Bafoussam 19



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OUDJILLA

A partir de Mora, une piste sinueuse vous emmène vers les montagnes. Elle traverse quelques ruisseaux (asséchées en dehors de la saison des pluies), et de jolies cultures en terrasse, les plus impressionnantes du Cameroun, avant de parvenir, une dizaine de kilomètres plus loin, à la fameuse chefferie d’Oudjilla, vieille de plus de deux cents ans. Ce village podoko constitue une autre étape touristique incontournable dans l’Extrême-Nord. Là vous attendent de nombreux villageois, tous plus désireux les uns que les autres de vous emmener au saré du chef, construit au sommet de la colline, moyennant quelques centaines de francs. La visite du saré coûte 6 000 F et dure environ 1 heure 30. vous pourrez en outre assister à un spectacle intéressant de danses traditionnelles. A proximité de la place du marché se trouvent les tombes et les habitations traditionnelles. Les cases sont rondes, couvertes d’enduit en terre, et disposées autour des greniers, réserves alimentaires des familles des villages. Les fondations des cases sont en pierre, le reste en terre. Les toits de chaume sont de forme conique et sur certaines cases, sont exposées des poteries. A l’intérieur de la chefferie se distingue le saré du chef, protégé par une muraille. S’y trouvent notamment : le grenier du chef ; la salle du tribunal coutumier : la salle de prière et la salle du bœuf sacré ; celle du compartiment des épouses. La case de la première femme est retirée de celles des autres épouses. Chaque femme dispose d’une case, de deux greniers et d’une cuisine. Pour des questions d’intimité, les chambres des femmes ne font pas face à la muraille comme les autres pièces. Elles sont orientées vers l’arrière, sans vis-à vis. De nombreuses traditions et superstitions sont observées dans la région. Par exemple, un bœuf de 2 ans est placé chaque année dans l’une des pièces du sacré du chef, dans une totale obscurité. Il s’agit d’un animal sacré qui, pendant un an, reste ainsi enfermé sans voir le jour, avant d’être sacrifié juste avant les récoltes, le jour de la fête Podoko, pour garantir la prospérité du village. Les récoltes terminées, un nouveau bœuf prend la place de l’ancien jusqu’à l’année suivante.

La coutume veut aussi que le chef soit enterré dans la case ou il a vécu. Une seule de ses femmes a alors l’autorisation de dormir dans la pièce où il repose, à condition qu’elle n’ait pas eu d’enfants. Si toutes les femmes du chef ont eu des enfants, seule la mère du successeur aura le droit de dormir dans cet endroit.

OTO AKAM


Ressources humaines

Professeur Gervais MENDO ZE, Ancien DG CRTV ;

PENKA MICHEL

Y ALLER


  • De Bafoussam : Gare routière marché B.

  • Longueur du trajet : 40 km de Bafoussam.

  • Etat de la route : bitumée

  • Coût de transport : 600 francs CFA.

  • Structures d’hébergement : Hôtels, motels, auberges.

  • Prix moyen de la nuitée: 5000 francs CFA.

REPERES

  • Population :123 710 habitants

  • Principaux groupements : Bamendou, bansoua, Balessing et Baloum.

  • Date de création de la commune : 1963.

  • Superficie : 267 km2

Son appellation parait énigmatique. On se croirait bien dans un bourg ou un village de France. Que non ! Penka Michel est bel et bien une commune de l’Ouest du Cameroun, située dans le département de la Menoua. Créée en 1963, avec des populations très travailleuses, elle ne manque pas d’atouts, notamment sur le plan agricole et de par sa position géographique. Reste maintenant à vaincre certaines pesanteurs pour résolument s’engager sur la voie du développement.

Composée de quatre groupements Bamendou, Bansoa , Balessing , Baloum , la commune de Penka Michel est forte d’une population de plus de 120 000 âmes ( recensement 1987) répartie sur une superficie de 267 km2 . Créée en 1963 elle occupe une position stratégique à mi-chemin entre Bafoussam. Le capital provincial de l’Ouest et de la ville universitaire de Dschang. Penka Michel est sans conteste une ville- carrefour à partir de laquelle on peut se rendre dans les contrées environnantes, mais aussi dans le Moungo et Douala grâce à l’avènement de la route Dschang - Melong. Une position qui n’a pas cependant que des avantages.

