Marguerite Jouvin Mendouga
Tropicana, hier restaurant, aujourd’hui carrefour
Situé au quartier Mvan, sur l’axe Yaoundé-Mbalmayo, Tropicana fait partie des zones les moins habitées mais les mieux bâties de Yaoundé. Selon Martin Elanga, fils d’un autochtone installé dans le coin depuis 1933, Tropicana, de son nom originel Mvan II, est le village des Mvog-Belinga, un peuple qui serait venu des abords de la Sanaga et aurait, d’après une légende, traversé le fleuve sur le dos d’un serpent.
Une fois à Yaoundé, les descendants de Belinga domptent la forêt
et s’installent définitivement à Mvan II, site séparé de Mvan I par un cours d’eau nommé Nkyé. Quelques années plus tard, une jeune femme originaire de la province du Sud, plus précisément du village Mintya-mi-Nyùmum, la tête pleine d’idées et d’ambitions, apportera les premières lueurs de modernité à la zone.
Marguerite Jouvin Mendouga, qui revient fraîchement d’Egypte en cette année 1967 où elle était allée se perfectionner en couture, s’installe d’abord au quartier Nkolndongo. Mais es clients se font rares, préférant aller chez les haoussas du coin qui ont la réputation d’offrir un travail plus rapide. Marguérite Jouvin abandonne la couture pour l’élevage des poules. Il lui faut pour cela un emplacement assez arrosé. Elle déniche à Mvan l’emplacement idéal pour cette activité constituée de quelque 300 têtes. Quelques mois après, elle achète une parcelle de terrain auprès du nommé Messina Owona. L’endroit, se souvientelle, n’est alors qu’un marécage envahi par le raphia. Elle remblaie, et peu à peu le sol s’affermit. Son affaire prospère. Un jour, elle reçoit la visite d’un cousin, Mbwa-Missa, à qui elle offre du poulet rendra une seconde visite, cette fois en compagnie d’amis qui souhaitent déguste du poulet grillé de sa cuisine. « A la fin du repas, ils ont tous apprécié. En aparté, mon cousin me recommande d’ouvrir un restaurant parce que je regorge, d’après lui, de beaucoup d’astuces et de qualités sur le plan culinaire ».
En 1971, avec les bénéfices tirés de la vente du poulet, Marguerite Jouvin aménage un grand espace et fait construire un testaurant. Elle Lui donne le nom de Tropicana et le garnit de boissons. Très vite, elle se rendra compte que l’affaire est rentable. «Autour du restaurant Tropicana, il y avait des Boukarbus alimentés par un groupe électrogène, le village baignant à l’époque dans l’obscurité. J’avais également installé des glissoires et des balançoires pour les enfants. A l’intérieur, une piste de danse avait été créée pour les danseurs de la nuit», explique-t-elle.
Tropicana devient populaire, et le nombre, de Boukarous augmente. C’est devenu le lieu de repos par excellence des chauffeurs de taxi. Les voyageurs y viennent pour la nuit, qu’ils passent dans des cabanes tenant lieu de
chambres à coucher. Tropicana sert également de cadre de repli pour les fonctionnaires qui y viennent avec des « deuxième bureau ». «Les gens y venaient de toutes les régions du Cameroun pour y passer du temps.
Paul Biya, à l’époque secrétaire général à la présidence de la République, avait un Boukarou spécial ici : il venait parfois travailler ou se reposer, souvent accompagné du ministre de l’intérieur, du directeur d Sûreté nationale, M. Enam Mba’a et du défunt Oko Pétis, commissaire divisionnaire.» Parfois, se remémore-t-elle, Paul Biya arrivait à vélo, ait un moment et continuait jusqu’à Mbalmayo avant de retourner à Yaoundé. «La vie était merveilleuse à Tropicana. La fraîcheur des cocotiers et l’ambiance qui y régnait y étaient pour quelque chose. L’on aurait dit un paradis sur terre, que dis-je, un soleil dans les ténèbres», témoigne Barthélemy Mvon, un riverain.
En 1981, avec l’avènement du projet d’investissement public, à l’époque appelé « ceinture de Yaoundé », le destin du restaurant Tropicana va changer. L’Etat va modifier la structure du site pour faire passer le tronçon Ekounou-Nsam, qu’il finira par baptiser Mvan-Tropicana. «En effet, l’Etat m’avait remisl6 millions en terme de dédommagement. Il a cependant trouvé mieux d’orienter le cours d’eau vers mon terrain, omettant de construire des ponts solides pour m’éviter des ennuis.» Explique Marguerite Jouvin Mendouga.
