En décrétant le changement, l'immobilisme s'est mis en marche et je ne sais plus comment l'arrêter



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Extrait de la lettre d'information de l’ESEN nº215 du 13 juin 2014

Un nouveau socle

Juin 2014 

Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche

Le Conseil supérieur des programmes vient de rendre public le projet de nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Il s'organise autour de cinq domaines de formation, dont l'ensemble définit les composantes de la culture commune.

Consulter le projet de socle commun (pdf 84 Ko)





Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », mai 2014

Langues : Les situations complexes avec le GFEN
Mettre en place une situation d'apprentissage n'est pas chose facile, cela soulève de nombreuses interrogations pour l'enseignant. Comment permettre la construction des savoirs et des compétences ? Quelles situations (étapes, phases, consignes, etc.) faut-il penser pour qu'il y ait apprentissage ? Comment faire émerger un questionnement chez les apprenants ? Quel déséquilibre ou quelle rupture créer pour permettre cette construction ? Quels obstacles l'apprenant devra-t-il franchir ? Quel étayage mettre en place ? La construction des savoirs et des compétences peut-elle se faire hors de situations d'apprentissage complexes ? Le Secteur Langues du GFEN propose un week-end de travail les 12 et 13 avril avec comme intervenant Christian Puren.
Le programme
http://www.gfen.asso.fr/fr/les_activites_du_secteur_langues



Extrait de la lettre d’information éducation WEKA du 27 décembre 2013

Orienter vers le dispositif de formation « compétences clés »

9 % de la population française, soit 3 100 000 personnes ne maîtrisent pas suffisamment la lecture, l’écriture, le calcul et les compétences de base pour être autonomes dans les situations simples de la vie quotidienne (situation d’illettrisme). 57 % d’entre elles travaillent et 11 % sont demandeurs d’emploi. Ces chiffres démontrent que le niveau de formation des Français est insuffisant, tout comme dans le reste de l’Europe.

En 2006, le Parlement européen identifie huit compétences clés nécessaires à l’épanouissement et au développement personnel, à la citoyenneté active et à l’emploi. Il incite chaque État membre à mettre l’accent sur les publics cibles qu’il identifie comme prioritaires.

En France, la problématique a été intégrée dans le Code du travail par la loi du 24 novembre 2009, qui dispose que la formation professionnelle vise à permettre d’acquérir et d’actualiser des connaissances et des compétences qui développent et complètent le socle commun et favorisent l’évolution professionnelle.

Étapes :

1Comprendre le dispositif « compétences clés »

2Identifier les personnes éligibles à la formation compétences clés

3Orienter une personne en formation « compétences clés »






Extrait de la lettre d’information Eduscol – 13 décembre 2013

Socle commun – école-collègeautoshape 1

Ressources

Les activités pédagogiques complémentaires
La loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la république de juillet 2013 donne la priorité à l'école primaire.  Les activités pédagogiques complémentaires doivent contribuer à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et à la réussite de tous les élèves, en donnant à chacun la possibilité de maîtriser les savoirs fondamentaux et de s'épanouir socialement et personnellement.
Les activités pédagogiques complémentaires





Extrait de la lettre mensuelle de l’ESEN, n°203 du 6 décembre 2013

Interview "Validation des acquis de l'expérience (VAE)"

4 décembre 2013 

Alex Lainé, conseiller technique et pédagogique honoraire au ministère de la jeunesse et des sports et Patrick Mayen, enseignant chercheur en didactique professionnelle à l'Agrosup, explicitent les notions d'expérience et d'acquis de l'expérience.

Consulter :



  • l'interview Validation des acquis de l'expérience (VAE) ;

  • le détail de la formation VAE.




Extrait du bulletin veille et analyses n°87 de l’IFé du 13 novembre 2013

Travail par compétences dans les établissements : partagez vos expériences

 Lire...




Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », mai 2013

Le socle
Comment réussir la mise en place du socle commun ? Rescapé des années Sarkozy, le socle est au coeur de la loi de refondation de l'Ecole. Michel Develay analyse la démarche de culture commune présente dans le socle. Céline Walkowiak évoque l'ouvrage "Réussir l'école du socle" qu'elle a écrit avec Francis Blancquart.
Réussir l'école du socle
Que nul n'entre dans ce livre s'il est rebelle au socle ! L'ouvrage de Francis Blanquart et Céline Walkowiak, deux professeurs de collège de Loos-en-Gohelle (62), vise à faciliter la mise en place du socle et de l'approche par compétences dans un établissement. Ils savent de quoi ils parlent puisque l'essentiel de l'ouvrage est tiré de leur expérience.
L'ouvrage s'adresse aux chefs d'établissement comme aux enseignants. En fait il s'adresse d'abord aux premiers. Les trois premiers chapitres montrent comment mobiliser les enseignants pour faire entrer l'approche par compétences. Il est question de "stratégie de mise en place" et de se former aux changements de pratiques. Les auteurs mettent l'accent sur la formation, sur le rôle du conseil pédagogique ou encore sur l'évaluation.
C'est à partir du chapitre sur l'évaluation que l'ouvrage devient un guide pour les professeurs. L'évaluation est en effet une bonne entrée, presque obligée, dans le changement. Les auteurs montrent comment travailler ensemble à une nouvelle évaluation peut permettre une réflexion sur l'approche par compétences. Les auteurs choisissent qu'elle ait lieu sur la maitrise de la langue, une compétence transdisciplinaire mais pas plus facile à évaluer pour autant. A partir de là , l'ouvrage va aller plus loin dans l'appropriation de la démarche abordant la mise en place de pratiques communes, la prise en charge des difficultés des élèves et "l'apprendre à apprendre" enseigné aux élèves. Un chapitres très intéressant pose la question de l'apprentissage des attitudes des élèves.
Chaque chapitre est accompagné de fiches pratiques, particulièrement bien venues. Ainsi les auteurs proposent un plan de formation des enseignants d'un établissement , une carte de compétences pour élève en difficulté, des exemples de fiches de compétences pour évaluer la maitrise de la langue. Le livre s'appuie aussi sur l'étude de cas concrets somme l'évaluation en histoire de l'art par exemple.
Mais l'approche par compétences est-elle réellement profitable aux élèves ? C. Walkowiak et Francis Blanquart en sont persuadés. Ils estiment que leur collège est passé "d'un collège où on enseigne à un collège où on apprend". Pour C. Walkowiak, interrogée par le Café, le socle aide à la remédiation des élèves. Il aiguise l'expertise des enseignants. Il interroge les critères de réussite. Il cerne mieux les difficultés des élèves.
Jusque là l'approche par compétences s'est surtout matérialisée par le livret personnel de compétences (LPC) auprès des enseignants. Cela ne lui nuit-il pas ? Pour C. Walkowiak, le LPC est un document administratif détaché de l'approche par compétences. Du socle et des compétences, Francis Blanquart et Céline Walkowiak ne veulent garder que le meilleur.
Francis Blanquart et Céline Walkowiak, Réussir l'école du socle en faisant dialoguer et coopérer les disciplines, ESF- Cahiers pédagogiques 2013.

