Bafoussam 19


"Intronisé" Patriache des Mvog-Ada sans les Mvog-Ada



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"Intronisé" Patriache des Mvog-Ada sans les Mvog-Ada

C’était le 22 Août 2009 dans la rue. En présence des Mvélé et des allogènes commis à cet effet.

Le rideau est tombé samedi dernier sur les cérémonies marquant le premier anniversaire du décès de Fouda Otto Valère, patriarche des Mvog-Ada (FMA). Dans la foulée de cet événement impopulaire qu’exhalait une forte odeur d’usurpation, l’ancien ministre d’Etat, Charles Etoundi, s’est fait « introniser » patriarche des Mvog-Ada. En cette occasion, il a reçu des mains d’un notable venu d’une bourgade située aux tréfonds de l’arrondissement d’Akono, département de la Mefou et Akono, une canne et chasse mouche, attributs symbolisant généralement l’autorité traditionnelle.



Boycott général

En dépit des fastes déployés par des organisateurs de ce hold up pour lui donner quelques solennités, l’événement n’a pas tenula promesse desfleurs. A la surprise générale, aucun fils Mvog-Ada n’a pris part à cette fête, encore moins les têtes de proue de cette communauté autochtone de la capitale à l’instar des ministres Mbarga Mboa Philipe se Zang Nguélé, le président Atangan Ignace, la famille Fouda André ou Omgba Zing, François Xavier Eloundou, etc. ayant été mis au courant du coup de force qu’entendait opérer Charles Etoundi, l’Archevêque de Yaouné, Mgr Tonye Mbakot a renoncé à présider la messe pontifiale prévue à cet effet. Même les trois évêques qui devaient l’assister n’y ont pas pris part. Il s’agissait de Mgr Jean Mbarga, évêque d’Ebolowa, Mgr Joseph Owono Mimboé, évêque d’Obala et Mgr Jean Marie Benoît Balla, évêque de Bafia. Il n’en était pas moins du Curé de la paroisse Saint Joseph de Mvog-Ada. A tel enseigne que les organisateurs totalement désemparés n’ont eu recours qu’aux mécréants pour faire une messe prévue à 10 heures mais qui n’a commencé qu’à 11 h 30.

Dans une correspondance datée du 21 août 2009, et adressée à l’ex ministre d’Etat, l’Abbé Albert Ottou Owona ne fait pas dans la grande famille Mvog-Ada à l’occasion des funérailles du patriarche Valère Otto, je viens par la présente vous signifier le désistement de mon seigneur l’Archêque de Yaoundé à venir présider la messe prévue demain, samedi 22 août 2009 à 10 heures.

Désertion

Plus grave encore a été l’absence des prélats, originaires de Mvog-Ada tels que l’Abbé Jean Claude Ekobena, par ailleurs Vicaires général de Yaoundé et l’Abbé Mani, Curé d’Ahala. En outre aucun ministre ou ancien ministre du Mfoundi n’y était présent. Toutefois, le gros des troupes présents au lieu descérémonies étaient constitués de Mvélé, la belle famille d’Etoundi, et des allogènes du quartier.

Pour tout dire, la protestation était générale. Tout se passe comme si les Mvog-Ada s’étaient donné un mot d’ordre de bycott générale, nous confie un natif du terroir. Sans fioriture, il poursuit : «cette intronisation de Charles Etoundi ressemble à un rite de sorcellerie. Elle se fait dans la rue parce que l’intéressé n’a pas de domicile fixe ».

De toute évidence, il se susurre que dans les prochains jours, compte tenu de l’illégitimité de Charles Etoundi, il est probable, selon leur tradition, que les Mvog-Ada se réunissent pour désigner leur véritable chef de famille.



L’inauguration de la route Ngaoundéré-Touboro-Moundou (NTM) a eu lieu dimanche 17 juin 2007 à la frontière du Tchad et du Cameroun.