C’est alors que Mme Mendouga commence à subir des inondations par temps de pluie. L’établissement baigne dans une eau infecte qui charrie des déchets. Cette situation va décourager les visiteurs et entraîner la fermeture du restaurant. Aujourd’hui, Tropicana est devenu un grand carrefour autour duquel se sont développées diverses activités commerciales. Ses bars, ses hôtels, ses magasins, sans oublier ses communautés chrétiennes et le complexe universitaire Ndi Samba supérieur, sont entrés dans l’histoire d’un village dont les composantes s’appelaient Mvan III, Odja-Si, Mbog-Abang.
Monique Mbang et Rachelle S. Mbezele (étudiantes à Ndi samba supérieur), avec
Rosine Motio (St)
TUBAH
UPPER-BAYANG
VELE
WABANE
WAZA
A une soizantaine de kilomètre de Mora, en direction du Nord, se trouve le parc national de Waza, autre attraction touristique majeure de l’extrême-Nord et sans doute la plus célèbre réserve animalière du pays. C’est également le parc le plus visité et le mieux aménagé du Cameroun. A l’origine, en 1934, c’est pour protéger les antilopes et les girafes que le parc de Waza fut crée. Mais, cette protection au sein d’un vaste espace naturel préservé de 170 000 HA a en réalité bénéficié à beaucoup d’autres espèces animales. Le parc sans doute le plus beau d’Afrique centrale et de l’Ouest abrite une faune très riche et ravira les chasseurs d’image et autres amoureux de la nature.ces pistes sont bien entretenues de petits miradors et des cabanes en bois ont été construit à proximité des principaux coins d’eau pour observer les animaux qui viennent s’abreuver pour se baigner notamment les troupeaux d’éléphants.
WEST COAST
WIDIKUM-MENKA
WINA
WUM
YABASSI
Ressources humaines
La section RDPC du Nkam-Sud
Motion de soutien mars 2009
Titi Pierre : Délégué Comité Central
Honorable Komba Gaston Député à l’Assemblée Nationale
Mbonjo Ngolong Paul Elite
Professeur Ebenezer NJOH MOUELLE, Ancien Ministre ;
Professeur Narcisse MOUELLE KOMBI, Directeur de l’IRIC ;
EDIMO Pierre, Inspecteur Principal des Impôts ;
Professeur DOUBE Maurice, SG MINRESI ;
MAPOKO MBONGUE Henri, Directeur de l’Habitat ;
YAGOUA
Y aller
A partir de Ngaoundéré, Garoua et Maroua, trois agences de voyage desservent la ville de Yagoua. Sur une route bitumée.
Coût du transport :
A partir de Nagoundé : 6000 Francs Cfa
A partir de Garoua : 3500 Francs Cfa
A partir de Maroua : 2500 francs Cfa
Hébergement : plusieurs établissements d’hébergement classés et non classés.
Repères
Date de création de l’arrondissement de Yagoua : 1960
Superficie : 650km2
Population : 85194 habitants
Ethnies : Toupouri, Musgum, Mousey, Peulhs, Kanuri, Kéréa.
Chiffre
32
C’est le nombre de chefferies traditionnelles que compte l’arrondissement de Yagoua
Créé par la loi n°60/83 du 31 décembre 1960 instituant les communes de moyen exercice au nord Cameroun, la commune de Yagoua couvre une superficie de 950km2. Elle est limitée à l’Ouest par la Commune de Guéré, au Sud par la Commune de Wina, au Sud-est par les Communes de Guéré et Gobo , à l’Est par le fleuve Logone, frontière naturelle entre le Cameroun et la République sœur du Tchad.
La Commune de Yagoua est peuplée de plus de 170 000 habitants et composée de quatre ethnies importantes à savoir les Massa, les Toupouri, les Kanuri et les Peulhs. Ces peuples cohabitent de manière pacifique. Il n’y a pas de conflit interethnique comme cela se passe sous d’autres cieux.
Le tissu économique de la Commune de Yagoua est composée de l’agriculture, le riz et le coton bénéficient respectivement de l’encadrement de la SEMRY et de la SODECOTON.
Depuis 1986, les paysans éprouvent de nombreuses difficultés avec le désengagement de la SEMRY de la fonction de commercialisation et d’usinage du riz Paddy. Par ailleurs l’approvisionnement en intrants devient de plus en plus difficile pour les riziculteurs qui n’arrivent pas à équilibrer leur compte d’exploitation à cause du prix élevé des engrais.
Pour la pêche, il faut dire qu’il y a une diminution drastique de la faune due à l’insuffisance des crues dans le fleuve Logone et la Mayo Danay mais surtout à cause des techniques de pêche dans ces cours d’eau.
Il est pratiquement difficile de dresser la carte postale de Yagoua et du Mayo Danay sans évoquer la SEMRY qui constitue la vitrine essentielle de ce département. Ici, dans cette vallée de la région de l’extrême nord arrosée par le Logone, (fleuve frontalier Tchad Cameroun) le riz règne en maître, douze mois sur douze. C’est le domaine de la riziculture irriguée avec deux importantes campagnes de culture de riz par an.
