Bafoussam 19



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Mieux à découvrir

Le dynamisme des hommes est mieux illustré aux deux bords de la route Banguem-Melong.

Le tronçon de 34 km qui va de Melong dans le Littoral à Banguem, peut s’avérer le plus fatiguant des voyages pour les étrangers non habitués au réseau routier camerounais. Mais, sans avoir causé aux habitants, l’on observe qu’il ya beaucoup à découvrir pendant le voyage.

ACCESSIBILITE

Départ : De Melong (province du Littoral) à motocyclette ou dans de véhicules surchargés

De Kumba à Tombel et à Banyem ou de Kumba à Nguti et à Bangem

Prix du transport : 2.000 francs CFA à moto ou à véhicule de Mélong. Plus cher pour d’autres destinations.

Infrastructure routière : non bitumée et accidentée

Logement /ébergement : Quatre hôtels

Prix par nuitée : 3.000 franc cfa et plus (négociable)

Faits

Population : environ 10.000 habitants (sources : préfecture)



Caractéristiques : ville cosmopolite en expansion, avec un hôpital, de structures administrateurs, la poste, les écoles, etc

Prononcez le nom Banyem n’importe où et plusieurs choses vous viennent à l’esprit : Lac Kupe- Muanenguba, les chaînes de montagnes qui entourent la ville, la dynamique élite, etc. Mais il y a mieux qui justifie le choix de ce chef-lieu administratif du département du kupe-Muanenguba. Et bien qu’étant le grenier du département, Bangem a de problèmes de développement particulièrement son enclavement et les mauvaises routes. Mais l’espoir n’est pas perdu dans cette région qui a un grand rôle à jour dans le développement socio-économique de la province du Sud-ouest.

MESSAMENA

MESSOK


MESSONDO

MEYOMESSALA

MEYOMESSI

Ressources humaines

Louis Paul MOTAZE, Ministre de l’Economie

OVENA TOMO Alexis, Chef de Division DEPC MINDUH ;

MFOU

MINDOUROU



MINKAMA

MINTA

Y aller

Gare voyageur (Yaoundé – Nanga-Eboko) : 23700 F

Route (Nanga-Eboko – Minta 70 km): 1 500 F

Hébergement : Auberges : 3500 F – 5000 F (la nuitée)

Repères

Statut : Arrondissement

Date de création de la commune : 1959

Population : 18 000 habitants

Population urbaine : 5 000 habitants

Activités principales : Agriculture, artisanat et petit élevage

Autochtones : Bamvélé

Rassurée par un nouveau maire, Minta annonce son nouveau départ. Manifestement, la ville change, devient fréquentable et affiche de nouvelles ambitions. On ne saurait toutefois parler de cette localité, sans évoquer les problèmes : mauvais état des routes, infrastructures vieillissantes et précarité ambiante. Peinture parlant d’une localité recelant néanmoins des trésors qui ne demandent qu’à être exploités.

Minta est une ville coloniale qui a connu beaucoup de mutations : district en 1959, elle sera érigée en chef-lieu d’arrondissement dans les années 60. C’est aujourd’hui une petite ville cosmopolites où les autochtones, les Bamvélés, vivent en symbole avec les autres communautés nationales. On y trouve également une importance communauté étrangère constituée notamment de Nigériens parfaitement intégrés, qui monopolisent le petit commerce. A en croire le maire, Benjamin Baudelaire Ndengue, le nom de sa cité qui compte 5 000 âmes environ, dérive de « Mintag », qui signifie en langue Bamvélé : joie, liesse… Le glissement du nom originel de « Mintag » à celui francisé de « Minta » s’est effectué à l’époque coloniale.

Minta, au fil des ans, est devenu une rote d’escale qui accueille des routiers en partance ou en provenance des pays voisins (Tchad, RCA), qui peuvent y trouver le gite et le couvert dans des auberges miteuses.

