Bafoussam 19



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Grotte d’Abouma

  • On y accède, depuis Mbalmayo, en suivant la route de Ngomedzap puis celle de Mvengue. On trouve non de la route, à une dizaine de kilomètres avant d’arriver à Mvengue. Cette grotte assez célèbre dans le pays est un site naturel qui mérite le détour. Très large et profonde, cette vaste cavité peut accueillir une centaine de personne environ.



  • MADINGRING

  • Makénéné

  • Mbalmayo







  • Les environs de Yaoundé



  • Onana-Mbessa

  • Ce village traditionnel s’étend langoureusement sur les bords du Nyong, l’un des rares fleuves du pays qui soit camerounais de bout en bout. On y accède depuis Mbalmayo, par la route qui longe le rivière en direction de Kribi. On verra se succéder , tout au long du parcours, quatre cascades magnifiques dont la plus célèbre et la plus spectaculaire est celle Faekelle : le site est effet très beau et très impressionnant, car à cet endroit, le fleuve se sépare en deux bras et crée donc une île. Les trois autres cascades portent les noms de Mbani, Missanga et Medoumbou.

    MBANGA

    Lapiro de Mbanga

    Jamais sans ma ville

    Située sur la Nationale n° 5 Douala-Bafoussam, Mbanga s’étend sur 33 villages et quartiers. C’est un arrondissement du département du Moungo, nanti cependant de tous les guide-emblème ne s’en satisfait pas : « Pour le rôle que Mbanga a joué dans l’histoire, elle mérite plus d’égards. Du teps des allemands, c’était une ville prospère, pôle administratif de toute la région qui s’étendait du Moungo au Nkam. Mais on a préféré ériger Yabassi en chef-lieu de département dans les récents découpages administratifs. Et pour Mbanga, rien Un jour, je porterai plainte à l’Etat du Cameroun pour avoir piétiné et martyrisé Mbanga.»

    La ville a pourtant eu, en 1963, le privilège d’accueillir les présidents et vice-président du Cameroun. Ahmadou Ahidjo et John Ngu Foncha y sont venus inaugurer la célèbre ligne de chemin de fer Mbanga-Kumba. Un symbole, alors que le pays cherchait à conforter l’unité entre les parties anglophone et francophone. Grâce au rail, de nombreux compatriotes ont convergé vers les terres fertiles de Mbanga, à la recherche d’un mieux- vivre. D’importantes communautés bayangui, éton ou bafia ne connaissent plus d’autres horions
    pris la couleur locale.

    L’une des plus grades bananeraies du pays fait la fierté du coin. Elle emploie une importante main d’œuvre locale. Mais la Société des plantations de Mbanga (SPM) subit en ce moment les contrecoups de la crise mondiale du secteur, exacerbée p l’application des règles de libre-échange; imposées par I’OMC (Organisation mondiale du commerce). «La SPM est venu réduire le chômage et la délinquance. Il soutient de nombreuses familles ici, l’Etat ne doit pas laisser mourir cette unité agro- industrielle», estime Lapiro. Pour lui, faudrait apporter de petites subventions aux agriculteurs. A Mbanga, les gens ont fait des plantations de petite et moyenne échelles ((palmiers, ananas), mais sont découragés parce qu’abandonnés à eux-mêmes. Cependant la visite, en décembre dernier, du ministre du Travail et de la Sécurité sociale est venue apporter du baume au cœur : « Je vous assure, se réjouit le musicien, c’est la première fois qu’un membre du gouvernement venait à Mbanga comme l’a fait le ministre Robert Nkili. Il est allé dans les plantations, il a discuté avec les populations. Il s’est intéressé à la vie des gens d’ici ; ce que même l’élite locale ne fait pas. On ne la voit qu’en période électorale venir se jouer de la misère des gens, avec la viande et la bière pour corrompre les consciences.»

    Mbanga ne s’est pas développée au fil des années. Lapiro dénonce les détournements de micro-crédits de développement par les élus locaux. Aucun projet n’a vu le jour au bénéfice des populations : «J’ai dû moi- même construire deux ponceaux au quartier 12, d’une valeur de 4 millions de francs payés de ma poche.» L’élite intellectuelle sortie du moule du mythique collège Saint Jean, elle non plus, n’est pas revenue sur ses pas. Crée en 1940 par les missionnaires catholiques, l’établissement poursuit son œuvre de formation à la suite des Joseph Charles Doumba, feu Réné Owona et autres, Augustin Kontchou Kouomegni. Mais il reste une dynamique impulsée par Lapiro, chef traditionnel
    de 3e degré du quartier 12.