Michel Develay : Contribution à la question du socle
La loi de refondation de l'école introduit l'idée de culture qui s'ajoute au socle commun de connaissances et de compétences antérieur. Ainsi parle-t-on aujourd'hui dans la loi de refondation, d'un socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
1. On peut se demander pourquoi avoir conservé le mot connaissances et n'avoir pas retenu la seule idée de compétences qui aurait obligé à convenir pour chaque discipline quels savoir-agir réfléchis sont à enseigner (1). Nous suggérons qu'il n'existe aucune discipline dans laquelle il n'y aurait que des connaissances à enseigner qui potentiellement ne renverraient pas à des compétences. En histoire, le savoir suranné « 1515. Marignan » recèle potentiellement des compétences alors qu'il n'est a priori que de l'ordre des connaissances. S'interroger sur les politiques d'annexion par une guerre de territoires voisins pour un pays et découvrir que les hégémonies sont aujourd'hui d'ordre économique ou que la place de la France en Europe et dans le monde à la Renaissance est très différente de ce qu'elle est aujourd'hui constituent autant de compétences possibles. Chaque fois qu'il est possible de problématiser un savoir et d'en montrer le champ d'explication qu'il rend possible dans des situations diverses, on va dans le sens de la construction de compétences. Tout savoir est un pouvoir d'action.
Concluons à propos de la présence conjointe des deux vocables de connaissances et de compétences en suggérant qu'il s'est agi de ménager des points de vue contrastés voire opposés sur la fonction de l'école. Simplifions : un mouvement pédagogique d'un bord et une société d'enseignants se réclamant de la primauté d'un diplôme souvent envié de l'autre. Je vous laisse mettre des noms sous l'une et l'autre de ces parties.
2. Le mot culture semble par contre nouveau même si historiquement l'école a toujours été désignée comme un lieu de culture. Seulement les disciplines scolaires accolées aux didactiques des disciplines, c'est à dire depuis une vingtaine d'années, ont masqué fréquemment dans les centres de formation la place antérieurement dévolue à la philosophie. Si bien que l'école comme un lieu de transmission de la culture s'est estompée. Même si le pilier 5, culture humaniste, fait état de « la connaissance du patrimoine, de l'esprit critique, du sens des valeurs, tous les jeunes devant avoir acquis à l'issue de leur scolarité et qui fait de chacun un membre de la communauté nationale et un citoyen du monde ».
La question est comment entendre ce mot de culture accolé à ceux de compétences et de connaissances ?
3. Une liste de plus de 150 définitions différentes du mot culture a été recensée par des anthropologues. Nous rabattons cette pluralité de sens sur deux approches. Une dimension patrimoniale : la culture c'est ce qui est contenu dans les livres et tous les produits d'information, renouvelés par l'informatique : CD, DVD... Une dimension anthropologique : la culture, c'est ce qui fait sens à une personne, qu'elle soit ou nom « cultivée ». Comment dès lors faire exister une culture commune dans cette double dimension, comment faire en sorte que l'idée de culture ne soit pas gommée en convenant que l'ensemble des disciplines telles qu'elles sont aujourd'hui enseignées constituerait la culture ?
4. Pour y parvenir, il convient nous semble t-il de préciser des principes surplombant les disciplines. Au delà de la spécificité de ces dernières, il s'agit de pointer ce qu'elles partagent qui n'en constitue pas seulement un supplément d'âme mais bien un noyau dur. Et nous suggérons trois, de ces fondamentaux d'une culture partagée :
- des finalités en termes de valeurs. Par exemple faire exister une citoyenneté active fondée sur le respect de l'autre, la solidarité, la tolérance, la laïcité, la responsabilité et l'engagement individuel et collectif.... Prenons le temps de les identifier politiquement.
- des principes organisateurs tels que ceux que propose Edgar Morin (2) : les cécités de la connaissance : l'erreur et l'illusion ; les principes d'une connaissance pertinente ; enseigner la condition humaine ; enseigner l'identité terrienne ; enseigner l'incertitude ; affronter les incertitudes ; enseigner la compréhension ; l'éthique du genre humain. Il conviendra de les décliner aux différents niveaux de la scolarité
- des compétences transversales cognitives, méthodologiques ou sociales. Ce que l'on nomme le socle commun.
Les deux premiers de ces fondamentaux nous paraissent constituer les éléments d'une culture commune. Le dernier est plutôt de l'ordre du socle commun. Ainsi devra t-on éclairer entre autres les vocables de compétences, de culture, de socle, de disciplines, d'éducations à....
5. Comment s'assurer que ces fondamentaux d'une culture commune sont présents lors d'un enseignement ? En demandant à l'enseignant à l'occasion d'un apprentissage qu'il conduit, et indépendamment des compétences qu'ils vise à développer, quels éléments d'une culture commune il met en oeuvre hinc et nunc. Et en s'assurant que ces derniers sont effectivement présents.
Le prochain conseil supérieur des programmes aura à s'emparer de ces questions, et ce qui nous semble fécond : il arrêtera des programmes (nous préférerions d'ailleurs qu'on parle de curricula) en ne dissociant pas cette question de celle de l'évaluation, et de la formation corrélative, et en se rendant attentif à convenir de ce qui au delà de la somme des disciplines enseignées et au-delà du socle commun constitue cette culture commune.
Michel Develay