De par sa position géographique, parce que située en bordure du fleuve Logone fourmillant d’hippopotames, et en face de Bongor, qui est un important centre de la République du Tchad voisine de Yagoua joue, dans cette zone, le rôle de porte d’entrée et de sortie du Cameroun. Sa végétation luxuriante, sa faune abondante et variée ; son climat relativement doux et tempéré ; ses rizières s’étendant à perte de vue ; son sable mouvant et ses spécificités culturelles, en font, un véritable vivier.
A la faveur de la proximité du fleuve Logone et u cours d’eau « Danay » qui traverse littéralement la ville de Yagoua, la pratique des cultures maraichères occupe un pan assez important de l’économie de l’arrondissement et même au-delà.
Je dois d’abord faire remarquer que notre unité partage une longue frontière avec la République sœur du Tchad, soit environ 30km de long. Les peuples des deux côtés du Logone partagent la même langue et la même culture.
Aussi, faut-il relever que les frontières sont essentiellement poreuses ; c’est dire combien à la faveur de ce brassage ; les flux humains et la circulation des biens deviennent si aisés et leur contrôle, systématique rendu assez difficile.
Cependant, compte tenu de la situation que je viens de signaler, notamment la porosité des frontières, des actes répréhensibles y sont régulièrement perpétrés dont les plus courants sont : le vol de bétails, les prises d’otages ; la circulation des armes.
Plan d’action de l’honorable Daniel Kalbassou.
Mounouna Foutsou, élite du Mayo Danay.
Le poisson et d’autres activités rémunératrices. Ils sont tous de la localité camerounaise de Zebe, située à 9km de Yagoua, au bord du fleuve Logone. Ils sont manutentionnaires, communément appelés « bambe », piroguiers, mo-taximen et pêcheurs.
Pour sa présence et sécuriser le passage à cet endroit, l’administration camerounaise y a érigé un poste de police des frontières et de gendarmerie.
Les ressources de la Commune proviennent des impôts et des taxes locales. Le transit du bétail qui constituait une recette appréciable connaît des difficultés, car la piste conventionnelle qui passe par Yagoua est détournée sur Maga en saison sèche.
Tous les efforts faits chaque année pour améliorer les infrastructures routiers urbaines sont anéantis par l’érosion pluviale.
Le Mayo Danay est un vaste département de la région de l’extrême nor. Yagoua son chef lieu est distant de 10km à vol d’oiseau de la ville tchadienne de Bongor, elle-même reliée par une route bitumée d’environ 200km à N’Djamena, la capitale. Le degré de dépendance de cette localité tchadienne vis-à-vis de la ville camerounaise est telle que Yagoua tousse, Bongor éternue. Tous les biens de consommation proviennent du transit de Yagoua. Avec un taux de scolarisation très élevé, le département est considéré comme le quartier latin de l’extrême nord.
Mais l’immensité du département et sa proximité avec le Tchad font de cette partie du territoire camerounais, le ventre mou de la criminalité transfrontalière. Mais il reste que pour véritablement mériter le statut de futur chef-lieu de « région du sahel » dont se mettent à rêver les populations de cette contrée, Yagoua doit se donner du contenu. La première priorité concerne le rellokage de la ville. Dans ce volet, le bitumage de la voirie urbaine vient tête. Yagoua est certes reliées à Maroua et Garoua via le carrefour Magada (à 20 km de Kaélé) par une route bitumée, mais elle reste, dans la configuration actuelled e son cadre urbain, malade. Malade de ses routes. Car, il n’est pas facile de circuler dans la ville en tout temps.
En saison de pluies, le sol sablonneux révèle des sillons sur les artères existant. En saison sèche, le même roi sable impose des vents de poussières.
L’histoire de Yagoua est intimement liée à celle de la société d’expansion et de modernisation de riz (SEMRY), une société d’Etat installée dans localité depuis 1971. L’objectif du gouvernement était d’assurer l’autosuffisance alimentaire en riz du pays. Du temps de sa splendeur, la SEMRY employait plus de 1 500 personnes et 25 000 familles de riziculteurs, soit plus de 120 000 personnes vivant de la riziculture. Avec trois unités, SEMRY I, II et III, ce mastodonte était considéré comme le poumon économique et le deuxième employeur de la zone après la SODECOTON. A cause de la crise économique et de la concurrence féroce du riz importé, les activités de la SEMRY ont commencé à péricliter, au grand au grand désarroi des riziculteurs déboussolés. Contrainte à la restructuration, l’entreprise a recentré ses activités, passant de la production et de la commercialisation du riz, à l’aménagement des périmètres rizicoles et à l’encadrement des riziculteurs.
Toute la production et la commercialisation ont été libéralisées. Les grandes installations industrielles pour lesquels les pouvoirs publics avaient déboursés des milliards, sont recouvertes de poussière et menacées par la rouille.
