d’habitants, sans vocation urbaine nettement définie. Certains se rappellent avec nostalgie l’époque de jadis : l’époque du boom du café et du cacao, qui avait fait la renommée de la localité, de ses grands planteurs et autres exploitants d’origine grecque, qui écoulaient leurs produits à partir d’un petit port grouillant d’activités sur le Nyong. En effet, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Kobdombo fut un port ! LA marchandise était entreposée sur de petites embarcations légères jusqu’à Mbalmayo d’où elles transitaient pour Yaoundé, par voie ferrée. D’autres expriment leur préoccupation devant les problèmes du présent parmi lesquels : le manque d’équipements de base, la carence en électricité, la faiblesse de la couverture en santé et le fléau du chômage.

Kobdombo répond bien à son nom, tiré du Maka « Ngub-dom » » qui se traduit littéralement en « Trouver la guerre », en langue Maka. C’est un îlot cerné de toute part par le Nyong et son affluent Nyakokombo, dont les eaux noires et silencieuses coulent en contre bas de la ville. Une digue de plusieurs kilomètres relie Kobdombo-centre à ses deux principaux quartiers périphériques, à savoir : Efoufoub et fang-Biloun. Cet impressionnant ouvrage sans lequel l’accès à la ville, en provenance d’Ayos, serait dangereux, comporte cinq ponts et plusieurs dizaines de buses !

Avec ses vielles bâtisses coloniales défraichies et son décor des joyeuses années » 50, Kobdombo rappelle une cité appauvrie malgré tout à commémorer un passé à jamais révolu. En effet, le glorieux passé de Kobdombo consiste en bistrots tapageurs, magasins, lieux de plaisirs et e folles réjouissances. Puisse Kobdombo retrouver sa joie de vivre et d’exister ?

Le Nyong on ne le dira jamais assez, reste l’une des principales attractions de Kobdombo. Il rythme pratiquement la vie de la petite localité. Les enfants eux-mêmes, après l’école, vont pêcher à la ligne ou traquer le petit gibier sur les berges du grand fleuve. Immobiles sous un parasol ou protégés du soleil par un chapeau, ils passent des heures au bord du Nyong ou sous l’un des ponts enjambant la rivière Nyakokombo. Quand ils ne se baignent pas sous l’effet de la canicule ; ces adeptes de la pêche se contente d’attendre.

Le Lycée de Kobdombo va de la sixième à la classe de première. Ça veut dire que l’année prochaine, si les choses se passent normalement, nous aurons une classe de terminale. Pour un effectif d’un peu plus de 400 élèves, nous ne disposons que de quatre enseignants titulaires, un surveillant général, un censeur et des professeurs vacataires. Comme nous sommes en zone rurale, il nous est difficile d’avoir sous la main des vacataires ayant une bonne expertise en la matière. En d’autres termes, les diplômes de l’enseignement supérieur sont plutôt rares de ce côté. Nous nous contentons des bacheliers pour enseigner au second cycle.

Pourquoi le problème d’énergie ne figure-t-il pas au nombre de vos priorités ?

Nous ressentons tous la même frustration à l’évocation du problème d’énergie mais le réseau d’électrification est en voie de parachèvement. Dans les prochains mois, Kobdombo brillera de mille feux. C’est un pari ! un pari qui sera tenu.

Je gère l’unique échoppe de Kobdombo

Kobdombo manque d’animation, certainement à cause du manque d’électricité d’où une activité économique morne.

C’est dans cette bâtisse des années 50 qu’officie Samuel Bitsé Biwolé, chef de 3e degré du grand village Fang-Biloun, le dernier que l’on franchi avant d’atteindre Kobdombo.

Il s’apprend que la localité abritait même un petit… port sur le Nyong. Des cargaisons étaient alors transportées par de petites embarcations jusqu’à Mabalmayo d’où elles empruntaient la voie ferrée pour Yaoundé. De cette ère glorieuse, subsiste quelques vieilles bâtisses coloniales. Maigre consolation pour une localité appauvrie.

Pour autant le district ne manque pas d’atouts. En commençant par l’agriculture qui occupe 90% de la population, même si les cultures de rente qui ont fait la prospérité ‘hier, battent de l’aile. La forêt est abondante mais l’exploitation est largement frauduleuse et ses retombées sont maigres pour la localité. On ne saurait également oublier la présence du fleuve Nyong et ses importantes ressources en poisson. Il est temps d’exploiter plus rationnellement ces importantes ressources pour inventer un avenir plus radieux à la localité.

KOLA


La moto est le moyen de transport le plus utilisé pour se rendre à Kola, un village situé à 5,2 km de Guider. C’est dans cette localité que se trouve le site touristique « les Gorges de Kola ». Pour s’y rendre, il faut prévoir 2000F Cfa environ pour les frais de transport. Au lieu dit Ouro-Alhadji, l’on emprunte une piste sur la droite avec d’arriver au village Kola.

Les Gorges de Kola restent la marque déposée de ce coin. Sur une superficie de plus de trois hectares, des milliers de tonnes de pierres à perte de vue, aux couleurs multiples et impressionnantes, accueillent le visiteur. Ces pierres taillées, modelées et sculptées comme des œuvres d’art et dont certains modèles atteignent 20 m de profondeur, demeure un véritable mystère et en même temps, un don de la nature.



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