Certaines structures ont été mises sur pied à l’instar de la sous-préfecture, de la brigade de gendarmerie, de la mairie construite avec l’appui du FEICOM et inaugurée en 2004. La carte scolaire fait état de la présence de 84 établissements scolaires, dont une bonne vingtaine de lycées d’enseignement général et technique, de CETIC etc. Un hôpital de district et de nombreux centres de santé, des hôpitaux confessionnels composent la carte sanitaire. On compte de nombreux points d’eau aménagés et la mairie poursuit ses débats auprès des pouvoirs publics par un branchement au réseau SNEC en même temps qu’elle prévoit la multiplication d’autres points d’eau dans le groupement.

Quant à l’élite commerciale, très prospère notamment dans la quincaillerie, les travaux publics et les assurances, il se murmure à tord ou à raison qu’elle ne s’implique pas assez pour la contrée, bien que disposant de gros moyens.

A mi-chemin entre Bafoussam et Dschang, Penka Michel a tous les atouts pour s’épanouir et se développer.

Le voyage pour Penka Michel et une véritable partie de plaisir, un régal pour les yeux. Dés la sortie de Bamoungoum, c’est le groupement Bansoua porte d’entrée de la Menoua quand on vient de Bafoussam qui vous accueille. L’habitat est clairsemé et fait la part belle au matériaux locaux (briques de terre), même si ici et là on remarque les habitations cossues, œuvres de certains dignes fils du coin disséminés tout le long du parcours, des toitures coniques des cases à l’architecture traditionn

Ressources humaines

Jean NKUETE, Vice Premier Ministre, Ministre de l’Agriculture et du Développement rural ;

FOSSI Jacob, Homme d’Affaires, Ancien Député ;



PETTE

PETTE-BANDJOUN

PITOA

Jour de marché : Dimanche

POLI

Y aller

De Garoua : Gare routière située au petit marché du pont de la Bénoué, à l’entrée Sud de la ville.

De Pana : Emprunter la bretelle à partir du carrefour Poli

Longueur du trajet : 136 km dont 36 km non bitumés

Coût total du transport : 2500 FCfa

Structures d’hébergement : un seul établissement hôteliers répondant aux normes requises.



Repères

Création de l’arrondissement de Poli : 1924, sous l’administration coloniale. Poli était alors chef-lieu de la subdivision du Faro. De 1927 à 1957, l’unité administrative prend tour à tour, l’appellation de subdivisons Namchi-Atlantikas, puis subdivision de Poli.

1961 : La subdivision devient l’arrondissement de Poli.

1993 : L’ex-arrondissement de Poli éclate et donne naissance à deux arrondissements : Poli et Beka. Cet éclatement coïncide avec la création du département du Faro.

Superficie : 371km2

Population : 45000 habitants



Chiffre

13

C’est le nombre de chefferies de 3e degré que l’arrondissement de Poli.



Région particulièrement propice à l’agriculture et à l’élevage, jouissant d’une pluviométrie abondante et d’un climat très favorable, dotée de terres suffisament fertiles et de sous-sol regorgeant d’importants réserves minières, l’arrondissement de Poli est singulièrement sa cité phare, Poli, ne parvient malheureusement pas à décoller. Chef-lieu d’une unité administrative, vieille aujourd’hui de 84 ans, Poli, jadis cité capitale de la subdivision du Faro peine à prendre son envol. Mais au regard des grands chantiers envisager dans la contrée, des lueurs d’espoir existent quant à son développement.

Paradoxe entre les importantes ressources naturelles et surtout minières : uranium, l’or et d’autres que renferme son sous-sol et la relative pauvreté dans laquelle croupit sa population. Paradoxe entre la fertilité de ses sols, la douceur ses richesses et potentialités touristiques et le faible essor que connaît l’activité dans la contrée. Poli, le chef-lieu de l’arrondissement de Poli et du département du Faro, est particulièrement gâté par la providence.