    Enbonne intelligence avec les autorités administratives locales, il s’investit dans des initiatives diverses, Il a eu son bar dancing dont la légende ne n‘est pas encore complètement éteinte.

    Mais surtout, ces dernières années, des campagnes d’hygiène et de salubrité, l’aménagement des ces de jeu et de loisirs, etc. Pour marquer
    son attachement à cette ville, l’artiste des gagne-petit, des laissés- pour-compte et des marginaux, a choisi, au début de sa carrière, d’adopter le nom de Mbanga. Lapiro a été formé à partir des deux premières lettres de son véritable nom Lambo Sandjo Pierre Roger. Le patronyme Sandjo, celui de son père, a été ignoré à dessein. Le fils unique de sa mère a été élevé par sa grand-mère. Attachement à la ville de Mbanga, mais davantage à cette maison que lui a léguée son aïeule. Il l’a rénovée, et c’est là que plongent ses racines. C’est sans doute, aussi, ce qu’il transmettra à ses trois enfants.

    Lyne Karen Fouda

    MBANDJOCK

    MBANGA PONGO

    Journée d’hier mardi coïncidait avec le 2ème anniversaire de ce douloureux accident d’avion qui fit près de 114 morts à Mbanga Pongo, dans la périphérie de Douala. Dans la nuit du 4 au 5 mai 2007 en effet, un Boeing de la compagnie aérienne Kenya Airways en provenance d’Abidjan en Côte d’Ivoire s’écrasait dans la localité de Mbnga Pingo, à quelques kilomètres de l’aéroport international de Douala.

    MBE

    MBIAME

    MBOMA

    MBONGE

    Mbonge est malade de ses routes. Illustration : le piéton se trouve plus à l’aise que l’automobiliste, lorsqu’il faut parcourir la distance du centre-ville à la sous-préfecture, en passant par la mairie. En fait, toutes les pistes reliant les principaux quartiers de la ville sont en mauvais état et ne sont plus carrossables. Elles sont constellées de nids de poule, de cassis…, et par endroits, de hautes herbes ont envahi la chaussée. A cause des pluies constantes et abondantes et de la négligence des habitants. Conséquence : les automobilistes ont simplement garé leurs véhicules, en attendant que les choses changent. Tout le monde est en passe de devenir piéton dans cette cité. Même les moto-taximen, qui d’habitude ne reculent devant rien, ont jeté l’éponge. Si déjà dans le périmètre urbain, il est pratiquement difficile de se mouvoir, qu’en serait-il du déplacement d’un village à un autre dans cet arrondissement ? En tout cas, les populations ne se posent plus cette question à laquelle elles ont déjà trouvé une réponse toute faite : marcher. On comprend pourquoi le transport en commun sur l’axe Kumba-Mbonge ne fait pas courrir les opérateurs économiques. D’ailleurs, il est conseillé de louer au prix fort une mototaxi, au lieu d’emprunter le taxi-brousse, pour rallier rapidement Kumba, chef-lieu du département de la Meme, situé à 50 kilomètres.

    Et là où la route ne passe pas, le développement traîne. C’est bien le cas de Mbonge, pourtant gâtée par la nature. On sait que cet arrondissement est le plus grand producteur de cacao dans le sud-ouest. On estime à plus de 35 millions le budget annuel de la commune de Mbonge. Le poste de douane fait une recette de 500 000 francs.

    Du fait de l’enclavement de Mbongue, les habitants s’accordent à dire qu’il ne fait pas bon vivre dans leur contrée. Le quotidien morose : l’accès à l’eau potable est une véritable gageure, tout le monde s’éclaire à la lampe-tempête. Seuls quelques privilégiés ont accès à l’électricité, en utilisant les groupes électrogènes. Les bâtiments administratifs ont pris un coup de vieux. Le poste de douane, joyau bâti au cœur de la cité, est abandonné dans la broussaille. Visiblement, la vile s’enfonce chaque jour.

    Et cette situation ne semble pas préoccuper les habitants de Mbonge qui brillent par leur négligence et les élites, par leur éclat de voix. Nombreux sont ceux qui pensent qu’il faut que ce soit le voisin qui vienne balayer devant leur cour. Tout le monde se plaint de tout et personne ne veut rien faire, pour changer la donne.

