Bafoussam 19



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ROUM

Y aller

Repères

SA’A

Sa’a a été créé au début du 20e siècle par des colons allemands. C’est une vieille cité qui sort progressivement de la léthargie et connaît actuellement un essor qui permet d’affirmer qu’elle est au stade de décollage vers la modernité.



Y aller

Gares routière : Texaco SHO et mokolo

-Coût du transport : 1000 F

-Route bitumée

-Hébergement : Sa’a hôtel : Tropicana, Horizon 2010 ;

Grand Numéro, Ampoule rouge ; Auberge de la maturité

Nuitée (entre e et 10 000f)

Repères

Création : 17 août 1952

Superficie : 520 km2

Population : 71 000 habitants

Ethnie : Etons et manguissa

« On ne s’amuse plus beaucoup à sa’a » »

C’est le constat un peu désabusé de ceux qui, hier, s’enthousiasmaient pour cette trépidante d’activités et d’ambiance. En effet, les années de crise ont infligés une sacrée cure d’amaigrissement à l’économie de cette localité jadis ‘’ insouciante » », qui menait grand train à l’époque du boom du cacao. Les nostalgiques se rappellent quelque peu frustrés les fabuleuses virées improvisées pendant les périodes de ‘’produit’’, durant lesquelles, pour un laps temps, le planteur qui venait d’écouler son ‘’produit’’, défiait le ciel, fort de son pouvoir d’achat.

Obnubilés par leur argent, beaucoup n’avaient pas vu venir la crise.

Naguère principal centre de décision de la lekié, avant que Obala ne lui soufle ce statat, Sa’a créée au début du siècle dernier par des colons allemands, garde aujourd’hui à peu près tout son cachet.

Située à 72 km au Nord-Ouest de Yaoundé, la boucle de la sanaga, entre les zones humides de forêt et de la savane, Sa’a contrairement à sa rivale Obala, ne s’est pas vue conférer le rôle de ville étape, en raison de son excentricité par rapport à l’axe lourd, Yaoundé-Bafoussam.

Sa situation géographique, manifestement ‘’défavorable’’ ne devrait pas permettre à cette ville bâtie dans un cul de sac, de devenir une cité d’équilibre entre la capitale, les villes du grand Mbam et celles de la province de l’Ouest. L’histoire de Sa’a est étroitement liée à celle de deux groupes ethniques dont les ancêtres sont venus de la rive droite du fleuve Sanaga, à la suite des flux migratoires, il s’agit des Etons (majoritaires) et des Manguissa. Selon les historiens, le nom de la ville dériverait de ‘’sal’’ qui veut dire en langue locale partage ou division. ‘’Sal’’ devenu Sa’a est donc le nom du petit cours d’eau qui délimitait les zones d’influence Manguissa et Eton qui se disputaient l’actuel site de la ville.

Aujourd’hui, Sa’a a une population qui avoisine les dix mille habitants. Après une période de dépression, la ville est aujourd’hui en pleine expansion. La cité s’étend, la saleté s’en va et, depuis, la petite cité respire. L’alerte générale donnée par le maire, Emile Akongo Bassa, à travers une opération ‘’ propreté absolue’’, a abouti à des résultats probants et fortement encourageants. Pour l’édile qui a signé un contrat avec la société Hysacam, le nettoiement et l’entretien de la voirie sont devenus prioritaires, facilitant du coup la visite de la ville dans ses moindres recoins.

C’est depuis la paroisse du Sacré cœur, incrustée ou ‘’ NkolMpada’’ qui veut dire la colline du prêtre que l’on découvre mieux le plan de la ville : de la station’’ radio Colombe’’ d’où image panoramique du centre ville, des zones administratives, résidentielles et des quartiers périphériques. Les innombrables villas et immeubles inachevés pendant les années de récession se sont transformées en coquettes bâtisses réceptionnées ou en finition. Les boutiques et autres demeures coloniales du centre commercial ont été, à quelques rares exceptions, ravalées et restaurées à l’instar du futur foyer culturel que le maire et son équipe sont en train de bâtir sur les restes d’un vieux magasin légué par des commerçants grecs.