Le premier handicap de la localité c’est son enclavement. Située pourtant à 36 kilomètres à peine de la Route Nationale N°1, bitumée, Garoua-Ngaoundéré, Poli n’est pas facile d’accès. La bretelle dont près d’un tiers du tronçon serpente les flancs des chaînes de montagnes qui surplombent la région, n’est praticable qu’en saison sèche. En saison pluvieuse, c’est un véritable parcours du combattant. Il est arrivé que la ville de Poli soit coupée du reste de la province du Nord et du pays du fait des dommages causés par les eaux torrentielles sur les ouvrages d’art. ville cosmopolite, Poli compte environ 45000 habitants. Sa population est constituée pour l’essentiel des Daoyos, communément appelés Namchi que l’on retrouve dans sis des 13 cantons que compte l’arrondissement. A côté d’eux, les Dopas, présents dans 4 cantons ; les Papés, les Foulbé, beaucoup plus concentrés dans le canton de Bantadjé ; les Volko, les Mboumet les Koutine que l’on retrouve beaucoup plus dans le canton de Mana, limitrophe avec la province de l’Adamaoua, voisine. On note aussi la présence de colonies d’immigrés, venus pour la plupart de l’extrême-nord, notamment le Toupouri, les Mafa, Guiziga, Moufou, entre autres. Le Christianisme et l’Islam sont les principales religions pratiquées dans la région.

De nombreux peuples éleveurs, à l’instar des Bororos y sont installés depuis la nuit des temps. En dépit de l’essor que connaît l’élevage dans la contrée, la viande de bœuf se fait rare sur le marché de Poli. Un bœuf à peine est abattu par jour pour la consommation des ménages. Cette denrée vient même parfois à manquer sur le marché. En dépit de tous ces atouts, l’activité commerciale piétine dans le chef-lieu du Faro. Elle est circonscrite à la gare routière et se limite à une dizaine de boutiques à peine. Le transport urbain et particulièrement l’activité de moto taxi s’y développent néanmoins considérablement. Elle est l’apanage des jeunes qui y ont trouvé un palliatif contre le chômage.

Parmi les sites touristiques les plus réputés, on peut citer le mont Atlantika, situé à l’Ouest du département, à lisière de la frontière camerouno-nigériane et mondialement reconnu. Il accueille chaque année des touristes occidentaux, amoureux de la nature. Le département abrite aussi l’une des réserves fauniques les plus importantes d’Afrique centrale, le parc national du Faro, particulièrement riche en espèces animales.

Le fleuve Faro, bien, que peu navigable constitue une autre curiosité de la contrée.la région est considérée par beaucoup aussi comme un scandale minier. Les longues chaînes de montagnes qui ceinturent le département regorgent en effet, d’importants gisements miniers, notamment d’uranium et d’or. L’uranium qui, depuis quelques années d’ailleurs, fait l’objet d’exploitation industrielle, au cas où les recherches s’avéraient concluantes.

136 kilomètres à peine séparent Poli, le chef-lieu du département du Faro de Garoua, la cité capitale du Nord. Cependant, il faut s’armer de patience et de tolérance avant de s’aventurer sur le chemin qui mène à Poli. Première épreuve à braver : le temps d’attente à la gare routière. Il varie en fonction du contexte. A la fin du mois par exemple, période correspondant à la paie des salaires, le voyageur à destination de Poli passe moins de temps à la gare routière la raison en est fort simple. Le déplacement massif des fonctionnaires et autres agents de l’Etat en service dans le département vers la métropole provinciale, en vue de percevoir leurs rémunérations mensuelles. Il est conseillé, en cette période, de voyager les après-midi ; le temps pour les salariés de rentrer en possession de leurs sous et d’effectuer les différentes courses. En période creuse, il est recommandé d’être matinal, afin de pouvoir emprunter les premiers véhicules en partance pour Poli. En se rendant tôt à la gare routière, l’on a de fortes chances d’y passer moins de temps. Une fois le premier bus loupé, l’on peut passer trois à quatre heures sur place, voire même plus. Le voyage est beaucoup plus aisé en saison sèche qu’en saison des pluies. En saison pluvieuse, l’on met parfois 2 heures de temps pour parcourir la bretelle en terre de 36 km reliant la localité de Pana à Poli. Un véritable parcours du combattant, lorsque entre temps, aucun engin n’est passé par là.