Le vieux car, « Saviem » que nous empruntons à Diang pour Minta, tient par miracle sur la piste cahoteuse et glissante. On se demande comment le chauffeur, un Bororo, maigrichon, parvient à distinguer la chaussée à travers son pare-brise, complètement embrumé qu’il essaye par moments, d’essuyer du revers de sa main.

Surchargé misérablement, et gémissant, notre car essoufflé semble en parmanence voué à la catastrophe notamment lorsqu’il doit affronter une colline.

A chaque étape, des passagers se pressent pour monter à bord. Les voies de pénétration étant rares dans cette forêt, le vieux car reste en effet l’unique moyen pour se rendre d’une localité à une autre. Sinon il faut se risquer à bord d’un grumier.

Quant il pleut, l’eau dégouline de partout. Et ce n’est pas tout : à l’intérieur, les étroits passages sont encombrés de caisses, de sacs et de paniers ainsi que par toutes sortes d’animaux à poil ou à plumes, vivants ou morts, séchés ou fumés, chèvres, poules, singes sont du voyage. La cause d’une telle surcharge : l’argent. Le chauffeur arrondi sa recette en surchargeant le car bien au-delà des limites autorisées. Arrivé à Minta, nous poussons un ouf de soulagement tout en nous apitoyant sur le sort de ceux qui devaient endurer le calvaire jusqu’à Nanga-Eboko, la destination finale.

La commune de Minta est pauvre. Elle n’a aucune source de revenus fiable. Certes, notre commune regorge de richesses en l’occurrence des forêts.

Ressources humaines

Richard Bona , Musicien.

Ressources humaines Haute Sanaga Est

Fait à Minta le 24 mars 2009

Une quarantaine de signatures dont celles de :

Etong Hilarion, président de la section RDPC,

1er vice-président de l’Assemblée Nationale

Messengue Avom Bernard, Ministre des Transports

Ndengue Baudelaire, Maire de la Commune de Minta

Mong Ekom, Maire de la Commune de Bibey

Ngo Joseph, Chargé de mission au Cabinet du premier Ministre, chef du gouvernement.

Samba Antoine Félix, DAG au ministère de l’Industrie, des Mines et du Développement Technologique.

NANG BIPAN, Inspecteur Général MINDUH ;



MINTOM

MOBILONG


Diamant

Des recherches effectuées par une entreprise coréenne au sud-est de Yokadouma ont révélé un gisement de quelques 7 millions de carats, ce qui représentait en 2008, cinq fois la consommation mondiale. Un fabuleux trésor qui devrait impacter considérablement l’environnement socioéconomique de la région

MOGODE.

Mokolo

Situé à 80 kilomètres de Maroua, Mokolo est une bourgade calme, peuplée essentiellement par les Mafa (aussi appelés Matakams), une ethnie très présente dans la région montagneuse des monts Mandara.

Mokolo ne représente pas un grand intérêt sur le plan touristique, mais elle est un passage obligé pour tous ceux qui désirent se rendre de Maroua à Rhumsiki. La route de Maroua à Mokolo est une route principale, en bon état, tandis que celle venant de Mora, qui passe par le col de Koza, est un axe secondaire, beaucoup moins bien entretenu, voire carrément défoncé. Au pied des monts Mandara, ce massif rocailleux du Nord-Cameroun qui domine à l’Ouest le Nigéria et à l’Est la plaine du Diamaré, cette ville est un centre administratif abritant quelques bâtiments officiels, des écoles, un hôpital, mais aussi un important marché vers lequel convergent chaque semaine des villages environnants afin de vendre leurs récoltes.

La route Mokolo-Rhumsiki

La piste qui relie ces deux bourgades est désastreuse. La terre a complètement disparu par endroits pour laisser affleurer des amas de cailloux. Les pneus des voitures sont mis à rude épreuve. Les Kapsiki accusent Yaoundé de ne pas s’occuper d’eux et de leur région car ils représentent un noyau de résistance au parti de Paul Biya. Il est vrai que l’on peut s’étonner qu’un lieu comme Rhumsiki qui accueille autant de visiteurs ne soit jamais mieux desservie.

