Bafoussam 19


Y aller Au départ de la gare routière de Mvan, à Yaoundé Yaoundé-Sangmelima



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Y aller

Au départ de la gare routière de Mvan, à Yaoundé



  • Yaoundé-Sangmelima (environ 178 kilomètres, sur une route bitumée)

  • coût du titre de transport : 2000Fcfa

  • Sangmelima-Djoum (route en terre, 108kilomètres) coût du titre de transport : 2500 FCFA)

  • Hébergement : des auberges existent au centre de la ville. Pour une nuitée, vous paierez entre 3000 et 5000FCFA.

  • Restaurant : de nombreux restaurants fonctionnement en plein air. Presque tous proposent du gibier, à des prix dérisoires.

REPERES

1921 : érection en unité administrative

Superficie : 6000km²

Population : environ 15000habitants



CHIFFRE 3

C’est le nombre de cantons que compte l’arrondissement de Djoum. Il s’agit précisément des cantons Bulu, Fang et Zamane.

Depuis des décennies, les charmes de la ville de Djoum sont restés liés aux vestiges de la colonisation, ainsi que le soulignent ces bâtiments décrépits étalant leur désuétude sous des rangées de palmiers. Grâce aux pouvoirs publics initiateurs de plusieurs projets de modernisation. Un voyage d’environ cinq heures d’horloge. Le chef-lieu de cet arrondissement crée lors du passage des Allemands était, au départ, fixé à Akoafim, une trentaine de kilomètres plus loin. A leur tour, en 1922, les français eurent l’idée de l’installer sur le site actuel, le premier étant jugé excentré par rapport à l’axe central Yaoundé-Sangmelima. Mais avant ce transfert, il fallait construire. En faisant appel aux hommes robustes, chargés du transport des briques. Tous les jours, à l’aube, des crieurs publics, parcouraient le secteur d’Aoafim afin de rappeler leur devoir aux porteurs concernés. Les « Medjumé, Medjumé » levez-vous ! que ces crieurs originaires de la province de l’Est lançaient en leur langue provoquaient l’énervement des autochtones. Pour eux, ces appels à la corvée de devenaient de plus en plus agaçants. « Tous les jours, devons-nous aller à Djoué ? C’est trop », tranchaient-ils en sortant du sommeil. « Telle est l’origine du nom de Djoum », précise Ondo Jacob Dieudonné, le premier adjoint au maire. Cet arrondissement est aujourd’hui peuplé d’environ 15 000 âmes. Cinq grands groupes s’y retrouvent : Boulu, Fang, Zamane, Kaka et Baka. Auxquels s’ajoutent quelques commerçants nigérians. Cette unité administrative a connu une évolution un peu difficile au début. Surtout pendant la période de l’indépendance. Des mouvements de rebelles venant généralement du Congo y entretenaient une insécurité sans nom. Maquisards avaient donné l’assaut sur l sous-préfecture, enlevant même le sous-préfet en place, en l’occurrence Mbarga Owono, Emile. Cet édifice porte encore des impacts de balles rappelant cette époque sanglante. Une époque « où l’on voyait des musulmans aller se réfugier dans une église », se souvient un adjudant chef de gendarmerie à la retraite.

Ces problèmes semblent avoir miné profondément le développement de la localité. Si quelque voyageur parti de là en 1960-1967 revenait, il ne trouverait que les mêmes palmiers, devenus, à vue d’œil, plus grands. En fait, rien n’a véritablement changé, si l’on excepte l’introduction de quelques maisons modernes et la création de nouveaux quartiers, à l’instar du quartier Accra et Adzap « Mais aujourd’hui, c’est une nouvelle donne pour le devenir de cette unité administrative et surtout de son siège. Le gouvernement a pris les choses en main, souligne Fréderic Guillaume Makene Tchallé, le 63e sous-préfet de Djoum, selon un tableau établi depuis la colonisation française. Comme l’urbanisation, le phénomène de l’exploitation forestière amène également à réfléchir. Sous un slogan mobilisateur : « Djoum ne doit pas subir le sort de Dimako, qui a sombré après la fermeture de sa scierie. Au cœur de ces stratégies devant sortir cette contrée de ses contradictions, il y a les pygmées qui, eux aussi, ressentent le besoin de s’émanciper et d’in d’intégrer l’économie moderne. Longtemps exploités comme chausseurs, guides de tourisme et ouvriers agricoles, ces Baka savent que leur vie peut s’améliorer derrière tant de changements en vue. Ils exigent déjà des semences d’arachides et des plants de palmiers à huile…En même temps, un vent de citoyenneté souffle dans les campements, incitant à l’établissement des actes de naissance et à la sécurisation des unions. Ainsi que l’attestait, récemment, le premier mariage officiel d’un couple de pygmées. Devant le maire en écharpe tricolore ! c’est aussi cela, les frémissements et les merveilles de Djoum, cette ville d’avenir célèbre pour son centre d’instruction militaire, ses motos taxis, sa horde de désœuvrés se droguant à « l’abquoiblar », une boisson locale à fort titre en alcool.