Ngaoundéré –Touboro-Moundou : 390 km de bitume offerts par l’Union Européenne

Cela ne fait plus aucun doute : Jacques Sébastien Mbous, ancien sous-préfet de l’arrondissement de Kribi et actuel président de la Fédération camerounaise d’athlétisme, le magistrat Théodore Augustin Mbenoun de la Chambre des comptes, ainsi que sept autres personnes, sont actuellement indésirables dans la grande famille des Log Baning. Ils ont été exclus par le Conseil des sages qui s’est réuni le 19 août dernier à Douala.



Comment Ambassa Zand s’est mis dans le pétrin

Le village Minfoumbé est situé à environ 60 km de Ntui, le chef lieu du département de Mbam et Kim. Il faut transiter par le village Essandja, sur la nationale n°15, à mi-chemin entre Ntui et Yoko. Après cela, on s’engage à gauche sur une ancienne piste forestière, ouverte par la société Miguel Khoury, et aujourd’hui complètement embroussaillée. En véhicule 4x4, il faut donc affronter les hautes herbes et de robustes arbustes qui se dressent désormais sur ce chemin de 12 km pour atteindre Minfounbé. Il s’agit d’un village d’agriculteurs fondé à la fin des années 70 par feu Mgr Athanase Bala. Et depuis, vivent à Minfoumbé près de 450 familles, pour une population totale de près de 3000 âmes dont la plupart est originaire du département voisin, la Lékié. Il forment ainsi ce que les responsables religieux du diocèse de Bafia appellent la "Communauté Saint Bernard"



Relier le Mbam et Kim et la Haute Sanaga

L’étape du tronçon Carrefour Megang-Mbatoua était également déterminante. La délégation conduite par la marie de Yoko l’a parcourue le 4 avril 2009. Ici, l’on retrouve également des citoyens camerounais dont certains n’ont jamais vu un vélo. Plus de la moitié du voyage est pénible. Mais les paysage est également beau, avec un sol propice à l’agriculture. Beaucoup de villages sur ce tronçon ont malheureusement disparu à cause de l’enclavement. Mbatoua par exemple qui en 1975 comptait près d’un millier d’habitants, n’en a plus aujourd’hui qu’une trentaine. La plupart sont des vieillards de plus de 75 ans. Les quelques jeunes qui résistent à cette vie en millier rural se livrent après leurs travaux champêtres à la consommation du « Haa » et du « Harki » encore appelé « Odontol », deux alcools traditionnellement distillés. « Vous remarquerez que de Yoko à Nanga Eboko, avec l’obstacle du fleuve Sanaga, il n’ya que 110 km environ. Nous avons l’intention de relier les deux départements. Avec le passage de cette route, la vie et le développement vont reprendre ici. Mais sans route, rien n’est possible », explique le délégué départemental des travaux publics du Mbam et Kim.



UN AUTRE HOMME DE MAIN DE REMY ZE MEKA

Après Christophe Foè Ndi, Luc Emane et Albert Mva, Samson Ateba Nteme, maître d’hôtel au palais d’Etoudi est-il le dernier maillon du réseau à être démasqué ?

C’est Didier Ondoa, actuel maitre d’Endom, qui introduit Samnon Ateba Nteme dans l’entourage présidentiel, il y a quelques années. A l’époque, ce neuveu de feu Jeanne Irène Biya était encore le tout puissant et inamovible maître d’hôtel du président de la république.

