Bafoussam 19



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DIBAMBA

DIBANG

DIBOMBARI

Y aller

  • Douala, du Rond-point Deido ou de Bonabéri à Bomono

Gare : 500 F

A partir de Bomono Gare : 300 F

  • Taxis, clandos

  • Route non butimée (Bomono gare – Dibombari)

  • Longueur du trajet : 30 Km

  • Structure d’accueil : deux auberges

  • Nuitée : 5 000 F Cfa négociables.

  • Date de création : 1960, subséquemment à l’arrêté n°159 de 1956

  • Population : 60 000 habitants

  • Principaux groupes ethniques : Pongo, Bakoko

Ce fut l’une des premières unités administratives du Cameroun. Les sociétés industrielles s’y succédèrent. La plus connue et encore présente, la société camerounaise des palmeraies (Socapalm). Pourtant, la route menant au chef-lieu d’arrondissement n’a que du sable à perte de vue. Que s’est-il donc passé pour qu’après près de 50 ans, Dibombari ne soit qu’un pâle reflet du développement ?

Quel beau bitume ! On est à Bomono, en route pour Dibombari centre, plus exactement BWelelo. Les palmiers offrent un visage touristique au trajet. Et puis on arrive à Bomono Gare, toujours en route pour Bwelelo. Et là, au revoir le bitume, bonjour à 7 Km de sable, sur une route serpentant. La végétation est rousse par endroits, le soleil ne blague pas. Au bout de ces sept interminables kilomètres, le chemin étant maître de véhicule, cahin-caha, mais sans trop d’encombres on arrive.



Histoire et toponymie

Dibombari, en langue Pongo, qui signifie ‘‘voilà le paquet lié’’. Le paquet lié, c’est les Pongo, auparavant essaimés en brousse, réunis sous ordre colonial pour être mieux gérés.

Près de cinquante ans après son érection en tant qu’unité administrative, l’arrondissement de Dibombari n’a de développement que la route nationale N°5, à la quelle n’est même pas relié le chef-lieu Bwelelo. BWelelo, cette bourgade, Dibombari intérieur, vu l’embranchement que l’on prend pour s’enfoncer quelque peu dans la broussaille.

Et pourtant, arrivé sur place, l’endroit est tellement beau, tellement tranquille, tellement colonial. Témoin, la bâtisse allemande qui sert encore de sous-préfecture. Tellement moderne aussi, un bureau des Postes et Télécommunications y est ouvert. Tellement termé pourtant, les étrangers y sont rares. Sur place, ce sont les Pongo. Les Bakoko, retranchés encore plus à l’intérieur des terres, ne sont pas très visibles. Bwelelo s’apparente, avec ses maisons en brique, certaines en planches, à un quartier de douala, avec le goudron en moins. Les journées, les autochtones les passent, pour certains, dans les plantations de palmier à huile, pour d’autres dans les champs de manioc. Les désœuvrés sont assis au bar ou sur les vérandas des maisons à bavarder. Du véritable farniente en somme !

Cependant, tout n’est pas que rose à Dibombari. Plutôt noir même parfois avec les incessantes coupures d’électricité. Sec avec les problèmes d’eau. Le marché, aux allures antédiluviennes, est quasiment impraticable en raison de pluies. Et le plus grave pour les populations, c’est l’état des sept kilomètres de route, sans bitume, qui se dégrade très vite, étant donné la qualité du sol sablonneux.

Pourtant, Dibombari avait tout pour être un fleuron du développement, l’une des premières unités administratives du pays, la première grande ferme d’Afrique Centrale, la Socaplam, comme le dit avec fierté un autochtone. Côté éducation, sur lequel personne ne s’est d’ailleurs plaint, il y a même une école technique d’agriculture, un collège privé technique. Plusieurs projets sont en chantier, plus suivis par la chefferie que par la municipalité : la construction d’une école internationale de football, celle d’une bibliothèque royale…

C’est vrai qu’on parle de chose et d’autres, qu’au comble de l’ennui, on va rendre visite à quelque parents à Douala, il y a même quelques bars ouverts, ainsi qu’une célèbre brasserie qui vend le litre de bière à 250 F, mais l’endroit est calme. Pas de salle de cinéma, pas de maison communautaire, aucune activité ludique dans les environs.