Beh Mengue, Président du Comité de développement de Djoum

A la suite de la dissolution de l’ADAD (Association pour le développement de l’Arrondissement de Djoum), et après la création de nouveaux arrondissements à Mintom et Oveng, les élites du reste de l’Arrondissement de Djoum ont mis sur pied, avec l’appui des aînés sur pied, avec l’appui des aînés (chefs traditionnels, …), le Comité de développement de l’arrondissement de Djoum (CODAD) depuis 2004. L’objet était promouvoir le développement de notre unité administrative, aux plans économiques, social et culturel, dans un cadre de solidarité fraternelle.



C T Encart N° 104 mercredi 06 juin 2007

DJOUM, UN « PAQUET » EN PROMOTION.

Les habitants de la bourgade en sont encore à rêver. Mais l’annonce de la construction imminente de la route transnationale Sangmélima-Djoum-Souanke (République du Congo) est de bon augure, pour le développement de la commune rurale située au carrefour de trois axes routiers. Djoum est distante d’environ 90km de la ville de Mintom, de 88km de la ville d’Oveng et de 105km de Sangmélima, le chef-lieu du département du Dja et Lobo. Une perspective de développement dont n’est pas peu fier Jean Claude Asso’o, président de la section Rdpc du Dja et Lobo IV, par ailleurs cadre à la Caisse autonome d’amortissement (Caa).

Les Fang, de loin les plu nom de la commune rurale, se retrouvent ainsi le long de l’axe Djoum Oveng, sur 42km ; les Bulu sur 27km sur l’axe Djoum-Sangmélima et les Zamane, sur environ 27km, sur la route Djoum-Mintom. A côté d’eux, une petite colonie de Pygmées baka et de Kaka se partage le reste des terres. Conséquence logique, Djoum, selon Jean Claude Asso’o, n’a jamais connu le développement auquel il aurait dû prétendre. «Cette foire veut rassembler et faire connaître le potentiel de Djoum, qui va se décupler avec la route qui s’annonce et qui ira jusqu’au Congo», rêve M. Asso’o. Parmi les autres potentialités économiques de la commune, le président de Djoum développement met en avant la circonscription agricole qui a toujours été parmi les plus grands producteurs de cacao du Cameroun. L’arrondissement dispose également d’une faune et d’une flore riches et diversifiées. Il a été pour cela divisé en unités forestières d’aménagement (Ufa), dont certaines sont déjà en exploitation.

Autant de richesse qui, judicieusement exploitées, permettraient sans doute à « Ndjom », (« le paquet ») ainsi qu’on appelle localement en bulu, fang et zamane, de retrouver le lustre que lui valait son passé allemand et dont la commune n’a presque plus de trace visible.

Situations n°

Ressources humaines

AKA’A Roland Maxime, Inspecteur au MINEPAT ;

MELO MEDJO, Ancien DGSN

EKONO NNA Albert, Ancien Gouverneur de province ;

Beh Mengue, DG ;

Pierre Minlo’o Medjo, Ancien DGSN.

DOUALA

Comment s’y rendre

Accès par mer

L’accès par mer est aisé, Douala abritant un des plus grands ports d’Afrique.

Accès par avion

C’est l’accès le plus important, plusieurs compagnies aériennes desservant la ville de Douala. L’aéroport de Douala est le plus important du pays.