Il est Esssakom comme Samson ateba Nteme, mais neuveu des MBida- Abani d’Endom. Grace egalement a lui, Samson Ateba Nteme va bénéficier d’un stage de formation en hôtellerie au Maroc. Malheureusement, après la mort de feu Jeanne Irène Biya, Didier Ondoa, poursuivi par une sombre affaire au centre de laquelle Damase Omgba avait été soupçonné de tirer les ficelles, va quitter le palais d’Etoudi en y laissant son cousin Essakom, Samson Ateba Nteme. Pour la petite histoire, les Essakom sont pratiquement les voisins de village des Mbida-ambani à Endom. Entre temps,Samson Ateba Nteme se lie d’amitié à Remi Ze Maka, un Fon mais petit-fils des Mbida-ambani d’Endom, tout comme l’était aussi feu Albert Mva. Uant Remi ze Meka, soutenu par Chantal Biya et Mme Aïssatou ets nommé Secrétaire d’Etat à la défense (une nomination qui arrive alors que ``Bad Boy’’ était empêtré dans une sombre affaire d’argent à Limbé), Samson Ateba Nteme devient l’un des éléments-clés du système d’encerclement qu’il met en place pour mieux contrôler le président de la République. Avec les Foé Ndi, Jean-stéphane Biatcha, Albert Mva et autres Luc Ename, rien dans l’entourage du chef de l’état n’échappe plus quelques années à Remy Ze Meka, entre temps devenu Mindef. Les rapports entre `Bad Boy’ et le maître d’hôtel du président deviennent si solides que cela commence à susciter des interrogations du genre : comment un Essakom peut-il aissi se lier à et Fon au point où pour obtenir les faveurs de Rey Ze Meka, les plus malins entreprennent astucieusement de passer par le maître d’hôtel du président de la république ? C’est Samson Ateba Nteme qui s’occupe pratiquement des affaires importants du Mindef. C’est lui qui gère son agenda privé. En somme ils font pratiquement tout ensemble Samson Ateba Nteme est donc le bras doit de Rey Ze meka.la preuve ? là où le lieutenant Atebate et le commissaire de police Jean –Jacques Monevondo chef secteur Dst du centre, 2 beaux frères de Remy Ze Meka, éprouve les pires difficultés pour obtenir quelques faveurs du Mindef, le seul clin d’œil de Samson Ateba Nteme pour chatouiller la générosité du `pingre Bad Boy ‘. C’est donc ce Samson ateba Nteme qui est actuellement au centre de cette affaire de numéros de téléphone du couple présidentiel divulgués.

De la construction de la route bitumée Eseka-Lolodorf 55km

De la construction de la route Edéa-Kribi

De l’axe Yaoundé-Kribi dont le tronçon Yaoundé Olama est pratiquement achevé tandis que le tronçon Yaoundé Kribi a déjà fait l’objet d’études et les recherches des financements sont en cours

Des axes routiers du réseau sud notamment Akono-Mbango (100,47 km), Lolodorf-Bipindi (45 km), Bipindi-Bandevouri (20 km), Bandevouri-Kribi (45km)

Les députés de l’Océan : BOTOULI BIANG

Paulette, OYONO Martin, BILOA Zitha TSILA, MBONGA Mauger

Les maires de l’Océan nord : ABESSOLO née BILOA NGAMEKA (Mvengue), BILONG Elias (Bipindi)

Les présidents des sections RDPC, OFRDPC et OJRDPC Océan nord : MBALLA Félicien René, ONDOA ONANA Marie Thérèse, NGOUN Etienne

Les chefs traditionnels : EBANDA Dagobert, OWONA René, SILLA Jean Claude,

Pour les élites de l’Océan nord : SCHOUAME Elisabeth, ABESSOLO Justin Joël, NOUANGA Philippe, NGALLI NGOUAN Pierre Jacques, Pr BOKALLY Victor Emmanuel, SHE ETOUNDI Joseph Guy, NDONGO Charles, MVELE Evariste Noël, Dr SANZHIE BOKALLY Jean Jacques, MASSAGA Paul Bernard, Dr NGUIMA MAWOUNG Godefroid, MELOM Patrice, SHOUAME Alexandre Magloire, NZIE Jean, TCHAGADICK NJILA Yves, NDONGO Charles Alain, MEKONGO ABEGA Félix, BINZOULI François, NDTOUNGOU MPILLE Martin, BOKALLY Pierre Jules, NLOUTSIRI Jean Jacques, MELOM Patrice Barthélémy, SHE ETOUNDI Guy, OWONA OWONA Albert, MAMIA Frédéric, AMBASSA Thaddée, NDEH Denise Nadine, BIKORO OBA François, Dr ELONO ESSONO, Dr OSSIMA Gilles, NNOMO Clément, LOULE Jean Pierre, MANGA Frédéric Aimé, MANG Thomas, MANG SAMBA Charles, OWONA BASSE Francis, OWONA Edoua, GUEYE Née MANZOULI Yvonne, BILOUER Rachel, NGOUE ESSOMBA Bernard, Dr OSSIMA Gilles, Dr NDA’A MEFO’O Jean Pierre, MBALLA Grégoire, Dr MBA Alphonse, MBALLA Marie, BIDJO Irène, MINYA ONAH Thérèse.