Et puis vient le week-end. Mais là, il faut attendre Dibombari by night ; seulement le samedi tout de même, parce que dimanche, il faut préparer le retour aux plantations. Les stars de cette soirée là sont deux. Deux bars dans lesquels se concentre toute la java de Dibombari. Presque des boîtes de nuit. On boit de la bière, des boissons non alcoollisées, même du vin de palme, spécialité du coin. On danse, pas que de l’Essewè ou quelque autre contorsion traditionnelle Sawa. On y trouve toutes les variétés, mais, le chauvinisme aidant, surtout du makossa. Même si certains affirment qu’il y a aussi du coupé décalé. Le samedi soir à Bwelelo, c’est un peu le bal du coin. Et qui dit bal dit drague. C’est l’occasion de faire aboutir les ‘‘affaires’’ avec telle ou telle autre demoiselle. Surtout que le jardin municipal n’est pas loin pour des transactions au calme.

Quand a fini d’avaler les sept kilomètres de sable qui séparent Bomono Gare du centre de Dibombari, Bwelelo comme l’appellent les autochtones, après une verdure pas franchement spectaculaire, on s’attend à trouver une ville quelconque. Mais … Oh stupeur : Il y a un jardin public à Dibombari. Oui, un jardin public. Un grand espace vert. Avec des bancs blancs, de grands arbres, des épicéas peut-être. Une herbe terriblement fraîche malgré le soleil aux rayons intolérants. Surtout qu’on ne voit nul arrosoir dans les alentours, et même que les habitants se plaignent du problème d’eau. Une herbe coupée un peu comme un gazon de stade, et le jardin public de Dibombari a justement les dimensions de ces petits espaces de foot de quartier. Le jardin se situe juste devant la mairie. Avec le château d’eau en arrière plan du tableau. Presque une carte postale, si le siège municipal avait autre chose que des austères couleurs blanche et bleu-gris. N’empêche, l’endroit vaut le détour.

Le jardin municipal, oui, parce que c’est la mairie qui l’a offert aux populations, et aussi à elle-même, pour égayer la grisaille de son environnement et s’assurer que tous ceux qui arriveront dans la ville jureront avoir vu la mairie. Le soleil de Dibombari est l’un des plus exécrables du Littoral. Et quoi de mieux que cette douce verdure, avec ses arbres aux longs bras. Quoi de mieux que ce lieu paisible, en accord parfait avec l’ambiance farniente du coin.

Théodore Totto Bekombo, chef supérieur de 1er degré du canton Pongo

D’abord nous ne sommes toujours pas reliés à la route nationale N°5, ce qui devrait l’être dans le cadre du plan de développement national qui a été décidé. Nous avons connu un essor lié à la présence ici de la première société agro-industrielle, la Sofinol et avec sa fermeture, l’arrondissement à un peu sombré. La solution s’inscrit dans un cadre qui intègre à la fois des pouvoirs publics. Dibombari se situe donc dans la logique d’un développement qui se fait attendre. Le plus en vue reste que cet arrondissement soit relié à la nationale N°5 dans les plus brefs délais. Aussi, tout récemment, nous avons procédé à la pose de la première pierre de l’école internationale de football de l’arrondissement de Dibombari. Nous intervenons dans le cadre d’une concertation avec les chefs locaux pour déjà voir, au niveau de l’arrondissement, les voies qui permettront plus tard de relier l’université, à Mankoulang ? à certaines zones développées de l’arrondissement. Nous menons une réflexion d’ensemble afin de savoir quels bénéfices nous pourrons tirer de l’arrivée de cette université et de l’implantation de l’école de football, d’autres infrastructures sont à venir, la création d’une bibliothèque royale d’ici la fin de l’année, et le Cetic, dont l’arrêté de création est effectif depuis le mois d’avril 2006.