D’autres bâtiments du genre, abritent des institutions de la finance et du secteur informel. Sa’a, aujourd’hui c’est aussi son hôpital remarquablement entretenu, ses institutions scolaires bien équipées et ses magasins bien achalandés. La ville a ses cabarets, ses buvettes, ses bars et ses gargotes que les fonctionnaires, déserteurs de 10 h, arpentent à longueur de journée.



Les choix du maire

Emile Akongo Bassa, le magistrat municipal, compte parmi les doyens des maires du Cameroun. Homme politique et grand commis de l’Etat, il est bien connu pour son dévouement et son tempérament vif et fonceur. Toujours prêt à mobiliser les énergies et les moyens disponibles pour la construction de la cité dont il a la charge. Aimé, redouté et craint, il s’est illustré, ces derniers temps dans la construction de la ville, par de nombreuses initiatives, tendant à faire de Sa’a, une entité donnée et modernisée. Des efforts visibles ont été faits dans l’aménagement des espaces verts, la plantation après sur l’esplanade de l’hôtel de ville, la lutte contre la divagation des animaux, la construction des caniveaux, le curetage d’anciens caniveaux et le dégagement des rues obstruées. Dans son programme d’action, figurent en bonne place la construction d’un marché périodique au centre urbain, l’aménagement de l’abattoir et du lac municipal, l’extension et la rentabilisation de la carrière de sable et la réhabilitation des immeubles communaux qui sont entre autres, des projets qui intéressent l’ensemble des secteurs devant concourir au bien-être des populations.

Toutes choses qui feraient de Sa’a, le grand centre administratif et des affaires qu’il rêve légitimement d’être…

Les autorités Camerounaises ne seront pas accusées d’avoir procédé à une libération sauvage des ondes : fini le monopole, place à la diversité. Dans la ville de Sa’a, les 10 000 auditeurs potentiels, ont le choix entre deux nouvelles structures :

‘’Radio Colombe ‘’ et ‘’Radio mali’’. La première qui émet tous les après midi, est perchée au sommet du mont ‘’Pada’’ , à un jet de pierre de la mission catholique du Sacré Cœur. Sa rivale ‘’radio mali’’ signale sa présence au quartier administratif par une imposante antenne, derrière la résidence du Sous-préfet. C’est dans cette station que nous avons débusqué une animatrice très en verve, Jeanne EFFOUBA, qu’entouraient ses collègues, Joseph Mbena (animateur) , Sylvain Bessala (technicien). La station, logée dans un beau bâtiment en finition, a été financée avec l’appui de l’UNESCO. Mme OLANGUENA AWONA, en est la promotrice. Chaque semaine, Jeanne EFFOUBA et ses collaborateurs, élaborent des programmes relatifs à la vie de la cité, des interviews en français et en langue vernaculaire sur des thèmes aussi variés que la santé, et les affaires familiales.

Selon Mme OLANGUENA Awona, ‘’l’idée d’implanter une Radio communautaire à Sa’a n’est pas une option, mais une exigence, dans la mesure où elle répond aux aspirations des femmes dont la capacité de mobilisation peut permettre de véhiculer l’information, participer à l’éducation, promouvoir la solidarité agissante sociale et culturelle des femmes rurales organisées au sein des groupes d’initiatives communes (GIC) ou autres associations.

Heureux qui comme Sa’a a réussi sa révolution des ondes. A l’exemple du légendaire Ulysse popularisé par la mythologie grecque, la petite localité du département de la lekié a entrepris son odyssée pour briser le mur du son et franchir le fossé communicationnel qui sévit encore dans la plupart de nos zones rurales. Dans cette bourgade, deux stations de radio ayant pigeon sur rue se disputent en effet une dizaine de milliers d’auditeurs. Peu de localités du pays pourraient brandir une telle performance car c’en est une. ‘’ Radio Colombe’’ et’’ Radio mali’’ (sacré nom !) continueront donc pour longtemps encore, d’égayer les mélomanes et autres accros de l’information et de la communication.

Gageons qu’en respectant le même ratio, une ville comme Yaoundé aurait au bas mot, 400 stations radio et l’ensemble du Cameroun…3000 stations pour les 16 millions de citoyens. Rendons hommage à certaines élites locales qui auront été à l’origine de cet exploit, inédit dans la contrée voire au-delà.