Quelques tarifs :

Douala-Bafoussam : 3500frscfa ou 5,33 euro ;

Douala-Bamenda : 5000frscfa ou 7, 50 Euro ;

Douala-Foumban : 5000frs cfa ou 7, 50 Euro ;

Douala Bafang : 2850 frs cfa ou4,28 Euro ;

Douala-Banganté : 3500 frs cfa ou 5,33 Euro

Frénétique, chahutée, effervescente… africaine. Telle se veut Douala, capitale économique et plus grande ville du Cameroun. Une cité au développement aussi rapide qu’anarchique et à l’orientation incertaine. Ses longues artères, tentacules urbains, s’étirent jusque le long des routes et des grands axes de circulations voisins et Douala noie facilement le novice dans le flot de ses méandres, quartiers, échoppes. Son accroissement prend racine dans les années 1990, du fait de la dévaluation du franc CFA, des grèves et de la récession qui en découlèrent. Des milliers de camerounais issus de toutes les provinces touchées par le chômage vinrent chercher fortune dans la ville.



Histoire

Vu du ciel, on se demande ce qui a bien pu motiver les premiers colonisateurs du pays à établir une ville à cet endroit, au cœur du delta du Wouri, un immense marais parsemé d’îles et de chenaux naturels qui s’enchevêtrent, formant un labyrinthe connu des seuls pêcheurs, habitants des rares villages de la zone. Les premiers contacts entre Douala et les Européens remontent au XVe siècle, mais ce n’est qu’au milieu du XIXe siècle que ceux-ci vinrent s’y implanter. Les premiers colons furent des missionnaires (anglais) puis ce sont les Allemands qui prirent la place, baptisant la ville Kamerunstadt, capitale du Cameroun allemand. Ce n’est qu’en 1901 que la ville prendra le nom de Douala, du nom de l’une des principales tribus de la région, les Douala.



Transports

Avion

Le nouvel aéroport international de Douala (l’ancien, situé au bout de la grande avenue du Général-de-Gaulle, e été transformé en base militaire pour l’armée de l’air il y a plusieurs années) est le plus important du pays et de nombreuses compagnies aériennes proposent des vols réguliers vers cette destination, Il est également le point de départ de plusieurs vols régionaux vers d’autres villes camerounaises (Yaoundé, Garoua, Bafoussam, Bamenda, Maroua). L’arrivée dans un aéroport africain, qui plus est si c’est la première fois que l’on pose les pieds sur le continent noir, se révèle toujours déconcertante. Le hall d’arrivée, d’apparence calme, devient effervescent quand les bagages déboulent sur le tapis. Vient ensuite l’épreuve la plus éprouvante, choisir un taxi entre les dizaines qui vous aborderont. Bien que le centre-ville ne soit pas très éloigné, ml vous en coûtera entre 2 500 F et 3 000 F pour le rejoindre.



Quelques distances kilométriques

  • Douala/Yaoundé : 246 km

  • Douala / Nkongsamba : 130 km

  • Douala / Limbé : 70 km

  • Douala / Kribi : 160 km

  • Douala / Bafoussam : 245 km

Se déplacer à Douala

Les bus urbains. Des lignes de bus privés tels que ceux de la SOCATUR relient les grands quartiers de Douala (Akwa, Bonapriso, Bonanjo, etc.). Mais, depuis 2006, une compagnie privée dénommée Le Bus a déployé ses bus bleus sur différents axes reliant la périphérie de Douala au centre-ville. Ce moyen de transport permet de découvrir la ville de manière originale et économique (pour peu que l’on ait du temps).

La voiture. Les locations de voitures sont chères et peuvent vite se révéler être une source d’ennuis. Elles ne sont en outre pas vraiment utiles si vous comptez seulement vous déplacer en ville.

La motocyclette. Comme dans la plupart des villes et même des villages du Cameroun, la motocyclette, vulgairement appelée Ben skin » est le moyen de transport le plus répandu. S’il n’est pas rare que des Camerounais proposent gentiment (moyennant quelques centaines de francs) un tour sur leur petite moto... sans casque toutefois, les motocyclistes se sont organisés pour desservir tous les coins et recoins où ne peuvent accéder les véhicules. t lorsque le trajet est court, c’est sans doute a solution la plus pratique, amusante, et peu coûteuse pour éviter les embouteillages. Mais lie est relativement dangereuse malgré la faible vitesse de ces engins et étant donné le caractère désordonné de la circulation.