Située à sept kilomètre de l’axe principal traversant la région, cette cité vieille d’un demi-siècle, est l’une des plus anciennes unités administratives du pays.

L’enclavement n’est pas uniquement géographique. Il se vit également sur le plan humain. A la différence de Souza par exemple, la localité ne brille pas par son cosmopolitisme. Les étrangers se comptent à peine sur les doigts d’une main, sans que l’on ne sache si cela résulte du repli sur soi. Quoiqu’il en soit, les ethnies Pongo et Bakoko s’efforcent de vivre cette intelligence.

Ici comme dans d’autres localités voisines, le palmier à huile est roi, avec surtout des plantations villageoises. On ne saurait également oublier le manioc qui fait vivre de nombreuses femmes qui se sont fait uns spécialité dans la confection du ‘‘mondo’’, le fameux bâton de manioc d’une élasticité exceptionnelle, qui accompagne un plat de ndolé ou de poisson braisé.

La société camerounaise de palmerais traverse une mauvaise passe. C’est un communiqué de presse du Conseil d’Administration de cette société qui l’annonce. L’on y apprend que le principal producteur de l »huile de palme a vu son chiffre d’affaires baisser de près de 35% au courant de l’année 2009, les stocks de la SOCAPALM ont augmenté de 55% par rapport à la même période en 2008. Même si les responsables de la société camerounaise de palmerais sont confiants quand à l’écoulement total de ce stock avant la fin d’année 2009, reste que le chiffre d’affaires annuel sera de 35 milliards Fcfa, bien en dessous des 38 milliards obtenus l’année dernière.

L’instance dirigeante de la SOCAPALM justifie cette contre performance par la baisse de la demande provenant de ses principaux clients que sont les savonneries et autres huileries en activité au Cameroun et même dans la sous-région Afrique Centrale. La SOCAPALM n’a donc pas été beaucoup sollicitée en 2009 par les principaux producteurs de savon et autres huiles raffinées. Un constat confirmé par un membre de l’association des transporteurs et producteurs d’huile de palme (ATPO). « Je puis vous assurer qu’aucune huilerie n’a fonctionné cette à plus de 60% de ses capacités habituelles. Le secteur a aussi été frappé de plein fouet par la crise économique mondiale. Voilà qui peut expliquer la baisse des premières commandes de la matière première chez les producteurs d’huile de palme… », explique un cadre de SAFCAM. Pour mieux illustrer son propos, cette source indique que la société africaine et forestière agricole (SAFCAM), autre producteur d’huile de palme, a vu son chiffre d’affaires au premier semestre 2009 baissé de 10,5% par rapport au premier semestre 2008.

« Par le passé, la SOCAALM privilégiait ses propres unités de transformation au détriment de certains gros transformateurs. Toute chose qui mettait à mal ces savonneries. Et certaines de ses sociétés, pour éviter la surenchère de la SOCAPALM ont préféré importer directement la matière première de l’Asie… », explique un cadre du Complexe chimique de l’Ouest (CCO) joint au téléphone par le Messager.Vu sous cet angle, le principal producteur d’huile de palme paierait ainsi le prix de son attitude vis-à-vis des savonneries. La contreperformance de la SOCAMAPLM arrive au moment où l’on pouvait déjà s’attendre aux retombées de son entrée en bourse à la Douala Stock Exchange (DSX).

Le 22 janvier, la SOCAPALM avait lancé un appel public à l’épargne d’un montant de 15 milliards de Fcfa. L’objectif de l’opération était d’obtenir les ressources financières à long terme pour financer partiellement son programme d’investissements essentiellement industriels d’environ 30 milliards sur la période 2009/2014, et réduire son endettement à long terme. Une opération bouclée avec succès. L’on espère que la SOCAPALM va bénéficier très rapidement des retombées de la reprise de l’économie mondiale, au grand bonheur des investisseurs détenteurs des actions SOCAPALM à la DSX.