Toutefois, la révolution des ondes ne suffit pas, à elle seule, pour créer le bonheur pour tous. D’où la nécessité de redescendre de temps à autre sur terre,pour affonter et surmonter les multiples obstacles à l’épanouissement individuel et collectif. Sur ce double plan, beaucoup reste à faire. Créée en début du siècle, cette localité à 72 km de Yaoundé, a longtemps joué les premiers rôles dans le département avant de se voir supplanter par Monatélé. Aujourd’hui encore, Sa’a semble se languir sur son passé et dans le regard de l’habitant, il se lit comme un soupçon de nostalgie d’une gloire trop vite éclipsée par la roue de l’Histoire. Sa position géographique décalée par rapport à l’axe stratégique Yaoundé – Bafoussam a-t-elle été pour quelque chose dans sa déchéance ? Difficile à dire. Toujours est-il que Sa’a a maille à partir avec certaines lourdeurs. La moindre n’est pas la circulation routière qui inquiète plus d’un par son côté anarchique. Le non respect de la signalisation, l’indiscipline caractérisée des conducteurs et l’absence de parking en rajoutent à la confusion ambiante. Il semble que les gens d’ici aient également le secret des conflits fonciers engendrés par l’exploitation intensive des erres rendues étroites par la forte pression démographique. Pour y remédier, la municipalité et l’administration locale sont particulièrement interpellées.

Mais si à l’évidence ce bled tarde encore à revêtir tous les attributs de la coquetterie, les choses sont en train de changer.

Lentement mis sûrement, la mue s’opère, sous le regard incrédule des populations. Pour le natif du coin comme pour l’étranger de passage, la surprise sera de taille. De plus en plus, des jeunes se lancent dans les cultures maraîchères et le petit élevage pour améliorer l’ordinaire.

Partout, cette cité trépidante grouille d’activités diverses : motos-taxis, restaurants, gargotes aux spécialités gastronomiques variées, auberges et autres ‘’ petits coins’’ de plaisir se côtoient. Autant de commodités répondant à des besoins réels. Malgré une promiscuité parfois gênante, le centre commercial endosse progressivement les habits de la modernité avec des nouveaux bâtiments, en plus de la réhabilitation des vieilles demeures coloniales longtemps abandonnées. En somme, un vent nouveau souffle sur Sa’a.



Ressources humaines

M. NDONGO ESSOMBA, Homme d’affaires, Président du groupe parlementaire RDPC ;

Chef de protocole du Président ;

M. OLANGUENA AWONO, ancien MINSANTE ;

M. AWONO ESSAMA, Ambassadeur plénipotentiaire et Extraordinaire du Cameroun en Italie

BIKELE Simon Pierre, Chef du Protocol Présidentiel ;

Professeur KASSIA Jean Marie ;

ANABA MVOGO Jean Pierre ;

OSEGUE Justin ;

MBENA MENGUE, Maire de Sa’a

OWANA Jean Marie, Conseiller Technique Ministère du Commerce ;

SALAPOUMBE

Nombreux sont les Camerounais qui n’ont jamais entendu parler de Salapoumbé. L’unité administrative semble être située à mille lieues de Yaoundé et à 150 km environ de Yokadouma, le chef-lieu du département de la Boumba et Ngoko, dans la région de l’Est. Jusqu’à il y a quelques années, beaucoup la croyaient plus congolaise que camerounaise. Et ce n’est que récemment qu’elle est sortie de l’anonymat, à la faveur d’un décret présidentiel signé le 24 1995. Erigée en district en 1992, la commune rurale de Salapoumbé ne deviendra opérationnelle que le 17 juillet 1996, à la suite des élections municipales du 30 janvier de la même année.

La création de la commune en 1992 va, dans une certaine mesure, rapprocher l’administration des administrés et sortir la localité de l’ornière. Ici, avant, la vie n’était que galère. Les populations de Salapoumbé étaient par exemple, pour établir leurs pièces officielles, contraintes d’aller à Moloundou, situé à 90 km, sur une route totalement cabossée, ou à Yokadouma, situé à plus de 100 km.