Le gouvernement a promis goudronner cette route mais les Africains ont depuis longtemps appris à ne pas croire aux promesses électorales. Il reste que ce trajet pénible est de toute beauté. Les paysages vallonnés, entre forêts et pics rocheux, sont les plus somptueux du Cameroun.

A chaque virage de la piste se dessine une nouvelle tranche de vie camerounaise : la procession d’un enterrement ou la course entre deux cyclistes qui se rendent à l’école. Car même si l’on ne les voit pas toujours, des villages jalonnent la piste de ce département particulièrement peuplé. Les chiens de garde sont là pour rappeler la présence des habitations toutes proches.

MOLOUNDOU

MOMBO

Y aller


  • De Yaoundé : emprunter les agences de voyage qui desservent Nkongsamba

  • De Douala : agences de voyage et cars de transport par ramassage

  • Etat de la route : goudronnée

  • Longueur du trajet : 450 km à partir de Yaoundé et 80 km à partir de Douala

  • Coût du transport : 5000 francs à partir de Yaoundé et 1500 francs à partir de Douala

  • Structures d’ébergement : aucune qui soit dotée d’un confort acceptable.

Repères

  • Création du district : décret présidentiel du 05 septembre 1992

  • Création de la commune : décret du 24 avril 1995

  • Superficie : 250 km2

  • Population : 25 000 habitants environ

  • Groupes ethniques : Balong, Bamiléké, ressortissants du Nord-Ouest et du Nkam

  • Ressources et potentialités : culture de rente dont le cacao, cultures vivrières, plantations industrielles de bananes, carrière.

MMombo a beau être un chef lieu de district depuis 1992, beaucoup continuent à rattacher cette petite localité à l’agglomération voisine de Mbanga éloignée seulement d’une poignée de kilomètres. La confusion n’est que partielle. Il s’apprend en effet que Mombo appartient à l’origine au canton traditionnel de « Balong » qui couvre deux unités administratives : l’arrondissement de Mbanga et le district de Mombo qui en fait partie.

« La grande majorité des populations habitant surtout à Mbanga, Mombo était surtout considéré au départ comme une réserve agricole. La fertilité du sol et la présence du chemin de fer aidant, Mombo a progressivement attiré du monde au point de devenir un haut lieu de brassage des populations d’origines diverses », explique le chef de district BIYIHA Jean Magloire. Pour une population environ 25 000 habitants, on est surpris par la diversité des composantes sociologiques. Très minoritaires, les populations autochtones appartiennent à l’ethnie Balong que l’on retrouve dans le Moungo mais également dans la province du Sud-Ouest, mais également dans les départements du Fako et de l Mémé. Elles cohabitent avec les ressortissants de l’Ouest, Nord-Ouest , du Centre et du Littoral.

Le vocable «Mombo » a quelque chose d’énigmatique puisqu’il semble difficile de le rattacher à un quelconque substrat culturel. De la bouche de certains anciens, il s’apprend que le nom de la localité est né d’un certain quiproquo. Selon certaines sources, les colons européens ayant débarqués du cçoté anglophone aurait remarqué à l’époque l’existence des vastes étendues de terre inoccupées sur la rive droite du Moungo. ayant demandé à un chef traditionnel à qui appartenaient ces immenses terres, ils se seraient entendu dire : « à mon moyo ». En pidgin, langue véhiculaire très répandue dans le Mongo, « moyo » signifie « beau frère ». Traduction de l’interprète : « à mon beau » devenu par la suite « Mombo », appellation restée jusqu’à ce jour.

« Mombo était une zone essentiellement agricole, l’enclavement est un problème préoccupant, notamment en ce qui concerne les pistes de collecte de la production. Plusieurs villages comme Boubou, Djoungo, Moundeck, Nkwansi, et borne carrière ne sont pas connectés au réseau électrique. Nous avons également un problème d’accès à l’eau potable et quand bien même c’est possible, la qualité de l’eau est approximative. La station de pompage n’arrive pas à ravitailler l’ensemble du centre urbain. Cela est d’autant plus intolérable pour les populations que le réseau d’adduction d’eau qui alimentent Djombé et Mbanga passe par ici », explique le chef de district.

