Bafoussam 19



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> ont y ouvert leurs portes. Et pour se soigner, un hôpital et trois centres de santé offrent leurs services aux populations. Aujourd’hui, la ville dort. Les sociétés forestiers ferment peu à peu leurs portes. La crise financière qui a atteint la filière bois ne laisse personne indifférent. La cherté de la vie se fait de plus en plus ressentir. Les prix des denrées 5% à 10 %.

A l’exception de l’hôtel de ville en cours de finition et de quelques bâtiments administratifs en dur, Yokadouma reste un grand village. Qui a bien besoin de décoller.

Celui qui se rend à Yokadouma doit immédiatement se soumettre à la fatalité de son sort. Tout au long du trajet, il devra cohabiter avec poussière en saison sèche et boue en saison pluvieuse, des pentes glissantes, des flancs de collines abrupts, des mares d’eau, auxquelles il faut ajouter à la forte odeur de gasoil qui flotte en permanence dans le car. La Saviem, relique d’une époque glorieuse de Renault, est l’unique moyen de transport sur la route pour se rendre dans le chef-lieu du département de la Boumba et Ngoko. Il faut dépenser 4 500 FCFA de frais de transport entre Yaoundé et Bertoua et 5 000 FCFA de Bertoua à Yokadouma.

Tout commence à près de 200 mètres du centre-ville de Bertoua. Une route poussiéreuse s’étend à perte de vue. Il faudra également faire avec des dos d’âne, des bourbiers et des nids de poule qui abondent sur le trajet long de près de 300 kilomètres. Selon une habituée de la ligne, « ce sont les gros porteurs qui ont dégradé la route Bertoua-Batouri-Yokadouma ».En effet, en provenant de Yokadouma où plus de dix sociétés forestières se disputent la forêt, les grumiers font la loi sur la route. Quand ils n’effectuent pas de dépassement incontrôlé, ils provoquent d’énormes trous béants sur la route qui devient dangereuse.

Pour compléter le décor, il faut mettre pied à terre au moins deux fois de suite. D’abord à près de 35 kilomètres de Batouri. Une crevasse profonde de 3 mètres et large de 25 mètres s’offre comme une désagréable curiosité pour le voyageur. Tous les passagers sans distinction d’âge et de sexe doivent descendre et marcher sur une distance de 100 mètres avant de rejoindre le car qui doit alors effectuer une traversée risquée.

Les chauffeurs, généralement originaires du Nord-Cameroun, ont également le loisir de prendre des passagers en cours de route. Ces derniers, voyageant débout, dans un inconfort douloureux, payent la moitié du prix du ticket.

Sur la terre de latérite et des sillons, le car Saviem s’enfonce tant bien que mal dans la forêt. Cette fois ci, c’est à près de 32 kilomètres de Yokadouma qu’il faut encore mettre pied à terre. La route est glissante et pentue, barrée par une marre d’eau. Le véhicule fait des slaloms. Il doit essayer plus d’une fois le manège pour arriver à sortir du trou. Pour un voyage qui commence à 7 heures du matin à partir de Bertoua, c’est à 18 H 44min qu’il prend fin à Yokadouma. Avec une escale d’une heure à Batouri.

Ressources humaines

Matta Joseph Rolland, Sécretaire d’Etat au Ministere des forets ;

Ndjodom Armand, Attaché au PM

YOKO

ZAMENGOE


Zamengoé, un sanglier dans le raphia.

Déjà, lors du coup d’Etat manque du 6 avril 1984, plusieurs personnes partaient de Yaoundé pour Zamengoé dans l’espoir de trouver protection auprès du contingent des forces armées en poste ici. «Il y avait une base militaire dans le coin, du fait de la construction de la route Yaoundé-Okola par le Génie militaire. C’était un endroit sûr. En plus, c’est ici que les premiers para commandos ont été largués pour écraser le soulèvement», confie l’ancien commissaire de police. Depuis des décennies, un autre détachement de l’armée est présent pour assurer la a sécurité de la station terrienne qui a fait connaître Zamengoe.