Le taxi. C’est de loin le moyen de transport le plus pratique, qui a en outre le mérite d’être très bon marché. Des taxis (de couleur jaune pour la plupart, sauf quelques-uns qui travaillent avec les hôtels en général) se trouvent à tous les coins de rues. Individuels ou collectifs, ils sont dans l’ensemble en relatif bon état, assez confortables, et les chauffeurs peuvent servir de guide (très utile pour découvrir la ville). Au premier abord, les chauffeurs (presque tous originaires de l’Ouest) ont tendance à gonfler les prix lorsqu’ils proposent leurs services aux Occidentaux. A titre indicatif, tout étant négociable en Afrique, le prix d’une course ne dépasse pas 1 500F (normalement 200 F au ramassage pour une personne, mais il ne vaut mieux pas trop y compter quand on arrive à Douala, à moins que des talents de négociateur ne se réveillent au fond des taxis) et la location pour une heure est de 2 500 F. Le soir, il est plus prudent de prendre les taxis qui attendent devant les hôtels et d’éviter de voyager seul.

Circuler dans Douala

Circuler dans Douala, comme dans la plupart es grandes villes du Cameroun d’ailleurs, est une véritable épreuve, qui peut parfois s’avérer dangereuse, surtout la nuit tombée.

Les routes sont souvent étroites, faiblement éclairées et mal entretenues, les marquages au sol sont quasi inexistants, les panneaux de signalisation routière et les feux tricolores (quand ils marchent) absents ou peu visibles, les noms des rues sont rarement indiqués et pour couronner le tout, le trafic, du moins pendant la journée, est souvent dense. La circulation est donc quelque peu anarchique, les voitures, peu visibles la nuit, se garent où bon leur semble, les piétons traversent n’importe où, les concerts de Klaxons sont fréquents, de même que les empoignades entre automobilistes.

Et quand les accrochages ou les fortes pluies s’en mêlent, cela devient vraiment épique.



Banques

  • AFRILAND FIRST BANK

B.P. 3484 / 3487, Bonanjo

Tél : 3 342 65 00 /62 78

Dans le quartier de Bonanjo, Afriland First Bank offre les mêmes services que les autres banques camerounaises.


  • AMITY BANK

Bonanjo Tél : 3 342 56 91/3 343 20 49

Fax : 3 343 20 46



  • BICEC (BANQUE INTERNATIONALE DU CAMEROUN POUR L’ÉPARGNE ET COMMERCE)

BP. 1925, Bonanjo Tél : 3 342 84 31

L’agence est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 15h30, en continu, et fermée les weekends et jours fériés. Elle aussi change les chèques de voyages contre des francs CFA et possède dans ses locaux un bureau de Western Union pour des transferts d’argent. La BICEC possède également une agence dans le quartier d’Akwa, sur le boulevard de la Liberté, qui dispose d’un distributeur automatique de billets et qui reste ouverte e samedi matin.



  • CREDIT AGRICOLE-SCB CAMEROUN B.R 300,

BP. 300 Bonanjo Tél : 3 342 65 01/02

Fax : 3342 95 12

Filiale africaine de notre L.C.L., la SCB propose de changer vos chèques de voyages contre des francs CFA. Vous trouverez également une succursale du SCB-L.C.L. sur l’avenue de la Liberté à une centaine de mètres de l’hôtel Parfait Garden.


  • SGBC

B.P 4042, Bonanjo

Tél: 3342 7119/70 10/7084

Fax: 3 343 26 88

Situé à 2 pas d’Air France, en bordure du quartier Bonanjo, il est difficile de ne pas voir le grand immeuble de la SGBC. Cette banque accepte de changer vos chèques de voyages (Traveller’s cheques) contre des francs CFA mais aussi pour les touristes français titulaires d’un compte à la Société Générale ou à BNP de changer vos chèques contre des francs CFA. Noter aussi que l’agence possède un distributeur automatique ouvert 24 h/24, acceptant les principales cartes de crédit et à l’abri des passants.