Actuellement, la SEMRY prête ses terres rizicoles aménagées aux paysans contre le payement d’une redevance. Le riz produit par ces intervenants est revendu sous la forme Paddy (riz non décortiqué), faute de décortiqueuse. La principale clientèle est constituée de commerçants nigérians, qui s’approvisionnent à vil prix. Une société privée est entrain de reprendre les activités de production et de commercialisation du riz. Aujourd’hui, quand on leur parle du relèvement de la SEMRY, les populations de Maga, de Yagoua, de Vele, de Pouss et de Guirvidig, se mettent encore à rêver du bon vieux temps.
21 morts dans le naufrage d’une pirogue
Ils se rendaient comme tous les mercredis au marché hebdomadaire de Guiseye, chef-lieu de l’arrondissement de Guéré. Ce 21 octobre 2009, les habitants des arrondissements de Kalfou, Kar-hay, Tchabali, Datchéka et Wina et dans le Sud-Ouest du Mayo-Danay ont encore emprunté une pirogue pour éviter un détour d’au moins cinquante kilomètres par route, surtout en saison des pluies, les populations de ces contrées préfèrent traverser le lac qui sépare Bosgoye, un village situé dans l’arrondissement de Wina et Guiseye dans le grand Guéré.
Derrière l’école publique de Bosgoy, aux bords du lac Guéré où se déroulent les opérations d’embarquement et de débarquement pour la localité de Guéré voisine, deux jeunes moutons sont immolés.Sur cet endroit qui va continuer à hanter les esprits des habitants du village Bosgoy, à environ 45 kilomètres à l’Est de Yagoua, seuls quelques jeunes piroguiers s’aventurent encore dans les eaux du lac.Le marché périodique de Guéré , de l’autre côté du lac, est grand centre d’échanges pour les localités environnantes. La traversée s’effectue toujours sur des pirogues de fortune.
L’alerte est lancée dans le village de Bosgoy qui est le lieu de débarquement.
YAOUNDE
Yaoundé
L’origine du nom de ville
Yaoundé se dit Ongola chez les Ewondos, les premiers habitants de la ville, ce qui signifie « clôture » ou « enceinte ». Ongola désignait en effet l’enceinte militaire où étaient installés les colons allemands à la fin de XIXe siècle. Mais le nom de la ville vient de Owondo, qui signifie « arachide », un légume très cultivé dans la région. Ewondo fut transformé par les allemands yewondo puis Yaoundé. La légende rapporte qu’autrefois, les populations ewondo en provenance des savanes du Nord, auraient traversé le fleuve Sanaga sur un serpent géant avant de s’installer sur les collines et de fonder la ville.
Quelques distances de kilométriques
Yaoundé/ Douala : 246 km
Yaoundé/ Bafoussam : 290 km
Yaoundé / Kribi : 270 km (via Edéa, car en passant par Ebolowa le trajet est plus long)
Yaoundé / Bertoua : 340 km
Yaoundé / Ngaoundéré : 860 km
Yaoundé/ Ebolowa : 170km
Patrice Etoundi Onambélé
Avant de préciser qu’il faudrait des journées entières pour évoquer Yaoundé. Ce village devenu ville dont lui ont parlé ses parents et grands parents. Qu’il a connu alors qu’il fréquentait l’Ecole régionale, située non loin de l’actuelle Ecole militaire interarmées (Emia). S’extasiant, en compagnie de certains de ses congénères, parmi lesquels un certain Alexandre Biyiti, plus connu sous le nom de Mongo Beti, devant des chars de la colonne Leclerc manœuvrant face à l’ancienne poste de Yaoundé, actuel Centre culturel français.
Ce Yaoundé qu’il rêve toujours de voir évoluer. De cesser d’être cette cité qui, des fois, lui fait penser à «une immense poubelle qui s’étend, s’étale et pollue tout, dans l’indifférence générale ».
Au fil de l’entretien, on découvre le patriarche qui a vu le jour le 14 novembre 1929. On fait un peu plus la connaissance du chef traditionnel d’Ahala, descendant d’Essono Ela, celui-là même qui, à la fin du XlXème siècle, offrit hospitalité et protection à des Allemands poursuivis par Mbida Mengue, qui avait promis à la plus belle de ses épouses le (calp d’un Blanc... Cette anecdote, précise notre hôte, marque la naissance effective e Yaoundé : «C’est sur le site de l’actuel palais de justice et du ministère des Finances que vivait mon aïeul. Plus tard, les Allemands ont décidé de s’y installer. Et pour mieux se protéger, ils ont décidé d’y bâtir un fortin.» D’où Ongola, la forteresse en éwondo. Plus qu’un détail de l’histoire, cette expropriation fait aujourd’hui du vieil homme l’un des propriétaires originels de Yaoundé.