Le nom Zamengoe est issu des langues béti. Il est composé de deux mots «zam», le raphia et «ngoé», le porc pris ici au sens du «porc sauvage», c’est-à- dire de sanglier. Zam è ngoé signifie donc littéralement le «raphia du sanglier». Le nom a été attribué à un petit cours d’eau qui coule entre les villages Ngoya et Leboudi, jadis repaire de sangliers. Les femelles de ces animaux avaient pris l’habitude de mettre bas entre les raphias, à proximité de la rivière. Il existe par ailleurs, ici, une espèce fougère en voie de disparition qui porte également le nom de «zam è ngoé».

Il a fallu trouver un nom à ce lieu après que les Américains ont effectué des tests, entre 1972 et 1 974, dans le cadre du projet de construction d’une station terrienne de ce qui était alors Intelcam. Les autochtones interrogés déclarèrent alors que la rivière qui circule à l’endroit s’appelle «Zam è ngoé», dont la transcription a donné Zamengoé. Ce nom a été choisi pour désigner la zone d’implantation de, la station terrienne. La renommée de cette dernière a fait que l’appellation Zamengoé soit aujourd’hui plus connue. Zamengoé n’est en


effet pas un village au sens administratif du terme. C’est une zone comprise entre les villages Ngoya et Leboudi, qui dépendent de l’arrondissement d’Okola (département de la Lékié, province du Centre). La grande majorité des autochtones appartiennent à l’ethnie éton.

Le chef de groupement, Jean Nkolo Ewodo, affirme que «le mouvement des populations a toujours été très timide ». A coté des autochtones, plusieurs


personnes se sont installées dans le campement militaire et qui y sont restées après son démantèlement. Avec l’extension de Yaoundé, Zamengoé abrite aujourd’hui des ressortissants d’autres ethnies du Cameroun (bassa, mbo, bamoun). «La recherche de survie entraînait des regroupements autour du chef. Les personnes en quête de sécurité et de nourriture venaient vers le chef, qui les accueillait et les aidait. Peut-être à cause de son enfance difficile, puisqu’il a été orphelin à 4 mois. On a grandi avec des gens qu’on prenait pour nos frères. Beaucoup sont restés. Ils sont considérés comme des membres de la famille et, partant, comme des locaux», révèle Jean Nkolo Ewodo. L’activité principale de ces populations est l’agriculture des zones forestières (manioc, banane plantain, pistache, safou, mangue...). Tous les jours, des véhicules chargés de produits vivriers et venants de Zamengoé se dirigent vers la capitale pour alimenter les marchés de Mokolo, Melen et Mfoundi. «Nous envisageons la création d’un marché périodique; nous en avons déjà discuté avec le maire et cherchons actuellement un espace pour cela. Au lieu de se déplacer pour Yaoundé, les commerçantes vendront leurs produits sur place et ne prendront plus de risques en allant dormir au marché Mokolo. Ce sera le mouvement inverse : les gens partiront de Yaoundé pour ici », indique jean Nkolo Ewodo. Un autre projet visant à attirer des populations est en cours d’exécution. Un promoteur immobilier, estimant que Zamengoé était propice pour le développement de cette activité, a pris la construction de plusieurs logements semblables aux maisons individuelles de la société immobilière lu Cameroun (Sic). Quelques hectares terrain lui ont été dés pour cela, et an Nkolo Ewodo se que «l’arrivée
des familles va contribuer à l’évolution du coin et permettre à la communauté d’avancer sur divers plans». On regrettera néanmoins que le projet évolue timidement, à cause d’un problème immatriculation du terrain.