Hôpitaux - pharmacies

  • HOPITAL GENERAL

Bassa BP 4856

Tél : 3 337 08 48/49/02 50/02 53/02 54

Pour les urgences, composer le 3 370248 — Fax: 33370146


  • POLYCLINIQUE DE BONANJO

Au coin de la rue Pierre-Loti et de l’avenue du Général-de-Gaulle

Bonanjo BP 103

Tél : 3 342 59 18/79 36/79 83/99 10/17 80


  • PHARMACIE BONANJO

Au coin de l’avenue du Général-de-Gaulle et de la rue Flatter à Bonanjo

  • PHARMACIE DE-GAULLE

Avenue du Général-de-Gaulle Bonapriso Tél : 3 343 37 29

  • PHARMACIE DE LA REPUBLIQUE

Boulevard de la République

Tél : 3 342 09 98

De garde, 24 h/24.


  • PHARMACIE DU PLATEAU

Rue Njo-Njo, Bonapriso

Tél : 3 342 05 80

De garde, 24 h/24.


  • PHARMACIE NJO-NJO

B.P. 1680, Bonapriso Tél : 3 342 64 57

«La plus belle pharmacie du Cameroun, allopathie, homéopathie, aromathérapie... Patrick de F, l’lsle-sur-Sorgue.



La rue de la joie

Elle se trouve au quartier Akwa-nord. Pourquoi l’appelle-t-on ainsi ? Un tenancier de bistrot nous répond tout amusé : « Ici, quand bien même vous affiliez triste, vous repartez joyeux. » En fait, il s’agit d’un étroit carrefour en croix, où se rejoignent donc - quatre rues. C’est certainement le plus grand concentré de débits de boisson, de grillades, de boîtes de nuits et de... filles de joie du Cameroun.

Pour les amateurs d’ambiance, séjourner à Douala et ne pas faire un tour à la rue j de la Joie s’apparenterait à un sacrilège. Les sons des haut-parleurs placés sur les vérandas sont assourdissants, les trottoirs inexistants car occupés par toutes sortes j d’étals de fortune et la chaussée, elle-même « mangée » par les tables et les chaises installées là pour accueillir les clients, laisse déambuler des filles « agressives aux - tenues provocantes. L’ambiance, ou mieux, la belle pagaille, y débute vers 23h, et ne se termine que le jour (le lendemain) levé.

La fête du Ngondo

C’est la fête traditionnelle des Sawa, peuple du littoral camerounais, qui se tient la première semaine du mois de décembre tous les ans. A l’origine, cette fête était un rassemblement des enfants sawa pour prendre des mesures de protection contre tout envahisseur. Mais au fil des années, le Ngondo s’est transformé en une grande cérémonie rituelle pour communiquer avec les ancêtres et les génies de l’eau, les « jengu », qui, selon la légende, vivent dans eau, et pour demander leur protection. Le jour de la rencontre avec les ancêtres, les chefs et leurs notables se rendent sur les berges du Wouri, en tenue d’apparat (chemise blanche, pagne noir, un foulard autour du cou pour les hommes et un kaba, robe traditionnelle, pour les femmes). Le message des ancêtres est recueilli par un plongeur dans un vase sacré et lu à toute l’assemblée réunie sur la rive du fleuve. Cette cérémonie est également l’occasion d’élire la Miss Ngondo, d’organiser un spectacle de danses traditionnelles et une course de pirogues sur le Wouri.



Le lions Club Saphir a organisé un dîner débat sur le thème : « eau et environnement » vendredi 23 octobre 2009. La situation est alarmante.

70% des populations de Douala n’ont pas accès à l’eau potable. Elles se rabattent aux puits et aux forages qui ne respectent pas les normes élémentaires de creusage, notamment le périmètre de protection qui doit se situer à environ 20 mètres de toute activité humaine », s’accordent Mamert Florent Loe, directeur de l’urbanisme, de la construction et de l’environnement à la Communauté Urbaine de Douala (CUD) et François Eboumbou, conseiller stratégie à la Camerounaise des Eaux (CDE). Cela est dû au retard que le Cameroun a accusé dans l’investissement et la vétusté des équipements. On peut citer entre autres, les derniers travaux d’extension du réseau de distribution d’eau qui date de 1988, et le château d’eau de Koumassi qui date de 1936. Conséquence, la CDE qui a repris les volets production, transport, distribution et la commercialisation de l’eau potable dans un contrat d’affermage a pour l’année 2008, desservi 106 localités, soit le tiers des villes du Cameroun, pour un total de 260 000 abonnés. La CDE a ainsi hérité de la défunte société nationale des eaux du Cameroun (SNEC), des infrastructures de production et de distribution détériorées datant de 1935. d’où la volonté de remettre progressivement à niveau pour les inexistantes et de renforcer l’existant pour étendre la capacité de distribution et du réseau de distribution. Conséquence, la CDE ambitionne de porter à 800 000, le nombre de ses clients en fin 2010.