    Et pourtant, on sait que dans la province du Sud-Ouest, l’esprit de travail communautaire est très répandu. A Limbe, par exemple, les citoyens descendent, avec pelles, râteaux, pinceaux et brouettes, sur le terrain une fois par mois, pour mettre la propreté dans leur cité, en désherbant les voies encombrées… pourquoi ne pas copier ce bel exemple ?

    L’importance de cette structure vient de sa situation stratégique, à la frontière avec le Nigeria.

    En effet, beaucoup de camerounais consomment des produits "made in Nigeria". Une bonne partie de ces produits transitent par Mbonge, relevant ainsi le poids économique du bureau de douanes.

    Effectivement, notre bureau régressé à cause de la multiplication de grands beach et des ports de Tiko et Bota. Les installations de Mbonge sont appelées à disparaître. Car, aujourd’hui, Mbonge ne représente rien à côté d’Ekondo Titi, d’Idenau et autres.

    J’ai essayé de toucher les autorités de la municipalité, afin de mettre en place un plan de réhabilitation de ce Beach. Il ne s’agit pas d’investissements lours. Avec de petites machines de faibles valeurs, nous pouvons y arriver. J’ai proposé par exemple l’acquisition d’un petit engin destiné à dégager le sable qui gène la navigation des pirogues au niveau du Beach.

    J’ai aussi attiré plusieurs fois l’attention des commerçants se Kumba sur les avantages que leurs offre Mbonge. Mais ces commerçants se sentent frustrés par l’étroitesse du fleuve. Si l’on parvenait à aménager ce cours d’eau, cela permettrait aux embarcations de voguer plus facilement.

    En dehors de la douane, aucun autre service n’apporte quelque chose aux caisses de l’Etat, à Mbonge.

    MBONJO

    MBOTORO


    MBOUDA

    MBOUDA

    Situé à une cinquantaine de kilom7tre au nord de Bafoussam ? sur la route de Bamenda, BOUDA est une ville- rue où l’on trouve plusieurs stations services pour faire le plein avant de continuer son voyage. L’architecture de Bouda est un mélange, pas toujours très réussi d’ailleurs, de maisons traditionnelles et de bâtiments modernes. Le marché se tient à la sortie de la ville, un peu avant le contrôle policier pour les véhicules se rendant à Bamenda.

    Dans les environs de Mbouda se trouvent un certain nombre de points d’intérêt : les chefferies de Babadjou (où se trouvent aussi une source thermale et la pierre de Ngoo Bamenyam), Batcham et Bamendjing, les grottes de Ndouvou où se réfugiaient autrefois les habitants de la région lors des guerres tribales, les chutes Mantube et bien sûr les monts Bamboutos et leurs paysages magnifiques.

    Après Mbouda, sur la route sinueuse et bordée d’arbres (mais en bon état) qui conduit à Bamenda, se présente le village de santa (déjà dans la province du Nord – ouest) où un grand marché de fruits et de légumes, bien connu dans la région,se tient tous les jeudis matin. on y trouve également du vin de raphia.

    MEIDOUGOU

    Meidougou : la nostalgie du pipeline

    Meidougou est une petite localité située à 15 km de Meiganga. Lors des travaux de construction du pipeline Tchad – Cameroun, ce petit village était devenu une véritable plaque tournante dans le coin. Grâce à l’installation d’un camp de travailleurs de COTCO, il avait très rapidement pris l’allure d’une ville. Des bars, des boîtes de nuit et bien d’autres lieux de plaisir ont vu le jour. La petite ville spontanée a attiré beaucoup de gens venus «  se cacher » cet endroit plein d’opportunités. Mais depuis la fin des travaux du pipeline, Meidougou est redescendu sur terre. Tous les services et toutes les commodités ont disparu comme par enchantement. Les habitants ne parlent de cette époque qu’au passé et il est presque impossible de se procurer une bouteille d’eau minérale à cet ancien carrefour de la joie.

    MEIGANGA


    Histoire

    Le nom Meiganga est un sobriquet donné à Ninga Danata par un commercant haoussa au Moyen Congo, l’actuelle République centraficaine.



    Localisation

    La ville de Meiganga est frontaliere à Centrafrique. Elle abrite le chef lieu du Département de Mbere. Elle est distante de Bertoua de 246 km et à ……..km de Yaoundé, ………km de Ngaoundéré.