Patrice Etoundi Onambele ouvre ensuite des pages d’histoire de l’habitat en pays éwondo. Il décrit un milieu où l’on trouvait des logis épars, constitués pour l’essentiel de quelques villages. «A sa majorité, tout homme se mariait, fondait un hameau et y vivait en membre libre du clan. Un hameau qui, en se développant avec l’arrivée d’autres épouses et la naissance de nombreux enfants, pouvait devenir un village. On s’installait en général sur un site en hauteur, non loin d’un cours d’eau. A cette époque, la proximité des marécages était évitée. Ce qui fait que le paludisme était inexistant.»
Avec force de détails, M. Etoundi Onambele précise qu’à la fin du XlXème siècle, les maisons étaient de forme rectangulaire et dotées d’une ossature en bois imputrescible. «Le remplissage des murs se faisait avec des écorces. La technique de préfabrication était très poussée, en prévision d’une réutilisation pour l’édification d’un nouveau hameau.» On retrouve ici la verve du diplômé des Beaux arts de Paris et ancien architecte voyer de la ville. Celui qui fut, de 1972 à 1990, le chef de service technique à la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), chargé notamment de l’aménagement de la cité avec droit de regard sur ‘exécution de grands projets d’urbanisme. En somme, un proche collaborateur d’André Fouda, le tout premier magistrat de la ville. Entre-temps, la colonisation allemande fixe les hameaux, les regroupant en villages. L’évolution de l’habitat se traduit par l’utilisation de la terre battue pour le remplissage des murs, à la place des écores d’arbre, ainsi que par l’introduction graduelle des céramiques poreuses, briques de terre et tuiles en argile cuite, mais aussi du bois pour les poutres et la charpente.
De 1916 à 1960, durant la tutelle puis le mandat français, il précise que ce fut une période de stagnation. Et même de régression pour l’habitat indigène à Yaoundé, et plus généralement au Cameroun. En cause, «le développement
de l’importation des matériaux de construction touchant moins du dixième de la population autochtone» et, plus tard, l’imposition par la tutelle d’un matériau qui, à ses yeux, demeure le plus mauvais pour la construction le parpaing de ciment. Selon lui, on n’en respecte pas toujours les dosages. A l’en croire, la meilleure solution reste la brique de terre. Et pas seulement pour des raisons économiques.
A ses yeux, le véritable point de départ de l’accélération du développement de la ville se situe en 1960 avec la mise en application du plan directeur de la ville, conçu par la Français Armand Salomon. On assiste à Yaoundé, devenue capitale d’un pays à peine indépendant, à l’érection d’édifices publics symboles des attributs de souverainetés. Ce sont l’Assemblée nationale, les premiers immeubles ministériels à côté du palais du haut-commissaire promu présidence de la République, et un peu plus tard le monument de la Réunification, œuvre de Gédéon Mpando. C’est, dit-il, durant la même période que l’université de Yaoundé sort de terre. Tout comme l’hôtel Mont Fébé, la décennie suivante.
Au cours des années 80 s’élèveront les immeubles des PTT, de l’Education nationale, de la Fonction publique, de la Beac nationale, de l’Hôtel de ville, le palais d’Etoudi, le siège de la télé‘ “‘j vision nationale, celui de la SNI, de SNH, le complex du Hilton, l’immeuble Amacam... Mais l’élan d’urbanisation se brise quelque temps après. La situation va s’aggraver pendant la décennie qui suit. On invoque la crise économique pour tout justifier, mais l’architecte y ajoute la gestion calamiteuse et le détournement des j fonds publics.
Amer, Patrice Etoundi Onambele revisite l’histoire d’une ville qui l’a vu naître. Une ville dont les problèmes actuels, liés à un développement anarchique qui a pour corollaire la prolifération des bidonvilles, ne laisse point indifférent. «L’Etat aurait pu enrayer le phénomène, voire le freiner sérieusement. Il disposait d’un arsenal juridique, rais en application pendant les années de rébellion pour contrôler le déplacement des populations.» A l’évidence rien, ou presque, n’a été fait.
A une certaine époque, la CUY s’est attelée à lutter contre la prolifération des constructions anarchiques. «André Fouda ne délivrait pas aussi facilement le permis de construire (pour les habitations en matériaux définitifs), l’autorisation de bâtir (pour les habitations en matériaux provisoires), conformément à un plan d’urbanisation datant de 1963 et en application des règles d’hygiène.» De temps en temps, on prend l’initiative de créer des zones de recasement. C’est ainsi que sont réaménagés Nkomkana, Nkolndongo, Essos, Kondengui, Messa, la Carrière, Efoulan, Mfandena, Etoudi, Mimboman, Mvog-Betsi, Tsinga, Mokolo... Au total, ce sont «1000 parcelles dont la superficie allait de 300 à 1000 m2», qui sont mises à ta disposition des populations devant construire conformément à un cahier de charges prescrivant les modalités de mise en valeur de lots et qui, une fois réalisée, aboutissait à l’établissement d’un titre foncier.