Pour couper la marche à pied

Plus de soixante ans déjà que le train des Etenga roule et roule. C’est un aïeul que les populations qu’il a vu naître adorent autant qu’ils le respectent. Il fait intimement partie de leur vie : il a bâti la plupart de leurs rêves d’enfant ; il a transporté autant de jeunes mariés et de couples d’amoureux que des cercueils et des cortèges funèbres. Entre les billes de bois venant d’Akonolinga et charriés par le Nyong dont il était lourdement chargé, quel garçon du coin pour vu qu’il fut téméraire ne s’est pas glissé pour se rendre à la fête dans le village d’à côté ? Que de paysans pour aller au champ, l’ont emprunté ! Car pour tous ces gens, la chance, c’est le fait que leur Ngon ETenga s’arrêtaient s’arrête encore à un simple signe de la main. Ses gares sont ainsi aussi nombreuses que les cours des villages qui bordent le rail. Alors, si vous voulez rester en bons termes avec les gens d’ici, ne touchez jamais à cette locomotive ni à son unique wagon.

Avec le temps qui a passé et les amours qui se sont noués entre les populations d’ici et leur Ngon Etenga, le bout de chemin de fer Mbalmayo-Otélé est devenu au sein de l’administration de CAMRAIL, une entité tout à fait à part. D’ailleurs, dans la ville de Mbalmayo même de nombreux habitants ignorent qu’il y a une gare, sur la rive droite du Nyong, où le train continue d’arriver, depuis des dizaines et des dizaines d’années.

Ensuite, les clients mêmes de Ngon ETenga se sont installés dans toutes sortes d’habitudes, dont certaines leur ont donné l’illusion que ce train était leur propriété exclusive qu’il roulait pour les aider à couper la marche à pied (atsig meko) et qu’ils n’avaient rien à débourser en guise de frais de transport.

Ngan-ha au pays des merveilles

Y aller


A partir de Ngaoundéré : cars de transport publics

Etat de la route : voie bitumée. Mais il existe aussi une route en terre

Longueur du trajet : 80km ou 60 km, selon la voie empruntée

Coût du transport :

Par car, 1500 3000 Fcfa

Structures d’hébergement : Ngan-ha ne dispose d’aucune infrastructure d’accueil.

Repères

Département de la Vina



Arrondissement de Ngan-ha

Actuel Sous-préfet : Djopong Benoît

Superficie de l’arrondissement : 2625 km2

Démographie : 40 000 habitants, selon l’autorité administrativess et municpales

Principales ethnies : Dii, Mboum, Peul et allogènes.

L’arrondissement de Ngan-ha fait partie des unités administratives créées en avril 2007 par le Chef de l’Etat. De par ses ressources naturelles, ses terres fertiles pour l’agriculture, son climat et sa végétation propices à l’élevage, Ngan-ha est le grenier et la mamelle nourricière de la ville de Nagoundéré. Jadis village, anonyme et perdu dans la Vina, cette bourgade a amorcé samétamorphose : des villas et infrastructures publiques sortent de terre comme les champignons. A cela, s’ajoutent ces merveilles de la nature, représentée par plusieurs sites touristiques, dont les chutes de Telo et de Marae et les grottes de Raw, que l’on visite en traversant un paysage féerique et pittoresque. S’appuyant sur ces richesses, Ngan-ha s’affirme peu à peu comme étant une localité de valeur.