Et pourtant Mombo ne manque pas d’atouts. On connaît la fertilité légendaire des sols et l’abondance de la production agricole. La localité qui abrite la principale usine d’eau minérale du pays recèle aussi d’importants gisements de pouzzolane, matière qui entre dans la fabrication du ciment. En dépit des recettes fiscales, la petite localité ne semble pas tirer pleinement profit de l’exploitation de ses multiples ressources. A preuve, l’habitat social est dans un état déplorable comme on peut le constater à travers le siège actuel de la municipalité.

Les populations autochtones habitent en majorité Mbanga, la localité de Mombo était surtout considérée comme une réserve agricole.

Le chemin de fer aidant, la localité est devenue un haut lieu de brassage des populations d’origines diverses, à tel point que la zone est aujourd’hui très composite. A titre d’illustration, on trouve à côté des autochtones Balong, des populations originaires de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Centre du Littoral. Dans le district, il existe deux chefferies traditionnelles héréditaires : Moundeck et Mombo Borne Carrière. Au plan de l’urbanisation, Mombo n’a pas beaucoup changé 17 ans après son érection en district. Beaucoup d’élites souhaitaient par exemple investir mais ne trouve pas d’espace approprié. Le problème de lotissement communal reste posé. Avec sa concrétisation, on pourrait aussi envisager un plan d’urbanisation aux retombées multiples.

Bien que la petite localité soit de prime abord accessible au départ de Douala comme de Yaoundé sur route goudronnée, sa position quelque peu excentrée par rapport à l’axe routier central n’autorise pas une liaison directe.

Le voyageur a donc le choix de prolonger jusqu’à la ville voisine Mbanga d’où il est plus facile de trouver un moyen locomotion ou alor de descendre au fameux « carrefour Tangui » pour emprunter l’embranchement de cinq kilomètres environ menant au centre urbain.

Dans l’un ou l’autre cas, les moto-taxis sont rares et incontournables. Il faut parfois attendre plus d’une demie heure pour trouver un engin libre. Le conducteur généralement venu de Mbanga, est en position de force et n’hésite pas à monter les enchères. Pour une si petite distance, ne soyer surpris de débourser le même tarif que pour aller à Nkongsamba, localité autrement plus éloignée.

C’est à prendre ou à laisser. Et pourtant quel bonheur de découvrir ce jardin potager qu’est le Moungo. Aller à Mombo c’est humer l’air frais de la campagne, c’est se laisser empoter par ce paysage qui tue l’ennui le plus tenace.

Pour les non habitués, il est conseillé d’ouvrir grandement les yeux tout le long du trajet Ndjombé-Pendja. On découvre alors à satiété, un concentré du riche potentiel agricole du département. A deux pas du goudron, des plantations industrielles d’ananas, de banane, de papaye, de goyave, d’avocat, de poivre…s’étalent à perte de vue,jusqu’aux flancs des collines. Un véritable régal pour les yeux d’autant plus que les vendeurs n’hésitent pas à vous proposer à profusion, des fruits juteux à des prix défiant toute concurrence.



UN CHATEAU D’EAU TRES CONVOITE

Mombo est situé dans une zone géographique qui recèle d’importantes ressources hydrauliques. D’après les géologues, l’eau du terroir, notamment celle provenant des profondes nappes souterraines, est d’excellente qualité et contiendrait des qualités nutritives voire diététiques exceptionnelles ; Si l’on en croit les connaisseurs, même l’eau issue des nombreux cours d’eau qui abondent dans le coin aurait une « saveur » tout à fait particulière.

Pour les connaisseurs, le fait que la principale entreprise de production d’eau minérale du Cameroun ait choisi la localité pour s’installer ne relève pas du hasard mais d’une décision mûrement réfléchie. La preuve, sur place, on ne jure que par elle, en terme d’emploi, de rénumération et de la redistribution qui s’ensuit.