Dans le même temps, le centre commercial est reconstruit. «A l’époque, les commerçants qui l’occupaient étaient presque tous des expatriés. Ils contrôlaient l’économie du pays et ne faisaient pas des efforts d’aménagement. Ils rapatriaient tous leurs bénéfices. On les força à investir sur place.» L’opération consista à les oblige à construire, sous peine de déguerpissement, des immeubles à deux niveaux au moins. Tout en reconnaissant ces efforts d’aménagement, certaines opérations lui sont restées en travers de la gorge. C’est par exemple le cas de l’aménagement de la vallée de l’ancienne gare ferroviaire de Yaoundé, via l’enterrement du ruisseau Ekozoa et de la rivière Mfoundi. Un ouvrage remarquable, qui a donné naissance au Boulevard du 20 mai, doté de passages souterrains pour les piétons. Sans oublier un canal souterrain, où devait circuler un engin pour un curage périodique.
A la fin du chantier la CUY, dont il était l’architecte, refusa de prendre en charge l’entretien de l’ouvrage. «En aval, derrière la poste centrale, le niveau de la sortie du canal était plus haut que son entrée, sise du carrefour Warda. Conséquence, pendant la saison des pluies, de la rue du marché du Mfoundi à l’Avenue Kennedy, on assiste à des inondations.» Il souligne en outre que les travaux à peine terminé, point n’était besoin d’être un expert pour noter que le canal s’ensablait.
Bien que du côté de la CUY, on assure aujourd’hui qu’un financement imminent de la Banque africaine de développement (BAD) va résoudre définitivement ce problème, il est difficile pour lui de passer sous silence ce qu’il considère comme le plus gros scandale immobilier de la capitale : l’immeuble ministériel n°1, que les populations ont rebaptisé «l’immeuble de la mort». Le gros œuvre avait été achevé, mais le chantier fut abandonné. Personne n’a été inquiété. Avant sa sécurisation, l’endroit était devenu le repaire des brigands qui semaient la terreur au centre-ville.
Un autre aspect de la gestion de la capitale qui heurte aujourd’hui encore la sensibilité du patriarche : les conditions dans lesquelles l’éclatement de la ville en plusieurs communes d’arrondissement s’est déroulé. S’il reconnaît que l’initiative était louable, il n’en demeure pas moins que « du jour au lendemain, on a connu le démantèlement du seul outil encore valable de la CUY». Il affirme à ce sujet que le parc d’engins de travaux publics de la Communauté fut dispersé. En moins de deux semaines niveleuses, tracteurs, chargeurs, compacteurs et camions benne furent affectés aux mairies d’arrondissement. Sans contrôle. Au grand dam de Patrice Etoundi Onambele, qui a ainsi vu dépérir «la force de frappe de la Communauté, son outil de travail pour l’entretien des routes non-bitumées».
La solution pour que Yaoundé retrouve un cachet certain, soutient celui qui continue de mener une réflexion permanente sur l’embellissement de sa ville, c’est de détruire tous ces bâtiments et constructions anarchiques, voire des quartiers entiers qui l’enlaidissent. A défaut de créer une nouvelle. Mais ça, c’est une autre histoire.
Constant Raphaël Sabang
Transport Urbain
Quatre heures sans « le bus » à Yaoundé
Les employés de la compagnie de transport urbain ont observé une grève
Les usagers du bus étaient contents hier, 2 novembre 2009, lorsque les véhicules bleus floqués de l’insigne « le bus » ont refait leur apparition au différents point de ramassage de la ville de Yaoundé. Depuis le matin, ces usagers ont attendu ces voitures aux arrêts habituels, sans trop bien comprendre pourquoi ils mettaient autant de temps à apparaître. C’est par les diverses radios de la capitale que plusieurs d’entre eux ont été informés que les agents de cette compagnie de transport urbain étaient en grève depuis 7 h. plusieurs personnes ont accueilli cette nouvelle avec amertume, au regard du temps passé à attendre ces voitures.
« ça n’a finalement servi à rien que je me lève tôt aujourd’hui pour arriver en retard au travail. Avec l’absence des bus ce matin, je suis arrivé en retard. Je ne savais pas où me mettre quand je suis arrivé au beau milieu de la réunion de brainstorming que le patron tient chaque lundi. Il y a de quoi porte plainte, c’est un gros risque qu’ils m’ont fait courir », s’indignait patrice Kouanfang, agent dans une entreprise de micro-finance. Il n’est pas le seul à qui ce contretemps a causé quelques difficultés. Philomène Mefire, elle, n’a pas pu accompagner son fils à l’école. Elle qui habite le quartier Emana profite souvent de ce que le bus passe très tôt pour laisser son enfant à l’école avant de continuer elle-même au marché où elle tien un étal de poissons fumés. »j’ai été obligée d’emmener mon fils au marché parce que le bus n’arrivait pas et il était déjà tard. J’ai vu que ça ne servait à rien que je l’emmène à l’école. J’ai dû le trimballer dans la boue et l’inconfort du marché », se plait-elle.