A quoi renvoi le titre de « Belaka » dans la communauté Mboum ?

« Belaka » veut dire, en langue Mboum, chef supérieur Mboum. C'est-à-dire: celui qui est au-dessus de toute la communauté. C'est l'appellation qui m'a été attribuée lors de mon intronisation. C'est ainsi qu'on désigne le roi dans notre communauté. Selon la classification de l'administration, je suis chef de troisième degré. Cela fait douze ans que je préside aux des.tinées de la chefferie supérieure des Mboum. Je suis là depuis le 7 septembre 1997.

L’expression de chef supérieur est consacrée est consacrée aux chefs de 1er degré. Mais vous, vous soit laissé au troisième degré et chef supérieur aussi… ce titre n’est-il pas usurpé ?

Cela m'étonne aussi. Je vais vous raconter une anecdote sur mon père qui, à l'époque coloniale, était déjà Belaka, donc chef supérieur des Mboum. Il touchait 42 000 francs par mois, en 1953. Et c'est lui qui a intronisé tous les chefs de troisième des villages environnants de la localité devenue aujourd'hui arrondissement. Et Ngan-ha a toujours été comme chef-lieu de canton. Et c’est mon père qui coiffait tout cela et recevait les impôts à l’époque. C’est toujours lui qui avait donné asile aux différentes communautés qui se sont installées dans les villages périphériques de Ngan-ha. Et aujourd’hui, tous les chefs de ces villages sont de troisième degré. Et le Belaka que je suis est resté au même niveau qu’eux. Et l’on ne donne plus rien au chef. Il n’est pas normal que Ngan-ha soit un canton, et que son chef soit laissé au troisième degré. Mon statut social, donc celui de Belaka, doit être revenu et valorisé.



La bande à discorde

Les premières échauffourées éclatent en mai 1999. on prépare la célébration de la fête de l'unité cette année-là. Mais, l'unité est loin d'être scellée entre Baligharn et Awing, deux villages qui sont pourtant obligés de partager les mêmes frontières.

Une sortie qui s'achève avec la mort de quatre personnes, dont un prince de la chefferie Baligham. Il a été brûlé vif par des assaillants. Tout comme 69 cases ont été incendiées. Les dégâts sont partagés. On a du mal à comprendre les raisons de ce soulèvement. A l'époque, une première commission est mise sur pied et présidée par le préfet de la Mezam. Elle a pour tâche de régler ce conflit. Trois à quatre séances de tra­vail sont organisées, avec pour objectif de déterminer le propriétaire d'un terrain d'environ 2500 m2, situé au quartier Gahyeba, entre les rivières Kucti (proche de Awing) et Nkwanmifi (dans la périphérie de Baligham). Les protagonistes ne s'entendent pas. Les Baligham pensent que cet espace leur revient. Pour soutenir leur thèse, ils brandissent un document signé de l'époque coloniale. Ce document porte la griffe de M. Ripert (chef de la circonscription de Dschang) et Hawkesworth (adjoint du district de Bamenda). On y retrouve également la signature de M. Dou (adjoint au chef de la circonscription de Dschang et par- ailleurs chef de la sous-division à Foumban. Le document qui date de 1926, montre les levées topographiques et les limites.