Cependant, avant la naissance de la commune en 1992, Salapoumbé traînait derrière elle une longue et belle histoire qui s’ancre sur l’origine même de la ville et par sa position géographique, qui la situe à la frontière avec le Congo-Brazaville. Cette histoire, Norbert Moussadikou, le maire de la ville, la raconte avec une certaine fierté : « Avant, quand on était sous la tutelle de Moloundou, le village s’appelait Kinshasa. » Cette appellation, à en croire le magistrat municipal, était plutôt préjudiciable aux filles et fils de la localité qui voyaient ce nom figurer sur leurs actes de naissance. Il était de même de leurs voisins de Koumela, situé à 12 km du centre-ville et qu’on appelait également Brazzaville. Toute chose qui faisait que les ressortissants de Salapoumbé étaient apparentés aux Congolais d’à côté.

Le changement de Kinshasa en Salapoumbé n’interviendra que dans les années 80, comme pour restituer à la ville un passé qui aurait commencé, selon Norbert Moussadikou, au Soudan actuel. « Quand on est sortis du Soudan, on a d’abord posé les bagages au Nord du Cameroun où, malheureusement, les Peuhls nous ont chassés. Arrivés dans le Haut-Nyong, nous sommes encore chassés par les Nzimés. Parvenus à Salapoumbé, il n’y avait plus moyen de fuir entre les rivières Boumba et Ngoko. On retrouve ainsi les Bangatous, la tribu majoritaire d’alors et les Pygmées baka nomades. »Mal an bon an, Salapoumbé forge son identité mais son éloignement des centres de décision ne favorise pas son développement. Bilan des courses, treize années après son érection en commune rurale, le coin en est encore, comme la majorité des communes du département de la Boumba et Ngoko, aux balbutiements en vue d’amorcer son développement. La commune regorge pourtant d’énormes potentialités minières, forestières et environnentales.

Sur le plan agricole, on observe une diversité de cultures vivrières (bananes plantain, courges, macabos, ignames, etc). Produites en quantités industrielles, et de cultures de rente telles que le cacao et le café. Sur le plan environnemental, Salapoumbé se trouve dans une forêt équatoriale dense et humide qui abrite une faune variée d’espèces rares (éléphants, panthères, gorilles, chimpanzés, biches, serpents oiseaux…), une flore riche d’essences précieuses, des sites touristiques à viabiliser mais aussi et surtout des aires protégées à l’instar des parcs nationaux de Lobeké, Nki et Boumba Mbek.

Le développement recherché aujourd’hui, selon le maire Norbert Moussadikou, ne sera obtenu que « grâce à la valorisation de l’ensemble de ces riches potentialités ». Pour en arriver-là, il faudra d’abord franchir plusieurs obstacles parmi lesquels l’enclavement, le non accès des populations à l’information nationale et même internationale, le manque d’eau potable, la faible couverture sanitaire, l’absence de structures d’accueil et de personnel d’encadrement des jeunes. En somme, Salapoumbé souffre en tous points d’une pénurie criarde d’infrastructures de base.

En plus de surmonter outes ces difficuktés, la commune doit développer de nouvelles stratégies face aux effets néfastes de la crise financière internationale, qui a particulièrement frappé le secteur bois. Les espoirs de la commune de Salapoumbé, qui ne vivotait que grâce à la présence de quelque cinq sociétés d’exploitation forestière (Sebc, Stbk, Sebac, Sefac) sur son territoire, voit ainsi ses espoirs de redevances dans ce domaine s’envoler.

Mais loin de se décourager, le maire Norbert Moussadikou explique que « la préoccupation de l’heure est de sortir Salapoumbé de la ruralité pour en faire une cité moderne ». Pour ce faire, la commune a pris langue avec les services du cadastre pour établir un plan d’urbanisation afin d’éviter, à la jeune ville, un jour qui sait, « les casses observées ça et là dans le pays ».

SALAPOUMBE EN BREF

Commune rurale (créée le 24 avril 1995), située dans le département de la Boumbaz et Ngoko dans la région de l’Est

Communes voisines : Moloundou (nord), Messamena (ouest) , Yokadouma (sud).

Pays voisins : République du Congo, République Centrafricaine

Principales composantes sociologiques : Baka mboman, Bagando et Mbimo.

Démographie : 13 000 habitants

Superficie : 9 400 km².

SANGMELIMA 1

Y aller

De Yaoundé

De nombreux bus relevant de nombreuses compagnies de transport sont disponibles à la gare routière de Mvan pour effectuer le trajet Youndé-Sangmélima.

Coût de transport entre 1 500 francs et 2 000 francs.