Ce n’est cependant le premier projet d’envergure que connaît Zamengoé. Au-delà de la station terrienne et du bitumage route, le pipeline Tchad-Cameroun traverse la localité. La d’œuvre locale a été sollicitée, et des compensations versées pour cause de destruction de plantes ou l’occupation de terrain sur l’emprise de l’oléoduc. Ce q aux populations dédommagées de relever leur niveau de vie. Il était aussi prévu le versement d’une compensation communautaire orientée vers la construction de salles de classes pour le lycée et d’une aire de jeu. Les salles de classes ont été réalisées tandis que le stade, « confié à des mains inexpertes, reste attendue groupement affirme néanmoins avoir reçu récemment la visite du comité de pilotage. Ewodo estime que «les résultats du pipeline sont globalement ni que le développement n’a pas suivi ». A titre d’illustration, il manguier peut nourrir de plusieurs années, alors que l’argent octroyé suite à sa coupe ne permet de vivre que sur une courte période ». Malgré cette déception, l’ancien délégué provincial de la Sûreté nationale pour le Centre reste contenir de la localité : «Nous pelés à nous développer, des écoles, un lycée, des santés construits par l’élite sans fonds publics, des postes agricoles… l’élite est organisée et soudée. Je l’exhorte à rester pour le bien de notre communauté.»


ZINA


ZOETELE

Zoétélé, chef lieu de l’arrondissement du même nom ‘ (département du DJA et LOBO, province du Sud et localité particulièrement hospitalière. Pourtant promise à un bel avenir, Zoétélé s’est malheureusement développée de manière anarchique à partir de son marché central. Aujourd’hui, elle compte environ 15 000 habitants. Ses maux sont ceux de la plupart de nos villes qui et mal maîtrisé leur croissance : quasi absence de système d’assainissement et d’équipement sociaux, développement du phénomène de l’habitat spontané. Le centre ville, faute de gare routière est bondé de motos taxis, de voitures d’occasion, et de porte-tout.il se distingue par l’absence de discipline. Pourtant l’édile actuel et l’équipe à la tête de la municipalité ne manquent pas d’ambitions. Si certaines erreurs du passé ont été corrigées, force est de reconnaître que de nombreux projets d’envergure, initiés par la commune n’ont pu aboutir non seulement faute de moyens, mais aussi à cause des confits de personnes. Dans cette édition, nous vous proposons une visite à travers cette ville, qui, malgré ses multiples atouts, tarde à décoller.

Chiffres

1954 :C’est l’année de création de la ville de zoétélé.

Selon des témoignages concordants, la ville qui n’était autrefois que le village d’Oyono Eyamo, grand chef des fongs que l’on avait surnommé « Zoétéléé (l’élephant debout) à cause de sa grandeur stature et de son charisme a été officiellement érigé en poste administratif par un arrêté signé par le Secrétaire général au Cameroun le 08 juillet 1954. Quatre ans après, en 1958, le poste administratif de zoétélé devient district. Et ce n’est qu’en 1962 que la localité accède à son statut actuel. La population de 15000 habitants. Ce qui n’est pas négligeable. Malheureusement les infrastructures n’ont pas suivi le même rythme de croissance.

Naturellement, l’une de premières raisons de rendre à zoétélé, c’est la musique. Elle y est omniprésente ! Concerts improvisés, bars à orchestres, peintures murales, tout y rappelle la passion de la ville pour les balafons, hier, c’est Richard Band de Zoétélé, groupe de balafonistes, qui faisait la fierté de la ville.



DIVERS

Miss Cameroun 2009

Lucrèce Anne couronnée

La candidate du Centre a remporté son sacre samedi dernier face à quatorze autres nymphes.

BIBLIOGRAPHIE

Ministère du Commerce, Calendrier des marhés périodiques du Cameroun, sans date. Contact 99819874 ;

Barro Njamen, Guide pratique du voyageur, éditions Wala, 2007 ;

Barro Njamen, Le Nord-Cameroun, éditions Wala ;

Suite des commissions de l’Assemblée nationale


Commission de l’Education, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse

Elle examine les questions relatives à l’enseignement du premier et du second degré, à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle des jeunes en vue de leur insertion dans le monde de l’entreprise



Commission des affaires culturelles, sociales et familiales

Elle est chargée d’examiner les questions relatives à la culture, aux arts, à l’information et la communication, à la santé publique, aux loisirs, aux œuvres sociales, à la prévoyance sociale, à la famille, la femme, l’enfant et les personnes âgées



Président :