Véritable attraction dans cette contrée essentiellement rurale, l’usine d’eau est située à deux pas de l’axe routier principal Douala - Bafoussam, plus précisément dans le village Tangui qui a donné son nom à la fameuse boisson cristalline, sans couleur ni odeur.

Même ci la célébrité désormais liée à cette dénomination constitue pour certains une consolation, elle parait bien malgré pour d’autres. Ils sont nombreux en effet à déplorer que Mombo n’ait pas profité jusqu’ici suffisamment des retombées économiques et sociales liées à l’exploitation de certaines ressources naturelles comme les nappes d’eau souterraines et pouzzolanes.



AU ROYAUME DE LA POUZZOLANE

Interrogez à ce sujet n’importe quel natif du département du Moungo, il ne manquera pas de vous dire que le nom « Djoungo » renvoie automatiquement à la pouzzolane. Or Djougo est un village du district de Moungo, abritant d’impotents gisements de ce matériau très recherché. La pouzzolane st une roche naturelle provenant des projections volcaniques basaltiques ou de composition proche. De forme alvéolaire, la pouzzolane est généralement de couleur rouge ou noire , exceptionnellement grise, avec toutes les teintes intermédiaires.

Le terme « pouzzolane » vient de Pouzzoles, un port italien riche en sable volcanique, situé au pied du Vésuve, le célèbre volcan encore actif. Cette roche locale était déjà célèbre dans l’antiquité en raison de ses qualités reconnues dans la fabrication du béton romain résistant à l’eau.

Si à Mombo, voire au Cameroun,le nom est entré dans le langage courant,peu de personnes connaissaient en revanche, l’utilité d’une telle matière dans sa destination finale. Combien de nos citoyens savent par exemple que la pouzzolane de Mombo entre dans la fabrication du sac de ciment acheté dans la quincaillerie du coin ? Très peu en réalité.

Il suffit de faire un tour sur place et d’assister au ballet incessant des camions entre Douala et ce bled perdu pour être convaincu du caractère stratégique de cette matière première dont l’abondance ici confirme pourtant la banalité.

Il s’agit pourtant d’un produit stratégique très utilisé en construction, notamment dans les ouvrages en tuf, la composition de certains ciments, la fabrication des parpaings,voire le gravillonnage des routes d’accès difficile.

Autant dire que la pouzzolane pourrait contribuer grandement à la réhabilitation des pistes en mauvais état et à l’amélioration de l’habitat social dans une localité ou la plupart des habitations sont en matériaux provisoires. Encore une histoire du cordonnier mal chaussé.

Qualité

La reconnaissance internationale pour Tangui

L’eau produite par la société des eaux minérales du Cameroun vient d’obtenir la certification Iso 9001 : 2000

Avec ses 83% de parts de marché le leader camerounais dans le secteur de l’eau minérale vient de se donner un argument de poids pour convaincre les consommateurs encore réticents. Depuis le 19 février 2009, l’eau minérale naturelle Tangui est, en effet, certifiée Iso 9001 : 2000. Il s’agit là d’une reconnaissance internationale, qui atteste que le système de management de la qualité mis en place par la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC), la filiale des Brasseries du Cameroun qui en est le producteur, a été « évalué et jugé conforme aux exigences de la norme » en matière d’exploitation et d’embouteillage de l’eau minérale naturelle. C’est la toute première certification du genre au Cameroun. Elle est valable pour une durée de trois ans (jusqu’au 19 février 2012), « sous réserve du fonctionnement continu et satisfaisant du système de management de la qualité de l’entreprise… »

Pour marquer cette étape importante de la vie de la SEMC, M. Siaka, Administrateur délégué de cette société, par ailleurs Directeur général des Brasseries du Cameroun, a réuni quelques hommes de médias, autour d’un voyage touristique sur le site de l’usine de fabrication de Tangui à Mombo, petite localité située non loin de la ville de Mbanga dans le département du Moungo (province du littoral). La découverte a eu lieu dans la matinée de samedi, 14 mars dernier. Construit sur un hectare de terrain à peu près, le site de l’usine d’exploitation et d’embouteillage de la SEMC renseigne, en effet, à suffire sur le sérieux qui est mis dans la production de l’eau minérale la plus consommée au Cameroun. Côtoyée par deux forages de 155 mètres chacun et étendus sur deux hectares, l’usine est enfermée dans un périmètre de protection, qui limite l’accès aux seuls 53 agents permanents de l’entreprise.