Notes :
1 C'est ainsi que nous définissons une compétence :


- un savoir-agir. Distinct d'un savoir faire qui peut être routinier.
- et réfléchi. Pour indiquer l'importance à comprendre quelles connaissances la permettent.
Savoir prendre la température avec un thermomètre digital peut être une routine sans que l'on soit capable d'expliquer ce à quoi correspond la température du corps humain. C'est un savoir-faire et non une compétence

2 Morin Edgar, les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur





Extrait de la lettre d’actualités d’Educpros.fr, mars 2013

Compétences : les universités se saisissent du PEC

Catherine de Coppet  |  Publié le 27.03.2013 à 11H27, mis à jour le 27.03.2013 à 11H27

Mis en place par le FEJ (Fonds d’expérimentation pour la jeunesse) il y a trois ans pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants, le PEC (Portefeuille d’expériences et de compétences) rencontre, malgré la difficulté à mobiliser les enseignants, une attractivité importante au niveau des établissements.

Ce n'est qu'un premier bilan, mais ses principales conclusions ne ­devraient pas fortement évoluer d'ici à la fin de l'année. Remis le 22 février dernier au FEJ par le Céreq, le rapport intermédiaire d'évaluation du PEC, lancé en 2009, analyse la mise en place de cet outil. Outil censé aider les étudiants à formuler et à compiler, via une interface informatique, l'ensemble des compétences qu'ils ont acquises (universitaires, professionnelles ou tirées de leur vécu). Le but étant de mieux préparer leur parcours d'études et leur future insertion professionnelle. "Le PEC se situe dans la droite ligne de la VAE [validation des acquis de l'expérience], même si les entreprises ne sont pas associées à la démarche en amont, et encore moins habituées à ce nouveau langage venant de l'université", souligne Jacques Aubret, professeur honoraire en psychologie, membre du conseil scientifique du PEC.

Près d'une trentaine d'universités participent à ce jour au projet PEC. L'outil est intégré aux unités d'enseignements ou aux activités proposées par les SCUIO.

Une évaluation sur 13 universités

Dans le cadre de son évaluation, le Céreq s'en est tenu au cadre de l'expérimentation lancée et ­financée par le FEJ, à savoir les parcours de licences au sein de 13 universités (1) choisies pour l'homogénéité de leur offre de formation (cf. encadré). Concrètement, le Céreq s'intéresse à trois aspects du dispositif : l'accompagnement qui y est associé, sa réception par les étudiants, et son positionnement institutionnel. Théoriquement, l'accompagnement prend, au choix, la forme d'une session de formation de trois heures, d'un TD d'accompagnement (sur trente heures, par exemple), ou de permanences de conseil et de suivi pour les étudiants déjà formés au dispositif.

"De fait, cet accompagnement en dehors des unités d'enseignement n'existe pas encore", indique Philippe Lemistre, ingénieur de recherche au Céreq, chargé de l'évaluation. Une situation qui s'explique par la difficulté de trouver des personnels volontaires. "Les enseignants-chercheurs, qui représentent un tiers des accompagnateurs environ, sont difficiles à mobiliser, constate Philippe Lemistre, leur carrière est valorisée sur la recherche, moins sur l'enseignement, et encore moins sur ce type de module d'enseignement." Si la mission d'orientation dévolue aux enseignants est de plus en plus affichée au niveau institutionnel (référentiels de compétences, maquettes, etc.), les moyens de pression sont faibles. Sans parler du fait que la démarche d'analyse du vécu, des compétences acquises, associée au PEC n'est pas facile à adopter.

Un outil utile, mais pas central pour les étudiants

Les étudiants – 50 ont été entendus par le Céreq – trouvent une utilité à la démarche, mais n'en font pas un élément prioritaire de leur cursus. "Pour eux la plus-value se situe dans le fait d'apprendre à faire un CV ou un bilan de compétences, résume Philippe Lemistre ; le fait que ce processus introspectif s'inscrive dans une UE avec une note à la clé les gêne : comment s'exprimer librement en sachant que ses propos vont être jugés, évalués ?"