En face, les Awing ne sont pas convaincus. Ils sor­tent à leur tour un document cadre intitulé Ngemba Mojamow area, signé le 16 avril 1926, pour dire que Baligham n'existait pas à l'époque. Et que ce sont eux qui, par pitié, ont permis aux Baligham de s'installer sur leur terre. Entre vérités et contre-vérités, l'admi­nistration actuelle se perd dans les dédales des textes coloniaux. Qui a finalement raison ? Difficile d'y apporter une réponse. En 2006, un second conflit entre les deux villages provoque la constitution d'une seconde commission. On croit que tout va s'arranger,

surtout que les morts continuent à tomber. La com­mission nouvellement créée décide d'effectuer une descente sur le terrain. Chaque village doit contribuer à hauteur de 125.000 FCFA. Un peu moins que la pre­mière fois. 250.000 francs. Pourquoi ces commissions tardent-elles à rendre leur copie? Le Fon de Awing pense qu'elle est confrontée à un seul aléa: "La véri­table cause c'est l'affectation régulière des autorités administratives. Quand un sous-préfet arrive nouvel­lement et veut s'enquérir les mouvements dans la pré­fectorale font qu'il abandonne notre dossier pour son successeur. Et c'est comme cela tout le temps. Le pre­mier forme une commission qui est différente de celle mise sur pied par le second, et la chaîne recommence. Chacun d'entre eux forme des commissions qu'il faut revoir ", soutient S.M Foro n.

Au fil des jours, et à écouter les individus d'un camp comme de l'autre, l'administration est accusée d'entretenir le flou. Elle qui ne veut pas prendre une décision idoine pour éviter des sorties du genre de la semaine dernière. L'administration publique de son côté ne se reproche de rien. " Je ne peux pas caution­ner le fait des lenteurs. Vous savez que dans ce genre de conflit récurrent, je ne peux pas penser à une len­

teur administrative. Je pense plutôt à la mauvaise foi. Parce que, je ne peux pas imaginer deux chefferies tra­ditionnelles vieilles de longues dates ne puissent pas s'accorder. La lenteur administrative est justifiée par le fait que, chacune des parties, exhibent des argu­ments contradictoires. Bien que invoquant la même référence de plan cadastral colonial", soutient le pré­fet de la Mezam, Bertrand Mache. Ce dernier en a même contre certaines personnes : " Il Y a aussi une forte dose d'intoxication entretenue par des ~lites tapies dans l'ombre, qui compliquent la situation. Je dois dire que j'ai été surpris de constater qu'entre dêUX chefs traditionnels voisins, il n'y avait même pas de contact, ne serait-ce qu'informel. Cela ne m'a pas surpris cette fois-ci. J'ai eu l'occasion de descendre sur les lieux lors d'une tournée de prise de contact, pour me rendre compte du niveau d'intolérance que des gens peuvent se vouer. Alors qu'il est établi qu'il y a des mariages intercommunautaires dans cette zone ".

Quelles sont les solutions envisageables ? Le patron de la Mezam en propose deux: " La première ,'oudrait que les deux chefs traditionnels puissent se retrouver, aller sur le terrain pour s'entendre sur une ligne de démarcation à proposer à l'administration pour une mise en application immédiate. Les deux n'ont pas accepté cette proposition. La deuxième consistait pour eux de me fournir ce qu'ils considèrent comme étant leurs cartes. Là, je me ferai le devoir, avec mes services techniques, de retrouver sur la base des références la carte coloniale, de manière à envoyer des géomètres sur les lieux pour la démarcation. Je leur ai dit que j'espère qu'en acceptant sans pression cette seconde voie, demain l'autorité administrative ne sera pas taxée de tous les noms, parce que l'une des parties n'aura pas trouvé son compte ", a conclut Bertrand Mache. TI revient aux principaux protagonistes de jouer la carte de l'apaisement.


Le nouvel an Toupouri célébré avec faste

A l’occasion de la fête du coq » 2009, le Lamido Ayang Luc a exhorté les jeunes à tourner le dos à l’alcoolisme, au vol et à la consommation des stupéfiants.