Performances

Créée le 16 janvier 1979, la construction de cet outil industriel avait duré plus de trois ans. C’est donc en 1983 que débutera effectivement la production de l’eau minérale à Mombo. Depuis, la capacité de l’usine a connu une croissance graduelle, grâce notamment à l’acquisition des machines les plus à la pointe de la technologie. Dès le mois d’avril 2009, la SEMC entend d’ailleurs aller au-delà des 600000 hectolitres d’eau minérale produits en 2008, soit environ 43 millions de bouteille ! Le défit, selon ses dirigeants, étant « d’optimiser les compétences qualitatives et quantitatives » de l’entreprise, afin que celle-ci demeure une « référence dans le secteur de l’eau minérale au-delà de la sous-région CEMAC ». Actuellement, la SEMC produit un minimum de 10000 bouteilles par heures dans son usine. Une performance que la société voudrait faire passer à au moins 12000 bouteilles par heures dans les prochaines semaines.

La certification Iso 9001 :2000 de Tangui n’est donc pas un fait du hasard, à en croire les ingénieurs de la SEMC. Avec un très faible taux de sodium et une absence totale de nitrate, l’eau Tangui n’est, apprend-on, soumise à aucun traitement bactériologique elle est donc naturelle. En plus, l’usine de Mombo est équipée d’un laboratoire bénéficiant de l’expertise de Vichy, une officine internationale de grande renommée. C’est précisément là que les pourcentages de fer et de manganèse que l’on dit rès important dans l’eau des forages de Mombo, sont ramenés à des proportions normales avant l’embouteillage. Selon les ingénieurs rencontrés sur place, un minimum de 120 analyses sont ainsi faites par jour dan ce laboratoire.

L’activité dans la grande salle de conditionnement de Tangui, elle, est simplement impressionnante. Automatisée à presque 100%, la chaîne débute par la conception des bouteilles de divers calibre, pour aboutir à l’empaquetage par groupe de six bouteilles, en passant par le remplissage, l’étiquetage, etc. un authentique "spectacle industriel" où aucun détail n’est négligé. Un travail de fourmis aussi, qui exige une vigilance extrême pour tous les employés. A ces derniers, M. André Siaka a d’ailleurs promis, pour ce lundi 16 mars 2009, un « bonus » de 50000 Fcfa chacun pour récompenser tous les efforts qu’ils ont fournis pour parvenir à la certification Iso 9001 : 2000.



MONATELE

Y aller


Gare routière de Mokolo ou Texaco SHO (Centre-ville de Yaoundé)

Tarif : 2200 fcfa, aller et retour

Taxis, minibus, clandos

Durée du trajet : 1 heure environ

Structure d’accueil : centre touristique, Hôtel Mandela (en réfection) Hôtel Dallas, Auberge Bonne année, Santa Benedicta.

43 ans après sa création, la petite cité, sortie du néant, que les années de crise n’ont pas épargné vit beaucoup mieux qu’avant, même si une urbanisation sans interruption a entraîné d’innombrables problèmes que la municipalité affronte au quotidien sans désemparer. Notre reporter a tiré le bilan des transformations de cette ville qui a pris conscience de sa personnalité et qui y tient.