La SOCAPALM est le premier producteur d’huile de palme du Cameroun. Elle regroupe cinq plantations de palmier à huile situées dans les provinces du Littoral, du Sud et du Centre. Grâce à ses quatre huileries, la SOCAPALM est le plus gros producteur du Cameroun avec environ 42% du marché de l’huile brute. Sa filiale, la SPFS, détient environ 24% du marché de l’oléine (huile raffinée) camerounais.

DIKOME-BALUE

DIMAKO


Création : depuis l’époque coloniale. D’abord district dès l’indépendance, puis arrondissement

Situation géographique : Est-Cameroun, dans le département du haut-Nyong à près de 300 Km de Yaoundé et à 30 Km de Bertoua. Vile carrefour entre bertoua, Doumé, Bélabo, Batouri et Mbang.

Villes voisines : Doumé et Bertoua

Superficie : 750 Km2 (pour l’arrondissement)

Population : 15 000 hbts avant le dernier recensement

Carte scolaire : 1 lycée d’enseignement général à cycle complet, 1 Sar-Sm, 1 Cetic en projet, 4 écoles primaires dont « les champions-Chantal Biya » inaugurée en Octobre 2000, deux écoles maternelles (centre-ville exclusivement).

Réseau téléphonique : Mtn

Population autochtones : les Bakoum

Cultures : arachide, manioc, igname, banane, tomate, concombre, ananas, macabo, maïs, gombo, tabac canne à sucre, etc.

Histoire et toponymie

Cette unité administrative, jadis, dépendante de Doumé, est relativement récente. La ville de Dimako, n’était a l’époque, qu’un hameau qui servait de gite d’étape aux porteurs de ballots de caoutchouc à destination du Fort allemand de Doumé. Après la première guerre mondiale, un groupe de famille Bakoum, l’une des composantes ethniques avec les pol, s’est détaché de la chefferie Ngolambelé pour s’installer sur le site actuel de Dimako, qui s’appelait alors Kwengue. Le nom de Dimako, ne serait apparu qu’en 1947, avec la création de la scierie par deux Français, Soubattre et gerberon, qui amènent des ouvriers kaka du département de la kadey.ceux-ci auraient alors donné le nom de Dimako à la localité, en souvenir de leur village d’origine. Bangda André, un neveu des Bakou fut le principal artisan de l’installation des deux Français de Dimako, grâce à sa politique d’ouverture.

Plus de sept ans après la fermeture de l’usine de la société forestière et industrielle de la Doumé (Sfid), le spectacle est plus que chaotique. Dimako, ville située à près de 300 Km à l’Est de Yaoundé, qui devait son essor à ce poumon industriel, est désormais en proie à la ruine. Ce chef-Lieu d’arrondissement du département du haut-Nyong qui a bercé l’enfance et la jeunesse de Chantal Biya, première dame du Cameroun, vit chaque jour un dépeuplement massif et continu. Des entreprises et des commerces dont le rayonnement était tributaire du fonctionnement de la Sfid, ont d’ores et déjà mis elles aussi la clé sous le paillasson. Comme pour confirmer la fermeture défintiive de la Sfid, « la commune rurale a déjà fait des offres de rachat du site », souligne Janvier Mongui Sossomba, fils et maire de Dimako.