Ce qui s’est passé hier matin à la compagnie de transport urbain « le bus » n’était rien d’autre qu’un mot d’ordre de grève lancé par le personnel de cette entreprise. Selon Pierre Nguetchuessi, l’un des délégués du personnel, cette action avait pour but de revendiquer un ensemble de choses dans l’entreprise, notamment le dialogue social. Il déplore le fait que le directeur interdise les réunions des délégués du personnel, refuse toute discussion avec le personnel. Arrivé ce matin vers 9 h pour inaugurer le nouveau siège de cette compagnie, Gilbert Tsimi Evouna, le délégué du gouvernement, a profité pour discuter avec Pierre Nguetchuessi qui l’a mis au parfum des conditions de travail dans lesquelles ils travaillent ; le délégué du gouvernement a dit avoir pris bonne note d leurs doléances. Il a demandé aux grévistes de retourner au travail pour que les populations de Yaoundé n’aient plus à connaître le problème d’absence de bus. Il a promis aux grévistes qu’il prendra les décisions qui s’imposent pour que leurs conditions de travail s’améliorent ;Gilbert Tsimi Evouna a d’ailleurs annoncé la création prochaine d’une nouvelle compagnie de transport urbain : la société de transport urbain de Yaoundé .
Transport urbain
Du rififi dans le bus
Le divorce est pratiquement consommé avec la communauté urbaine de Yaoundé, qui envisage de créer une autre entreprise.Depuis environ trois ans, les bus bleus ont su trouver leur place dans les habitudes des habitants de Yaoundé et des quartiers périphériques. Même si, au fil du temps, certains usagers commencent à grincer des dents. La climatisation et la musique qui en ont attiré beaucoup, ont disparu, et les passages de ramassage ne sont plus réguliers, du fait de la diminution du parc automobile. Ces quelques éléments de dysfonctionnement sont sans doute ce qui fait dire à Gilbert TSIMI EVOUNA , délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé (CUY), que « quand on constate que les choses ne marchent pas bien, il faut tout faire pour que ça évolue dans le bon sens ».
En réceptionnant les locaux de la direction générale de la société de transport urbain de Yaoundé lundi dernier, le délégué du gouvernement a donné le ton de ce qui semble être une scission avec la transnational Industries Cameroon le bus (TIC Le Bus). Car jusqu’ici, la CUY siégeait dans le Conseil d’administration de cette entreprise. « A une époque donnée, le Cameroun s’est retiré de Air Afrique, et la CAMAIR a vu le jour. C’est ce qui va arriver avec le transport urbain » a affirmé Tsimi Evouna, joint hier par CT. Et selon le délégué du gouvernement, la mésentente viendrait de ce que TIC Le Bus ne remplit pas bien sa partie du contrat. « Plus de 50% des bus sont immobilisés, alors que les habitants de Yaoundé doivent se déplacer avec aisance et à moindre coût », souligne-t-il. La CUY a d’ores et déjà pris les dispositions pour la mise en place d’une autre compagnie de transport. Ce que le délégué du gouvernement désigne comme la Société de Transport Urbain de Yaoundé, dispose déjà des locaux et les points de ramassage sont déjà matérialisés dans la capitale. Même si le concessionnaire qui devra s’occuper d’approvisionner le parc automobile n’est pas encore connu. Les négociations étant en cours.
Les bâtiments de cette société étant dans l’enceinte même de la TIC Le Bus, il est légitime de se poser des questions quand à l’avenir des employés de Le Bus, en grève lundi dernier pour mauvais traitement. « il ne faut pas mélanger les choses. Nous ne savons pas comment ces personnes ont été recrutées. On ne peut donc pas décider de tous les garder. Le moment venu, leur situation sera étudiée en fonction des besoins du concessionnaire retenu » a déclaré Gilbert Tsimi Evouna. Pou le délégué, il ne sera pas question d’avoir pitié des gens s’il faut que la nouvelle entreprise marche bien
YASSA
Le Directeur général de l’ARSEL au terme de sa visite à la thermique de Yassa.