Située au nord-ouest de la capitale, Monatélé n’a pas une histoire très ancienne. Comparée à Obala, Okola ou Sa’a ses devancières, "Monat" comme on l’appelle affectueusement, est une ville jeune, créée de toutes pièces par l’Etat camerounais. On cherchera en vain sans jamais trouver, quelques vestiges susceptibles d’évoquer un passé colonial : rien à faire. Ici, tout est neuf ou presque. Selon le maire, André Tsala Messi, la ville tient son nom de deux versions différentes. Pour certains, Moatélé proviendrait d’un petit cours d’eau marécageux qui coule à l’entrée nord du centre urbain, dont les deux versants étaient particulièrement glissants. Ainsi, en langue éton on disait "mon a tel" qui veut dire petite glissade. Sans doute pour donner une connotation de bravoure et de noblesse à leur cité les tenants de la deuxième version soutiennent que Moatélé vient de "mon a tele" l’enfant debout.

Lorsqu’en 1964, date de sa création, le choix est porté sur Monatélé pour devenir le chef-lieu du département de la Lekié, aux dépens d’Obala, alors chef-lieu provisoire, les arguments ne manquent pas pour expliquer ce qui pour certains apparaît comme une incongruité. La situation géographique et la nature plaident en sa faveur. Gâté par dame nature, le village d’alors est lové dans un site superbe avec une vue panoramique sur l’un des endroits les plus pittoresques du cours de la Sanaga ce sera un joyau touristique s’accordait-on à dire.

D’où une atrophie relative des activités commerciales. C’est également l’une des plus grandes juridictions du pays : la localité compte une douzaine d’huissiers, une pléiade d’avocats et un notaire. Enorme pour une ville de sa taille. Toute chose qui révèle le caractère quelque peu procédurier de ses habitants. Les bâtiments abritant les services publics ont poussé comme des champignons.

L’aménagement de l’hôtel de ville et surtout la création des réseaux d’électricité et d’eau potable.

Il n’est pas exagéré de dire que Monatélé offre la vue la plus panoramique et des plus paradisiaques du cours de la Sanaga. Les différents îlots qui se trouvent dans le fleuve ont chacun leur petite histoire. Durant votre séjour à "Monat", vous pouvez pratiquer des parties de pêches ou tout simplement vous prélasser sur la plage (en construction) en contemplant le va et vient des pêcheurs, piroguiers, extracteurs de sable, admirer la majesté du fleuve, large et immobile ou visiter des îlots dont certains peuvent atteindre plusieurs kilomètres et pourquoi pas nager ? a coup sûr, ce banc d’essai va éveiller votre curiosité e aiguiser votre soif de découverte. Si tel en est le cas, nous vous conseillerons de prolonger votre séjour au futuriste Centre Touristique où en tout autre lieu d’hébergement où vous aurez posez vos valises pour partir à l’aventure. Prenez par exemple la route Tala, sur l’axe Monatélé-Okola, de préférence à pied, question de mieux assouvir votre soif de choses vues Tala ? C’est tout à la fois : un hôpital (adlucem), une paroisse, une école, un collège d’enseignement technique, un sanctuaire un lieu de pèlerinage pour les chrétiens catholiques et surtout une montagne sur laquelle l’on aura le privilège d’avoir sous ses pieds la presque totalité de l’arrondissement. D’accès plutôt facile, Tala se trouve à une dizaine de kilomètres de Monatélé. A moins de vous en dormir en marchant, vous serez certainement captivé par la beauté verdoyante des cacaoyères qui jalonnent la route.

Une halte s’impose à ELig-Ambassa, grand carrefour particulièrement animé où l’on peut observer une pose en dégustant une bière bien fraîche à défaut de vin de palme, dans l’un des nombreux bistrots de la place. De retour à Monatélé, armez-*vous de courage, pour vous rendre aux chutes de Lebang. Selon la légende, les chutes de Lebang dont on entendrait au loin les échos, ne sont jamais dévoilées aux yeux des non initiés. Par contre, l’accès aux chutes de Poupouma se fait par navigation et dans des conditions parfois difficiles. A conseiller aux amateurs de sensations fortes. Ici on a la chance d’admirer des familles d’hippopotames paressant nonchalamment dans l’eau ocre. Cela vous aura pris tout au plus deux journées le temps d’un rêve court, trop court mais inoubliable.



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