Le temps a suspendu son vol en cette fin de matinée du samedi 17 octobre sur la localité de Doukoula. village toupouri. Chef-lieu de l’arrondissement de Kar-Hay, département du Mayo-Danay. En ce jour du sacrifice du coq, le silence règne sur cette contrée, Tout le monde converge chez le grand sacrificateur, le chef spirituel de la zone pour le sacrifice du coq. Sa Majesté Ayang Luc, le chef de canton (Lamido) a fait le déplacement de Yaoundé pour sacrifier à ce rituel annuel qui consacre la fin d’une année et le début d’une nouvelle. Il a troqué son costume du président du Conseil économique et social contre la grande gandoura traditionnelle pour présider les festivités marquant la « fête du coq) (Feo Kague). A ses côtés, les grands notables au grand complet et les vieux sages de la contrée, Le rituel consiste à passer l'année en revue et faire des projections sur la nouvelle. Occasion idoine pour régler les conflits qui ont émaillé la vie sociale dans la zone et sceller la réconciliation entre les « frères ennemis). Au passage, le chef spirituel et le lami­do relèveront pour le déplorer la pratique de sorcellerie, la consommation excessive d'alcool et des stupéfiants par les jeunes et le vol Avant de passer au rituel proprement dit, ils imploreront le tout-puissant pour gratifier la communauté d'une bonne récolte et d'une bonne pluviométrie et de la préserver la contre les épidémies. Pour joindre l'acte à la parole, le chef spirituel répandra par telle le sang du coq immolé ainsi que le vin sacré (bil-bil) apprêté pour la circonstance. Les mêmes faits et gestes seront repris par tous les chefs de famille dans leurs foyers respectifs. Le grand tambour installé chez le chef résonne au loin.

Le ton est donné. Une nouvelle année a commencé. Les cris et autres signes jubilatoires suspendus depuis un mois sont autorisés. Cette étape terminée, le chef de canton et sa cour rejoignent la résidence ou la bière locale, le « bil-bil » est servie à la communauté. C’est un jour férié en pays toupouri. Les travaux sont suspendus.

Comme en pareille circonstance, la « fête du coq » donne lieu à des réjouissances populaires. C’est le moment privilégié pour le chef de communier avec sa population à travers un véritable bouillon culturel. L’esplanade du lamidat de Doukoula s’est transformée pour la circonstance en une séance de démonstration de danses traditionnelless, notamment la waiwa exécuté par les jeunes filles et garçons. Dans les autres grandes localités toupouri telles que Dzigalao, Touloum, Moulvoudaye, Goundaye, Tchatibali et Golonghini, la fête du coq a donné lieu à diverses manifestations culturelles bien arrosées au « bil-bil ».

L e « zoua-zoua » est en pas-se de devenir le liquide le plus en vue à Maroua. En se livrant à un petit calcul on compte quarante trois point de vente de ce 'liquide inflammable sur la seule avenue de Kakataré. On dirait que sur cette avenue, c'est devant chaque maison qu'on vend du carburant frelaté. Les connaisseurs disent d'ailleurs que ce quartier a la réputation de pratiquer le prix le plus abordable dans la ville, en tout temps. « A toute heure, même tard dans la nuit il y a toujours du carburant dans le secteur», indique un boutiquier du coin. L’Avenue Kakataré illustre l'ampleur de la vente du carburant frelaté dans cette ville coquette. Les revendeurs qui étaient combattus au courant de l'année 2007 sont en train de prendre leur « revanche » sur les autorités municipales, administratives et policières. Ils ont repris du poil de la bête et reviennent force pour s'installer un peu partout. Lors d'une réunion tenue le 22 janvier dernier sur la question, le préfet du Diamaré, Naseri Paul Bea, s'est indigné de la présence des revendeurs de « zoua zoua » devant la préfecture. Dans la ville, aucune place ne leur semble interdite et rien n'arrête leur ardeur. A l'entrée de l'hôpital régional, on ne compte plus le nombre de vendeurs installés de manière ostentatoire. « Il y a même des vendeurs sur l'esplanade de la mairie de Maroua II et I révèle une autorité administrative. Sur l'avenue du Renouveau, c'est pratiquement chaque famille installée en bordure de la rue principale qui vend du carburant frelaté.



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