    Y Aller

    Située à 800 kilometres au nord de Yaoundé, la ville de Meiganga est accessible de deux manieres :

    Si on part de Yaoundé


    • Emprunter la couchette Yaoundé-Ngaoundéré. Le voyage dure 12 heures de Yaoundé à Ngaoundal. De Ngaoundal, l’on emprunte un car Saviem, sur l’axe tantot bitumé, tantot en latérite ;

    • Aller à la gare routière de Mvan, prendre un car pour Bertoua pour un durée de 7 heures de temps . Le conducteur refait le plein de passagersx pour Garoua Boulai ou Meiganga.

    Par car, le voyage est très ennuyeux et dure quatre heures, du fait de multiples arrets qu commande le ramassage de passagers. Le plus dur est l’axe Garoua Boulai-Maidougou, du fait du mauvais état de la route et des gros porteurs qui desservent N’Djamena au Tchad, sans oublier la peur des coupeurs de route, nombreux dans la région. Mais, une fois à Maidougou, Meiganga n’est plus qu’à une trentaine de minutes.

    Pour le retour à Yaoundé, par route, il est conseillé de se lever de bonne heure après avoir préalablement réservé la veille, refaire le meme trajet en passant par la région de l’Est.

    Par train il convient d’emprunter le car Saviem qui quitte Meiganga à 15 heures pour Ngaoundéré, avant de rattraper la couchette en provenance de Ngaoundéré.

    Commodités

    Meiganga fait partie du village planétaire, grace à sa connexion au réseau internet et à la présence des opérateurs de téléphonie mobile présents au Cameroun. Grace au cable, les ménages ont également accès aux multiples chaines de télévision satélitaires. Tikiri Fm, la station de radio communautaire, la ravitaille en nouvelles.

    Le département du Mbéré, à travers sa ville-phare Meiganga, se présente comme le « quartier latin «  de la province. Le Mberé dispose d’une élite de qualité, formée à bonne école et qui se retrouve partout dans les hautes sphères de l’Etat. On y compte des secrétaires généraux de ministère, des directeurs généraux de société, des hommes d’affaires de renom, des préfets, des officiers supérieurs de l’armée et bien d’autres hauts fonctionnaires. Mais Meiganga reste malade des dissensions et sa croissance en a pris un grand coup. Meiganga qui aurait pu, par ailleurs être la capital économique de l’Adamaoua, ne capitalise pas suffisamment ses potentialités agricoles et pastorales. Les populations manquent d’encadrement et ne tirent pas profit des projets de développement dont les financements sont pourtant disponibles. Quant à la commune locale elle étouffe dans la poussière et les ordures ménagères qui pis est, les coupeurs de route ont trouvé ici un terrain de prédilection, malgré les actions énergiques de l’Etat à travers un déploiement des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).

    Repère


    Vaste département frontalier avec une superficie de plus de 17 000k² pour une population de près de 200 000 habitants repartie sur quatre unités administratives dont trois arrondissements Djohong, Meiganga et Dir et un district, Ngaoui. C’est un département agropastoral qui partage une fronctière commune avec la RCA sur plus de 200km.

    Ethnies : Gbaya (majoritaires), peuls, haoussa, Mabororos

    Zone par excellence de l’élevage bovin, le département abrite un marché à bétail de renommée internationale (NGAOUI) qui attire tous les grands commerçants d’Afrique centrale et occidentale. Dans une région ou le taux de scolarisation est des plus bas, le département se présence comme le quartier latin du coin, aussi, la richesse et la diversité de ses ressources humaines formées à bonne école devraient –elles conférer à Meiganga le statut de ville-phare.

    Ici, l’éternelle rivalité Peul-GBAYA a également un mauvais impact sur l’évolution de la ville ces deux communautés revendiquent le leadership. Aussi, la mosquée centrale située dans la faada du lamidat est-elle menacée de ruines. Le tendem peul-haoussa, le groupe le plus fortuné refuse de contribuer à la réhabilitation de ce lieu de prière. Mais le nouveau lamido, musulman d’origine Gbaya, se bat pour changer les mentalités. L’autre souci des populations et des autorités administratives, c’est l’insécurité créée par les tristement célèbres « djarguina » coupeurs de route qui opérent des séries des razzias sur les populations et enlèvent leurs enfants contre de fortes rançons. Un phénomène que la longue frontière avec la RCA et le TCHAD ne permet pas de juguler facilement.