Face à l’oisiveté et la misère ambiantes, nombre de gens vont chercher fortune ailleurs. Ceux qui restent, eux, très attachés à cette localité où ils ont passé le plus clair de leur vie, acceptent, malgré eux, les travaux des champs désormais comme activité principale et seul moyen de subsistance. L’habitat, dans son ensemble en bois, connaît un délabrement avancé. Même les quartiers tels que Mokolo, Madagascar, Ayéné ou le Camp nord, qui avaient du mal à contenir leur surpopulation à l’époque, sont aujourd’hui méconnaissables. Quelques cases perdues au milieu d’une broussaille galopante, croulent progressivement sous le poids de l’âge. Des cités comme Dakar et Hévéa, qui servaient jadis de résidence à une minorité de cadres de la Sfid et de fiefs pour filles aisées de la ville, sont devenues de véritables repaires pour bêtes en divagation. Le terrain d’atterrissage des aéroports qui servait de lieu d’invasion et de pique-nique tous les week-ends pour bien des amoureux, est aujourd’hui envahi par la mauvaise herbe. Cette piste, qui a accueilli en 1984, l’avion ayant à son bord la dépouille du lieutenant-colonel Guillaume Mbombak, l’époux de l’ancienne ministre de la Femme et de la Famille, est devenue une tanière pour hérissons, porcs-épics et rats.

Aujourd’hui, Dimako regarde, avec tristesse cet âge d’or qui appartient désormais à un lointain passé. Cette époque glorieuse où l’industrie du contreplaqué faisait rayonner toute une province, attirant des foules de demandeurs d’emploi venus de partout. Révolus donc, ces week-ends de paye des salaires où Dimako était la destination privilégiés de bien des fêtards de l’Est Cameroun. On n’entendra plus cette sirène de l’usine qui servait d’horloge à toute une ville. Encore moins admirer les vols planés de ce joli aéronef qui venait, quotidiennement, déposer le courrier de la Sfid et faisait rêver les tout-petits. Même la place du marché, qui connaissait une affluence et une ambiance foraine tous les matins, est désormais déserte. Le centre-ville, à l’époque lieu par excellence de forte concentration humaine la nuit tombée, respire la tristesse
et l’ennui. Seules des lueurs de lampes-tempête de quelques vendeurs de beignets, d’arachides des et de maïs semblent donner un semblant de vie à cet endroit. Mais, pour quelques heures seulement, contrairement au passé où l’on y restait par plaisir jusqu’à une heure avancée de la nuit. Aujourd’hui, la nuit tombée, l’endroit est comparable à un village reculé de la République.

Les lieux d’ambiance, à l’instar de Talulu, Eldorado ou Aubuvon, qui ont jadis bercé les fêtards, laissent le nostalgique patois devant l’image de désolation qu’ils affichent. La gare routière, qui tient désormais lieu de centre-ville, connaît aussi une baisse d’activité remarquable. Portefaix, motocyclistes, boutiquiers et chargeurs tournent au ralenti. Même les bousculades et les files d’attente,


qui avaient cours dans les chargements de taxis et autres minibus,
restent un lointain souvenir. Mais, des coins comme Escale bar et La Taverne donnent encore la possibilité aux noctambules et autres fêtards r se souvenir du bon vieux temps autour d’une bière arrosée de la bonne
musique d’ici et d’ailleurs.

Bien que reconnaissant l’impact social entraîne la fermeture de la Sfid en matière d’emploi, l’élite locale semble réjouir de cette nouvelle situation. Ce qui y voit un retour de conscience sein de la jeunesse. Selon janvier Mongui Sossomba, «cette fermeture est plutôt un déclic qui va amener les jeunes à réfléchir sur leur avenir. La Sfid était aussi un mal avec l’effet de l’emploi facile au détriment de l’école. Il y a eu une insouciance. Le vernis est parti. Il faut se reprendre en main et repartir sur de nouvelles bases.» En plus, «du fait de la centralisation de la redevance forestière, la commune rurale de Dimako ne bénéficiait pratiquement plus de rien depuis une dizaine d’années vu que celle-ci était redis toutes les autres communes au prorata de leur population,


au titre des centimes additionnels communaux», ajoute-t-il.