Etat de la route : goudronnée.



Repères

1907 : Création de la ville de Sangmélima par les colons allemands

1958 : Charles Elle Mboutou le premier fils de la région du Sud est élu maire de Sangmélima

Population : 115 000 habitants

Composition de la population : la population de Sangmélima est essentiellement composée des Bulu mais aussi des Fangs, des Fon, des Ewondo et des compatriotes venus des autres régions du pays.

Les populations de Sangmélima se consacrent essentiellement à l’agriculture et au petit commerce.



Forteresse historique et grand carrefour conquis par les colons allemends au 19e siècle, Sangmélima avait déjà des prédispositions pour devenir une métropole. Le trait manquant de ce carrefour était qu’on y aait amenagé une grande palmeraie (melen en bulu).

D’où Zang Melen et Zangmelima.

La vocation économique de Sangmélima a été consolidée en 1953 avec la construction de la première route cacaoyère du pays à savoir la route Sangmélima - Ebolowa. Le département du Dja- et-Lobo était alors le plus grand producteur de cacao du pays et les effets de l’exploitation cacaoyère étaient alors ressentis au chef-lieu du département, Sangmélima, notamment à travers les magasins de stockage et de vente du cacao et la présence dans la ville des expatriés impliqués dans le commerce du cacao.

Puis subitement, Sangmélima se mit à ralentir. Probablement à cause de la mévente du cacao. Beaucoup de magasins de stockage de cacao mirent la clé sous le paillasson. Il devenait désormais pour Sangmélima qui croyait beaucoup à la vente du cacao de scruter de nouveaux horizons.

Le Dja-et-Lobo en général et Sangmélima en particulier s’intéressèrent alors à d’autres cultures pérennes notamment le palmier à huile mais aussi aux cultures vivrières telles que le manioc, le bananier Plantin, le macabo, le maïs et les autres cultures fruitières notamment l’ananas et la canne à sucre

La grande cérémonie de la pose de la première pierre de l’hôpital de référence de Sangmélima qui a été présidée le 13 décembre 2007 par le Premier Ministre, chef du gouvernement.

Ce chantier évolue merveilleusement et nous pensons que d’ici la fin de l’année, il pourrait être livré. Il y a cet autre projet dont on parle tant et qui pourrait changer la physionomie du département. Je voudrais parler du projet de construction de la route Sangmélima – Ouesso en passant par Djoum. Si cette route est réalisée, Djoum qui éprouve des difficultés en ce moment, va sortir de l’ornière comme Mintom qui se situe sur le prolongement de Djoum. Donc cette partie du département connaîtra également un certain envol.

LA RESERVE DU DJA, UN DON DE LA NATURE A PRESERVER

.Crée en 1950, la réserve de biosphère du Dja fait partie des forêts denses et humides du bassin du Congo. Elle couvre une superficie de 526 000 hectares. Elle est localisée dans le département du Fja-et-Lobo au sud du pays et du Haut-Nyong à l’est du pays.

La densité de la réserve est estimée à 1,5 habitant / km2. Sa population se repartit en six grands groupes ethniques : les Badjoue, les Bulu, les Fangs, les Nzimés, les Baka, et les Kaka. L’agriculture traditionnelle reste l’activité économique principale et la chasse, la seule source d’approvisionnement en protéines animales. Malgré l’intérêt croissant de la communauté internationale pour la conservation de la réserve, son intégrité est parfois menacée par des activités agricoles et de la chasse.

Les infrastructures et les équipements disponibles ne permettent pas une surveillance maximale et une gestion adéquate de la réserve, le niveau élevé des riverains favorise la recherche des solutions à court terme axées sur l’exploitation des ressources naturelles. Le plan d’aménagement de la réserve du Dja se propose en conséquence, de promouvoir un développement durable dans la réserve à travers l’utilisation rationnelle des ressources pour des générations actuelles et futures.



« SANGMELIMA A UN AVENIR RADIEUX »

Nous sommes entrain de monter un projet avec le concours du Programme National du Développement Participatif (PNDP), pour construire un marché de vivres au Sud de la ville vers Monavebe. Un autre projet est lié à la voirie urbaine. Nous avons pu obtenir du Ministère du Développement Urbain et de l’Habitat le bitumage d’un axe de 10 kilomètres. Le bitumage de cet axe de 10 kilomètres a commencé le 20 avril 2009 par le quartier Ntobo Si.