    L’absence d’une structure bancaire dans la ville oblige chaque mois de se rendre à Ngaounderé pour percevoir leur salaire. Un voyage qui s’effectue avec une grosse peur au ventre quand on sait que les coupeurs de route maîtrisent parfaitement les périodes de paie. Avec l’installation récente d’une société de transfert d’argent dans la ville,les transfert d’argent dans la ville, les gens voyagent moins avec d’importantes sommes d’argent.

    Ce que je garde de Meiganga, c’est le souvenir d’une localité unie et solidaire où tout le monde connaissait tout le mone, où coexistaient des camerounais de divers horizons ( Gbaya, Haoussa, M’bororo, Bamileké,Banvelé, Képeré, douala et Beti). Les déminations des quartiers en disent long sur ce caractère cospolite . on y retrouve des quartiers tels Bamilekés Haoussa, Foulbé,bonaberi, Ngoa-ekkele, Pitoa, sudan Mission, aux cotès des quartiers autochtonnes (Yii-zoro ; Ndaazandaba ; Ger-zandaba ; Ngassiri ; Touraké ; Gado ; Gbakoungué, Yaa-foumou). C’était un bel exemple d’integration nationale.

    Meiganga, était aussi cette jeunesse montante qui se retrouvait à toute occasion pour animer et faire vivre la ville avec des tournois sportifs et les opérations de reboisement au lycée. Meiganga, est entre autres aussi, la beurrerie de Zamdaba ( une unité de fabrique de beurre) et le marché de bétail qui faisait sa renommée, mis qui en même temps, lui attirait beaucoup de convoitises, avec pour corollaire la montée du phénomène de coupeurs de route. Meiganga, est enfin l’histoire de grands hommes, à l’intar du Lamido Bouba, de l’honorable Garga Charles, député à l’ARCAM ‘asemblée représentative du Cameroun).

    Entre communautés de divers horizons culturels a été malheureusement ébranlée par une mal-compréhension de la démocratie au début des années 90. Devenu chef lieu de département, Meiganga n’a cependant pas connu l’évolution escromptée. Le coche a été aussi raté lors du passage du Pipeline pétrolier dans la région, mais il faut garder espoir. Depuis l’accession du Lamido Sabo au trône de la chefferie de Meiganga, un vent nouveau souffle sur la ville et même dans la contrée ».

    Véritable grenier de la province de l’Adamaoua dans les années 80 grâce au marché frontalier international de Ngaoui, le Mbere s’est retrouvé de victime de crises diverses. Le phénomène des coupeurs de route s’est aggravé, dans un contexte où les établissements de crédit et les entreprises à forte intensité de main d’œuvre font défaut. La contribution des élites, à l’instar de Paul Hamadou,de Bouba Ndengue, de Baouro Théophile et autres Aoudou Bello est pourtant appréciable. On a par-ci un hôtel ultramoderne, par là un projet de radio de proximité et plus loin d’importants investissements dans l’immobilier. Nous savons quels sont nos moyens réels et n’avons pas le monopole des rivalités interpersonnelles.

    Le Mberé est une merveille touristique avec les chutes de Lancrenau et de Gbassom, la source de la sanaga située à 30km de la ville sur l’axe ngaounderé- Meiganga. Le bitumage de la route nationale n°1 sera à coup sûr, un catalyseur de son développement.

    Ressources humaines

    Théophile Baoro, Député et vice-président à l’Assemblée Nationale ;

    Denis Koulagna Koutou, Sécrétaire Général du Ministère des Forets et de la Faune ;

    Paul Hamadou, Ancien Sécrétaire général du Ministère de la Communication ; puis des sports et de l’Education physique ;

    Bouba Ndengue, Directeur général de la Société de développement et de la production animale(SODEPA) ;

    Balla, préfet du Mbam et Kim ;

    Sodéa hamadjida, préfet des Bamboutos ;

    Sertge Doka, Directeur-adjoint de l’Ecole Normale de Maroua

    MEFOUP ESSAKAK

    Ressources humaines

    Samuel OBAM ASSAM, Directeur du Courrier Présidentiel ;

    Nicolas NKOULOU, International Camerounais, joueur de l’AS Monaco ;

    Patou BASS, Artiste Musicien ;

    CALVINO NLO KON, Artiste Musicien ;