Malgré tout, Dimako nourrit beaucoup d’espoir en l’avenir. «Avec 16.500ha de forêts exploitées voici deux années par la commune elle-même, cette dernière est passée de l 5.000.000Fcfa, il y a 10 ans, à plus de 100.000.000Fcfa de comptes aujourd’hui», renchérit-il. Des fonds qui ont permis, d’après lui, l’octroi de bourses d’études aux jeunes de la localité, du primaire au supérieur, l’amélioration de l’habitat en zone rurale, l’appui aux groupements d’initiatives communes, l’achat de vingt ordinateurs ainsi que le recrute ment d’enseignants vacataires et la formation des jeunes gens à la conduite automobile.

Située dans le département du Haut-Nyong, région de l’est, la ville de Dimako, érigée en commune à la suite de la création de l’arrondissement du même nom en 1982, n’a pas une histoire très ancienne. C’est une ville relativement jeune. Comme beaucoup de villes, Dimako est née de la présence d’une unité industrielle, la SFID (Société forestière industrielle et de la Doumé). Suite à la décolonisation de cette dernière, en 2000, la ville a connu quelques problèmes, après pratiquement un demi-siècle de prospérité. A son heure de gloire, la ville et son agglomération avaient atteint une population de 10 000 habitants. Après quelques revers, Dimako est en train de renaître grâce à la ténacité d’une équipe municipale volontariste et dévouée. L’avenir s’annonce radieux.

Y aller


Gare voyageurs

(Yaoundé-Belabo) : 2 700f

Route :

Belabo-Bertoua … 1000f



Bertoua –Dimako … 1000

Par bus, ( gare routière de Mvan)

Yaoundé-dimako … 4 000f

Distance … 310 km de Yaoundé

Région : Est

Statut : Arrondissement

Date de création : 1982

Superficie : 750km²

Population : 16 000 habitants environ

Population urbaine : 6 000 habitants

Autochtones : Bakoum, Pol, Baka

Activités économiques : Agriculture, artisanat, petit élevage, bois.

L’arrondissement de Dimako pour l’essentiel a une superficie de 750km². Il comprend 29 chefferies, dont une du 2ème degré. Peuplé de 16 00 habitants environ, il est formé de trois groupes éthiques dont deux principaux : les Bakoum et les pol qui constituent des populations d’origine auxquelles il faut ajouter les pygmées baka.

Choisir le bon itinéraire entre la route et le train constitue un véritable casse-tête pour celui qui veut se rendre à Dimako. Les deux itinéraires incontournables présentent à la fois des avantages et des inconvénients. Le voyageur prudent, sacrifiera a la rapidité du car, la lenteur «  rassurante » du train. Le trajet, assurément sera plus long et même parfois ennuyeux et assommant.

Mayo,campement des pygmées baka, situé à une dizaine de kilomètre de Dimako. A Mayos c’est l’émerveillement total : la réalité sur le terrain bouscule les images et les idées reçues.

Dans ce hameau d’environ 300 habitants, baka et bantou vivent apparemment en parfaite harmonie. A Moyos on trouve non seulmnt des habitations modernes, mais aussi des infrastructures modernes et des équipements dignes d’une ville en gestion.

DIR

DIZANGUE

Lac Ossa

A 18 km vers Dizangué, c’est en réalité un jeu de nombreux petits lacs créés par le bras mort du fleuve Sanaga et dont la richesse en ressources halieutiques est importante. Tout autour se dressent de grandes plantatvillage de pêcheurs, et la mission catholique de Marienberg, berceau du catholicisme au Cameroun, représentent des haltes intéressantes sur la route comme le vieux pont allemand, monument historique du XIX» siècle construit en fonte métallique que l’on peut observer à l’entrée de la ville.



Y aller

A partir de la gare routière d’Edéa

Route non bitumée

Distance : 13km

Coût du transport : 600 FCfa

Structure d’accueil : Deux auberges et le club Ossa

Coût de la nuitée : De 4000 à 5000 FCFa

Repères

Arrondissement 15 mai 1965

Population 30 000 habitants

Superficie 541km2

Principaux groupes ethniques : Ndonga, Yakalag, Malimba et Pongo. Originaires des autres régions du Cameroun et d’Afrique, majoritaires.