Le département du Faro n’est pas très ancien comme vous l’affirmez, car ayant simplement été créé le 23 août 1983. Par contre la ville de Poli est très ancienne. Elle est avec Douala l’une des premières unités administratives à être créées par le colonisateur, en 1924.

Monsieur Sadou Yaouba, maire et lamido de Poli

La commune de Poli est une vieille Commune, créée en 1960. Elle a une superficie de 8000 km2. Elle est limitée au Nord par les Communes de Touroua et Tchéboa, au Sud, par le contrefort de l’Adamoua, à l’Est, par les Communes de Lagdo et Tcholiré et à l’Ouest, par la Commune de Beka. Elle est peuplée d’environ 45 000 âmes.



POUMA

De Yaoundé : 135km à 3500 FCFA

De Douala : 125 km à 3500 FCFA

Route bitumée

Hébergement : Auberge 10000 FCFA et 8000 FCFA la nuitée

Comment ne pas se sentir chez soi dans une petite ville accueillante où tout rappelle quelque chose, où rien ne s’efface définitivement. Ville commerçante, implantée sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, Pouma a, au fil des ans, accumulé un retard assez considérable. Mais depuis quelques années, elle vit une transition pleine d’espérance. Elle respire, s’offre un peu de bon temps, se met au travail et semble prête à tout happer au passage comme si elle avait retrouvé le ressort qui l’incite à bondir de l’avant au lieu de s’appesantir sur son passé.

Chiffre :

24 : c’est le nombre de chefferie du 3e degré de l’arrondissement.

Au petit matin, la ville a surgi, après deux heures de bus, à mi chemin sur l’axe lourd Douala-Yaoundé. Pouma, petite bourgade, d’environ 3000 âmes révèle d’emblée ses plaies et ses charmes. Mais une rue vivante, grouillante, animée par une foule bigarrée et chaleureuse. Au lieu dit « Pouma carrefour », où des bus larguent leurs cargaisons de passagers, des escadrons de moto-taximen sont à l’affut, chevauchant, en terrains conquis, de lourdes machines, de fabrication chinoise. Pouma, chef-lieu d’un des arrondissements du département de la Sanaga-Maritime, est une unité administrative relativement récente. La ville tire on nom « Pouma Mbog len », du nom de l’ancien chef supérieur, dont les descendants règnent jusqu’à présent sur la localité. La ville, dans sa partie sud, donne l’impression d’une réelle prospérité. Le sud de la ville, traversé par l’axe lourd, est caractérisé par une grande activité économique qui traduit par une très forte concentration de débits de boisson, bistrots et restaurants du terroir où le vin de palme, l’alcool frelaté, et la viande de brousse sont servis à moindre coût.

Du monument de la femme où se dresse une immense stèle à la sous-préfecture, et non loin de l’hôtel de ville, partent trois rues, dont l’ancienne route de Douala, la route de Song Mbengué et la bretelle qui relie l’axe lourd au quartier administratif. Toutes sont goudronnées. En quelques minutes, elles vous mènent d’une extrémité à l’autre de la ville. Dans le périmètre du quartier administratif, la voiture est plutôt rare. Par contre, des motos omniprésentes passent régulièrement, transportant parfois plus de trois passagers à la fois !

Pouma-ville se découpe en quatre quartiers. Le quartier administratif et résidentiel où sont concentrés les services publics, la sous-préfecture, l’hôtel de ville, hôpital, la chefferie, la brigade de gendarmerie, le lycée, la maison de la femme, etc… Le quartier Belle-vie est habité par des éléments d’origines diverses. Le quartier Poto-Poto, n’a rien de spécifique il se situe à la sortie de la ville en allant vers Edéa. Le quartier SNEC, abrite des installations de la Camerounaise des eaux, d’où est pompée sur la Lepso l’eau qui ravitaille la ville. Pouma est assez bien nanti en équipements de base : eau, électricité et logements administratifs ne font pas défaut…

Déjà sept forages ont été réceptionnés dont six financés par le FEICOM et un par ALUCAM.