Mboui Joseph



Membres

Abba Malla Boukar

Abdou Kidantang

Adjibolo Philémon

Bouba André

Dougouf Djonkio

Assame François

genesis Mbucksek

Kalbalssou Daniel


Ketcha Jena

Mboya mbangue Jacob

Ngono Guy Parfait

NJocke Abel Calvin

Nsa Moussa

Nyindi Henriette F. épouse Elouna

Sani Mohamadou

Tchoffo Lucas

Edimo Ndoube Oscar

Nkembeng Edward

Amadou Adji


Présidente :

Ngala Esther Ntala



Membres :

Adama Modi

Aliyoum Fadil

Batikbonak Jean Marie

Boulou Nguizi Joseph

Djibrilla Kaou

Emah Etoundi Vincent de Paul

Ekoue Bienvenue

Essola Etoa Louis Roger


Hamadama Djidjioua

Itoe William Ebeku

Koah Songo Gabriel

Kwei Andrew Mngo

Lyonga née Atangana Céline

Mendoua née Epoupa Rachel Célestine

Nguini effa Marie Rose

Sime Pierre

Nzeussye Alice

Sadjo Daouda



Commission de la production et des échanges

Elle gère les dossiers concernant les activités de l’agriculture, de l’élevage, de l’eau et des forêts, la chasse, la pêche, l’énergie et l’industrie, le tourisme, la recherche scientifique, la consommation et le commerce intérieur et extérieur



Commission des résolutions et des pétitions

Elle examine les propositions de résolutions, des pétitions. Elle s’occupe également de l’activité interne de l’Assemblée nationale, de ‘exploitation et des relations interparlementaires de l’assemblée



Commission des affaires étrangères

Elle est chargée d’examiner les traités, conventions internationales, et toutes les questions relatives à la diplomatie et aux relations internationales.



Président :

Lekene Donfack



Membres :

Adamou Saïdou

Akamba Assembe

Ayah Paul Abine

Danata Paul

Elias Gondi

Enwe Francis

Feutheu Jean Claude

Hamadou Sali

Abeahima Dewa

Ndoumou née Bekono Pauline


Ngah Koumda Jean-Marie

Nkolo Menye Hubert

Owona Martin

Salomon fils de Douvogo

Tsougui Bleue Régine épouse Obama

Paul Nji Tumasang

Peyipahouo Riratou

Badama Paul




Président :

Ibrahim Antoine Désiré



Membres :

Baoro théophile

Botouli née Biang Paulette

Djeume André Parait

Eyebe Lucas

Foinding Calvin

Ibrahim Antoine Désiré

Mbapté Jean Baptiste

Mbanguela Nackoue

Naseli Emmanuel Sako




Ndongo Essomba jean Bernard

Nji Fidelis Muh Ziah

Ramadan Fils de Chetima Oumar

Sassouan Hiri Hiri

Sop Jean Georges

Talatala Louis Blondeau

Wa Mathurin

Youssouf Adoum

Mubun Ntam James

Mintcheu Jean Michel

Mounchipou Yaouba


Président :

Obenofunde Moses



Membres

Ali Adjit

Ateawung Foju Bernard

Amougou Mezang Norbert

Banmi Emmanuel

Dingha


Hammatoukour Bobbo

Mamigue Jean


Mballa Ambassa Laurent

Mebande Brigitte

Melaga Odette

Muyali Boya épouse Meboka

N’nolo Marie Suzanne épouse Onobiono

Ndono Mbanga

Ondigui Thaddeus

Sadjo Koumai

Mohamadou gassimou

Yaya Doumba Marius

Fonso Peter Cho

Banadzem Joseph

Bujung Bede James



A une vingtaine de kilomètres sur l’axe lourd Yaoundé Bafoussam, Nkometou est plus connu pour sa station de péage. Et pourtant, trois kilomètres avant le péage au départ de Yaoundé, le village Nfomakap, devenu malgré lui, la zone industrielle de Nkometou, est la constellation de tous les espoirs et mirages des riverains, qui ont vu depuis 55 ans bientôt, la roche de leur village, emportée vers des destinations inconnues. Au détour de l’imposant domaine de campagne de Martin Medjo, ancien secrétaire d’Etat aux Postes et télécommunications, la piste qui conduit à l’usine est signalée par un panneau de sécurité routière : Attention sortie de camions.