Jeudi dernier 05 novembre 2009, le directeur général de l’agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL), Pierre Ndounga Hell et cinq de ses collaborateurs, ont effectué une visite de travail à la central thermique de Yassa – Dibamba à Douala, pour en évaluer et apprécier l’évolution des travaux de construction, dans la banlieue de la capital économique. Selon des techniciens chargés des travaux la construction de la centrale thermique de yassa – Dibamba est « pratiquement terminée ». L’ouvrage a été réalisé avec l’expertise de la société Kribi Power Developpement Company (KPDC), avec le concours de dix sept entreprises Camerounaises qui ont également participé, à divers nivaux. Au concours de la visite de jeudi, les responsables de l’ARSEL ont assuré qu’ils ont constaté, »dans les faits », la mise en place effective de huit groupes électrogènes qui vont renforcer l’alimentation du réseau électrique. La salle de contrôle, la salle de machines, la zone radiateur et la salle de contrôle ont également été visitées. D’une puissance de 86 mégawatt, la centrale thermique de Yassa est l’ouvrage qui va permettre de « résoudre les problèmes de délestages qui sont enregistrés dans la ville de Douala », a rassuré le DG d’ARSEL. Dotée de deux réservoirs de fuel lourd, d’un réservoir de gasoil et d’un réservoir des eaux usagées traitées, la centrale de Yassa peut garantir une autonomie de deux semaines à la ville Poumon économique du Cameroun. L’ouvrage est construit sur un site d’environ 7,5 ha. Selon les termes de contrat de fourniture, l’électricité produite par cette centrale appartenant à KPDC, sera vendu à la société de distribution d’énergie électrique au Cameroun, Aes-SONEL. Cependant, la KDPC doit attendre l’approbation du gouvernement. Une phase qui sera plutôt « protocolaire », a déclaré le Dg d’ARSEL. Le sous –directeur de la communication de Aes SONEL, Alew Siewe, a néanmoins rassuré que l’inauguration de cet ouvrage est prévue d’ici la fin de cette année 2009.Les techniciens de KDPC ont affirmé qu’il ne reste plus que l’aménagement. Le coût des travaux de la centrale thermique. De Yassa est évalué à 62,8 milliards de franc Cfa. Cinq banques camerounaise on accordé 39,4 milliards de crédit pour le financement du projet.
YINGUI
Ressources humaines
KONG SALEO, chargé de mission à la Primatur ;
Erik ESSOUSSE, DGA ELECAM
YOKADOUMA
Cahim caha sur la route,le car Saviem qui roule vers yokadouma avale les kilomètres qui le séparent de la ville. on aperçois quelques maisons en terre battue crépies qui défile au fur et à mesure que le véhicule avance sur ce qui tient lieu de route. Abon port, on se rend conte que yokadouma, qui est à la fois un arrondissement et le chef lieu du département de la Boumba et ngoko, est une vielle ville de . Malgré les gros engins qui y circulent jour et nuit.
En effet, étendue sur 85.086 km2, yokadouma set peuple de quelques groupes ethniques. Les Mpiémo et les Bidjouki, qui s’expriment dans la langue mpiémo, les kounab Mbembé et les Mpon-mpomg , qui parlent chacun une langue éponyme. Sans oublier les pygmées Baka, qui font désormais partie intégrante de la société. La commune n’a pas de chiffres actuels pour la population du fait que le dernier recensement n’a pas encor livré ses résultats. L’arrondissement de yokadouma est entouré au nord par Gary Gombo, à l’est par Salapoumbé, à l’ouest par lomié et au sud par la république centrafricaine. Les principales rivières que sont la boumba et la bangué ne fournissent pas à la vile des fruits de leurs entrailles.
Les sources de revenus de yokadouma proviennent redevance forestière qui ne sont pourtant pas régulières. Actuellement, l’extraction du diamant est devenue une priorité de la commune qui compte cette fois ci bien utiliser les revenus. L’ancien Maire de la ville, M. Paulin Abono , est actuellement en prison pour la gestion des fonds de la municipalité. La chasse, qui est pratiqué par des braconniers et les populations, fournis des antilopes, des biches, des lièvres, des hérissons, entre autres. L’agriculture produit des bannes plantains et le manioc, qui est généralement transformé en couscous, le plat de base local.
A Yokadouma , les comités de développement existent et sont le reflet des villages,même s’ils disparaissent avec les hommes qui les créent et les circonstance qui leurs donnes la vie. Le moyen de transport interurbain reste la moto. Cependant, pour se rendre dans les régions environnantes, des << opep>> sont disponibles ; le système éducatif de Yokadouma se compose de cinq écoles publiques et de deux écoles privées confessionnelle. Trois écoles maternelles Publiques et confessionnelle. Le lycée classique, le lycée et le collège bilingue complètent la carte scolaire de Yokadouma. En tant que chef lieu de département, Yokadouma acceuille les démembrements de tous les ministères et de quelques sociétés d’Etat. Des sites touristiques font également la fierté de Yokadouma. Ce sont les aires protégées de boubabek et de Lobéké, les huttes des pygmées baka et parc de Libongo. Le métissage culturel de Yokadouma installe paisiblement autour d’une table les communautés bamiléké, ewondo, malienne. Quelques dizaines d’<
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