Située sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, notre commune qui est en zone forestière réunit tous les atouts pour être la plaque tournante d’un vaste marché de produits vivriers.

Yaoundé est à 135km de Pouma, Douala à 125km, Kribi à 160km et Edéa à seulement 50km. En plus du barrage de Songloulou qu’abritent les communes de Pouma et Massock, le barrage de Song Mbengue sera également construit sur ces deux communes. Pouma a une grande élite et des associations telles que ADP, AGEBIC, MAHOL, MAMBAI et bien d’autres.

L’arrondissement de Pouma couvre une superficie de 701km² où vivent paisiblement plus 15000 âmes. Cette population est inégalement répartie sur l’ensemble de l’arrondissement entre deux chefferies traditionnelles de deuxième degré : les cantons Bikok et Hende en 24 chefferies traditionnelles de troisième degré. Une route bitumée de 26 km et des routes communales en terre constituent un réseau routier assez dense qui nécessite une extension et un entretien permanent. Il faut également rappeler que la ville de Pouma peuplée d’environ 3000 habitants est traversée par l’axe lourd Yaoundé-Douala. Sociologiquement parlant, Pouma est composé des bassa à plus de 97% et quelques étrangers venus de toutes les régions du Cameroun.La ville de Pouma effectivement est partiellement traversée par la route nationale n°3 communément appelée « axe-lourd Douala-Yaoundé ». Et comme la quasi-totalité des agglomérations ainsi situées, Pouma est très exposé aux problèmes de sécurité les plus divers. La densité du trafic routier sur cet axe est source de nombreux accidents de la circulation, parfois mortels.

Disons qu’une petite délinquance a tendance à s’enraciner à Pouma. Il n’y a pas de gare routière ici. Cette situation, vous vous en doutez, favorise automatiquement la chienlit observée au lieu dit « Pouma carrefour » lequel carrefour se caractérise par l’encombrement de la chaussée, les stationnements abusifs et l’incurie des rabatteurs.

Cependant, le centre commercial de Pouma, au lieu dit « carrefour Pouma » a son côté positif que nous ne saurons taire. Cet espace, en attendant l’inauguration du grand marché, est devenu au fil des ans un important pole d’activités économiques. Le petit commerce y est florisant, les restaurants et autres établissements de tourisme y ont vu le jour, l’écoulement des produits agricoles vers les villes voisines, notamment, Yaoundé et Douala se déroule de manière satisfaisante.Les allemands qui, en 1903, construisaient les bâtiments de la mission allemande de Sakbayelé, ne savaient sans doute pas que leur œuvre devrait connaître un grand rayonnement au Cameroun. Car, 23 ans plus tard, en 1926, cette mission devint la propriété des Américains qui en firent un hôpital de l’Eglise presbytérienne américaine. Cet hôpital deviendra très célèbre à partir de 1950 sous la direction du Dr Foster.

Malheureusement, pendant les années 70, après le départ des missionnaires américains et sous la direction des médecins hollandais, cet hôpital perdra beaucoup de sa valeur. A causes de gros problèmes financiers. Il est à noter que la mission américaine de Sakbayemé était composée d’une école primaire, d’un collège d’enseignement secondaire et d’un hôpital. Les problèmes financiers obligèrent les dirigeants à confier l’école primaire à l’Etat camerounais et à transférer le collège à des populations locales qui craignaient de voir le nom de leur localité disparaître des annales. C’est pour dire que l’hôpital de Sakbayemé est en total déclin et a perdu longtemps son caractère de référence des années antérieures. Tous les équipements ont vieilli ou sont hors d’usage. Même le plateau technique de première nécessité est inexistant, et il en est de même des produits pharmaceutiques. La détérioration de l’état des équipements est telle que cet hôpital malgré le bon état de ses bâtiments, tend à devenir un mouroir, si quelque chose n’est pas fait dans l’immédiat. Cet hôpital doit absolument être complètement rénové, réhabilité, et même restructuré. Il s’agit là d’une priorité absolue que certaines élites de la localité doivent prendre en compte.