La durée de l'expérimentation n'a pas permis au Céreq de mesurer objectivement l'efficacité du PEC sur l'insertion des étudiants. Seule donnée recueillie à ce jour : le taux de poursuite d'études est entre 2 et 3% supérieur chez les étudiants ayant bénéficié du PEC que chez les autres.

Certaines universités ont intégré le PEC à des dispositifs existants (plan réussite en licence, projet professionnel de l'étudiant, modules transversaux...) Un moyen pour le "PEC d'exister hors du financement FEJ", relève Philippe Lemistre. Le dispositif ne s'arrêtera donc sans doute pas à sa phase expérimentale. À condition d'être promu de façon visible par le MESR (ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche), prévient le Céreq. Mais aussi d'intégrer la culture des entreprises elles-mêmes. "Il faut que l'entreprise soit partie prenante de l'élaboration du PEC, estime Jacques Aubret, c'est un aspect qui reste à construire pour la crédibilité du dispositif."

(1) Éléments communiqués principalement par Jean-Pierre Faudet, co-fondateur et chef de projet PEC.





Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », novembre 2012

Évaluation par compétences en seconde et première (physique chimie)
Il s'agit d'une série de ressources trouvées sur le site de l'académie de la Réunion. http://spcfa.ac-reunion.fr/articles.php?lng=fr&pg=445




Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », novembre 2012

Pour le LPC, le changement c'est maintenant

Une note de service publiée au B.O. du 27 septembre met en place un LPC simplifié pour cette année scolaire. Certes "le principe selon lequel seule la validation des compétences est obligatoire est réaffirmé". Mais la nouvelle procédure va rendre l'exercice plus lisible, moins lourd, plus intéressant pour les familles et les enseignants.

"Dans le cas des élèves ne rencontrant pas de difficultés particulières, l'attribution du socle repose uniquement sur la validation des sept compétences, sans que soit exigé le renseignement des domaines et des items du livret personnel de compétences", précise le B.O. ce qui allège énormément le travail de l'enseignant. " Lorsqu'il s'avère que l'acquisition d'une compétence est discutée, les équipes pédagogiques ne renseignent que les domaines et non plus les items (26 domaines, pour le palier 3, contre 97 items au total)".

Pour les familles, "une simple attestation de validation des compétences, en une page au lieu des 25 pages du livret actuel" est donnée. Parallèlement, le paramétrage de l'application LPC est en cours de simplification. La nouvelle version sera disponible en décembre.

Le ministère annonce aussi que "le déploiement expérimental du livret scolaire numérique est différé. Ce moratoire permettra de mettre l'application en phase avec le contenu de la future loi d'orientation et de travailler à la synergie entre premier et second degrés". L'idée même de l'existence d'un grand fichier national des compétences maitrisées par les millions d'élèves français ne semble pas remise en cause...

Bête noire des enseignants, le livret personnel de compétences les contraignait à un marathon paperassier particulièrement pénible. Cette approche bureaucratique de l'évaluation par compétences a aussi largement contribué à bloquer tout changement pédagogique dans de nombreux établissements.

F. Jarraud Lien : Note de service
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=61611


Travailler par compétences en 6ème et en 5ème
« Comment je faisais avant et comment je fais maintenant que je travaille par compétences » : Caroline d'Atabekian propose sur Weblettres un passionnant et éclairant retour d'expérience à travers des situations concrètes, en particulier autour du roman d'aventures ou de la description. On y trouve renforcée la certitude qu'en la matière il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs, autrement dit la question de l'évaluation avant celle de la conception des séquences.
http://www.weblettres.net/spip/article.php3?id_article=1427





Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », avril 2012

Autour des compétences
Pour une pédagogie de la construction de compétence
L'académie de Nantes nous propose un document intitulé : « pour une pédagogie de la construction de compétences ». Ce dernier aborde les compétences à travers le regard sur l'élève en tant que véritable acteur, qui est ainsi capable de mobiliser ses ressources, dans des situations complexes, proposées par l'enseignant...
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/85120784/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=EPS



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