    MELONG

    Situé à 12 km de Nkonsamba, Ville carrefour, chef-lieu d’un vaste arrondissement, Melong est la plaque tournante des affaires et du trafic des trois provinces : l’ouest, le sud-ouest et le littoral dont il dépend. C’est une localité qui a souvent accueilli des bâtisseurs venus d’horizons divers, grâce à son énorme potentiel naturel. Attiré par la fertilité du sol, les colons français y ont introduits la culture du café. Et ce n’est pas pour rien qu’on appelle Melong « la cité du café ». Après le départ des blancs, les plantations de café ayant permis le décollage de cette bourgade sont l’objet de toutes les convoitises. Les autochtones et les allogènes, qui entretiennent des liens séculaires, se livrent une lutte aveugle, pour le contrôle de cet héritage. Heureusement que les autorités administratives veillent au grain, pour que la situation ne dégénère.



    Mais la cité du café a d’autres atouts et facettes à faire valoir : le petit séminaire St Michel, considéré comme le berceau des vocations, continue de faire de la fierté des habitants et la renommée de la contrée. Nombreux sont ceux des camerounais qui ne connaissent d’ailleurs Melong qu’à travers son célébrissime séminaire qui a déjà produit plus de deux cent prêtres, parmi lesquels huit évêques. Le visiteur appréciera également la vie dans les villages qui ne manquent pas de charme, en l’occurrence les campements d’éleveurs Mbororos, et certains sites, notamment les lacs, les chutes le Mont Manengouba et bien d’autres qui font de cette localité une destination touristique de rêve.

    Coquette et valonnée, Melong n’a rien à envier aux grandes villes du pays. Elle ne laisse point indifférent le visiteur qui y débarque pour la première fois. Dès la gare routière, celui-ci est assailli par des motos taximn qui se proposent de le promener à travers la ville. Une destination fortement conseillée : le carrefour de la forêt, avec ses bars, gargote, échoppes points d’attraction, auberges… ouvertes 24h/24. On se fait tout de suite une idée de cette ville carrefour qui ne dort jamais.

    Au gré de la balade, la cité dévoile ses charmes, ses multiples facettes… des immeubles à plusieurs niveaux, disséminés un peu partout, les principales artères bitumées, même si par endroits, on retrouve des nids de poule qui, rendent la circulation parfois pénible, surtout après une averse ; des hôtels et des centres d’accueil décents et bien entretenus… Melong se targue aussi d’avoir trois stations d’essence, une quarantaine d’usines et transformation du café ; une gare routière clôturée, toujours bruyante, qui vit au rythme d’incessants ballets de bus, cars et taxis-brousse, en partance ou en provenance des villages environnants… Peu de chefs-lieux d’arrondissement, de sa dimension, connaissent pareil dynamisme.

    Plantations

    C’est pas un fait du hasard si Melong, qui signifie littéralement, en langue Mbo, je construis", a fière allure aujourd’hui. C’est une localité qui accueille des bâtisseurs venus de divers horizons. Les colons français,, après le départ des Allemands du Cameroun, se sont installés dans cette vaste forêt vierge et dense pour l’exploiter. A cette époque, la forêt était hostile et impénétrable, pour les autochtones qui éprouvaient bien du mal à l’approvisionner.

    Attirés par la fertilité des sols, les colons y ont alors introduits la culture du café. Pour créer les premières plantations, ils ont abattu un travail de titan. Avec le concours des fils Mbo et quelques allogènes, reconnaît le vieux Michel Ewane Ehode. Au fil des années de travail ardu et acharné, la forêt a reculé et les premières usines à café ont été installées.

    Petit à petit, Melong, bled perdu dans les broussailles, s’est progressivement transformé en bourgade habitable où il fait bon vivre. Les gens accourent alors des quatre cois de la région, notamment de l’ouest et du nord-ouest, pour s’établir au bord du Moungo. Certains fuyant le maquis rappelle Michel. La bourgade fut alors érigée en poste administratif, en 1954 et le brassage des peuples s’est poursuivi. A leur départ après l’indépendance, les colons ont rétrocédé les vastes plantations de café aux Camerounais. Le 17 décembre 1962, Melong change de statut et devient un arrondissement qui sera, trente ans plus tard (en 1992), divisée en deux unités administratives : Melong et Barré-Bakem. Mais Melong avait déjà amorcé son développement.



    Directory: publication
    publication -> Acm word Template for sig site
    publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
    publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
    publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
    publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
    publication -> Quantitative skills
    publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
    publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
    publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
    publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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