Aussi, à Pouma, Samuel Eto’o Fils compte-il de très nombreux… « parents ». des « frères ». des « sœurs ». des « oncles ». des « tantes », etc. sans aucun lien de famille…

Au fait, où sont passés les frérots Biyick ?



Ressources humaines

M. ETO’O Fils Samuel, avant centre des lions indomptables et sociétaire de l’Inter de Milan ;

MM. KANA et OMAM BIYICK, anciens joueurs des lions indomptables ;

M. YINDA Louis, Directeur Général de SOSUCAM ;



POUSS

Case obus a pouss

POUSS

Peu après Maga et le très joli lac du même nom, on parvient finalement au village de Pouss. Une étape touristique incontournable dans l’Extrême Nord. Ce village pittoresque, aux ruelles ombragées par des palmiers rôniers ? Est connu pour son marché et son sultanat mais aussi et surtout pour ses fameuses cases obus mousgoums. Ces cases, disparaissant malheureusement depuis peu au profit des cases rondes ordinaire. Comptent en effet parmi les plus belles et les plus hautes d’Afrique, et témoignent du savoir-faire de la tribu Mousgoum dans le domaine de l’architecture. De Pouss. Vous pouvez également partir pour une très agréable excursion en pirogue sur le Logone. Jusqu’à la petite ville de Yagoua. Plus au Sud, à la frontière avec le Tchad. En dehors de la saison humide ce fleuve se transforme souvent en rivière, asséchée en certains endroits.



RHUMSIKI

Rhumsiki, parfois écrit Roumsiki, est un village pittoresque de moins de 5000 hab. il est niche au cœur des Kapsikis, un haut plateau ou se dressent à perte de vue, parfois à plus de 1000 m au-dessus du sol, d’immenses pics de lave provenant de cheminées de volcans. La plus célèbre de ces aiguilles rocheuses est l’aiguille de Mchirgué (1 224 m), appelée aussi pic de Rhumsiki, que l’on peut admirer de l’entrée du village en venant de Mokolo. Ce paysage lunaire unique fait de ce village l’un des hauts lieux du tourisme Camerounais et une étape obligée de tous les circuits dans l’Extrême-Nord. C'est une des grandes curiosités touristiques du Cameroun. E fin de journée, au moment ou le soleil se couche, les pitons rocheux et la savane environnante prennent des couleurs ocre et rougeoyantes, rendant le paysage encore plus fascinant. On comprend alors pourquoi André Gide fut à ce point séduit par cette région.

Les habitants de Rhumsiki sont des Kapsikis, ce qui signifie littéralement « ceux qui ont grandi ». Les Kapsikis sont dans leur grande majorité des animistes ; Mais certains d’entre eux qui ont souvent assiste aux cours de catéchisme dispenses dans les écoles locales se sont convertis au christianisme. Dans le village, vous croiserez certainement de nombreux enfants qui se proposeront de vous accompagner ou vous demanderont divers cadeaux. Ne cédez pas trop à leurs avances, cela exaspérerait à n’en pas douter les habitants du village. Pourtant très fréquente par les Camerounais et les touristes de passage, le village de Rhumsiki n’était équipé il y a quelques années encore que d’un unique hôtel et d’une auberge. La capacité d’accueil étant limitée, nombre de touristes étaient obliges de rebrousser chemin jusqu'à Mokolo et même jusqu'à Maroua, pour trouver une chambre libre. Depuis 5 ans, on compte 2 établissements supplémentaires, confortables et accueillants. Les problèmes d’électricité demeurent néanmoins fréquents et il n’est pas rare de devoir recourir aux vieilles lampes à pétrole. La nature frondeuse de la ville lui vaut quelques désagréments, notamment avec le pouvoir de Yaoundé et les compagnies nationales.


Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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