MAROUA

Un Incendie consume Domayo

Les flammes y ont causé de nombreux dégâts samedi dernier

Le boulevard du renouveau de Domayo passe sans doute depuis samedi dernier, une mauvaise passe. Parce que quelques compartiments de ce haut lieu de réjouissances populaires ont connu un incendie. De nombreuses échoppes ont été consumées, du matériel informatique a fondu sous les flammes, des bâtiments attenantes aux bars de Domayo ont volé en fumée. Les dégâts aurait pu être plus lourds si les éléments du corps national des sapeurs pompiers n’avaient pas intervenu dans la célérité.

Sports nautiques

Kumba accueille la course des avirons

La troisième journée du championnat s’est disputée dimanche dernier sur le plan d’eau du lac Baroubi

Les autorités administratives et municipales du département de la Mémé n’ont pas lésiné sur les moyens à l’occasion de cette opportunité qui leur a été offerte par la Fédération camerounaise des sports nautiques d’abriter, pour la première fois, la course des pirogues et d’avirons à Kumba. A l’image d’une cuvette, le lac Barombi est perdu au cœur des merveilles naturelles constituées de rochers dont la hauteur varie sensiblement entre cent et cent cinquante mètres. Des arbres font office de décoration et la verdure suscite bien de l’admiration de la part de tous les curieux. Et l’eau, naturellement propre, n’a rien à envier à celle d’une piscine…

En perspective à cette compétition, le maire de Kumba 1er, Prince Ekalle Mouketé, appuyé par le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Kumba, Victor Nkelle Ngoh, en a profité pour réaménager le chemin qui mène au lac, en lui donnant un aspect encore plus éclatant. Au niveau de la mobilisation, une marrée humaine s’est retrouvée autour du lac Barombi dont l’espace s’est avéré étroit pour contenir toute le monde.

Après avoir communiée avec les esprits de l’eau, les chefs traditionnels vont donner l’oction aux organisateurs de donner le coup d’envoi de la compétition. Tout commence avec les avirons. Ici, on aura remarqué l’absence de la championne du Cameroun, Arlette Elise Nlend, qui n’a pas pu pendre part à cette troisième journée à cause des problèmes de santé. Par contre, l’incontournable Paul Ndoumbè Etia, 27e aux derniers jeux olympiques de Beijing, très attendu et acclamé, est resté égal à lui-même, en supplantant une fois de lus ses adversaires, à l’instar de elon Kotto et Paul Alain Rissong.

Concernant les pirogues, on a dénombré sur la ligne de départ, outre les pirogues d’exhibition, quatre au total à savoir Barombi-Kotoo de la Mémé, Nganda bolo du Wouri, Lac ossa de la Sanaga maritime et Ewodi junior du Nkam, vainqueur de la journée. A cette autre phase de la compétition, l’émotion a été très vive. Car la course des pirogues incarne tout ce qui est traditionnel. Des cris de guerre, des chants de ralliement et des danses, accompagnaient les rameurs dans leurs différentes cadences, question de les pousser à la victoire.



Mobilisation

"C’est un événement que les populations de Kumba attendaient. Et, c’est une grande première qui a été un succès total tant sur le plan organisationnel que de la mobilisation. C’est un succès également sur le plan de la participation. La sécurité n’est pas en reste ; parce que cet événement qui a réuni autant de monde, s’est déroulé sans incident", confirme Magloire Abath Zangwala, préfet du département de la Mémé.

Le délégué départemental des sports s’est aussi dit satisfait de l’événement. "C’est un pari gagné parce qu’à une semaine de l’évènement, tout n’était pas encore au beau fixe. Ensuite, c’est la première fois qu’une telle compétition se déroule à Kumba. Ceci a provoqué beaucoup d’enthousiasme de la part des populations. Je pense, pour ce faire, que le meilleur est à tenir. Le classement ne m’intéresse pas trop. Car, Kumba n’a remporté que le classement qui lui était réservé. Mais seulement, je prie les autorités fédérales, d’organiser une autre journée de course à Kumba…", a déclaré Emmanuel Ngah.