Ce déficit d’accès à l’eau potable a entraîné les populations à un approvisionnement archaïque, douteux et une forte activité génératrice de revenus au tour de l’eau supposée potable. Mais les experts estiment qu’elle est de plus en plus incontrôlée et très dangereuse. La délégation régionale de la santé du Littoral dit avoir recensé en 2008, 70000 puits à Douala à usage familial, voire communautaire. « Les tests effectués à l’institut pasteur sur la quasi-totalité des eaux vendues en sachets a révélé que ces eaux sont impropres à la consommation », affirme Dr Richard Esso, de la délégation régionale du ministère de la santé. Car les sources d’approvisionnement restent douteuses. Les puits sont construits à côté des latrines et eaux vannes (issues matières fécales et des tombes). Pis encore, ces eaux sont consommées sans avoir subi un traitement approprié. « C’est dire combien l’eau c’est la vie, mais également la mort, si on ne sait pas bien la gérer, car un certain nombre de comportements transforme l’eau en un danger, », souligne Mamert F. Loe.

Zone épidémiologique

Dans ce cas, la CDE n’est pas aussi épargnée. Elle se plaint de : la position de la décharge du génie militaire de Douala de la Société HYSACAM qui est située au bassin versant des stations de captages de Massoumbo et Japoma – de la construction du barrage de Lagdo qui a annulé la nappe d’eau d’approvisionnement, ce qui rend difficile le captage et le traitement de l’eau dans cette région – la ville de Yaoundé pour sa part ne dispose pas de station de traitement d’eau. Au-delà de la consommation, l’eau est aussi très dangereuse pour l’environnement. D’autant plus que son action peut rendre le sol instable, entraînant l’érosion, et par ricochet des éboulements. D’ailleurs, un contrôle de la nappe phréatique de la ville de Douala, effectué par l’agence internationale d’énergie atomique (AIEA) a déterminé que le sol de la zone Kotto est pestique (trait à une infection de la peste), par conséquence déconseillée au creusage de puits et forage, confie Dr Richard Esso. Avant de conclure que Douala est une zone épidémiologique. Elle est exposée aux maladies causées par l’eau : choléra, conjonctivite, méningite, maladies diarrhéiques…

En organisant le dîner-débat sur le thème de : « Eau et environnement », le Lion Club Douala Saphir avait pour objectif de « sensibiliser les populations sur les missions respectives des organismes et entreprises en charge de l’eau et de l’environnement », affirme Mme Crescence Nganti, la présidente. Les panélistes suscités auxquels il faut ajouter : Nouanjou Simon, de la SABC et Pierre Joël KAMNGA de la CDE,, sous la modération de Barbara Etoa ont également dans l’ensemble, fait un état des lieux des institutions respectives chargées en approvisionnement en eau, évalué les risques de la détérioration de la qualité à court et à moyen terme et de la problématique de la gestion des eaux usées.

Il est vrai que le Congo a un port à Pointe Noire mais c’est le port de Douala qui ravitaille la partie ouest du Congo.



Directory: publication
publication -> Acm word Template for sig site
publication ->  Preparation of Papers for ieee transactions on medical imaging
publication -> Adjih, C., Georgiadis, L., Jacquet, P., & Szpankowski, W. (2006). Multicast tree structure and the power law
publication -> Duarte, G. Pujolle: fits: a flexible Virtual Network Testbed Architecture
publication -> Swiss Federal Institute of Technology (eth) Zurich Computer Engineering and Networks Laboratory
publication -> Quantitative skills
publication -> Multi-core cpu and gpu implementation of Discrete Periodic Radon Transform and Its Inverse
publication -> List of Publications Department of Mechanical Engineering ucek, jntu kakinada
publication -> 1. 2 Authority 1 3 Planning Area 1
publication -> Sa michelson, 2011: Impact of Sea-Spray on the Atmospheric Surface Layer. Bound. Layer Meteor., 140 ( 3 ), 361-381, doi: 10. 1007/s10546-011-9617-1, issn: Jun-14, ids: 807TW, sep 2011 Bao, jw, cw fairall, sa michelson

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