Sangmelima accueille son nouvel Evêque

Mgr Christophe ZOA a été installé sur sa cathèdre, samedi dernier, en présence du Premier ministre, représentant personnel du chef de l’Etat.

Plusieurs autres allocutions de gratitude, de bienvenue et de félicitations au nouveau berger, de l’élite locale, de celle du Mfoundi d’où est issu l’Evêque, ou encore de la Conférence épiscopale nationale, ont ponctué la messe d’installation.

Il prend possession d’un diocèse comptant environ 90 000 fidèles, 15 paroisses et une trentaine de prêtres, entre autres.



Section RDPC Dja et Lobo IV

Les travaux aboutissent à la route Sangmelima-Djoum

Le début des travaux de la route Sangmelima-Djoum est prévu pour le premier semestre de l’année 2010. L’annonce a été faite samedi dernier au terme de la conférence conjointe de cette unité politique.« Là où la route passe le développement suit ». A bien y regarde, il n’y a aucun lien entre cette assertion et le thème autour duquel ont gravité les travaux de la conférence conjointe de section RDPC, OFRDPC et OJRDPC du Dja et Lobo IV à savoir : « Gouvernance locale et développement : populations de Djoum êtes-vous prêts à relever les défis ? Mais durant les travaux, les militants de la section sus citée l’ont aisément trouvé. Surtout que le chef de la délégation du Comité central aux dites assises était Bernard Messengue Avom, le ministre des travaux publics. Nombre de militants de la section RDPC du Dja et Lobo ont d’ailleurs remercié le secrétaire général du comité central du EDPC d’avoir porté son choix sur Bernard Mesengue AVom pour qu’il vienne lui-même se rendre compte du calvaire qu’ils endurent sur la route reliant Sangmelima à Djoum » pour cause de mauvais état de route. Les deux villes dont distantes de 105 km mais les parcourir nécessite environ trois heures.

Les militants des huit sous-sections ont certes retenu que la décentralisation renvoie en d’autres termes à la participation des populations dans la gestion des affaires publiques mais tous ont mis un point à s’appesantir sur le démarrage des travux de la route Sangmelima-Djoum frontière du Congo qualifiée ici de « transafricaine ». Le bitumage de cette route ont souligné la quasi-totalité des orateurs lors de la cérémonie de la clôture des travaux permettra de booster le développement de la ville de Djoum. Somme toute, de nombreuses doléances ont été présentées. Entre autres, le recrutement de cinq jeunes de Djoum à la Cameroon Telecomunication (CAMTEL), l’intégration des jeunes de Djoum et la construction d’une maison de la femme à Djoum.

Jean Claude Asso’o Emane, le président de la section RDPC du Dja et Lobo IV est pour sa part revenu sur les activités menées par son unité politique depuis la dernière conférence conjointe. Il a, entre autres, parlé de la tenue d’un camp de jeunes du parti pour les former, de l’élevage porcin. D’ici la fin de l’année,, Jean Claude Asso’o Emane a annoncé l’organisation d’une foire à propos du développement de la localité de Djoum, foire qui sera organisée en collaboration avec l’association « Djoum development ». il a terminé son discours en parlant de la rudesse de la tâche mais à rassurer l’assistance : « La foi et l’engagement ne nous feront jamais défaut ».

Le chef de la délégation du comité central du RDPC a commencé son allocution par où tout e monde l’attendait à savoir la route Sangmelima-Djoum. Et a annoncé que le chef de l’Etat a prescrit le début des travaux de construction de la transafricaine avant le mois de juin 2010. Une annonce accueillie par une salve d’applaudissements. Bernard Mesengue Avom a par la suite répercuté les recommandations du secrétaire général du comité central du RDPC notamment à travailler à « œuvrer à la consolidation de la paix et de l’intégration nationale, de la cohésion et de la discipline dans nos rangs, à faire échec à toutes les manœuvres de déstabilisation, soutenir la démarche présidentielle de modernisation des institutions et d’approfondissement de la démocratie. Il a clos son discours en remettant à la section un don de 300 textes de base du parti en insistant sur l’animation permanent du RDPC.


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publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
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publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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