ANGUI MANGAN, à Kumba

SUD OUEST

Ayah Paul Abine victime d’exactions policières

Le député de la Manyu vient de saisir le patron de la police pour se plaindre des abus des éléments de ce corps.



MISS CAMEROUN

Anne Lucrèce Ntep succède à Audrey Amboague

Elle a été élue samedi 16 mai 2009 au cours d’une cérémonie organisée au palais des Congrès de Yaoundé.



Le promoteur du championnat de vacances 2009 du village de Samuel Eto’o fils témoigne sa gratitude au sponsoring de son bienfaiteur.

RDPC-MBAPM ET INOUBOU III

Abogo Nkono et Anong Adibime ennemis jurés

CHARLES METOUCK

Un harangueur des masses

Economie/Entreprise  / Banque : La population de Bamenda en particulier et de la région du Nord-Ouest a désormais l’opportunité de sécuriser son argent dans l’une des meilleures banques en Afrique.

Ecobank à l’assaut du Nord-Ouest



Le magistrat Théodore Mbenoun

LE MAYO-DANAY CELEBRE L’UN DE SES DIGNES FILS

Le Secrétaire d’Etat auprès du MINESEC, Mounouna Foutsou a été chargé de recréer la cohésion au sein d’un département miné par des luttes d’influence



LAC LAGDO

LA PRODUCTION DE POISSON EN BAISSE DE 1/3 EN 25 ANS

DE 1982 à nos jours, elle est passée de 12.000 à 4.000 tonnes à cause de la jacinthe d’eau.

Situé à 50km au sud de la ville de Garoua sur la Bénoué, le lac Lagdo ne présente plus la fierté allure d’antan. La jacinthe d’eau dévore silencieusement le lac, sous le regard impuissant des riverains. "Tous les jours, on voit des herbes sur l’eau et on croit que c’est un fait naturel. Mais aujourd’hui, on nous fait comprendre que c’est la jacinthe d’eau qui, comme on le sait, causes d’énormes dégâts. La production en poisson et autres produits halieutiques a baissé de 12.000 tonnes en 1982 à 4.000 tonnes de nos jours", regrette M. Nassourou, le 2ème adjoint au maire de la commune de Lagdo. Lequel renchérit : "l’envahissement de la jacinthe d’eau s’accompagne d’un ensablement du lac. Ils ya aujourd’hui plus de six mètres de sable dans le lac. Ca qui fait que le lac est menacé de disparition. Et si rien n’est fait à long terme, le barrage hydro-électrique de Lagdo sera sérieusement menacé", avertit-il.

Présent au séminaire-atelier de la lutte contre la jacinthe d’eau ouvert à Douala hier mercredi le 16 septembre2009, M. Nassourou semble compter énormément sur les résolutions et les actions qui seront menées à l’issue de ces assises. Parmi d’autres magistraux municipaux dont les espoirs reposent sur les travaux du séminaire atelier de Douala, on cite une vingtaine de représentants des communes des départements du Wouri, du Nyong, de la Bénoué, du Faro, bref toutes les villes qui côtoient les rivières, fleuves et lacs.

Parmi les dégâts que causent la jacinthe d’eau, il ya l’obstruction des voies navigables, la baisse de l’activité de pêche causant la réduction drastique des ressources halieutiques, les inondations, l’augmentation de la sédimentation ou tout simplement la disparition des cours d’eau, a-t-on appris.

A en croire les experts du ministère des Pêches et des chercheurs d’universités, les fleuves tels que le Nyong, le Wouri, la Sanaga et surtout le lac Tchad, vivent avec une menace de disparition si rien n’est fait à long terme. C’est la raison pour laquelle Pierre Serge Tchounkoué, cadre au Minepat, organisateur de l’atelier de Douala qui prend fin vendredi 18 septembre 2009, soutient qu’à l’issue de ces travaux, on devra "clairement identifier et déterminer l’ampleur de la jacinthe d’eau, identifier les cours d’eau menacés, proposer les formes de luttes et l’adoption des recommandations de stratégie nationale de lutte contre la jacinthe d’eau." Le budget et cette lutte est estimé à 50 millions de francs cfa.


Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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