Dizangué. Passage obligé pour les négoces du sel et du palmiste avant l’indépendance, situé à un jet de pierre d’Edéa. Malgré son histoire et les agro-industries qu’il abrite depuis plus d’un demi-siècle, cet arrondissement semble faire du sur place. Il tarde à décoller, n’encourageant pas ainsi à y séjourner. Ce qui, bien entendu, n’éveille point l’intérêt ou la curiosité de ceux qui aimeraient bien y aller, pour découvrir ses sites touristiques merveilleux, après seulement 13 kilomètres de route, depuis le chef du département de la Sanaga Maritime.

On y arrive en traversant un pont. Une plaque fixée sur celui-ci signale d’ores et déjà la présence du Lac Ossa. Tout au long du parcours, entre Edéa et Dizangué, alternent, broussaille et Sanaga. Ce grand fleuve borde, sur 8 kilomètres, la route non bitumée qui est assez souvent réhabilitée par l’Etat. A première vue le quartier Beach n’offre rien d’attrayant. Si l’on n’excepte quelques vieilles bâtisses, la belle Mairie, une maison à un niveau en construction. Et un petit hangar, où l’on ne peut acheter que des mets de pistaches et d’arachide, servis avec des bâtons de manioc. Car à Dizangué, le grand marché périodique ne se tient que le dimanche. L’engouement et la passion des populations pour l’agriculture sont la chose la moins partagée. La pêche dans le Lac Ossa et la Sanaga, l’emploi dans les agro-industries occupent la majeure partie des habitants du coin. Il faut par conséquent se rendre à Edéa pour avoir du manioc, du macabo, du plantain. « On ne réussit pas à satisfaire la demande locale en produits agricoles, relèves le sous-préfet Benjamin Mboutou, qui précise par ailleurs qu’avec la déforestation, il n’ ya plus de gros gibiers. Les éléphants se sont retirés et Mouanko et Malimba.

Terre d’asile pendant le maquis, Dizangué est aujourd’hui une ville d’accueil. La population locale est active dans la pêche. A cette population-là, s’ajoute la main d’œuvre des autres provinces du Cameroun et de différents pays africains. Du coup, la localité est devenue cosmopolite et pluriculturelle. Ces déplacés pou emploi et parfois pour loisirs cohabitent avec les autochtones dans les villages et les campements (km3, km6, km11, Holland, V1, V2, V3, V5, Mbongo, Pitti Dibamba, Mbambou, Beach… Des campements construits par la SAFACAM (Société Africaine Forestière et Agricole) et la SOCAPALM (Société Camerounaise des Palmerais). Les aborigènes se répartissent en deux cantons. Les Yakalag au sud et les Ndonga au Nord. La circulation n’est que piétonne ou cycliste. Les mototaxis restent le moyen de transport le plus utilité.

D’un point de vue couramment partagé ici, Dizangué n’a pas évolué au même rythme que les autres cités coloniales similaires depuis l’arrivée de Monsieur Douglas, propriétaire minier à Berlin, en Allemagne. Il acquiert en 1987, par le truchement de la maison Woermann, 4000 hectares d’une forêt située sur la rive de la Sanaga, à la hauteur de l’île de Dibongo. C’est vers 1922 qu’arrive le Français Chamaulte Henri, Sénateur et député qui a remporté des trophées de chasse. Il se met au service de Dizangué qu’il développe en y introduisant des plantations d’hévéa et des palmeraies. Il réalise un pont à l’entrée de la ville. Durant le maquis, il instaure l’autodéfense pour un meilleur contrôle des « réfugiés ». Ses armes seront rétrocédées plus tard à l’armée camerounaise. Malade en France, il choisira de se faire inhumer dans sa région idyllique du Cameroun, où il meurt le 30 décembre 1957.

Dizangué dépendra de l’arrondissement d’Edéa jusqu’au 24 mai 1965. Avec la création de la commune de la Dibamba en avril 2007, le territoire de Diezangue pourrait subir quelques modifications. Son développement est au centre des préoccupations. Des établissements scolaires sont créés, l’eau et l’électricité atteignent progressivement la zone rurale. Dans le domaine de la santé, l’hôpital d’arrondissement, les centres de santé intégrés, les centres médicaux appartenant aux agro-industries et à la fondation médicale adlucem, s’occupent des malades. Tout en réfléchissant sur le combat à mener contre les « mout mout », ces nombreux moustiques à la piqûre irritante. Leurs larves vivent dans les eaux courantes et propagent l’onchocercose. « Les combattre reste un problème pour tout le département de la Sanaga Maritime. Il ne peut être résolu par le seule commune de Dizangué. Nous nous concertons et avons lancé la réflexion avec le gouvernement », précise le Maire Samuel Bikoe.

Dizangué n’est ni une ville, ni une campagne. Cette ville n’a pas de boîtes de nuit, de grandes boutiques ou de buildings, alors qu’elle a le privilège de disposer d’un réseau téléphonique et de l’électricité. C’est un véritable pôle économique. SAFACAM a un titre foncier sur la localité. C’est ainsi que les terres de Beach (quartier administratif) ont été rétrocédées à travers l’Etat. La plupart des villages comprennent des campements de la SAFACAM auxquels s’ajoutent Mbongo et Mbamou qui abritent la plus grande partie des plantations de la SOCAPALM. On peut donc parler de l’évolution en terme économique.

Dizangué a deux sociétés agro-industrielles de haut rang depuis plus d’une trentaine d’années a beaucoup régressé. Il est pourtant la capitale de l’hévéa en Afrique centrale depuis l’arrivée des allemands. Le Français Henri Chamaulte qui s’installe chez nous en 1922-23 continuera l’œuvre de ces derniers jusqu’à sa mort. Mais notre commune ne gagne pas grand-chose sur le chiffre d’affaires des deux agro-industries qu’elle abrite, estimé à plus de 19 milliards de Fcfa. Nous espérons qu’avec la décentralisation, les choses vont s’améliorer. Les richesses de Dizangué, ajoutées à sa proximité avec Douala, la capitale économique (60 km) Edéa capitale industrielle (13 km) et Kribi la cité balnéaire (120 km) sont des atouts très importants.

Nous allons d’abord exploiter le Lac Ossa qui regorge des crocodiles, des caïmans, des lamantins, de nombreuses espèces animales et végétales.

Entourée d’eau, notre unité administrative manque d’eau potable, tout comme elle compte des villages non électrifiés alors qu’il est à 13km du barrage d’Edéa.

L’arrondissement de Dizangué dispose de richesses naturelles dont l’exploitation peut permettre de développer l’économie et le tourisme de la localité.

Des richesses fruits de l’eau (les fleuves Sanaga, Dibamba, Mbongo et le Lac Ossa, des vastes plantations occupant 8000 hectares de terre auxquelles s’ajoutent des palmeraies réalisées par certaines élites.

Les réalisations de l’institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) constituent une autre fierté de Dizangué : cet organisme gouvernemental abrite en effet à Pitti-Dibamba, un programme national de recherche sur le palmier à huile (PNRH).

Recensé au premier rang de ses atouts, le Lac Ossa est appelé à donner tôt ou tard, plus de poids au potentiel touristique de cette ville gâtée par la providence.

Il est difficile de dire avec exactitude l’origine du nom Dizangué. Pour les populations Ndonga, il désignerait les petites crevettes qu’on pêche dans la Sanaga, « Medjanga », dont le pluriel est « lidjenga ». Faux, rétorquent les Malimba. Pour eux, la localité porte le nom de leur ancêtre appelé Njanga, et qui fut le premier occupant des lieux.

DJOHONG


DJOUM

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